| | |  Mer 15 Juil 2015 - 17:01 Il allait faire un massacre. Et un sanglant. Qui était le connard déjà qui l'avait invité la veille à manger mexicain ? Un collègue... Peu importe, un homme bientôt mort qu'on ne retrouverait jamais après ce qu'il allait lui faire. Bon Dieu... Ce n'était pas tant son ventre que... Un peu plus bas... Il avait la désagréable impression qu'un geyser était en train de buller à l'intérieur de sa vessie. C'était pas la faute aux fajitas en elles-même en fait... Mais la garniture. Sur le moment, Zadig s'était dit que la chose était étonnament liquide mais il pensa surtout à une sauce nouvellement expérimentée. Il allait t'expérimenter autre chose lui...
- C'est pas vrai...
Il maugréa, atteignant tant bien que mal les sanitaires. Les chiottes des détenus, ce lieu qui puait la mort pire qu'un entassement de cadavres en pleine séance de bronzage... Tant pis, ça serait l'affaire. Il tiendrait pas jusqu'à celles du personnel. Pas avec cette envie brûlante de pisser une espèce de sang extra-terrestre qui ne l'était pas moins... Ses veines donnaient l'impression d'être plus visibles tant il avait l'air tendu. Et évidemment... Ces chiottes de merde n'avaient même pas de porte qui se fermait convenablement... C'est pas grave. L'urinoir... Il marquerait son territoire avec du sang de fajitas avariées. Ouais, ça ne se passerait pas autrement.
- ...
Zip. Il dézippa sa braguette, ça promettait d'être douloureux.
- .................... Qui a inventé les fajitas ?
Que j'aille pisser sur sa tombe. Enfoiré. |
| | | | | Jeu 16 Juil 2015 - 13:25 Quel rapport entre les fajitas et le fait qu'il soit malade? Ah lalala, ces occidentaux qui ne supportent rien et qui plus est, cherchent des excuses à tout. Et si c'était simplement la faute à pas de chance? Tout simplement. Tout comme lui: pas de chance, il était prisonnier et non libre. Pas de chance, il avait tué et non blessé. La faute à pas de chance, quoi!
Mais avant d'entrer dans cette discussion philosophique, il fallait déjà que le mexicain rencontre le médecin et qu'ils abordent le sujet sur le 'pas de chance'. Pour l'instant, il allait juste pisser pour simple envie -on est encore en démocratie, et ça, il avait encore le droit de décider quand il pouvait pisser! - et se retrouvait donc dans les chiottes des détenus. Alors, ouais, c'est pas la panacée. Sur qu'il y a mieux comme toilettes, mais faut quand même reconnaître aussi qu'il pouvait y avoir pire. Et pour le manque de portes, vu qu'il n'avait pas de pudeur, rien à foutre quoi!
Par contre, la tête nouvelle du petit blanc qui n'a rien à faire là et qui semble dans une position des plus délicates quand on est employé et non détenu... ça, pas rien à foutre.
Un sourire en coin s'étire et il baisse son froc pour aller se soulager un peu... et répondre au passage à la question, d'un air parfaitement détendu.
"Les américains.."
Ce qui en soit était vrai! C'était les burritos chez lui. Les Fajitas n'étaient pas de chez lui, culturellement parlant. |
| | | | | Sam 18 Juil 2015 - 19:10 Le rapport était que depuis qu'il avait commencé à digérer ces saloperies il avait l'impression d'avoir un putain de volcan à la place de la vessie. Fallait pas être médecin pour faire le rapprochement. Surtout sur un spécimen qui avait une bonne santé en temps normal comme lui.
Hum ? Quoi les américains ? Qu'est-ce qu'ils ont encore fait ? Zadig tourna légèrement le regard vers son nouveau compagnon de pissette. Un latino... Un type qui avait un nom proche du mot fajitas. Une fajita par extension. Il avait horreur des fajitas. Il les ferait toutes brûler jusqu'à la garniture car c'est comme ça que devait être son monde parfait. Owi...
- ... Une énième connerie de leur part alors.
Fuck. C'était quoi ce pays qui avait besoin de reprendre à sa sauce la gastronomie des autres pour en faire une version atomico-nucléaire ? Oh salo... Aïe aïe aïe, mais c'est que ça brûlait vraiment cette merde ! Pleure un coup, tu pisseras moins, ouais non, jamais de la vie il relâcherait la moindre larme à cause de ça.
- ... Mais je vais pas te pardonner ça. C'est d'après vous qu'ils se sont inspirés après tout.
Qu'il dit l'air neutre, quelque peu crispé, évitant le regard du plus petit. Il lui fallait une victime. Zacharia était parfait pour finir en petits dès de fajitas. La faute à pas de chance. |
| | | | | Jeu 23 Juil 2015 - 9:29 En quoi les fajitas, les burritos ou les conneries étaient liés ? Mais à la façon dont l’homme semblait râler et se crisper, ce n’était certainement pas drôle de pisser… Peut-être trop épicé pour le petit estomac fragile ? Zach sourit mentalement. Ça ferait les pieds à ces types qui croyaient être les maitres du monde. Les américains étaient comme tout le monde, avec faiblesses et conneries. Et ne pas savoir digéré certains plats, qu’ils soient étrangers ou non, c’était humain.
C’est donc un mexicain qui termine de pisser et qui remballe son matériel qui hausse les épaules à la mauvaise humeur de l’homme. Qu’est-ce qu’il en avait à foutre personnellement ? Il n’était pas doc, il n’était pas cuisinier et il n’était pas son pote. Donc, pas de compassion à l’horizon.
Cependant, lorsqu’il se fait accuser de manière complète injuste, le révolutionnaire se retourne pour fixer de biais l’étranger, se demandant si il avait bien comprit. Certainement que non. Les subtilités de langage devaient lui échapper, ça devait être ça, non ?
« Et c’est vous qui manger. Je pas être responsable de petit estomac et fragilité »
S’il avait du mal avec ça, qu’est ce qu’il penserait de la bouffe de la prison alors ?
Dans tous les cas, Zach n’avait pas l’intention de se faire accuser de tous les torts sans qu’il ne réagisse. Par contre, pas question non plus qu’il joue le jeu de l’homme qui semblait chercher un bouc émissaire. - Spoiler:
Dsl du retard, je suis pas trop dispo ces derniers temps
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| | | | | Dim 26 Juil 2015 - 22:17 Ouais mais l'ennui c'était quand justement on n'était pas américain. Et jusqu'à cet instant très présent, il n'avait pas le souvenir d'avoir déjà eu une quelconque fragilité venant de son estomac. Merci bien, ça lui suffisait déjà d'avoir un épiderme émietté. Non la seule chose à faire actuellement, qui plus est quand on faisait partie du corps médical, c'était d'avoir recours à un bon vieux médicament testé en laboratoire sur des humains. Ouais, exactement, des humains. Mais ça remontait un peu comme pratique, tu penses bien que depuis le code d'éthique était passé par là, balayant les efforts des recherches menées pendant les guerres... Hum. Bref. Tout ça pour dire qu'un bon médoc bien chimique lui ferait le plus grand bien dès qu'il aurait fini de pisser et de remonter son froc également. Ça et une bonne tisane de chez mamie Hildegarde. Oh grand-mère, si tu étais encore là...
Il soupira enfin, remontant sa braguette avant d'aller se laver les mains. Lui pas être responsable ? Mais bien sûr que si. Parce que.
- On est toujours responsable de quelque chose. Accepte ton destin et ton fardeau.
Après la bouffe de la prison ne l'avait jamais répugné plus que cela... Sans doute parce que la nourriture du personnel était meilleure que ça. Fallait pas croire qu'ils étaient tous logés à la même enseigne ici.
[Pas de souci, je suis pas mal occupée en ce moment aussi ><] |
| | | | | Dim 2 Aoû 2015 - 8:56 Oui, bon apparemment, l’homme cherchait définitivement à lui faire porter le chapeau de sa mauvaise humeur. Alors que le mexicain se dédouanait de ce qu’il avait bien pu avaler pour être dans cet état, il avait le droit comme réponse à une putain de phrase philosophique ! Qui plus est, qui ne le concernait toujours pas avec ce type ! Destin et fardeau, il les portait déjà. Rien à foutre qu’il soit malade et qu’il ait attrapé une quelconque chaude pisse ou quelque chose comme ça ! Et qu’est ce qu’il en sait que c’était lié à la bouffe ? Peut-être un défaut de protection ? Allez savoir ?
Un sourire sarcastique accompagna sa réponse, se retournant légèrement pour le fixer. Certes, Zach était plus petit en taille mais ne montrait pas pour autant de faiblesse et qu’il soit employé, le pape ou le dernier président, il en avait rien à battre.
« Oh ? Vous faire blague aussi ? Je suis en prison… Je être forcément responsable, non ? Et pour reprendre paroles… Il posa sa main sur sa propre hanche Ouais… responsable mais pas de vous… donc, allez rejoindre monde doré et soit disant juste et trouver autre personne à râler après. »
Son sourire disparut alors qu’il alla se laver les mains. Le type avait intérêt à se barrer avant qu’il ne songe qu’il cherchait plutôt à ce qu’il lui en colle une. Il était patient, heureusement. Et pour rentrer dans ce genre de jeu, il fallait vraiment le pousser à bout. Or, le bout n’était pas encore atteint. Quelle chance ! |
| | | | | Dim 9 Aoû 2015 - 18:44 Nope. Pas de défaut de protection. Parce que ça faisait longtemps qu'il n'avait pas baisé un coup. Néanmoins... Zadig sourit plus largement en écoutant sa réponse. Bah, évidemment enfin mon enfant, si tu n'étais pas responsable, tu ne serais pas en prison alors un peu plus ou peu moins hein, restons sensés. Dans le fond, maintenant, c'était plus le plaisir de faire chier un pauvre détenu qui passait par là qu'une réelle accusation.
- Un monde doré ? Désolé, mais je donne pas encore dans les cages dorées, ni dans les golden showers.
Forcément, à force de traîner dans un lieu de pisse, ça devait bien sortir... Et ça le faisait sourire, narquois. Qu'il comprenne ou pas, peu importait. Pour sa part, il termina sa basse besogne, non pas sans grimacer. Il allait le crever cet enculé qui lui avait refilé cette merde sans même coucher avec lui, par le saint-Esprit. Enfin, il soupira, réajustant sa braguette avant de revenir comme si de rien n'était aux côtés du détenu, se lavant les mains également.
- Partenaires de pissotière, compagnons de lavabo, ça sera quoi ensuite ?
Hufufu, camarades de lit. Et puis quoi encore... La prochaine fois qu'ils se verraient, ça serait à l'infirmerie si besoin était. |
| | | | | Mer 12 Aoû 2015 - 12:01 Ouais, non, il avait un peu de mal à le suivre. Les blagues douteuses en anglais n’étaient pas faciles à comprendre. Il ne parle pas la même langue, hein ? C’était déjà pas mal ce qu’il arrivait à dire et comprendre jusqu’à maintenant. Après, c’est pas comme si ça le dérangeait souvent. A vrai dire, il en avait un peu rien à foutre. Au pire, il passait pour un abruti et ça donnait une image fausse de lui, ce qui l’arrangeait. Mieux valait passer pour un con, on se méfiait moins…
Il fixa de biais l’homme et secoua la tête.
« Partenaire et camarade ? Je comprends mais je pas mettre vous dedans. Je pas connaitre vous et pense que pareil pour vous. A moins que vous avoir décider aujourd’hui que BA était parler à détenu ? Ou pari ? Ou simple envie de passer mauvaise colère ? Le mexicain s’essuya les mains sur son pantalon réglementaire. Finalement, travailler dans prison, c’est trouver tête de turc, c’est ça comme on dit ? Problème ego pour prendre le premier venu et accuser de votre vie malade ? »
Cela étant, cette conversation n’avait pas lieu d’être et ça commençait à réveiller en lui ses sentiments d’injustices. Mieux valait mettre un terme avant qu’il ne s’emballe ou qu’il cherche à comprendre plus le fonctionnement du personnel de cette putain de prison. |
| | | | | Dim 30 Aoû 2015 - 16:56 Les cons, les fous, Zadig aimait bien passer du temps avec. C'était toujours drôle de parler avec eux, d'essayer de trouver du sens là où il n'y en avait pas, c'était un peu son genre de mots fléchés ou de sudoku. Un petit jeu pour se maintenir en forme. Que sa victime comprenne ou pas sa langue d'ailleurs, ça corsait juste un peu la difficulté, et le chirurgien aimait ça quand c'était plus compliqué. Le pas mettre lui dedans ? Pourquoi est-ce que cette phrase sonnait si ambigüe à son ouïe ? Oh... Une BA hein, non, pas vraiment, quoi que... Non. Juste non. Il ne pensait pas ça en tout cas.
- Ouais... Doit y avoir de ça.
Et c'est tout ce que Zadig lui répondit, un léger sourire narquois relevant le coin de ses lèvres. Si ça pouvait lui faire plaisir de penser ça, pourquoi pas, il n'y voyait pas d'inconvénient. Lui, il était satisfait d'avoir ennuyé un moment quelqu'un, un mexicain qui plus est, ça faisait toujours plaisir. Et ça l'avait détendu, en plus de confirmer son sentiment d'être dans l'obligation d'aller menacer le pauvre type qui l'avait invité la veille. Sur ce, il s'essuya les mains également et quitta les toilettes en sifflotant doucement. Une vieille mélodie que personne ne devait connaître, mais Mémé aimait bien cet air-là.
- ♫♪ |
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