Âge: 33 ans
Nationalité: Américain (d'une famille irlandaise)
État-civil: Célibataire
Rumeur(s) à votre sujet: COEMGEN Ó CUIDIGHTHIGH ferait lui aussi partie du clan caché de la prison tenu par Orfeo Lopez. Il échangerait de la morphine contre du Whisky afin de survivre aux souvenirs de la guerre en Irak.


Poste dans la prison: Médecin généraliste
Depuis combien de temps ? 1 an

Taille: 1m95
Poids: 87 kilos
Corpulence: J'ai une ossature fine mais l'armée a largement augmenté ma carrure et je ressemble beaucoup moins à un bambou que durant mon enfance. Je dirais athlétique.
Cheveux: Poivre et sel, il y a des parties noires, des parties grises et des parties blanches.
Yeux: Bleu foncés
Signe(s) particulier(s) : Tatouage, piercing, cicatrice, etc... J'ai beaucoup de cicatrices. Une fine en travers du visage, passant par le nez sous les yeux, diverses au niveau des bras, du torse, du dos et des jambes. Un tatouage de corbeau joue tout en haut de mon épaule droite. Quand je bouge le bras, on pourrait croire qu'il vole.

J'aurais du être un roseau. Le long truc fin et souple tu vois. Sauf que les roseaux, quoi qu'en disent les histoires, ça casse. Alors, quand je me suis aperçu que j'étais parti pour devenir très grand, j'ai décidé de devenir très musclé aussi. La salle de sport et l'armée, ça vous change un homme, surtout quand il commence adolescent. Du coup, je suis devenu grand et carré d'épaule, pour finir tout fin en bas. Ma démarche est souple, sauf quand j'étais à l'armée où on vous demande d'être raide tout le temps. On sent que je connais parfaitement mon corps. C'est une arme. Je ne l'oublie pas. Vous feriez bien de ne pas le faire non plus.

Une arme, c'est sympa mais ça peut aussi être customisé. Alors je vous arrête tout de suite, non, je ne me suis pas greffé des néons le long de l'artère fémorale (mais c'est une idée que je retiens). J'ai la peau claire des irlandais, peau qui a été pas mal abîmée en Irak et marquée de partout. J'y ai rajouté un corbeau à l'épaule. Ce n'était pas le signe de mon régiment mais j'aime bien ces bêtes là. En Irak, j'ai également gagné une longue mèche blanche – je dis que c'est le vieillissement mais en vrai, y a une vieille qui m'a tapé la tête avec une brique et depuis, ça pousse blanc à cet endroit là – et quelques cheveux gris sur la nuque. J'ai d'ailleurs gardé l'habitude de tondre court derrière et sur les côté, ne laissant long qu'en haut. Ça donne un résultat original. J'aime bien.

Quoi d'autre ? Et bien j'ai les yeux bleus, sauf qu'on dirait souvent qu'ils sont noirs, de fins sourcils noirs et -mais c'est la honte – des tâches de rousseur au dessus de la cicatrice quand je suis trop au soleil. J'vous raconte pas l'Irak, je passais ma vie écrevisse, mais passons. J'ai un visage ovale et mobile, qui montre toutes mes expressions et une certaine ironie au repos. Oh, et je n'ai pas les pieds plats.

Défauts et qualités: Impulsif, insolent, indomptable, fier, orgueilleux, intelligent, loyal, honnête, courageux, érudit, borné... je peux continuer longtemps
Tocs et manies: Je sais pas quoi faire de mes mains. Elles sont dans mes poches, derrière mon dos ou alors elles triturent des trucs.
Peurs/phobies: Un reste de stress post-traumatique. Parfois, j'oublie que ce n'est pas la guerre et je peux avoir des réactions violentes. Sinon, je suis allergique au nickel – on rigole pas ça me file des plaques rouges – du coup je ne porte jamais de montres et je déteste ces saloperies de fourmi.

A merde, tu veux que je te parle de mon caractère c'est ça ? T'es sur que tu veux pas voir par toi même ? Non ? Bon. Je te la fais pas lettre de motiv' hein, tu l'as déjà lue. Disons que j'ai les défauts de mes qualités et inversement. Je suis honnête, loyal, intelligent, inventif et toujours en mouvement ; Toujours. J'ai aussi cette sale manie de pas savoir retenir ma langue et de sortir des vannes comme ça au débotté, parfois gratuitement. Ce n'est pas méchant per se. C'est juste drôle. Et puis j'aime pas me la boucler, ça me saoule. Ne m'imaginez pas cependant forcément bavard, y a aussi des moments où je dis rien, c'est comme ça, pas envie. Lunatique ? Ah, oui, peut-être, je ne sais pas. Je ne suis pas tellement psychologue comme type. Je comprends bien les autres, notez, mais je me pose pas tant de questions sur moi-même. Je pense que vous êtes assez intelligent pour deviner tout seul. Sinon, euh...je suis grognon. J'ai une éthique basée sur le « c'est pas en faisant rien qu'on va avancer dans la recherche » mais je ne vais pas pour autant chercher cliniquement à injecter n'importe quoi à n'importe qui et noter les résultats. Je le fais de façon contrôlée et toujours dans un but de guérison de la personne en face. Le pervers sadique, c'est l'appartement du dessous, troisième porte à droite. Ici, vous avez juste le doc' qui a décidé, un jour, qu'il en avait marre de faire des ronds de jambe.

Etat de santé générale: Si on excepte ce qui va suivre,plutôt bonne. Je ne suis JAMAIS malade.
Allergies ou addictions: Allergie au nickel – ça me donne des plaques rouges/ Ancien alcoolique. Mais je me soigne, maintenant c'est un whisky par jour max en semaine et deux le week-end si je suis pas tout seul.
Soins réguliers (traitements): Ca ne vous regarde pas mais vous saurez qu'on m'a filé tout un tas de trucs à la sortie de l'armée pour éviter que je vous pète un steak. Je les prends sagement. Je fais même des expériences dessus.

Mon corps c'est ma vie. Mais non, je ne suis pas de ces midinettes qui s'enduisent de crème, non, ce que je veux dire c'est qu'on peut voir ma vie dessus. Depuis ma naissance dans le quartier irlandais de Chicago. Mon père était tout juste immigré, ma mère elle, c'étaient ses parents. Deux irlandais, deux têtes de mule. On aurait pu croire que ça me calmerait mais non.

J'ai grandi dans les rues d'un pseudo-ghetto de la ville. Mon père se levait tôt pour aller bosser, un boulot à la con qui lui plaisait pas dans un bureau sordide avec pour tout décor ces horribles hamacs pour dossiers suspendus qui se bloquent, se cassent la gueule et vous coupent les mains. Il avait pour patron un petit homme hargneux qui n'était gentil que pour la soirée de noël obligatoire quand il voulait serrer la stagiaire. Pas étonnant donc que le soir, il ait envie de boire. Et qu'il soit parfois violent.

Ma mère travaillait elle aussi, elle faisait des ménages et des garde d'enfants. Je la soupçonnais parfois de piquer dans les frigos des familles pour lesquelles elle bossait. Je vois pas comment sinon on aurait pu manger du caviar pour l'anniversaire de mes 12 ans.

Parlons en de mon anniversaire. Je suis né un 29 Février. Sérieux, c'était la loose. Je crois que ça m'agaçait bien plus que les claques du paternel ou la morosité de ma mère. Parce que mes parents, malgré tout, ils m'aimaient. On n'allait pas en vacances, certes mais parfois à la fête foraine et tant que j'étais sage, tout se passait bien. J'ai donc été un gamin très sage. Le genre premier de la classe, qui dit jamais rien, qui ne fait pas de bruit. Qui ne veut pas déranger.

Et puis j'ai eu quatorze ans et là, le monde a commencé à me saouler.

Il n'y a pas eu de traumatisme ou de crise quelconque, je ne saurais dire ce qu'il s'est passé vraiment. Peut-être les hormones ? J'ai commencé à sécher les cours. Clairement. Pas mal. Et puis a force de traîner dans les rues, j'ai rencontré la drogue. Sauf qu'être le chienchien des dealers, c'était pas mon truc. J'en avais par dessus la tête d'obéir à tous et à tout le monde. Et là, j'ai compris un truc. La drogue, c'était de la chimie. Et oui ! Du coup, j'me suis mis à bosser... la chimie. Et que ça. Et pas en cours, non. Enfin pendant quelques mois ensuite le bahut a appeler mes vieux, je me suis pris une rouste, j'ai fini à l'hosto, on m'a confié aux services sociaux malgré ma superbe histoire d'escaliers puis famille d'accueil et re-bahut du coup j'étais bien obligé d'y aller si je ne voulais pas qu'on me retire mes droits de visites à mes parents.

Mes notes restaient bonnes – par contre les appréciations c'était pas ça. A seize ans, de toute façon, j'en ai eu ma claque et je suis allé rejoindre l'armée. Pourquoi l'armée ? Et bien parce que ça défoule, que c'est pas l'école, qu'on apprend des trucs utiles et qu'ils pouvaient me filer une bourse pour continuer à étudier la chimie et surtout ses applications sur le corps humain. C'est super fun ce qu'on peut faire avec la bonne molécule sur le bon sujet.

Bref, l'armée. Ça voulait dire obéir encore a des merdeux. Ça a été dur au début je vous le cache pas. Bagarre, mitard, mais ils en avaient maté des pires que moi et j'ai fini par rentrer dans le rang. J'aimais bien ça. Beaucoup de sport pour me défouler, des études, et même une bourse pour devenir docteur. Et donc officier. J'passais plein de grades d'un coup, tu penses bien que j'allais pas cracher dans les b-beans.

J'ai terminé mes classes a 25 piges. Et puis un premier tour en Irak. En plein milieu du territoire ennemi. Je crois que je suis tombé dans le pire bataillon du coin. Si tu crois les instructeurs t'es toujours dans le pire mais là, c'était infernal. Les irakiens qu'on croisait, ils ne voulaient pas du tout être sauvés, tu penses. Je m'en suis pris des morceaux d'obus, des coups de poignards, des engueulades aussi parce qu'on pensait que j'allais rester bien sagement derrière les lignes. Tu parles. Le crétin qui va au milieu du bousin pour ramasser un camarade blessé c'était moi je te dis. Celui qui tentait de trouver des médocs pour enlever la fatigue, la peur ou la douleur aussi. J'adorais cet enfer. Je m'y sentais plus vivant que jamais. Même quand ils m'ont pété la jambe, j'étais heureux.

Ce qui a été dur, c'est la fin de la guerre. J'vais pas vous la jouer Rambo. On avait un bon suivi psy et j'ai évité le pire du syndrome post-traumatique (du moins c'est ce que je dis à mes entretiens d'embauche). On m'a foutu dans un hôpital civil à soigner des rhumes. Avec des putains de quota. J'avais l'impression de devenir mon père. D'ailleurs, je me suis mis à boire comme lui. Et à arriver saoul au boulot. Comme lui. J'ai demandé à être muté aux urgences, m'ont dit d'aller me faire foutre, c'est exactement ce que j'ai fait. A coup de poings dans la gueule du Bureau. Pas ma période la plus intelligente, je le conçois.

Il y a eu enquête, ils ont fouillé, ils ont trouvé mon labo d'expérience et les trucs que je testais sur les patients externes et que je leur donnait comme étant un genre de Doliprane amélioré. Là, ça bardait,pratique illégale de la médecine, tu penses. Et d'un autre côté, héro de guerre, médaillé tout ça, ça la foutait mal. Alors ils m'ont donné un choix. Soit j'allais en prison soigner des crétins pour des rhumes avec ce que je voulais tant que je tuais personne, soit on me retirait ma licence et je me trouvais un autre gagne pain. J'vais pas mentir. Médic, ça gagne bien, les gens respectent, tu peux ordonner à qui tu veux de faire à peu près n'importe quoi, je kiffe. Vendre des voitures dans un garage miteux, ça me disait vachement moins. Du coup, j'ai choisi l'option « prison ». Tant que je peux sortir quand je veux, au final, ça change pas grand chose.

Pseudo : Amorgein
Âge : 33 ans
Comment as-tu trouvé le forum ? C'est le petit truc rose qui m'a amené
As-tu des remarques à  faire ? Nope rien qui me vienne
As-tu un double compte: Nope