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Siegfried Lundgren [NC - 18]

Anonymous





Invité
Invité
Lun 26 Jan 2015 - 17:53

SIEGFRIED LUNDGREN


Avatar : Michael Moyers - Model

Identité
Nom:Lundgren
Prénom: Siegfried
Surnom: La Veuve noire
Âge: 35 ans
Nationalité: Suédoise
État-civil: Célibataire
Rumeur(s) à votre sujet: Siegfried Lundgren serait tellement fan des zombies en tous genres qu’il étudierait tous les moyens d’en créer de vrais dans la prison.

Incarcération

Motif d’incarcération: Meurtre, torture, et acte de cruauté
Durée de la peine: à vie
Incarcéré depuis: 2 ans
Aliéné? Oui.
Type d’aliénation: Psychose aiguë (?)
Travaille a California State Prison depuis combien de temps ? 1 mois



Caractéristiques physique

Taille: 1.79m
Poids: 76kg
Corpulence: Fin... pas besoin de muscles pour savoir se défendre.
Cheveux: Blond cendre
Yeux: Bleus violacés
Famille ethnique: Caucasien
Modifications corporelle: Deux boucles d'oreilles à l'oreille droite et parfois aux deux. Il possède aussi un tatouage en couleur qui orne toute la surface de son dos, ses épaules, ses hanches, son fessier ainsi que le haut des bras et des cuisses. Ce dernier représente un rosier dont les fleurs ont les pétales bleutées. Néanmoins, si on prête attention, on apercevra des fils de soie blanchâtre parcourant ce dernier, une petite toile et discrètement blottit au cœur d’une rose, une veuve noire.

Mince, aux hanches étroites, pour de longues jambes et une carrure harmonieuse, Siegfried est imberbe, et ne me rase jamais. Il ne possède qu'un léger duvet sur le torse. Malgré le fait qu’il soit un homme, il arbore une longue chevelure blonde cendrée, qui descend jusqu’en dessous de son fessier. Ses prunelles ont une couleur hypnotique à cause de son bleu violacé qu’il a hérité de sa grand-mère maternelle Suédoise.

Adapte de sadomasochisme ultra violent descendant directement des techniques de tortures des inquisiteurs, aussi bien en tant que dominant que soumis, son corps est un vaste champ de bataille. La blancheur de sa peau cache les multiples cicatrices et brûlures qu’il a eues.

Siegfried possède tout ce qu’il faut, là où il faut malgré son physique ou encore sa voix qui est capable de devenir très douce, rappelant sans mal celle d’une femme.

Il porte des lunettes quand il lit.

Dossier psychologique

Défauts et qualités: Brutal, violent, narcissique, cynique, pervers, moqueur, mesquin, orgueil, sadique / Doux, tendre, souriant, aimable, social, intelligent, calculateur.
Objectifs et ambitions: Aucuns/Aucunes... il y est pour la vie, autant se distraire en ne voyant les choses qu'au jour le jour.
Tocs et manies: L’odeur et le goût du sang le rendent fou, et sont capables de déclencher chez lui, les pires pulsions. C’est un puissant aphrodisiaque sur lui. Un élixir de plaisirs le rendant sauvage.
Peurs/phobies: Aucunes en particuliers.

Telle la Veuve noire tranquillement assise dans son coin, tellement docile, calme, invisible, au point que l’on oublie son existence. Pourtant quand le papillon se perdra et finira dans sa toile ; elle sera là. Elle avancera lentement, sûrement, comme la grande faucheuse. Elle sait qu’il est trop tard pour l’insecte imprudent. Elle est consciente de son impuissance. Mais bien plus que cela, elle prendra le temps de le paralyser pour s’abreuver de son fluide vital. Elle s’en pourléchera mille fois les lèvres. Elle s’en délectera à l’infini et quand il aura rendu son dernier soupir, elle le gardera comme un vulgaire trophée à sa gloire. Pourtant aveugle, elle n’a pas besoin de voir pour croire, pas besoin de regarder pour sentir les vibrations de la peur dont elle nourrit son absence de raison. La folie si douce est son Saint Graal, son sang sacré coulant lentement dans sa gorge jusqu’à sa panse pour se répandre dans tout son être. La faim rend folle la grande Veuve. Entre déraison et désaccord en accord avec sa nature noire comme les ténèbres, elle ne réfléchira même pas avant d’humer la fragrance de son compagnon comme celle d’une victime appétissante et le dévorera sans aucune autre forme de réflexion ou procès d’intention. Le deuil, elle le porte à chaque seconde qui s’écoule à l’intérieur même de ses chairs car elle est l’incarnation de la Mort…

Capable du meilleur comme du pire, il ne connait pas la colère et sa douce chaleur, mais se contente de la vengeance froide. Il vous regardera, vous écoutera, sourira et partira en calculant quel sera le meilleur moment pour se venger de vous alors que pour votre part, vous ne souviendrez même pas de l’événement. Il aime souffrir ou faire souffrir. On pourra le tabasser, sans que cela lui arrache une mine à faire pitié. Il laissera tout simplement faire, et attendra qu’il trouve une ouverture pour vous rendre la monnaie de votre pièce. Fourbe, il n’a pas besoin d’armes car contrairement à ce que l’on pourrait penser à cause de son physique androgyne. Il possède une certaine agilité et force physique qu’il sait se servir à son profit.


Santé

Etat de santé générale: Une santé de fer.
Allergies ou addictions: Aux cons/Morphine
Soins réguliers (traitements): Sa morphine ou du moins un traitement pour le faire décrocher. Mais bon ce n'est pas gagné.

Histoire


« Disparitions inquiétantes ! »
« Les disparus demeurent introuvables ! »
« La police refuse d'en dire plus ! »
« Une serial Killer ? »
« La veuve noire reste introuvable ! »
« AVIS DE RECHERCHE ! »
« De pire en pire ! »
« Les hypothèses les plus folles sont avancées ! »
« Retournement ! La veuve noire est arrêtée ! »
« La veuve noire éventre un policier lors de son interpellation ! »
« Quinze victimes ! »
« SCOOP ! La veuve noire est un homme ! »
« La veuve noire avoue et plaide coupable ! »
« Les experts sont unanimes ! »
« Un monstre ! »

Il n’y a plus de maquillage pour farder son visage, plus de bijoux pour orner sa beauté. Pourtant, les cheveux pendant librement, il est là avec un doux sourire sur les lèvres à scruter la salle d’audience pleine à craquer de journalistes et de publics désirant voir l’homme que l’on a appelé « la veuve noire ». Ses prunelles bleues violacées renvoient une image paisible de sa personne tout comme les traits de son visage qui demeure gracile. À la barre des accusés, il est mitraillé du regard par les familles des victimes qui se sont portées partie civile dans cette affaire abominable. Pourtant tout cela ne semble pas l’atteindre. Elles entendaient toutes à savoir le pourquoi ? Pourquoi il a fait cela.

La cohue et un immense brouhaha règnent et le juge y met rapidement fin en ouvrant l’audience officiellement et fait fermer les portes pour empêcher davantage de personnes d’entrer dans la salle qui est déjà bondée. Le magistrat rappelle le pourquoi tout le monde est présent et donne la parole à l’accusé pour qu’il s’explique. Siegfried Lundgren n’a plus de nom que celui de « veuve noire », il remet doucement de ses mains menottées une mèche derrière son oreille. On peine à croire qu’un tel homme androgyne aille pu faire cela.

« Cela faisait des années que j’étais devenu esclave masochiste pour maître en mal de violence. Ils payaient bien, et savaient tout vous faire oublier sous leurs coups ou leurs fantaisies diverses mais tous si violents. J’ai sincèrement aimé cela. Encore et toujours plus de brutalité. On devient lentement mais sûrement accroc. Pourtant, dans mon travail et ma vie de tous les jours, j’ai accumulé tellement de rancœur, et de haine qu’il fallait que je l’extériorise d’une façon ou d’une autre. Je suis devenu maître à mon tour, mais je ne tombais que sur des femmes, à la constitution physique faible. Elle ne pouvait pas supporter le quart que je désirai réellement leur faire subir. J’ai réussi à avoir des hommes en me faisant passer pour une femme beaucoup plus facilement. C’était bien, les séances étaient sauvages, mais… »

Le « mais » se suspendit à ses lèvres rosées tout comme les gens qui attendaient la suite sans perdre un seul de ses mots.

« … l’envie d’aller plus loin, juste une fois, demeurait au fond de moi. Juste une fois, une malheureuse petite fois, me laisser aller totalement. M’abandonner à tous mes désirs juste cette fois ! J’ai commencé comme d’habitude, sans toutefois réussir à m’arrêter. Je l’ai poignardé une fois avec le scalpel, puis une seconde, puis une troisième et je ne sais plus combien de coups ai-je bien pu lui donner. Son ventre n’était plus qu’un amas sanguinolent informe. Ses yeux grands ouverts m’observaient avec horreur et souffrance. Moi je suis resté là, à regarder sa mort, à humer l’odeur si divine du sang encore chaud qui se dégageait. Ma langue qui pourléchait mes lèvres tomba sur son fluide vital qui m’avait éclaboussé. Ce goût métallique m’enivra totalement. »

Tout en disant cela, il fermait les yeux et posa deux de ses doigts sur ses lèvres, plongé dans le souvenir morbide de ce moment qui le faisait encore rêver.

« Dieu seul sait combien j’aime la morphine, mais face à ce sentiment de bien-être, elle ne valait plus rien. Une immense paix régnait en moi, tout comme l’exaltation et la sensation d’avoir vécu la plus grande jouissance de toute mon existence. Alors, j’ai recommencé… le plaisir et l’extase n’était que plus intense encore. Je sentais chaque parcelle de mon être se plier sous une vague de bonheur sans égal. Jamais je n’ai senti vivre mon âme comme lors de ces moments. »

Le procureur l’interpelle, interloqué par ses propos, il désire savoir s’il a des remords, un peu de compassion pour les familles des personnes qu’il a sauvagement assassinées. L’accusé penche lentement la tête sur le côté, une mèche blonde cendrée lui tombe devant les yeux, il affiche un sourire radieux d’une innocence désarmante, pour finalement répondre.

« Non, je n’ai aucune compassion pour eux. Je ne regrette rien et si c’était à refaire, je le ferai à nouveau pour revivre ce sentiment si merveilleux. »

Sa voix est douce, presque féminine, le silence règne, comme avant la tempête. Même les greffes ont cessé d’écrire. Tous le dévisagent. Un tonnerre de flash et d’insultes résonne soudainement. Des femmes fondent en sanglots, des fils hurlent leur colère, les journalistes crient aux scoops, les photographes s’arrachent les meilleures places pour immortaliser l’instant de la grande veuve noire aux allures d’ange. Les psychiatres sont tous d'accord, ce monstre est un dangereux psychopathe qui ne doit jamais plus retrouver la liberté. La condamnation tombe sans surprise, la prison à perpétuité. Son emprisonnement a d’abord lieu dans un simple établissement pénitentiaire. Cependant, cela tourne rapidement mal. Il sème l’anarchie, l’endroit est pour lui, comme un vulgaire centre de vacances. Les tabassages et les privations du directeur ne le changent pas et au contraire son côté masochiste le pousse à apprécier le traitement « particulier » qu’on lui inflige. Alors que les gardiens s’amusent de son comportement docile, ce qui devait arriver, arriva…, il tua deux gardiens. L’événement soulève les plaintes des syndicats du personnel qui pointe du doigt, le manque de sécurité et de protection tout en cachant les séances de tabassages. La décision tombe, son transfert à California State Prison est prononcé, avec un suivit psychiatrique obligatoire car ils possèdent un secteur spécial pour les aliénés.

Qu’est-ce qui avait bien pu pousser cet homme au visage d’ange à en arriver là ? Était-ce l’humanité qui avait engendrée ce monstre ? Ou notre société sans pitié qui l’avait refaçonnée à son image ? Peut-être bien, mais comment pourrait-on en juger sans connaître son parcours, son vécu, son histoire ?

Fils d’un architecte militaire Anglais et d’un mannequin Suédois. Il marchera très tôt sur les pas de sa mère et deviendra à son tour mannequin dans son pays de naissance la Suède où il vivra avec sa famille. Il apprendra le piano, l’équitation. Sera un élève brillant qui passera son certificat d'études avec de très bonnes mentions. Ses débuts en tant que mannequin seront prometteurs et sa beauté lui ouvrira toutes les portes. Pourtant un soir tout basculera dans son univers paisible et heureux. Ses parents auront un grave accident sur la route du retour de vacances. Un camion dont le chauffeur s’était endormi, percutera leur véhicule de plein fouet. Ils décéderont sur le coup. Le jeune Lundgren, a à peine dix-huit ans, se retrouvera du jour au lendemain à la tête d’un patrimoine estimé à plus de trois millions sans compter la valeur de la résidence familiale. De confession protestante, l’enterrement aura lieu à l’église réformée, où il croisera le regard du nouveau pasteur qui succombera à ses charmes et l’entraînera dans une liaison ambiguë. Siegfried avait besoin de réconfort, de tendresse, et s’était abandonné à cet homme infidèle à ses vœux et son épouse. Sa femme les surprendront un jour et l’homme de foi se retournera contre lui, l’accusant de l’avoir tenté tel le serpent de la bible, d’être un démon. Son cœur s’était brisé… Le décès de ses parents, ce pasteur qui l’abandonnait de la pire façon qu’il soit. Deux événements qui accumulés, signeront le début d’une déchéance et de sa fuite.

Lundgren quittera son pays natal pour immigrer en France où sa carrière touchera le fond. Son physique n’était plus représentatif de la population et encore moins du modèle masculin à la Française. En Suède, on lui pardonnait son physique androgyne qui allait malgré tout pour les adolescents, mais pas dans ce pays. Il vivra sur son héritage pendant toute une année avant de décider de changer d’agent. C’est ainsi qu’il tombera sur le dernier des pervers qui lui fera comprendre clairement que s’il désirait travailler avec son physique, il faudrait, non seulement qu’il adopte un nouveau style plus gothique et efféminé ; mais également qu’il devra accepter le fait de se laisser monter dessus lors de soirées aux mœurs douteux. A partir d’ici, il prendra les allures d’un vampire sortant tout droit d’un livre obscur. Il fardera son regard hypnotique d’ébène tout comme il en teindra ses lèvres charnues et désirables. Il laissera des griffes couleur corbeaux orner ses mains. Il s’adonnera à ces partenaires d’un soir, brisant tout ce qu’il pouvait bien croire encore jusqu’à ce jour. Ce qui pouvait rester de son cœur disparu en miettes pour ne laisser qu’un gigantesque champ de ruines où pour retrouver les vestiges de ce que fut jadis ses sentiments, il aurait fallût un microscope.

Qu'est ce qui le poussa à dire oui ? Qui fit qu'il accepta de finir ainsi ? En simple marionnette au service d'une bande de déséquilibrés mentaux ? Personne ne saurait le dire pourtant. Nous ne savons même pas si lui pourrait dire concrètement le pourquoi du comment.

Prostitué "normal" au début, son agent découvrit qu'il auto-mutilait en cachant ce qu'il se faisait aux poignets par de fins bandages. Il décida alors pour lui donner une leçon, de le vendre a des maîtres SM généreux dans le but de lui faire passer l'envie de se faire mal. Cependant, contre toutes attentes, il y montra une bonne aptitude et un côté masochiste prononcé. Ce fut ainsi qu'il prit le statut de prostitué esclave SM. Son agent prit soin de mettre des contrats en places où chaque maître devait respecter des règles bien précises en prenant Siegfried en "location". Les closes comprenaient notamment : l'interdiction d'infliger des marques dites "non effaçables" par la chirurgie esthétique, de faire des cicatrices ou marques à son visage et surtout, de trouver un prétexte officiel à la venue de l'esclave au domicile de son loueur.

Siegfried n'aura pas peur des journalistes et encore moins des interviews pendant lesquels il avouera qu'il est gay et possède des préférences charnelles bien spéciales allant jusqu'à dire qu'il aimait le vampirisme charnel. Il posera d'ailleurs à la une d'un magazine, travesti en femme dans une belle tenue gothique chic. Son orientation sexuelle fut d'ailleurs fort bien accueillit par ces fans. De l'autre, son second "travail" de prostitués fut bien caché grâce à son agent et ses clients "haut de gamme" qui conservaient la plus grande discrétion.

Cependant Lundgren devint rapidement le mannequin gothique par excellence de la capitale Française où il fut l’une des personnalités incontournables enchaînant les couvertures de magazines. Sa réputation ira jusqu’au Japon où il sera considéré comme une star à part entière. Horloge à remontoir à l’heure du numérique, il accumula une fortune conséquente sans pour autant faire de quelconque placement boursier. Il épargnera, tout simplement. Il n’aimait pas la télévision, seulement le cinéma. Il n’aimait pas les grands magasins, seulement les épiceries. Il n’aimait pas les voitures, seulement marcher. Les parties fines auxquelles, il participait comme attraction devenaient de plus en plus violentes. Le SM brutal dans toute sa splendeur. Cela lui plaisait, il y était devenu accro tout comme à la morphine à laquelle il avait pris goût. Ils iront jusqu’à le "louer" pour le jeter en pâture à un riche Anglais dans le but de participer en tant qu’esclave à un jeu de massacre en Roumanie, le THE GAME. Dix maîtres, dix esclaves, des séances de tortures filmées sous tous les angles retransmises à partir de canaux privés sur internet à des clients privilégiés ayant mis le prix pour cela. Le couple maître / esclave qui gagnerait, serait celui que le public élirait sur la base de la qualité de la pratique SM du maître et de la résistance de l'esclave. La police savait, les politiques savaient, mais personnes ne disaient rien car c’étaient les plus hauts gradés qui furent arrosés pour se taire.

Il y passera un mois… dont deux semaines dans une clinique privée pour cacher toutes les marques que les sévices que son "loueur" lui avait infligés avec son autorisation. Il aura fait gagner son bourreau haut la main. Ce fut ici, que l’ancien Siegfried disparaîtra au profil du monstre que l’on connaît tous à présent. Qu'avait-il eu à y gagner me direz-vous ? Simplement la coquette somme de cent mille euros, les frais de chirurgies à la charge de son locataire temporaire, ainsi que la garantie d'avoir de la clientèle de prestige pour son métier de mannequin pendant trois ans. Une chose qui à ses yeux ne se refusait pas.

Un désir morbide de violence l’habitera tel un besoin vital comparable à celui de respirer. Il courra de maître en maître pour assouvir ses envies, sans réussir à mettre une fin à sa soif démesurée. Plus, beaucoup plus, encore plus, ne surtout pas s’arrêter, c’est tellement bon… Une fois que l’on s’engouffre dans ce genre d’obsession aucun retour n’est possible. Son ambition profession monte également, ne regardant même plus avec qui, il couche pour obtenir enfin ce qu’il voulait : défiler chez les plus grands couturiers.  

Cependant ces envies de violences furent à doubles sens, même s’il ne se l’avoua pas tout de suite. Il devint maître SM à son tour mais a difficile d’attirer à lui, la catégorie d’homme qu’il aimerait obtenir. Cela sera en divaguant dans les rues de la cité parisienne la nuit, qu’il commettra son premier meurtre, à contrario de ce qu'il avoua au tribunal auquel il avait menti sur ce détail, en donnant un rapide coup de scalpel au bas ventre à un homme qui ne lui plaisait pas et qui se fit, malheureusement pour lui, un peu trop insistant. Par pur cynisme, il ira jusqu’à prendre son portable et taper le donner à sa victime pour qu’elle appelle elle-même les secours en sachant pertinemment qu’il serait mort avant que la SAMU n’arrive sur place. Pourtant, cet assassinat sommaire ne sera pas le véritable début de sa carrière criminelle. C’est lors d’un voyage en Amérique pour se reposer qu’il plongera pour de bon dans ses désirs les plus morbides en se travestissant en femme avec brio. A chaque nouveau cadavre, il perfectionnait son art, jusqu’à réussir l’horreur la plus totale. Dix-huit victimes (dont les deux gardiens de prisons) pour un homme totalement anonyme de la justice, aucun PV, aucun casier. Un homme qui était sous les feux de la rampe pour sa carrière. Un homme au-dessus de tous soupçons.

Mais je suis certain que vous vous dites tous : « Mais comment ? Comment, il a fait, même déguisé en femme, pour tromper tant d’hommes ? Et la police surtout ? Avec tout ce qu’elle a comme moyen, ADN, empreinte et tellement d’autres choses pour qu’il s’en sorte aussi facilement ? ». Bonnes questions auxquelles je vais vous répondre ! La veuve noire a peine arrivée sur le territoire américain changea de style du tout au tout. L’araignée n’était pas folle, et a su faire tisser sa toile. Son subconscient imaginait déjà comment réaliser ces meurtres. Lundgren aimait depuis un moment se travestir en femme, et possédait l’art de leur ressembler tellement bien qu’aucun homme n’aurait vu la différence avant de l’avoir mis à nu. Il prit des photos anciennes de lui travesti. Des clichés justes somptueux d’une créature au regard bleu azur moulait dans de grandes combinaisons de cuir moulantes avec une fausse poitrine. Car oui, il mettait des lentilles pour cacher le bleu violacé si rare de ses prunelles parfois. Là tout s’enchaînera. Il se vêtira classiquement, mettra une capuche pour camoufler sa chevelure qui ne pouvait pas passer inaperçu. Les cybercafés des lieux où fourmillent des centaines de joueurs de jeux vidéo en réseaux, mais aussi Siegfried, qui mettra une annonce sur un site payant de rencontre pour esclave et maître SM. Il postera ses plus belles photos, se fera passer pour une maîtresse pour esclave exigeant, assurant la discrétion.

Oh oui, la discrétion était au rendez-vous, il avait loué sous un faux nom, un petit entrepôt isolé et chauffé qu’il aménagea à ses goûts. Les proies étaient satisfaites, heureuses de pouvoir passer inaperçues. Sa réputation tourna rapidement, des commentaires élogieux sur ses pratiques venaient orner son annonce. Il restait vêtu devant eux de ses grandes tenues de cuirs bien spécifique aux pratiques fétichistes et sadomasochiste, qui possédait une braguette pour ouvrir exclusivement l’entre-jambe. Il les conservait attachés pour coucher avec eux et ne pratiquait que la sodomie pour qu’ils ne se rendent compte de rien sur sa vraie naturelle sexuelle. Puis, le premier meurtre arriva. Les scalpels quelle drôle d’idée… mais une idée qui avait un sens rattaché à son passé. L’un de ces anciens maîtres était chirurgien et adorait le torturer en se servant de divers matériaux médicaux, notamment le scalpel, tout en vantant son avantage, son tranchant, sa précision… Cet homme alla jusqu’à lui enseigner son « art » faisant de Siefgfried son digne successeur. Sa victime succombera à la violence aveugle que ses pulsions libèrent. Il ne prit pas la peine de se débarrasser du corps, le conservant comme un trophée qu’il plaça dans un congélateur après l’avoir dépecé avec un certain bonheur et le camoufla. Il avait franchi le cap. Son cerveau ne travailla plus qu’a l’élaboration de ces futurs meurtres. Paranoïaque du détail, méticuleux, calculateur, il perfectionnait chaque fois sa technique de torture, sa façon de tuer. Seul assouvir ses envies comptaient. Un schéma qu’il répétait dans un ordre qui représentait la perfection pour lui : faire venir à pieds sa victime jusqu’au lieu isolé, jouer avec, se faire plaisir, le torturer et l’achever. Dans une grande armoire qu’il possédait, il entassait les têtes décapités dans de grand bocaux emplies de formols alors que le restant des corps reposaient dans une chambre froide que possédait le local voisin qu’il avait également louer pour les conserver.

Tout aurait pu continuer longtemps ainsi malgré l'enquête de la police qui avait remonté au fait que toutes les personnes disparues avaient un point commun : être esclave SM. Pourtant un jour il tomba sur un flic se faisant passé pour un client, dans le but de choper des prostituées qui se planquaient sur le site d’annonces payantes sur lequel il cherchait ses proies. Le policier portait un micro sur lui pour tout enregistrer et était suivit à distance pour éviter les problèmes. Quand Lundgren aperçu le micro en le déshabillant, il fut trop tard. Il ne chercha pas à fuir, resta sur place. Il avait compris. Que partir ne servirait à rien. Non... alors il décida juste de faire payer l'impudent et éventra l’homme qui mettait fin à sa carrière d’assassin. La police fit ainsi la macabre découverte grâce à une simple enquête qu’on aurait pu qualifier de « routine ». Ils croyaient qu’ils avaient embarqués une femme, une très belle femme mais quelle ne fut leur surprise quand ils demandèrent à une collègue féminine de rester avec pour qu’elle se dévêtit dans le cadre de la fouille obligatoire. Quand la fausse poitrine tomba, la stupeur fut au rendez-vous, la veuve noire n’était autre qu’un homme a la beauté androgyne…

Toutefois, même aujourd’hui, si vous avez la chance de pouvoir obtenir l’autorisation de l’interviewer dans sa cellule, vous vous retrouverez avec un être aimable, sociable, vous fixant d’un regard doux et souriant. Il vous parlera avec passion de littérature, de piano, d’émotions, d’art. Il ressemblera à un ange… car il cachera à vos yeux de simple mortel, ses ailes de démons.

Côté joueur

Pseudo : Rosalie
Âge : 32 ans
Comment as-tu trouvé le forum ? Le gardien qui m'a embarqué en me faisant les yeux doux.
As-tu des remarques à  faire ? Non rien à signaler
As-tu un double compte: Non.
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Anonymous





Invité
Invité
Mer 28 Jan 2015 - 17:24
Tu es validé !


Un personnage qui donne froid dans le dos, et haut en couleurs ! En espérant qu'il puisse prospérer ici bas ! ♥

Félicitations tu es à présent validé, tu peux librement poster tes rps. Pour ton information, n'oublie pas d'aller recenser ton avatar, tu peux aussi aller créer ta fiche de liens ou encore consulter la liste des colocataires .

Une rumeur te sera bientôt délivrée !

Amuse toi bien parmi nous !
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Siegfried Lundgren [NC - 18]
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