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Vole, petit ange.

Anonymous





Invité
Invité
Dim 15 Mai 2016 - 4:11

URIEL BENETT


Avatar : l’OC aux cheveux blancs de Re°

Identité
Nom:Benett
Prénom: Uriel
Surnom: Petit Ange
Âge: 21 ans (13 mars 1995)
Nationalité: Américaine
État-civil: Célibataire
Rumeur(s) à votre sujet: Attention ! Uriel  Benett n'est pas tout seul dans sa tête, et il arbitrerait en lui la personnalité de la Comtesse Elizabeth Bathory, une femme à l'appétit sanglant...

Incarcération

Motif d’incarcération: Tentative de meurtre, agressions diverses, utilisation de drogues
Durée de la peine: 25 ans… Pour l’instant.
Incarcéré depuis: Il vient d’arriver
Aliéné? Oui
Type d’aliénation: Trouble dissociatif de l’identité (trouble de la personnalité multiple)


Caractéristiques physiques

Taille: 170 cm
Poids: 50 kilos
Corpulence: Maigre, sec.
Cheveux: Blonds, blancs
Yeux: Gris
Famille ethnique: Caucasien
Modifications corporelle: Aucune

► Description du visage : Uriel a un visage fin, tout est fin chez lui, une peau très blanche et de grands yeux gris clairs. Encadrant son visage, ses cheveux en bataille et pas très bien coupés d’une couleur blanche. Enfin, tout le monde dit qu’ils sont blanc mais en vérité ils sont d’un blond si clair qu’on penserait à du blanc. Un peu comme les bébés, sauf que lui la couleur n’a jamais changé en grandissant. Parfois quand il fait sombre on a l’impression qu’ils sont un peu gris, mais non, c’est toujours du blond clair. Son nez est droit et tout petit, il s’amuse souvent à le plisser ou à en remuer le bout comme dans ma sorcière bien aimée. Généralement, son visage ne porte presque pas d’expression si ce n’est l’incompréhension et la peur, il laisse les vraies émotions à ses autres personnalités même s’il ne sait pas qu’elles existent. Ainsi Leiru affichera souvent un sourire railleur et un regard perçant, Théo lui sera le joviale de la bande, toujours de bonne humeur et rayonnant,  Lou-Ann, elle fera sans cesse la grimace, boudant pour un oui ou pour un non comme une véritable enfant pourrie gâtée.

► Description du corps : Uriel n’est pas très grand en vérité, il est même tout petit du haut de son mètre soixante-dix, étant donné qu’il passe le plus clair de son temps recroquevillé sur lui-même, il parait encore plus petit du coup. Il n’est pas musclé, il est mince, presque maigre. Dans son dos, sa colonne vertébrale ressort, et l’on peu voir ses côtes saillantes. Son ventre est tout plat et ses pectoraux inexistants. Le corps de notre bel ange est comme une serviette de bain toute blanche et immaculée. Si Leiru se voit plus grand, se tient droit et bombe le torse, Théo lui a exactement le même corps que Uriel, Lou-Ann elle, pense être une petite fille alors… Je ne vous fais pas de dessin là-dessus.

► Description vestimentaire : Uriel s’habillait de façon très sobre et toujours en gris/blanc. Ses tenues se composaient d’une chemise ou d’un simple t-shirt avec des petites tennis blanches aux pieds. Quand Leiru était aux commandes il ne s’habillait que de noir, et souvent avec du cuir et des accessoires comme des colliers en chaines ou des bracelets de forces avec des pics ainsi que des rangers. Théo lui s’habillait globalement comme Uriel mais ajoutait souvent des touches de couleur, comme de l’orange, ou du bleu. Lou-Ann elle, allait chiper des robes et des bijoux dans la penderie de leur mère pour pouvoir être une jolie femme. Enfin tout ça on s’en fiche maintenant parce qu’ils portent tous une combinaison grise… Uriel la laisse fermée jusqu’en haut, ne laissant pas apparaitre sa peau, Leiru la noue sur ses hanches et porte un débardeur, Théo la porte de la même manière et Lou-Ann la laisse ouverte sur son torse en enfilant les manches.


Dossier psychologique

Défauts et qualités: Tout et rien à la fois. Versatile, gentil, drôle, violent, menteur, franc, doux, sexuel, charmeur, distant, froid, bourru, distingué… Il est difficile de poser des mots là-dessus, selon ses personnalités,  Uriel est tout et rien à la fois.
Objectifs et ambitions: Rien à signaler.
Tocs et manies: Se gratte quand il est angoissé, a tendance à se mutiler.
Peurs/phobies: La peur de la solitude est présent chez chacun d’entre eux.

Nous pouvons dénoter chez Uriel, quatre personnalités distinctes. Toutes ont leur propre façon de penser, leur façon de voir les choses, leur propre apparence, leur propre voix, leur propre accent, ils sont vraiment tous différents des uns des autres. Ils ont chacun leurs histoires, leurs goûts et leurs vies indépendamment des autres.

► URIEL : Il est d’un naturel calme et effacé. Uriel, c’est la toile blanche, neutre et vide, sur laquelle se dessinent sans cesse ses différentes personnalités. Il est souvent silencieux, ne montre que très peu aux gens. Il aura l’habitude de baisser la tête, de cacher son visage avec ses cheveux, de parler d’une voix morne et monotone, peu de choses l’attirent et au final il ne s’autorise même pas à avoir ses propres goûts. Qui plus est, il n’est absolument pas au courant que d’autres personnalités vivent en lui, il est persuadé de tomber dans les pommes et d’avoir des trous noirs, comme une forme d’épilepsie. Qui plus est comme il n’a jamais eus de vrai suivi psychologique personne n’a pu déterminer la présence d’autres personnes en lui. Uriel est capable de dire qu’il aime manger des glaces, qu’il aime la peinture ou le dessin, il ne sait pas s’il est doué dans le domaine, mais ça le détend.
Lorsqu’il sera stressé, Uriel se balancera sur lui-même en chantonnant une comptine pour enfant, il aura aussi tendance à sucer son pouce, mais lorsqu’une émotion trop forte se fait sentir, automatiquement son esprit lâche, pour laisser la place à quelqu’un de plus apte que lui à gérer la situation.

► LEIRU : C’est la Némésis d’Uriel, Leiru est naturellement méchant et malsain, Leiru ne supporte pas Uriel et aimerait le supprimer totalement de ce corps qu’il juge comme être le sien. Il est persuadé d’avoir les cheveux noirs, d’être grand et musclé aussi. Il est sadique et méchant, voir malsain. Il aime le sexe, agresse facilement les gens, d’ailleurs il n’a pas de goût particulier en matière de sexe, il se contente d’assouvir ses besoins. Alors qu’Uriel pense être vierge et ne jamais penser à cela, Leiru aura une sexualité très active. Il est connu pour avoir eus des actions cannibales pendant ses rapports sexuel, il a agressé d’ailleurs plusieurs personnes et aussi étrange que cela puisse paraitre, Leiru à bien plus de force qu’Uriel. Il pense être son grand frère, mais est conscient qu’ils partagent le même corps, d’ailleurs Leiru est le seul à savoir que tous les autres existent et à avoir conscience de leurs faits et gestes. Leiru aime beaucoup de choses mais sa passion en règle général c’est la danse, quand il sera de bonne humeur il dansera tout le temps et il se débrouille très bien, souple il surfe facilement sur la vague des chansons populaires aux Etats Unis, il n’est pas rare de le voir faire des chorégraphies modernes au quartier sportif.
Il est très attaché à Lou-Ann, et fera tout pour protéger cette petite qu’il aurait « trouvé dans la rue comme un chaton affamé ». Leiru a donc la même histoire qu’Uriel sauf que lui il a plus de caractère et n’hésite pas à s’imposer.

► THÉO : C’est un Français venu de Paris pour s’installer en Californie il y a un an pour perfectionner son Anglais, il a dont un fort accent Français et fait parfois des fautes de grammaire quand il s’exprime. Il est très souvent présent dans le corps d’Uriel car Théo est le petit sociable du groupe, il pense avoir les cheveux blonds et les yeux bleus, sa corpulence est la même d’ailleurs il dit tout le temps qu’il devrait se muscler un peu plus pour attirer les filles. Théo est hétérosexuel, il était fou amoureux d’une jeune fille qui a fini par le quitter parce qu’elle le trouvait trop bizarre, c’est un romantique au cœur brisé qui adore sa maman et qui en parle tout le temps, si on creuse on découvrira que sa mère est la même qu’Uriel.
Il apprécie les gens et aime bien discuter, il porte la mèche sur le côté et enfonce tout le temps ses mains dans ses poches, il fume aussi, alors que les trois autres ne fument pas. Cependant tout comme Uriel il aime dessiner, et tout comme Leiru il adore danser.

► LOU-ANN : C’est la petite dernière de la bande de mecs, elle a 11 ans, elle est capricieuse, écervelée, elle parle souvent fort avec une toute petite voix, comme Uriel elle suce son pouce mais elle ne connait pas les autres, sauf Leiru qu’elle juge comme étant son ange gardien, c’est le monsieur qui s’occupe d’elle. Elle pense avoir de longs cheveux bouclés, adore les jolies robes et la Reine des Neiges même si Raiponce est plus jolie. Elle passe son temps à proposer de jouer à cache-cache et adore le coloriage, c’est une petite fille écervelée comme les autres, bloquée dans une enfance idéalisée.

Santé

Etat de santé générale: Etat de maigreur assez inquiétant. Tombe malade rapidement.
Allergies ou addictions: Sensible à la luminosité, accro à la cocaïne.
Soins réguliers (traitements): De nombreux cachets et complément alimentaires pour soigner sa maladie. Et un suivit psychologique très poussé.

Histoire


Bonjour, moi c’est Leiru, je serais votre narrateur pour cette histoire. Pourquoi moi ? Parce que moi, je suis là depuis la nuit des temps, moi, je suis là depuis le commencement, et moi surtout, je vois tout le monde, tout le temps, alors c’est avec aisance que je pourrais vous conter la vie d’Uriel. Mais attention,  ce ne sera pas une jolie petite histoire d’amour comme on a l’habitude d’en lire, non son histoire à lui, elle se déroule dans les bas fond des quartiers craignos de Los Angeles, là où on se roule dans la merde, là où on pisse du sang pour le plaisir. Aaah en vérité, je n’étais pas là depuis le début, mais l’histoire, je la connais par cœur maintenant.

Cassandra, elle a 15 ans, elle traine dans un squatt tous les soirs, elle se fait régulièrement baiser par tous les gars au lieu d’aller en cours, et elle rentre chez elle complètement défoncée parce qu’elle kiffe se piquer à l’héroïne ou sniffer un petit rail de coke sur le chemin. Oh Cassandra ne se plaint pas, elle adore sa vie, elle dit que comme ça elle est une des adolescentes les plus cool du quartier, que comme ça elle n’a pas besoin de prouver quoi que ce soit aux autres, elle a déjà sa propre réputation. Pourtant, quand Cassandra rentre chez elle dans un petit quartier modeste de Los Angeles, ses parent l’attendent en se rongeant les sangs, tous les soirs ils s’imaginent que les flics vont venir toquer à leur porte et leur annoncer que leur fille chérie, leur cadette sera retrouvée morte dans un caniveau. Oui mais non, chaque soir, un peu plus tard, elle rentre, elle a faim, elle a chaud, elle a froid, et ses parents, inquiets et aimants, s’occupent d’elle, ils la lavent, la nourrissent, et la mettent au lit. Oh Monsieur Benett commence à en avoir marre de tout cela et voudrait la jeter dehors, il dit qu’avec une enfant pareille on ne peut rien faire, qu’elle est une mauvaise influence sur son grand frère de 18 ans, Benjamin, qui étudie en fac de médecine. Oui mais voilà, Madame Benett est faible, elle voudrait pouvoir chouchouter sa fille pour toujours et tant pis si elle se drogue et si ses bras ressemblent peu à peu à des passoires.
Alors Monsieur Benett craque et donne raison à sa femme, adorant sa petite fille, chérissant son petit bébé sous le regard méprisant de Benjamin qui ne relève que très rarement le nez de ses livres. Benjamin est l’inverse de Cassandra, si physiquement tous deux ressemblent à deux anges blancs, lui il est sage, il n’a jamais bu, jamais fumé, certainement jamais eut de copine, il est studieux et adore étudier, il rêve de devenir neurochirurgien et surtout il rêve de voir sa sœur mourir une bonne fois pour toute, c’est cruel, mais il n’en peu plus d’elle.

Sauf que voilà, il s’est passé une chose qui changea tout dans la vie des Benett. Petit à petit, au fur et à mesure que les mois passaient, le ventre de la jolie Cassandra s’est arrondi, et la jolie adolescente décharnée a dû se rendre à l’évidence, elle était enceinte et il était trop tard pour avorter.
- C’est qui le père ? Demanda Benjamin de son ton monotone alors qu’il passait devant la chambre de sa sœur qui admirait son ventre dans le miroir.
- J’en sais foutrement rien, Ben, en quoi c’est important ? Répondit-elle de sa voix rauque.
- Ah ouais, tu t’fais tellement sauter comme une sale pute que tu sais même plus qui est le père…
- Ta gueule puceau ! Hurla-t-elle en lui jetant sa lampe à la tronche.
Il esquiva et s’éloigna sans rien ajouter, sa sœur était morte dans son esprit. Les parents eux, n’osaient pas poser de questions, ils préféraient se voiler la face, et si Monsieur Benett avait hurlé en apprenant la nouvelle, il se contentait d’ignorer sa fille sans oser la regarder en face à présent. Bon, elle avait au moins la présence d’esprit de ne plus boire d’alcool le temps de la grossesse et de ralentir ses consommations diverses de drogue, mais elle se rendait toujours autant dans l’appartement nauséabond qui lui servait de squatt, s’envoyer en l’air avec les mecs qui eux, ne cherchaient même pas à savoir qui pouvait être le père du petit qui allait naitre. La vie semblait simple pour eux, pauvres insouciants, ils étaient presque tous majeurs, ils vivaient de petits délits, d’agressions en tous genre et se tapaient une gamine qui écartait les cuisses pour une tranche de jambon, que demander de plus ? Je n’ai jamais su pourquoi Cassandra vivait ainsi, peut être qu’elle aimait ça, Cassandra vous savez, c’est notre mère à tous, mais je ne l’ai jamais aimée, je suis certain que c’est de sa faute si Uriel est autant une couille molle. Oui, de toute façon tous les malheurs qui ont pu nous arriver à nous tous, sont tous de la faute de cette salope de Cassandra, et croyez moi, niveau salope, je m’y connais.

Enfin, le bébé vint au monde, il n’y eut pas de complications, et oh, sachez que c’est un miracle de sortir indemne d’un déchet pareil. Uriel était petit, un peu chétif et maigre pour un nouveau né mais ce serait vite réparé s’il était bien nourri en étant bébé.
- Je vais l’appeler Uriel.
- Quel prénom de merde. Avaient alors renchéris les mecs du squatt lorsqu’elle avait annoncé la venue du petit gars.
- Vos gueules bandes de tarlouze, j’appelle mon fils comme je veux !
Ils avaient ricané, et ils s’en foutaient au final tant qu’ils pouvaient toujours la fourrer. Breeeef je m’égare, ouais donc Uriel il est né, et moi aussi avec j’suis certain que j’étais déjà là, endormi. Cassandra s’est pas occupé du gosse, fallait s’y attendre, elle a laissé ses parents s’en charger encore une fois Monsieur et Madame Benett ont acquiescé sans broncher sous le regard désabusé de Benjamin… Enfin, je dis ça mais au final, c’était souvent lui qui venait la nuit calmer nos pleurs de nous donner le biberon pour que ses parents n’aient pas à se lever, c’était aussi lui qui nous donnait notre bain, étrangement, Benjamin avait une douceur envers nous qu’il n’avait jamais eus envers personne. Enfin je dis nous, mais c’était surtout avec  Uriel qu’il était doux. Pourtant, cinq ans plus tard, âgée de 20 ans, Cassandra se casse avec son fils sous le bras, inutile de savoir où elle se rend : dans l’appartement nauséabond évidemment. Et amener une telle bouille d’ange dans un lieu si sale c’est vraiment malsain. C’est là je crois que je suis sortit la première fois.
- C’est dégueulasse ça pue ici maman ! Avais-je gueulé pour montrer mon mécontentement de ma voix de petit oiseau enfantin.
- Mais non petit ange, ici c’est l’endroit où maman se sent bien.
- C’est dégueulasse, c’est dégueulasse ! Hurlais-je.
- En voilà un petit qui a du caractère. Souffla une voix masculine amusée.
Lui, oh lui c’était Rick. Rick il était nouveau, il ne trainait avec la bande que depuis un an, mais c’était le nouveau mec de Cassandra, mec officiel parce qu’elle se faisait toujours autant baiser par tous les autres. Elle avait posé ses affaires et décida qu’elle s’installait là elle aussi. Rick avait alors glissé un regard sur moi qui aujourd’hui encore me glace le sang. Si j’avais su qu’il préférait toucher le corps d’un petit garçon inoffensif plutôt que le ventre toujours distendu de ma mère cinq ans après l’accouchement, je serais parti en courant.
- On est où maman ? Demanda quelques minutes après la petite voix d’Uriel une fois que j’eus rendu le contrôle à son vrai propriétaire, il semblait avoir fait comme une sieste, la dernière chose qu’il avait vu c’était la porte d’un immeuble insalubre
- M’enfin idiot, on est à la maison. Avait répondu Cassandra.
Et Uriel n’avait rien dit, se disant qu’il avait surement oublié quelque chose. Et Rick lui avait caressé les cheveux avec douceur et lui disant qu’il était en sécurité ici. Et comme à chaque fois que Rick parlait, Uriel l’avait cru. Mais évidemment, à chaque fois qu’il agissait, c’était Uriel qui était là et non moi, et Uriel, il se laissait faire comme une chiffe molle. Uriel m’énervait, j’assistais à tout cela, incapable d’agir, incapable de le protéger, mais je souffrais tout autant.

Rick, c’était le pire du squatt, si tous les autres s’amusaient à nous frapper, si Uriel se laissait faire toujours en grandissant, moi j’ai finis par apprendre à rendre les coups, et ils rigolaient quand j’essayais vainement de défendre ce petit corps qui nous servait d’habitacle. A l’école aussi on se faisait insulter, parce qu’on sentait pas bon, on était pas très propres et on était un peu bizarre, mais à l’école, je réagissais toujours, dès qu’on sortait du squatt, Uriel était pris d’une peur panique et semblait ne plus montrer signe de vie.
Et puis l’adolescence arriva et l’âge ingrat avec. Bienvenue les cheveux gras, bienvenue la peau boutonneuse, bienvenue la voix qui mue et les trois poils qui viennent te chatouiller sous le nez. Ouais, j’ai détesté cette période parce que contrairement à  Uriel, moi j’suis soigné et j’aimais bien qu’on soit beau. Mais pendant l’adolescence c’était quasi impossible. J’ai finis par abandonner totalement Uriel à son triste sort avec Rick, il préférait se laisser faire ? Tant mieux, sans moi s’il vous plait, je préfère aller penser à autre chose et bander sur des petits culs de minets tous droits sortit de boy’s band. D’ailleurs, on a quasi plus de relation avec Cassandra, elle ne nous apprécie pas trop, elle dit qu’on est bizarre en grandissant, elle dit que Uriel est un peu simplet. Parfois moi, j’aime bien lui hurler dessus, lui dire à quel point elle est une sale pute, ça me défoule et elle est tellement choquée quand je sors de mes gonds.
- M’man. J’crois que j’ai des trous noirs, comme des crises d’epilepsie.
- Qu’est ce que tu m’raconte P’ti ange ? Soupira-t-elle la clope au bel en train de s’injecter de l’héroïne.
- Ben parfois j’ai des trous noirs c’est bizarre… Comme si je tombais dans les pommes, genre j’sais plus ce que j’ai foutu c’matin.
- … Ce matin tu m’as traitée de sale trainée quand tu m’as vu embrasser Rick, Uriel.
Circonspect, Uriel préféra garder le silence, évidemment, il n’avait aucun souvenir de ce qui s’était passé, c’était moi toute la matinée, d’ailleurs j’ai détesté le sourire railleur de Rick qui a dû penser que j’étais jaloux alors que j’en avais rien à foutre moi, je voulais juste insulter cette pute de Cassandra. Mais Uriel aime sa mère tendrement, comme un enfant alors que nous sommes maintenant âgés de 15 ans…

S’il savait, qu’avec nous deux il y en avait une petite troisième, oh oui on a une petite sœur elle est adorable, elle s’appelle Lou-Ann, je n’ai jamais pu lui parler mais je la vois agir, quand elle est là, elle aime coiffer les cheveux blonds très clair de notre corps pendant un long moment, puis elle y met des rubans, et quand elle est seule, elle va voler une robe à Cassandra pour se faire belle. Dans le miroir elle se voit sublime et moi je la vois comme elle est jolie Lou-Ann. Mais Lou-Ann est une petite fille de onze ans, je le sais, et elle ne grandit plus parce qu’elle a décidé de ne plus grandir, elle en a de la chance. Lou-Ann est très discrète et ne se montre jamais, elle n’apparait que lorsque le squatt est vide et qu’elle a accès aux robes de maman. Ou bien quand elle peut faire du coloriage. Oh on se moque souvent de nous, Uriel, Lou-Ann et moi, parce qu’on adore dessiner et parfois même danser, pourtant il n’y a rien de mal à ça, mais les mecs du squatt disent que ce n’est pas assez viril pour eux, pourtant, Uriel et moi, on sniffe de la coke pour leur faire plaisir, enfin moi j’adore ça, planer, Uriel lui, ça le fait partir dans un badtrip impressionnant ! Mais toujours est-il que quand on remet en question notre virilité, on sniffe un coup, on boit une rasade d’alcool au pif et ils rient tous, et on est tranquilles pour dessiner dans notre coin. Uriel lui son truc c’est la peinture, moi je préfère dessiner au crayon de papier, Lou-Ann, elle colorie. Du coup je lui fais de beaux dessins aux gros bords noirs pour qu’elle puisse les colorier et je lui laisse des petits mots dessus pour lui dire d’être forte et que je lui promets une vie de princesse… Si seulement.

- Uriel ?
Il s’est retourné et à regardé le grand jeune homme aux cheveux courts blonds aussi clairs que les siens et aux yeux aussi vide que les siens. Uriel n’a pas répondu, il s’est contenté de frotter son nez poudré de sa manche grisâtre, se demandant ce qu’on lui voulait.
- C’est Benjamin, tu te souviens ?
Il resta de nouveau silencieux mais s’approcha lentement de lui, comme si ce visage lui était étrangement familier, il renifla, il n’avait pris qu’une petite dose, il n’allait pas planer suffisamment avec ça. Il tendit sa main sale et la posa sur la joue de l’homme devant lui comme pour vérifier que ce n’était pas une hallucination.
- Je suis ton oncle, tu ne dois pas forcément me remettre… Je m’occupais de toi quand tu étais petit, jusqu’à tes cinq ans…
-  Je me souviens. Dit-il enfin contre toute attente. Et même si c’était flou, il décida de suivre cet homme.
Benjamin lui paya un macdo et ils marchèrent longtemps dans la rue à discuter. Benjamin parlait bien plus qu’Uriel qui se contentait d’écouter sagement ce qu’il avait à lui dire. Il était devenu neurochirurgien et il avait un beau loft dans un quartier un peu plus haut, et que si nous le voulions, nous pourrions le suivre, que si nous le voulions, nous pourrions sortir de cette vie de merde. Uriel a dit immédiatement qu’il voulait essayer. Rien que pour ne plus voir Rick et pour pouvoir avoir des vêtements propres. C’est ainsi qu’il se retrouva à vivre avec son oncle, et nous tous avec. Une drôle de vie s’installa entre nous tous, Benjamin vivait seul mais ne semblait pas vouloir de femme ni d’homme, il semblait d’ailleurs n’avoir aucun attrait sexuel, il aimait étudier, lire et cuisiner.

Il acheta un chevalet, de quoi dessiner, de quoi peindre, il me laissait danser, il laissait Lou-Ann faire ses caprices, il laissait Uriel se poster dans un coin et attendre en silence, il semblait tous nous observer mais pire encore, il semblait tous nous reconnaitre. Il nous a inscrit au lycée aussi, et régulièrement nous retournions voir Cassandra pour avoir notre dose de drogue, on lui disait qu’on avait une belle vie maintenant, loin de son connard de Rick, enfin ça c’est moi qui l’ai dit, elle m’a frappé, et je l’ai frappée en retour, ce jour là, je lui ais cassé le nez, et je ne suis même pas désolé.
Arrivé dans cette nouvelle école, Uriel était super nerveux, mais il ne semblait pas vouloir me laisser la place, la vérité était qu’il avait peur des trous noirs qui apparaissaient si souvent sans qu’il ne puisse les expliquer, c’est vrai qu’entre Lou-Ann qui sortait sans arrêt pour faire des caprices à Benjamin et moi qui sortait pour vivre ma petite vie, Uriel devait de plus en plus se perdre dans les trous noirs, comme s’il avait l’impression de se réveiller après un malaise…. Sans savoir ce qu’il s’est passé les trois derniers jours. Au final, il était tellement terrifié qu’il s’effaçait de plus en plus. Il commençait un tableau et je le terminais, et il le retrouvait sans savoir qui avait peint sur son tableau… Bref, toujours est-il qu’arrivé dans cette nouvelle école, il voulait avoir l’air cool et branché, on avait 16 ans et on voulait faire l’affaire, on voulait s’intégrer pour une fois. C’est comme ça que Théo est apparu, comme un cheveu sur la soupe.
- Hey salut bébé, toi est super jolie dans toi robe à fleur, toi sait ça ?
- Oh t’as pas mieux comme drague, c’est quoi cet accent bizarre ?! Avait déclaré la jolie fille rousse aux cheveux fous et bouclés et aux yeux noisette.
Théo c’était le mec le plus sociable qu’on eu pu connaitre sur terre, il a peur de rien, il rigole tout le temps et fait plein de fautes de prononciations parce qu’il ne vient pas d’ici. Sa mère c’est aussi Cassandra mais il s’en rend pas bien compte qu’on est tous frères, en fait il ne sait pas qu’on existe, c’est comme Uriel.
-  Pardon jolie fille, je venir de France et je parler pas bien l’américain.
- Ça s’entend, de France tu dis ? La classe… Moi c’est Louise, ça te dit qu’on sorte après les cours ?
Louise c’était le genre de fille qui aimait profiter des occasions, Louise c’était LA fille qui rendait facilement dingue les garçons, et nous, pas bien dans notre corps tous à l’étroit, on arrivait à la pécho, bon moi je n’étais pas trop chaud parce que de base j’suis pédé, et je n’ai pas envie de lui ploter ses gros nibards, mais Théo il avait le caleçon tout mouillé en pensant à elle la nuit. On n’était pas super beaux, mais on lui avait plu avec l’accent français. Sacré Théo, ce con. Bon toujours est-il qu’après les cours, Théo lui a roulé des pelles comme pas possible et qu’il lui a ploté les seins. Moi j’ai regardé tout ça avec un air dégouté, quel salaud ce  Théo, il ne peut pas retenir sa queue parfois ? Mais c’est un gros romantique, alors évidemment il va dire qu’il tombe amoureux de Louise et Louise va tomber sous le charme qu’un Frenchie la kiffe comme ça, alors elle va accepter de devenir sa petite amie. Souvent ils sortent au kebab, ou au cinéma, ils vont dans des soirées aussi, oh et puis ils couchent, tout le temps comme des lapins, et puis Théo l’a ramenée à l’appart, et Benjamin est rentré…

- Uriel, petit ange, j’suis là. Oh tu as de la visite. Dit le médecin en souriant de son air bienveillant à la jeune fille.
- Uriel ?! Demanda-t-elle choquée. Mais tu ne t’appelles pas Théo ?
- Je pas comprendre, c’être Ben mon oncle, moi appeler Théo et pas Uriel.
Benjamin resta abasourdit, choqué. Depuis presque un ans qu’ils vivaient ensemble maintenant, il s’était bien évidemment rendu compte qu’il y avait des choses qui clochaient chez son neveu, il avait soupçonné de la schizophrénie et puis avait éloigné le sujet en pendant à un trouble dissociatif de la personnalité, mais il n’osait en parler, ne voulant pas que son petit ange devienne un cobaye pour la science. Cette expérience conforta ses doutes.  Il fit comme s’il s’était trompé et parla de fatigue Louise eut un rire puis finit par partir, ayant déjà oublié cette histoire. Petit à petit Benjamin apprenait des différentes personnes vivant avec Uriel dans sa tête, et il savait même les reconnaitre. Quand le regard était vide et qu’il était silencieux, c’était Uriel, s’il était vulgaire et parlait fort, c’était moi, Leiru, s’il se faisait belle et réclamait à jouer ou à manger des sucreries, c’était Lou-Ann et enfin s’il parlait avec un accent Français, c’était Théo. Nous vivions tous assez bien, il tentait parfois de poser des questions à Uriel mais il s’était vite rendu compte que le pauvre n’avait aucune idée que nous existions. Benjamin était vraiment conciliant, une fois, il a même accepté d’acheter une jolie robe à fleur pour Lou-Ann, oh elle a tellement sauté de joie ce jour là. Il faut dire que dans son corps fin, Lou-Ann elle était jolie en robe.

Et puis, vers nos 18 ans à tous –sauf Lou-Ann- j’ai décidé que j’en avais marre de Louise, j’en pouvais plus de fourrer notre bite dans son vagin tout mouillé, alors quand Théo eut son prochain rendez-vous avec elle, je décidais de l’agripper par les cheveux en lui claquant la tête contre le pare-choc d’une voiture prise au hasard sur un parking, je lui hurlais dessus qu’elle n’était qu’une sale pute bonne à se faire fourrer ,que de toute façon je lui avais mentis depuis le début, que moi je m’appelais  Leiru et non Théo et que j’en pouvais plus qu’elle me caresse les cheveux comme elle le faisait sans cesse. Elle hurla, et partit en courant, terrifiée. Je ne sais pas trop ce qui m’a pris en plus je jouais bien le rôle, j’ai tenté de prendre l’accent français et tout rien que pour elle, je voulais la quitter en douceur mais le rendez-vous était si mielleux et si mièvre que j’en ai eus ma claque. Théo ne comprendra alors jamais pourquoi Louise refuse de le voir, elle a même changé d’école et lui à fait croire qu’elle partait en voyage et qu’elle ne voulait plus entendre parler de lui. Le cœur brisé, Théo tentait de se faire des potes mais c’était difficile maintenant. Et moi, j’étais fier de mon coup.
Uriel revenait souvent au squatt quand Rick n’était pas là, pour embrasser sa mère et prendre sa petite dose de coke, Cassandra nous pardonnait toujours quand on l’insultait, Cassandra était conne, elle ne voyait pas le mépris que j’avais pour elle, elle ne voyait que l’amour silencieux d'Uriel pour elle. Mais ce jour là en repartant, c’est Lou-Ann qui embrassa la joue de sa mère en lui disant un beau « je t’aime mamounette ! » complètement défoncée tout en enfonçant le sachet de coke dans sa poche. Elle sautillait joyeusement dans la rue, s’arrêtant sur une place pour prendre le bus quand Rick l’accosta.

- Ben alors Uriel, on ne te voit plus ?
- Moi c’est Lou-Ann,  Rick, espèce d’idioooot. Singea-t-elle en rigolant.
- Hein ? Qu’est ce tu racontes… Ah t’es def…
- … Eh eh eh ! Non j’suis pas ce que tu dis, j’suis Lou-Ann et si tu m’touches le dirais à ma maman !
- Ta mère elle le sait depuis toujours que j’te touche, c’est la seule raison qui l’autorise à rester ici.
Lou-Ann garda le silence et observa Rick attentivement, il avait vieillis, nous aussi, on avait 20 ans maintenant –sauf Lou-Ann- et lui devait en avoir quarante, cependant il était toujours aussi sûr de lui malgré ses dents jaunes, son ventre bedonnant et ses cheveux gras. Il attira Lou-Ann à lui et l’embrassa de force en glissant sa grosse langue dans sa bouche. La petite tapait ses poings sur le torse de ce dernier et moi je regardais ça, impuissant, putain Uriel t’es où ? Je me sentais hurler, rager, bouillir alors que ce connard allait abuser d’une gamine de onze ans, notre petite sœur merde ! D’habitude, on ne peut pas vraiment s’enchainer, il faut toujours repasser par l’état Uriel avait de pouvoir passer à un autre état, mais là, la rage était telle que je virais Lou-Ann pour prendre sa place. Mon regard s’assombris, je cessais de frapper contre son torse, je répondais au baiser langoureusement, je remontais mes mains sur sa nuque pour maintenir son visage au mien et d’un coup, je mordis dans sa langue sans aucune pitié, je mordais si fort que bientôt le sang envahissait nos bouches, je retins un rire fou pour terminer de lui arracher la langue, je mâchais un peu dedans avant de la recracher au sol, il hurlait, et était trop occupé à se tenir la bouche en hurlant comme il pouvait pour faire quoi que ce soit. Je ne fis pas attention aux gens aux alentours.
- TOUCHE PAS A LOU-ANN CONNARD D’ENFLURE DE MERDE !
Autour de moi, les gens appelaient les secours de la police alors que j’empoignais les cheveux de Rick pour lui éclater le front contre le banc alors que je lui donnais par la même occasion de violents coups de pieds dans les parties. Je ne me suis arrêté de le battre que lorsque quelqu’un m’a plaqué au sol, je me suis cogné la tête et je suis tombé inconscient.

Quand je me suis réveillé, en cellule, c’était toujours moi,  Uriel n’avait pas pointé le bout de son nez. On m’a interrogé, on m’a demandé ce que j’avais fais, j’ai tout simplement dit que ce connard voulait violer ma petite sœur.
- Mais Monsieur Benett, quelle petite sœur ?
- Lou-Ann, elle à onze ans, elle est toute petite, elle adore le coloriage.
- Uriel Benett, vous êtes fils unique.
- Non moi c’est Leiru.
Le flic était complètement perdu dans ce que je disais, il ne comprenait pas un traitre mot, et quand il me dit que j’avais une plainte sur mon dos, d’une certaine  Louise Dawson, pour violence dans le même genre, je me défendais.
- Oh c’était la meuf de Théo, je ne pouvais pas la sentir !
- Mais c’est qui Théo ?
- Un correspondant Français, c’est un peu comme un frère,  Cassandra c’est tous notre mère vous savez.
Le flic se frotta les tempes et se dit qu’il aurait dû refiler l’affaire à Vincentini. Moi je ricane dans mon coin, personne ne peut comprendre notre relation à nous quatre. Mais au final, je fus jugé pour agression, tentative de meurtre, possession et consommation de drogue. Benjamin voulu me sauver la mise en avouant que j’avais des problèmes mentaux, espérant alléger ma peine, mais je ne suis pas certain que ce fut efficace car c’est à l’asile carcéral de Lancaster qu’on m’envoya, en tant que détenu aliéné. Le pire dans tout ça c’est que personne n’a voulu vraiment faire attention à déterminer notre cas. Ce qui est encore pire dans ce cas ? C’est que toi, putain de tarlouze d’Uriel, tu t’es pas pointé depuis que t’es partit du squatt avec ta drogue en poche, il serait temps de pointer le bout de ton nez parce que tu vas avoir une drôle de surprise en voyant la gueule de ta nouvelle chambre. Parce que tu vas vivre dedans avec nous tous pendant les 25 prochaines années, heureusement que tonton Benji viendra nous tenir compagnie parfois…

Côté joueur

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Jay Ross
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Jay Ross
Détenu
Dim 15 Mai 2016 - 12:59
Tu es validé !


Ma foi, tout ceci est joliment cohérent ! Y'a des passages un peu hard, mais pas trop explicites, merci pour mon âme innocente lol. Et d'autres passages vraiment touchants. J'aime particulièrement Benjamin. En tout cas, ça va être bien intéressant de fréquenter ce(s) personnage(s). Bon courage pour arriver à les gérer tous les quatre !

Félicitations tu es à présent validé, tu peux librement poster tes rps. Pour ton information, n'oublie pas d'aller recenser ton avatar, tu peux aussi aller créer ta fiche de liens ou encore consulter la liste des colocataires ici si tu es un détenu.

Une rumeur te sera bientôt délivrée !

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