| | |  Lun 12 Jan 2015 - 23:45 Il neige dehors, alors que Caleb marche sur le pont de garde. Il s’est pris de la vicodine cet après-midi, mais même l’effet des drogues n’arrive pas à le faire apprécier de tourner en rond et sous le souffle de la tempête. Pour se distraire l’esprit, il repense avec une dédaigneuse nostalgie au passé. Ses souvenirs sont comme les flocons, unique, mais impossible à saisir. Jusqu’à ce qu’un d’entre eux choisissent de s’écraser sur lui. Un simple hasard, il repense qu’à la même époque de l’année, mais il y a de cela quatre ans, il s’est occupé d’un transfert de prisonnier. S’il avait pu voir l’avenir, il aurait lui-même euthanasie ce chien enragé.
Il neigeait aussi cette journée de janvier, mais s’était une neige vicieuse. Belle à regarder, mais qui recouvre la glace pour faire croire à une belle route. Il y avait déjà beaucoup d’accident sur la route et le camion-fourgon que Caleb attendait était en retard. Bien qu’il ne soit gardien que depuis un an, il n’avait eu aucun mal à prouver qu’il connaissait et savait faire son travail. Puisque le chef des gardiens s’occupait d’un des groupes qui faisaient chier tout le monde, on lui avait laissé faire la tâche administrative de l’accueil.
Le fourgon avait près de trois heures de retard sur son horaire lorsque finalement on l’averti qu’ils se stationnaient. Si ça n’avait été qu’un petit prisonnier quelconque, un agent administratif ou le psy aurait suffi pour l’accueillir, mais le prisonnier qui venait n’était pas quelconque.
En trois heures, on lui avait compté pourquoi ce type était transféré et la raison de sa culpabilité. Ce n’était pas particulièrement intéressant, mais entre cela et regarder le climatiseur s’essouffler, il n’avait pas trop le choix.
Lorsque les gardes de la prison entre avec leur colis, Caleb s’approche pour venir les saluer et régler la paperasse administrative. Sans surprise, il sent un soulagement chez ses homologues, lorsque l’échange se conclu. Visiblement, ils sont fatigué et leur job doit les épuisée. Le gardien ne semble pas faire attention au prisonnier à la coiffure atypique. Le rose est d’un calme réfractaire ou d’acceptation, Caleb n’en est pas certain. Lui laissant les menottes, il met la main sur l’épaule du prisonnier.
- allons-y. Droit devant toi, on va à la grille.
Ce rose ne présente aucun intérêt, le gardien a une attitude calme et sans doute détaché, mais professionnel. Ce n’est que de l’administration et c’est tout, un nouveau numéro à garder dans un boite de fer jusqu’à ce qu’il craque et s’aliénisme comme les autres.
Devant les deux hommes, le hall d’entrée était large et bien illuminé. De plus, une grande cage pour fonctionnaire se trouvait au centre, occupée de deux femmes d’âge mure. Une odeur de détergeant et de renfermé règne dans cette pièce. Les barreaux sont en acier solide et luisant, les agents d’entretient craignent encore la directrice et sont, même des années après son arrivée, consciencieux.
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| | | | Messages : 95 Date d'inscription : 16/11/2014 | Sam 17 Jan 2015 - 21:09 Pas étonnant que le convoi est du retard vu les empotté qui travaillait dans la premiere prison ou le russe avait été envoyé. Bon on voyait bien qu'ils n'etait pas assez nombreux et sans doute pas assez formé mais du coup ils etaient sans cesse sur les nerfs et craignanit des débordements. Depuis quelques mois ils avaient un nouveau pensionnaire qu'ils auraient preferé voir affecté dans une autre prison. Haydhann comme bien des prisonniers qui découvrait l'univers carcérale pour la premiere fois avait du mal a accepter le règlement, la hierarchie, les sanctions ou encore les fouilles des cellules, mais si la plupart aprenne après avoir été cassé par les matons le Russe semblait résister. A la base il n'etait pas un détenu tres compliqué a gerer, il se murait plutot dans le silence à observer les autres semblant les analyser. Il n'était pas du genre a insulter, a provoquer des baguarres, a dealer ou autre mais par contre le moindre type qui venait le provoquait se etrouvait generalement à l'infirmerie pour plusieurs jours. Une partie des détenus avait compris qu'il suffisait de l'ignorer pour que le russe en fasse de meme avec eux mais quelques uns n'appreciaient pas de se faire ainsi marcher sur les pieds.
La plupart des detenus de cette prison etaient la pour quelques mois ou quelques années pour des trafics, des vols, des agressions et lorsqu'une baguarre eclatait ils s'arretait quand le -perdant- admettait sa defaite et s'ecrasait devant le vainqueur. Malheureusement pour eux ce n'etait pas le cas d'Hayd, quand il frappait il ne s'arretait plus, il serait aller jusqu'a tuer et ça les gardiens l'avaient bien compris. Ils l'isolèrent donc, c'etait plus prudent et ca leur facilitait le boulot. Bon evidement ca ne pourrait pas durer eternement quand on enferme un chien en cage vingt quatre heure sur ving quatre meme si c'est le plus doux il finit par vouloir mordre tout ce qui bouge et la clairement a la base ce n'etait pas un -doux-
Naturellement quand on les appela pour les prevenir que l'homme allait etre transferé dans une prison de haute sécurité ce fut le soulagement, enfin ils allaient se debarasser de ce vaurien un peu trop agité. Afin d'eviter qu'il ne se prepare pour s'echapper ou previenne d'eventuel complice on ne l'averti de son transfert que la veille de son départ, le temps de rassembler ses affaires pour le lendemain matin.
Menotté et sous surveillance de plusieurs gardiens il fut transporté jusqu'a son nouveau chenil avec quelques heures de retards du a de la paperasserie a remplir et des regles de sécurité a verifier plusieurs fois. Le trajet se fit sans encombre, les gardiens tendus gardaient a l'oeil le prisonnier qui ne bronchait pas un seul instant et ne s'opposa pas a eux, ca paraissait meme louche qu'il soit si docile... Hayd n'était pas forcement content de changer de prison mais il savait que si normalement il etait transferé c'etait pour une prison ou il y avait un peu plus de place c'etait déjà ça ...
On lui indiqua de descendre du vehicule et il vit enfin sa nouvelle prison, un batiment gris neutre, entouré de barbelé et de mirador ou des hommes armés surveillait la fuite eventuel du fou qui espere s'evader. Un homme les attendait, grand, brun, un caucasien calme qui allat saluer ses collègues, signer les papelard administratif avant d'accorder un regard au nouvel arrivant.
Hayd ne dit pas un mot et ne salua pas particulierement l'homme, il supposait que c'etait un gardien vu sa tenue mais se fichait en fait pas mal de qui ça pouvait etre. Il ne voulait qu'une chose, qu'on lui indique sa cellule et qu'on lui rende ses effets personnels.
Lorsque le brun posa sa main sur l'epaule du russe pour lui indiquer la direction a prendre celui ci donna un coup d'epaule pour lui faire comprendre de virer sa patte de là et lui lanca dans un anglais parfait mais accompagné d'un fort accent slave.
- "Lache moi, j'ai pas besoin qu'on me tienne la main"
Le skin ne cherchait pas forcement a sembler froid ou a impressionner quiconque il voulait juste qu'on lui fiche la paix mais il savait qu'avant ça il aurait le droit a un rappel du règlement, une fouille afin de s'assurer qu'il ne dissimulait rien, une douche et le necessaire de départ comprenant sa tenue, un kit pour se laver et autre formalité.
L'homme avanca guider par le gardien, il ne semblait pas a premiere vu chercher la confrontation.
(je corrige les fautes tout a l'heure ^^') |
| | | | | Mer 21 Jan 2015 - 15:46 En lui remettant le prisonnier, les gardiens de Russie vont acheminer au comptoir de l’information les effets personnels du rosé et retourner ensuite à leur fourgon. Caleb indique par où aller à la nouvelle tête. Il n’y a que lui dans le hall comme gardien, simplement parce qu’ils sont déjà dans une zone de haute sécurité. Nul besoin de renfort, une dizaine d’homme apparaitraient comme par magie si les caméras de surveillance en détectaient la nécessité. C’est dans ce climat que le nouveau détenu est entré et qu’il est devenu la responsabilité de La California State Prison.
Pour un simple test, Caleb bien poser sa main sur l’épaule du nouveau pour voir sa réaction. Cette dernière ne se fait pas attendre et démontre sa capacité à parler anglais. Ce nouveau, du nom de … imprononçable, n’a pas mal agit, mais ne supporte visiblement pas une approche dominante de la sécurité.
Dans les prisons, il y en a beaucoup, il suppose que ce nouveau va se fondre –autant que possible avec cette tignasse – dans la masse. Qu’importe, Caleb retire donc sa main, mais reste derrière le jeune homme pour s’assurer qu’il se dirige à la bonne place.
Le faisant arrêter lorsqu’ils sont devant les grilles, il le fait marcher en avant par la suite, en lui donnant des commandements à suivre pour atteindre la prochaine pièce. Peu importe où ils sont ou où ils vont, une caméra a toujours son champ de vision sur eux.
La salle dans laquelle Caleb veut faire entrer Vöstanya est une typique salle de fouille. Toujours seuls, le gardien commence à expliquer à son cadet ce qu’il compte faire pendant la fouille et vient ensuite s’en occuper. Professionnel et un peu désinvolte, le gardien affiche que du calme jusqu’à présent et choisit de combler le silence en dictant les règles de la prison.
Une fois que la fouille est faite et que le prisonnier est prêt pour repartir, Caleb recommence un monologue pour lui apprendre comment et quand les activités de la journée s’écoulent ici.
Une fois sortir de la salle de fouille, c’est vers un poste qu’il amène le nouveau. Ce poste n’est qu’une demi-porte avec des grilles où à l’arrière, les fournitures et des vêtements sont stockés et attendent d’être distribués.
Là, on remet les nouveaux vêtements du Skin. Caleb demande quel est le numéro de chambre du nouveau et on lui donne l’information. Haydhaänn peut facilement entendre l’échange entre le gardien et l’autre employé. Néanmoins, ce n’est pas directement vers la cellule qu’ils se dirigent tous les deux.
Caleb fait entrer le nouveau dans une grande salle public, mais vide d’âme. Il s’agit bien sur des douches. La propreté est importante et si les effets personnels du Russe sont présentement fouillés pour s’assurer qu’il ne fasse rien rentrer d’interdit, il faut aussi s’assurer de l’hygiène des déchets qui peuplent cette institution respectable.
Les douches sont un endroit bien entretenue, mais pas au point de manger à terre. On peut sentir un peu d’humidité restante sur le sol et les murs. Néanmoins, chaque vestiaire et chaque pommeaux de douche sont astiqué deux fois semaines et le sol est net de toute pellicule de saleté.
- Dézappe-toi et va te doucher, t’as dix minutes.
L’accueil des nouveaux n’est pas du tout ce que préfère le garde qui doit obéir à l’ordre de ses supérieur : Ne pas le provoquer. C’est une corvée longue et ennuyeuse. Levant son regard gris sur le haut d’un mur, il voit les éternelles caméras dont la lumière rouge veille toujours. Être technicien de surveillance doit être encore plus ennuyeux, regarder son écran à longueur de journée… Caleb soupir et reporte son regard sur le rose. Il est rare qu’il voie cette couleur de cheveux. Cherchant la manière « politiquement correct » de provoquer de l’action dans sa journée ennuyeuse, il observe le corps du détenu. |
| | | | Messages : 95 Date d'inscription : 16/11/2014 | Mer 11 Mar 2015 - 8:47 Haydhaänn sait très bien qu'ils ne lui laisseront pas une seule chance de fuir durant son transfert et que s'il tente quelque chose il serait surement tué. Tenter de s'évader ? Evidement qu'il y a pensé mais l'idée de se retrouver avec une balle entre les deux yeux ne parvient a le séduire que peu de temps meme s'il savait que c'etait surement sa seule solution pour quitter l'enfer carcérale americain.
Il avancait plutot calmement, ecoutant le gardien lui donner les directives puis le règlement de la prison, il ne répondit rien mais écoutait? la meilleure façon de s'intégrer et de se faire un peu oublier était de ne pas faire de vague et ça commençait par respecter le reglement il en était tout a fait conscient.
Une fois dans la salle de fouille il ne s'opposa pas aux formalité que devait faire le gardien, il le laissa le fouiller sans rechigner de trop, de toute façon il ne dissimulait rien donc il n'avait rien a craindre qu'on le lui confisque.
Puis de nouveaux ils repartaient et cette fois pour aller vers un poste d'accueil prenant les affaires qu'on lui donne verifiant qu'il a bien tout, signe le registre puis repartit avec Caleb, il savait qu'a ce moment ses affaires été scurpuleusement fouillées. Ca, ca l'enervait masi s'il voulait les récupéré il ne pouvait pas y échapper, le Russe n'avait pas vraiment beaucoup d'affaires, trois ou quatres bouquin, deux carnet dont un deja grifonné en Russe une montre plastique au mecanisme apparant, et deux boite l'une en carton avec des photos, l'autre en plastique hermetique avec un foulard et une bouteille de parfum féminin, celui de sa fiancée et qui etait surement les deux objets auquel il tenait le plus avec les quelques photos de sa belle.
Ils etaient entrée dans les douches visiblement Hayd aquiessa et alla vers une des douches, deposa ses vetements propres sur une etager, se deshabilla laissant voir ses nombreux tatouages et piercings. Si le russe n'est pas forcement pudique il n'est pas exhibitionniste non plus, il se tourne face au mur et se glissa sous l'eau chaude, fermant les yeux. Le moment de la douche était le seul moment de calme qu'il avait generalement et s'assurait d'etre seul ou quasi seul quand il y allait. Ses muscles se détendait un peu meme si on pouvait voir sur le haut de sa nuque les muscles noués sous la peau trahissant l'etat de stresse et d'angoisse de nombreux prisonnier d'autant plus que c'etait deja dans la nature du russe que d'etre plutot nerveux.
Il resta ainsi peut etre deux minutes juste a profiter de l'eau qui courrait sur lui puis se mit a se laver les cheveux, le visage, puis le corps tout entier. Si le gardien le surveillait il pourrait sans doute voir un comportement assez etrange, le Russe se lavait oui mais relativement fort au point que sa peau rougisse sous la pression durant quelques secondes avant de retrouver sa couleur naturelle plus claire. Sans doute une sorte de nevrose ou d'obsession développé en prison au fil du temps mais qui n'etait pas vraiment normal.
Hayd n'a pas a avoir honte de son corps, il est plutôt bien fait, grand, un torse en V , les traits plutot durs et du a ses origines slavves et le corps modifiés, ornés de bijoux argenté et d'encre dans la peau, il se rinca restant encore sous la douche autant qu'il peut mais se tourna et remarqua alors le regard du gardien. Il fronca les sourcils et lui lanca un peu plus agressivement.
- Pas besoin de mater, je vais pas me sauver maintenant que je suis dans cette putain de prison
(je corrige ce soir les fautes >o<) |
| | | | | Jeu 19 Mar 2015 - 14:02 Lorsqu’ils entrent dans les douches, personne n’est présent. À cette heures, les détenus doivent déambuler dans la cours extérieur ou dans les couloirs, certains glapirent au réfectoire alors que d’autres font joujou dans leur cellule. Tous ces êtres rebutés de la société, pour des troubles plus ou moins violent, ils ne verront pas tous à nouveau la société les accepter. Au lieu, les êtres qui se disent civilisés préfèrent payer de grosses sommes d’argent pour les garder loin de leur regard et de leur vie si bien organisée.
Dans ces douches, une odeur d’humidité reste accrochée aux dalles grises des murs, malgré le travail constant de la ventilation et des agents d’entretien. Ces planchers n’a pas été rénové depuis des années, sans doute même avant d’actuelle directrice. Caleb le constate par leur légère usure qu’on peut voir sur la jonction mur-plancher. Il s’agit de l’originale construction et la tuyauterie doit dater d’une vingtaine d’années. On n’aura sans doute pas besoin de changer toute cette pierre et ce métal avant au moins un autre vingt ans.
S’avançant vers l’encadrement de la zone de douche, il regarde se déshabiller l’homme récemment transféré. Son regard se pose naturellement vers ce qu’il y a le plus de couleur : Les cheveux du détenu. Durant un moment, il se demande comment ça se fait qu’il puisse se teindre les cheveux d’une telle couleur. Ce genre de teinture n’est pas commun dans les prisons et sans doute ce n’était pas du fait maison. Barf, Caleb se désintéresse de cette question, les détenus arrivent toujours à se procurer ce genre d’idiotie par de trafic illégale.
Son regarde descend maintenant sur le dos de l’homme qui fait face au mur. Des tatouages et des pressings couvrent son corps d’un peu partout, montrant un besoin de se différencier sans doute. Une tactique un peu ennuyeuse, mais qui fonctionnait. Sur ses épaules, on voyait l’eau courir, dessinant des muscles noueux.
Parfois Caleb détourne le regard sur sa montre pour bien vérifier qu’ils ne prennent pas trop de temps, un peu impatient de se débarrasser de ce nouveau déchet social. Sinon il le regard se laver par simple automatisme d’observer ce qui bouge. L’humain est une bête, ses sens sont attirés par le mouvement et le chef le maton a aussi ce genre de réaction. Il se met à l’observer durant sa toilette agressive.
Le transféré semble éprouver le besoin de se nettoyer jusque dans les profondeurs de la peau. C’est certes une bonne chose durant les premières années, mais la peau risque d’en devenir dur et plus épaisse. L’ex-mercenaire pense un moment à ces femmes du moyen orient qui se frotte si fortement la peau qu’elle en devienne rouge aussi. Elle utilisait des brosses de laine et de tissage s’il se souvenait bien. Il n’a jamais demandé en quoi s’était fait, mais il se souvient de la morsure que cela avait. Il a souvent vu le sang versé des jeunes vierges qui devaient être purifiées.
Abandonnant ses souvenirs, il entend la voix masculine de l’homme devant lui qui le ramène à la réalité. Ce dernier semble se plaindre du regard du garde sur lui et cela fait légèrement sourire Caleb. Sans doute cet homme n’a pas l’habitude d’être regardé alors qu’il prend une douche… son ancienne prison devait vraiment manquer de main d’œuvre et de surveillance pour qu’il s’exprime ainsi. En premier, il fallait étouffer un peu ce sarcasme que ce Russe se permet.
-Tu vas t’adresser à moi sur un autre ton mon grand.
Pour un nouveau venu, ce Haydhada est drôlement agressif. Caleb met cela sur le compte du nouveau milieu et du malaise que cela cause généralement. Il ne lui en tiendra pas rigueur, mais il ne veut toutefois pas laisser passer ce comportement dès l’arrivée de l’homme tatoué.
C’est ainsi qu’il vient lui pointer quelque chose au plafond, tout au fond de la salle des douches. Malgré l’obscurité qu’il y a dans le fond, un petit point rougeoie au-dessus d’une lentille de verre. Si on n’y fait suffisamment attention, on peut voir le boitier de plastique et les fils qui relie la caméra aux murs. Envoyant ses images en direct de tout ce qui se passe.
-Ici, t’oublie ça de « ne pas te faire matter ». Dans cette prison, il y a pas une pièce qui n’est pas filmée. Regarde au fond, le voyant lumineux rouge… On est directement enregistré et il y a quelqu’un pour regarder.
Restant accoté au mur qui fait à la fois face aux douces et à la salle des vestiaires, il redescend son regard sur l’homme qui va rester longtemps entre ces murs. Cet homme à la chevelure rose n’est pas différent de ce qu’on se fait de l’image d’un détenu. Hors cadre de ce qu’on peut trouver dans les cités.
Ouvrant à nouveau la bouche pour parler, une humidité chaude se pose sur ses lèvres et sa langue. L’eau qui tombent sur le corps du prisonnier est chaude et s’évapore un peu. Il va en être de même sur les vêtements du garde, sans pour autant réussir à transpercer le tissu. La chaleur de l’eau se transmet à tout, aux dalles du carrelage aussi, rendant le sol un peu plus glissant.
- Ta pudeur, tu vas la ravaler et finir ta douche avec ça en tête.
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