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Vous auriez de la javel? [PV Harvey STINSTON]

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Anonymous





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Lun 14 Déc 2015 - 9:13
Bien sûr qu’il admettait ! Se cacher derrière une phrase toute faite, toute professionnelle, ce n’était pas lui. Il n’aimait pas mentir et encore plus difficilement quand ça commençait à le toucher lui, plus personnellement. Oh, il avait déjà du élucider des questions envers des patients parce qu’il n’avait pas le droit d’en dire trop. Mais dès qu’il le pouvait, il restait sur la vérité, sachant très bien que plus il déformait ses propos et plus il aurait du mal à revenir sur ses pieds.
En l’occurrence, Eliott touchait un sujet qui était légitime et lui dire autre chose que la vérité ne lui semblait pas indiqué. Il avait réussi à mettre en place une relation de confiance et si ce dernier se rendait compte qu’il enrobait ses propos, il risquait bien vite de la perdre.

Alors qu’il expliquait, son sourire s’agrandit accompagné sur fard désormais habituel sur ses joues. Encore heureux qu’il ne le voyait pas nu. Ce serait une catastrophe ! Enfin, pas en terme de vision mais en terme de professionnalisme. La juste distance, vous connaissez ? Et bien Harvey dangereusement le chemin pour l’abolir et il devait faire attention. Rare était les fois où il se trouvait face à un patient qui pourrait réellement lui plaire. Mais quand c’était le cas, il déléguait à ses collègues et il fallait l’avouer, en service d’oncologie, ses patients ne restaient pas longtemps. Mais ici… peu à peu, il s’intéressait et découvrait des facettes chez le jeune homme et… et c’était dangereux…

« Je n’ai que la partie médicale de votre dossier… Enfin… Je pourrais avoir celle de votre casier mais ça n’est pas recommandé.. et Il regarda le tas de dossier. Et je préfère que ce soit les principaux intéressés qui m’en parlent avant, que j’ai déjà une version. »

Installé sur son fauteuil, il observa son vis-à-vis. Plus il discutait avec lui et plus il se sentait à l’aise avec lui. Et encore une fois, une alarme mentale se déclencha. Il jouait avec le feu… Un feu bien attirant et qui ne s’attendait certainement pas l’être à ce point. Harvey se mordit l’intérieur de la joue, s’obligeant à revenir sur des bases plus claires, plus appropriées. Surtout s’ils restaient à discuter une partie de la nuit, il fallait pour lui-même, que les choses soient clairement définies. Il était l’infirmier et Eliott, un détenu, un patient. Point. Rien de plus, rien de moins.

La surprise se peigna sur son visage alors que le prisonnier commençait à parler de lui. Comme on pourrait le faire lors d’un rendez-vous. Pourquoi donc aborder ce sujet soudain ? L’étonnement laissa place à de l’amusement et il acquiesça. Finalement, ça pouvait être un moyen pour que la tension qu’il s’infligeait diminue. S’il réussissait à instaurer un cadre amical, c’était une bonne chose… moins délétère, pour les deux hommes… Et demain, l’infirmier, tout cool qu’il était, essaierait de se trouver une aventure d’une nuit pour passer sa frustration.

« Et bien… Ely.. Il se racla la gorge. On continue de m’appeler Harvey, même mes amis… J’adore la biologie et la médecine… j’aurais voulu être médecin mais la vie en a fait autrement.. Je ne bois pas souvent, je ne fume pas et j’adore la moto. Il le fixa. Et j’essaye simplement d’être moi, même avec des patients… Donc, si il y a une attitude ou des mœurs qui vous embêtent chez moi, il va falloir faire avec ou bien me fuir… je ne peux malheureusement pas complètement changer. »

Il sourit légèrement. Le poisson mordait bien mais il voulait être sûr que l’appât resterait bien en place sinon, il lâcherait. Il était ce qu’il était. Si le fait qu’il était parfois timide, parfois réservé, parfois entreprenant ou le fait d’être homo pouvait gêner, c’était maintenant qu’il pouvait lâcher. Sinon, on ne pourrait pas dire qu’il n’avait pas prévenu.

« Et je suis ravi d’apprendre que vous aimez la juridiction… En revanche, je suis vraiment nul avec tout ce qui est loi en dehors de ce qui touche à mes compétences… Vous travaillez dans le droit ? »

Oui, il parlait au présent et n’effaçait pas ce qu’était Eliott. Il était détenu mais ça n’en faisait pas moins une personne avec un travail… Avant de faire des erreurs de parcours.
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Anonymous





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Lun 21 Déc 2015 - 18:37
Eliott enregistra toutes les informations dans une partie de son cerveau.
Harvey était un peu gêné par ce jeu et devenait tout à coup plus instable, bougeant ses mains, ses genoux et balançant sa tête comme un enfant. C'était plutôt mignon.
L'infirmier cherchait une confiance professionnelle avec son patient et nul doute qu'il n'avait jamais sans doute essayé ça. Confiant donc mais pas trop. Complaisant mais réservé. Aimant mais timide.

Toutes ces spéculations sur son vis à vos confirmait la pensée d'Eliott selon laquelle l'infirmier était un trop bel agneau pour être ici. Mais vu que la nuit s'offrait à eux dans cet étroit cadre sécuritaire, aujourd'hui il serait bélier plutôt que loup solitaire.

"- Un corps sain dans un esprit sain n'est-ce pas Harvey? De la moto?"

Il essaya d'imaginer le beau blond tout de cuir vêtu, faisant ronronner un moteur assourdissant et échappa un rire. Il serait assez sexy mais assez ridicule non?
Un rire qui disparu assez vite en somme et laissa place à un léger agacement. Harvey revenait toujours à "si quelque chose vous fait peur... Si ça ne vous plait pas..." c'en était presque étouffant à force d'être dit et redit. Avait-il si peur de froisser son patient et que ce dernier se retourne contre lui? Finalement, cette conversation était nécessaire si il jugeait si mal les gens. Et puis, cela apprendrait à Harvey à être un peu lui-même...Pour changer. Car le détenu sentait bien que le docteur avait un joli minois masqué et que derrière cette couche de politesse se trouvaient surement les fondations du doute.

"- Je vois... J'avais des amis qui appréciaient beaucoup la moto... Enfin, si l'on peut appeler ça des amis... Je les ai rencontré pendant mes études de droit justement..."


Il croisa les jambes et pencha ses coudes sur le bureau, se rapprochant de l'infirmier.

"- Je comptais devenir juge pour enfant. Mais malgré mes notes exceptionnelles... Et je ne dis pas ça pour me vanter" dit-il en balayant l'idée de la main, " je manquais cruellement d'argent pour achever mes études. Bien entendu avec mon emprisonnement ce projet est tombé à l'eau car il faut un casier vierge, alors je serai plutôt tenté de devenir avocat pour mineur... Mon incarcération deviendra une force dans la confiance que j'instaurerai entre mes clients et moi. Ils respectent les "caïds" car ils sont facilement influençables... C'est d'ailleurs leur problème... L'influence..."

D'un geste précis, Eliott ramena ses cheveux en arrière et fronça les sourcils. Il avait en effet longtemps eut le temps de réfléchir à ses projets. Il avait décidé de faire de son expérience un exemple et d'essayer d'empêcher les jeunes perdus, comme il l'avait été, de faire des erreurs grossières. Lui aussi après tout avait été sous influence. L'une néfaste, celle des deux "amis" qui l'avaient poussé ici... Et l'autre... Diabolique, sournoise et à double visage... Qui se baladait juste là, à quelques centimètres de lui qui sait... De l'autre coté du mur.... A cette idée le détenu frissonna.

"- Et si nous parlions un peu de choses plus plaisante. Alors Harvey est-ce que vous avez une copine? Ou bien... Un copain? "

Les discussion autour des possession sentimentales étaient toujours assez amusantes et Eliott était curieux.
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Anonymous





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Sam 9 Jan 2016 - 10:37
Pourquoi tout le monde le voyait comme un agneau au sein de la prison ? Oui, bon, ok, il est gentil… il croit qu’il y a du bon chez toutes personnes et que les secondes chances étaient possibles. Mais être positif et idéaliste, ce n’était pas non plus être innocent. Harvey savait se défendre quoiqu’on en dise. Ouais, il n’allait pas forcément se jeter dans une bagarre, il n’allait pas user des poings. Mais il était capable de répliquer. Aussi bien verbalement ou en gestes. Il fallait juste atteindre un certain seuil. Et puis. Il était persuadé qu’on pouvait toujours trouver à discuter et que toutes réactions, mêmes violentes chez les gens, avaient une raison. Le plus dur était d’essayer de comprendre cette raison.

Il sourit légèrement et hoche la tête, bien qu’il doute que la moto fasse partie de son leitmotiv ‘un esprit sain dans un corps sain’.

« Le corps ne fait pas parfois tout ce que l’on veut, alors j’essaye de lui donner un maximum de chance pour qu’il reste sain. Quant à l’esprit .. Il rit légèrement, un brin blasé Je n’ai pas rencontré d’esprit sain jusqu’à maintenant. Mais si vous en connaissez un, je veux bien le rencontrer. »

Après tout, qui était sain en ce bas monde. Nous avions tous notre petit grain de folie quelque part, non ?
L’infirmier remarqua le léger agacement concernant sa réflexion sur le fait qu’il ne devait pas hésiter à lui dire si quelque chose n’allait pas. Il nota cette réaction et se mordit la joue, songeant qu’il fallait vraiment qu’il apprenne à se taire, ne voulant pas vraiment pas paraître comme quelqu’un de désagréable… plus particulièrement auprès d’Eliott. Allez savoir pourquoi il voulait lui faire une bonne impression et qu’il apprécie sa compagnie.

Il acquiesça lentement aux projets du détenu. C’était honorable et surtout très réalisable. Il sourit. Avoir des projets de vie, c’était bien. C’était preuve que l’homme voyait un avenir et n’allait pas s’enfoncer dans une déprime liée à l’incarcération. Il était juste dommage d’apprendre encore une fois que c’était le manque d’argent qui poussait des personnes à commettre des erreurs. Si seulement le gouvernement pouvait essayer d’aider plus plutôt que se faire que gendarme une fois que le chemin avait dévié ? Prendre en charge en amont et non en aval…

« Je suis impressionné par votre façon de raisonner. il se redressait un peu, l’observant. Ou plus précisément ravi que vous ayez déjà une idée de votre futur. Je ne doute pas que vous réussirez si vous rester motiver. Si je peux faire quelque chose en dehors de mes compétences médicales, demandez-moi. Comme par exemple des demandes auprès de la direction… bien que nous ayons un conseiller pour cela. Monsieur O’callaghan. Il sera plus également une aide précieuse, je pense. »

La question suivante tira une expression de surprise –encore – et il dévia le regard un peu, gêné. Etait ce un sujet qu’il devait aborder avec un détenu ? Certainement pas. Il devait rien dire de personnel pour éviter de laisser des sujets sensibles accessibles à des psychotiques. Mais Eliott n’en était pas un, si ? il hésitait alors que le rouge montait aux joues et qu’il revenait fixer son vis-à-vis. Ok… déjà, il avait repéré qu’il préférait les hommes. Ça, il n’avait pas besoin de le dire. Et vu qu’il abordait le sujet, c’est que ça ne le dérangeait pas…

« Hm… Je ne sais pas si c’est plus plaisant… finalement, il s’ouvrait un peu plus dans les confidences. Ils avaient la nuit et Harvey doutait qu’ils allaient se coucher tout de suite. Pas de copain actuellement.. voire depuis un moment. Il ne cherchait que des liaisons d’une nuit. Rien de plus. Les relations longues n’étaient plus pour lui depuis qu’il s’était fait largué lors de sa maladie. Il ne voulait plus de ça. On ne savait jamais, il pouvait retomber malade. Et puis, depuis que j’ai repris le poste ici, je n’ai pas trop de temps à consacrer à quelqu’un, c’est pas plus mal. Il serait bien malheureux avec moi ! Il sourit, amusé, se détendant un peu bien que le sujet pouvait être vite sensible. Il ne me verrait jamais ! Et vous ? Une petite amie qui vous rend visite ou vous attend ? »

C’était un juste retour des choses. Si il devait s’épancher un peu sur sa vie personnelle, pas de raison qu’il n’en fasse pas autant de son côté. Il s’appuya contre son dossier, détaillant l’homme un peu plus, le sujet faisant dévier ses pensées sur quelque chose de moins professionnel. Dans un bar, pour une nuit, il n’aurait pas dit non… Et il réprima un juron, se traitant de stupide. Il ne pouvait se permettre ce genre de déviance !
Spoiler:
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Anonymous





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Dim 24 Jan 2016 - 16:31
Eliott aimait bien cette discussion autour du bureau. C'était comme si deux camarades de classes s'amusaient avec des rôles qui leur convenait.

Harvey confirma qu'il prenait soin de son corps, ou plutôt de son métabolisme. Il tenta même un coup d'humour sur la facilité de redresser un corps contrairement à un esprit. Eliott sourit de manière charmante.

"- Alors laissez moi vous dire que si vous cherchez des esprits sains... Il y en a aucun ici. Même le personnel est tordu, sans vouloir vous offenser..."

Oui tordu, comme des poupées cassées. Où ils étaient brisés, ou fêlés ou bien complètement flippants. Et ceux qui étaient sains ne le restaient pas longtemps. Combien de temps Harvey Stinson tiendrait-il avait de craquer et de commencer à hurler dans son infirmerie en renversant tout sur son passage?

Eliott sentit tout à coup son ventre grogner avec discrétion et se dit qu'il devrait bientôt être l'heure de manger. Comment Harvey comptait-il s'y prendre? Faire venir des plateaux repas? Ce serait amusant. IL ne manquerait plus que les chandelles... Le détenu fronça un peu les sourcils. Il y avait sans doute quelque chose chez ce Harvey qui abattait toutes ses défenses. Il s'était fait la remarque tout à l'heure lorsqu'il l'avait laissé le soigner. Faire ses cheveux étaient une chose mais d'ordinaire il ne supportait pas le contact si il ne le connaissait pas (comme celui des gardiens) ou si il ne s'y préparait pas. Pareil pour les têtes à têtes et pourtant avec lui tout coulait...

Cette impression vacilla légèrement quand l'infirmier annonça qu'il était homosexuel. Eliott frémit mais ne montra rien d'autre à part un sourire compréhensif forcé.
Ce n'était pas contre Harvey mais... Depuis sa jeunesse... Il avait un soucis avec ça... En même temps vu ce qui s'était passé... N'importe qui aurait été compréhensif. Seulement, si il se plaignait, le pauvre Stinson allait croire que c'était contre lui, il choisit donc de changer de chemin.

"- On préfère l'autre rive à ce que je vois... Faites attention ça plaira surement à de nombreux gars ici qui croiront à une porte ouverte" plaisanta-t-il à demi en passant son bras de l'autre coté du dossier de son fauteuil. "-C'est compréhensible, ça serait assez dure... De raconter vos journées respectives..."

Harvey lança bientôt la balle dans son camps et piqua Eliott sans le savoir. En même temps, le détenu avait lancé la perche, il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même. Il fronça les sourcils et regarda Harvey dans les yeux, s'imaginant fumer une autre cigarette.

"- Non."

Il releva le visage et bascula sa tête en arrière comme un enfant las du cours, jetant un œil sur les dallages au plafond.

"- Je n'ai jamais eu de chance dans ma jeunesse. Ceux que j'aimais ont.. Disparu ou se sont fait volé. J'ai arrêté de penser à une vie à deux..."

Son frère avait tué ses animaux, volé ses conquêtes et épousé la femme qu'il aimait, de quoi être dégouté à vie, mais l'expliquer comme ça ce serait trop mélodramatique. Surtout pour Harvey le grand compatissant qui l'aurait aussitôt déploré et la pitié faisait horreur à Eliott... Avec le recul, il s'était persuadé que finalement, il était tout aussi responsable que son frère pour ne pas avoir osé l'affronter et reconquérir ce qu'on lu avait pris.






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Sam 13 Fév 2016 - 9:36
Il ne risquait pas de s’offenser. Pour lui, tout le monde était névrosé – ou tordu, tout dépendait le qualificatif que chacun voulait prendre. Alors, personnel ou détenu. Finalement, à la base, il y a avait déjà une pathologie sous-jacente. Pour les psychoses, c’était un autre problème. Mais il n’était pas psy et n’avait jamais voulu le devenir. Alors, il n’irait pas extrapoler sur le comportement de chacun.

« Même le plus. ‘tordu’ peut être sain... Tout est une question de point de vue, vous savez. Ce qui vous apparait comme pas normal l’est pour la personne en face, et inversement. Les règles et les normes sont une somme toute, très relatives. »

L’infirmier serait vexé que le prisonnier le voit comme quelqu’un de fragile qui n’était pas capable de se défendre. Il n’avait pas l’intention de craquer ou de hurler à la mort dans son infirmerie. Le travail dans la santé l’avait déjà forgé à sa manière. Quand on accompagnait homme, femme et enfant vers une mort inéluctable, on apprenait à se forger une carapace solide. Et quand on passait par ce même couloir pour en ressortir in extremis, on apprenait à relativiser.

La conversation dévia lentement sur des sujets plus personnels et bien qu’il sache qu’il fallait donner le moins d’indice possible sur sa vie privé, il ne se cacha pas de ses préférences. Ce ‘n’était un secret pour personne et ne comptait pas changer cet état de fait. Si on lui posait la question, il répondait le plus naturellement possible. Mais ce n’était pas parce qu’il abordait ce sujet sans la moindre difficulté qu’il allait rentrer dans les détails. Il savait aussi garder la juste distance.

La réaction de son interlocuteur ne l’étonna pas outre mesure. Ainsi, il était mal à l’aise avec ça ? Pas de soucis, il ne comptait faire quoique ce soit qui le mette mal à l’aise, encore moins pour ce qui est de ses préférences.

« Vous savez, ce n’est pas parce que j’aime les hommes que je vais me jeter sur n’importe lequel. La porte ouverte, comme vous dites, n’est qu’une image que l’on croit des personnes comme moi. Si quiconque s’imagine qu’il peut se servir comme ça, je saurais lui rappeler sa place.. »

Sa voix avait été calme et sans agressivité. Pourtant, on sentait de la détermination. Il ne valait mieux pas le pousser trop loin, l’homme de soins savait se défendre. Qu’on n’aille pas croire qu’il serait la proie de n’importe qui.

Eliott eut droit au retour de question, légitime. Et Harvey continuait d’observer le jeune homme avec attention, dans ses réponses, ses mimiques, ses mouvements, ses réactions. Il y avait tellement de… retenue dans ce qu’il montrait. Une sorte de fragilité. Mais pas que. L’homme l’intriguait, c’était une évidence.

« Oh… J’en suis navré pour vous… Il lui ferait grâce de lui dire que ce n’était peut-être qu’une question de temps ou qu’il n’avait pas rencontré la bonne. Ce genre de phrase toute faite qui ne servait et ne voulait rien dire. Espérons alors qu’à l’avenir, les liens que vous créerez resteront… »

Il sourit doucement, croisant son regard puis s’arrêta sur son écran d’ordinateur. L’heure indiquait le temps du repas et il se redressa pour passer un coup de fil aux cuisines, demandant à ce qu’un plateau lui soit amené, pour un patient qui passerait la nuit ici. Cela fait, il raccrocha et se leva pour s’étirer.

« Nous parlons, nous parlons, mais le temps passe. Vous allez avoir de quoi manger dans quelques minutes. Puis, dans la pièce d’à côté, vous avez un lavabo et de quoi faire une toilette sommaire. Il y a du dentifrice et des brosses à dents jetables. Pour la tenue de nuit, je vous laisse garder votre uniforme, vous pouvez juste retirer la chemise. Il hésite. Au niveau de la procédure, soit vous dormez dans la pièce du fond, que je ferme à clé, soit je vous garde de visu, mais menotté au lit…Je suis désolé. »

Si un gardien entrait et voyait qu’il ne respectait pas la sécurité, il pourrait y avoir des problèmes, autant pour le détenu que pour lui. Au moins, il lui laissait le choix.
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