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« I'm a hazard to myself.» ◄► PV Uriel BENETT.

Brian Evans
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Brian Evans
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Dim 6 Nov 2016 - 16:16
Emptiness is safe, keep it that way
Uriel BENETT ♥

« La renommée est dangereuse, son fardeau est léger à soulever, pénible à supporter et difficile à déposer. »

Tap tap tap.

Le bruit des doigts sur le bureau, un soupire, un sourire naissant sur les lèvres de la personne en face. Le bruit du verre qui vient de se casser résonne légèrement dans la pièce. L’un se lève tandis que l’autre ne bouge pas. Il fait des gestes, est-il en colère ou il s’amuse juste à jouer avec les nerfs de l’autre ? Bonne question.
Brian finit par se lever. Il paraissait ridicule du haut de son 1 m 65 face à l’homme qui était plus grand que lui. Il fit le tour du bureau assez rapidement et il se baissa. Ça semblait faire plaisir à son patient qu’il fasse une telle chose. Il le savait. Il trouvait ça amusant d’un côté Brian. Les détenus sont impressionnant quand ils le veulent. Il balança à la poubelle les bouts de verre. Il observa un moment son détenu colérique. Il n’était pas « choqué », il n’était pas en « colère », il n’était pas « joyeux ». Il était juste blasé pour le moment.

« N’espérez pas me faire peur ainsi. Tout comme vous je peux casser ma tasse par terre. »

Il n’était que neuf heures et il devait déjà se mettre dans le bain. Il était fatigué, il n’avait presque pas dormi et ce bruit, ce patient venait de le réveiller entièrement. Il comprend que les détenus aiment montrer qu’ils sont plus forts que tout, cependant ça ne marchait pas sur Brian, enfin du moment qu’ils ne l’agressaient pas physiquement. Il regarda l’heure, la séance touchait bientôt à sa fin et tout ce qu’il avait réussi à tirer de ce patient, c’était un « Les psys c’pour les débiles. » à quoi Brian avait rétorqué que si ce n’était que pour les débiles, c’est qu’il devait en être un pour être ici. Ça n’avait sans doute pas plus à ce dernier, mais Brian aime jouer avec le feu parfois. C’était un fait, c’était amusant et dès fois non. Tout dépendait de l’humeur de Brian en réalité.

Parfois il regrettait de ne pas être un homme grand, oui un homme grand et fort. Un homme qui peut tenir tête à des hommes qui font 1 m 90. Il peut tenir tête avec ses paroles, sa façon d’agir, mais en réalité s’il faut se battre, une baffe et il décolle du sol à coup sûr. Il regarde son patient qui commence à s’énerver encore plus, il hurle, il insulte, il ne comprend pas pourquoi le psychiatre reste si calme. Il ne comprend pas pourquoi il est ici. C’était juste la procédure quoi, mais Brian ne dit rien, il ne voulait pas l’énerver encore plus.

Tic tac.

L’heure tourne encore et encore et tout ce qu’ils font n’est rien d’autre que de se dévisager. C’était frustrant pour l’un, mais c’était une habitude chez l’autre. Il observa encore l’heure, c’était la fin, mais il ne voulait pas le dire, le patient allait sans doute le remarquer ? Sauf qu’au lieu de partir il balança juste la moitié des papiers et quelques stylos de Brian par terre. En voilà encore un qui aime foutre le bordel. Le patient sourit narquoisement encore une fois. Brian haussa les épaules et il se dirigea vers la porte.

« Il est temps de partir Monsieur Dwyer. On se revoit la semaine prochaine, à la même heure. Au revoir.»

C’était simple, il ne fallait juste pas perdre le nord avec les détenus. Il faut montrer que ce n’est pas parce qu’ils jettent, cassent des choses que les membres du personnel vont céder. Brian en avait l’habitude bien avant de travailler ici, ce n’était pas si étonnant que ça. C’était même une habitude. L’homme parti un peu en colère, mais pour le moment Brian s’en fichait bien ce n’était pas important. Il entendit quelques injures de la part du très gentil détenu, mais c'était le cadet de ses soucis à vrai dire, puis bon ce n'était pas la première fois.
Il laissa la porte ouverte, comme ça le prochain patient qui n’allait sans doute pas tarder pourrait rentrer directement. Mais avant tout il fallait tout ranger. Oui oui il ne pouvait pas voir son prochain patient dans un tel bazar. Il détestait ça. Il ramassa toutes les feuilles, les crayons. Il repositionna tout comme il se doit, il remplit rapidement deux trois trucs dans le dossier de ce monsieur Dwyer puis il le rangea, il prit le dossier du patient suivant après avoir regardé son agenda, puis il alla refermer à clé le meuble avec ses dossiers. Il le déposa sur le bureau et il fit le tour de la pièce rapidement voir si tout était en ordre, il regarda aussi s’il n’y avait plus aucun bout de verre par terre. Tout était en ordre.

Uriel BENETT.

Son prochain patient. En plus d’avoir des problèmes de santé, car il était vraiment trop maigre, il avait aussi des soucis au niveau du mental (Trouble dissociatif de l’identité). Son dossier était bien complet, il allait devoir s’adapter à tout ça. Faire attention à ne pas dire une bêtise, car on dirait d’après ce qui est écrit qu’il ne semblait pas conscient de tout ça. Ouh que ça allait lui faire mal à la tête de mentir sur ça. Il regarda sa tasse de thé qui avait survécu à l’assaut de Dwyer et il la finit, il alla se faire une autre tasse et il vint s’asseoir de nouveau. En attendant Monsieur BENETT, il remplit quelques autres dossiers des personnes qu’il avait vu hier, mais qu’il avait oublié de noter au propre les choses importantes. Il n’allait sans doute pas tarder, en espérant qu’il soit un homme qui vient à l’heure.



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Mer 9 Nov 2016 - 1:37
I'm a hazard to myself
Ft. Brian Evans
Je dois avouer que j’ai peur depuis que je suis ici. Je dépense chaque jour tout mon temps pour téléphoner à Oncle Ben, et parfois, alors que je n’ai pas téléphoner, on me dit que je suis déjà venu. Je n’en ai aucun souvenir, pourtant, Oncle Ben ne semble pas avoir de craintes vis-à-vis de cela. Il me dit de me calmer, il me dit d’attendre, il me dit de faire confiance aux médecins ici, il me dit qu’il a mis toutes les informations sur moi dans les dossiers, il a dit que j’irais bien. Je fais confiance à Oncle Ben, et puis, je n’ai rien fait de si grave, si ? J’ai tendance à vite paniquer, c’est parce que je n’arrive pas à comprendre, depuis que je suis en prison, je n’arrête pas d’avoir des trous noirs de plus en plus longs. Le pire dans tout cela, c’est qu’il m’est incapable de comprendre pourquoi et comment. Qu’est ce qui ne va pas chez moi ? Qu’est ce qui cloche ? Est-ce que je suis malade ? Est-ce que je vais mourir ? Et pourquoi Oncle Ben ne veut pas me dire ce qui ne va pas chez moi ?
Alors il m’a dit, à ce moment, que je devais absolument faire confiance à mes psychologues. Il y en a deux ici, un psychologue Goodman et un psychiatre Evans. Je ne connais pas vraiment ces messieurs-là, il faut dire que je ne suis pas encore allé les voir, mais comme Oncle Ben me l’a dit, aujourd’hui, je suis décidé. J’irais voir ce monsieur Evans. Il a l’air gentil… Oui je dois leur faire confiance.


Raaah ! Il me saoule celui-là vous ne pouvez pas savoir. Sérieusement. Quand Uriel est commande de notre corps, j’ai envie de péter un plomb, et ce que j’ai laissé filtrer au-dessus, ce n’est qu’un échantillon, une dose homéopathique de ce qu’il pense à chaque instant. On dirait un enfant, même Lou-Ann est plus mature. Enfin, moi j’attends, sagement, j’attends que mon tour vienne, car je suis le seul conscient que tous les autres existent, mais Uriel à l’air de tenir à ce rendez-vous chez le psy’. Alors je vais le laisser y aller, sauf s’il me provoque ce médecin de mes deux. Là j’hésiterais pas ! Uriel, il est pas assez fort pour nous défendre tous. On a pas besoin de lui si vous voulez mon avis, sans lui, on ne serait même pas en prison. Bon d’accord c’est moi qu’ai faillis tuer ce type, mais tout de même. J’suis pas fou.
Allez-y, regardez le dans son corps tout chétif et maladif, en plus avec le froid qui arrive, il se met déjà à tousser cet imbécile, parce qu’il flotte dans sa combinaison et qu’il a souvent une épaule dénudée. On dirait une petite salope, sauf que cet abrutit ne saurait même pas ce qu’est le sexe. Pauv’ gamin, pourtant il s’est fait pété le cul toute son enfance. M’enfin. Rick était un sale con, c’est fini maintenant. Où c’est qu’on est maintenant ? Ah, dans le couloir, un gardien nous passe les menottes, Uriel se regarde les poignets et se dit qu’il a les mains si fines qu’il pourrait retirer les menottes aisément. Il explique son rendez-vous, l’heure, et le gardien nous conduit dans les couloirs.

C’est un vieux mexicos, je lui ferais bien bouffer des burritos à ce lui là. Vous savez que c’est les mexicains qui volent tout le boulot aux Etats Unis ? Ah ! Encore une fois, Uriel il en sait rien lui, parce qu’il sait rien sur rien Uriel, mais moi je le sais, c’est les enculés de bouffeurs de tacos qui nous volent tout notre pognon. Ah je vous dis, les USA, ça part en couilles.
Je pensais que le chemin serait plus long, le pauvre Uriel, il tremble, il doit croire qu’il a une maladie grave genre le SIDA du cul, mais nan mon gars, t’es juste pas tout seul, parce qu’on est quatre coincés dans ce putain de corps, et encore, heureusement que l’autre bouffeur de Grenouille de Théo il sort pas souvent, sinon ce serait la catastrophe dans ta tête, j’veux dire, encore plus que maintenant.
Bref, Uriel, il attend, le gardien toque, Uriel tremble, je le sens, il a envie de pisser en plus, il se dandine sur place en grattant l’intérieur de ses coudes à travers le tissu de sa combinaison, le gardien annonce le rendez-vous, et détache alors Uriel qui se frotte nos poignets, ouais frotte bien j’veux pas de nouveau être tout écorché à cause de toi.  

- Bonjour docteur Evans. bredouille-t-il de sa petite voix timide. C’est vrai que j’vais mourir ?

Ah bah on peut dire qu’il lance la bombe facilement, son regard est fuyant, il regarde ses pieds, il se dandine sur lui-même, il se mange les lèvres, il parle tout bas, il cache ses mains dans ses manches… Bref c’est qu’un vieux puceau de merde.  Il va pas aller loin.
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Brian Evans
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Brian Evans
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Ven 11 Nov 2016 - 22:37
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Uriel BENETT ♥

Le monde est intriguant. Le monde est fait d’une manière si étrange. Brian quand il remplit ses dossiers il a l’impression de voir des petits pions avec des couleurs différentes. Des rouges, des bleus, des violets, les violets vont avec les violets, mais parfois ils sont complètement différents, alors qu’ils ont le même « problème », la même « maladie », il faut une approche différente pour chaque patient, personne ne réagit pareil. C’est ce qui rend le métier de psychologue, psychiatre intéressant. Son regard se porte sur la pile qu’il vient de finir. Il soupire, il aura fini avant que son patient n’arrive, c’était déjà ça dans un sens.

Son regard se pose finalement en direction de la porte quand il entend quelqu’un toquer, quand il voit le gardien et une personne avec lui.  Le gardien est parti sans demander son reste, le psychiatre se retrouvait donc avec un jeune homme qui se dandinait sur place, il ne comprenait pas vraiment la raison, mais il y en a tout un tas. La question d’Uriel l’étonna vraiment. Est-ce qu’il allait mourir ? Étrange manière de faire des présentations, mais au moins il balançait tout de suite un sujet de conversation, Brian n’aura pas à faire à un mur peut-être. Il avait de l’espoir. Il se leva par habitude et il le salua convenablement.

« Bonjour Monsieur BENETT, entrez je vous en prie. »

Mourir ou ne pas mourir, qu’est-ce qu’il pouvait lui répondre ? Sur son dossier il était marqué qu’il était maigre, très maigre. Le voir en vrai ça lui balançait en pleine gueule qu’effectivement il n’était pas dans la norme concernant le poids. Il avait donc en face de lui Uriel n’est-ce pas ? D’après les notes qu’il avait déjà sur lui, ça semblait être lui. Il s’assit de nouveau. Il l’observa au loin, il attendait qu’il vienne à lui en espérant qu’il ne soit pas obligé de se déplacer pour que celui-ci daigne se bouger. Il regarde vite fait en direction de la fenêtre puis il regarda de nouveau vers Uriel.

« Mourir ? Rien n’indique dans votre dossier que vous allez mourir. Quelqu’un vous a dit ça ? »

Commençons par les bases.
Commençons par savoir qui met des idées aussi étranges dans la tête d’un jeune homme. Après peut-être qu’il le pense naturellement, mais Brian voulait être sûr. Si ça venait de quelqu’un il allait devoir utiliser une approche un peu plus directe, alors que si cela vient de lui, il allait devoir utiliser une méthode plus subtile, une méthode qui n’allait pas mettre en colère, perturbé, paniqué enfin bref faire quelque chose qui ne faut pas concernant les autres personnalités du jeune homme. Il allait tout faire pour garder « Uriel ». C’était bien étrange de se dire ça, mais c’est comme ça que ça fonctionne dans la tête de Brian.
Il ne connait pas réellement son patient, il ne peut pas se permettre de faire une erreur tout de suite.

« Venez-vous asseoir. Est-ce que vous souhaitez boire quelque chose ? »  Fit-il en montrant la chaise.

Le mettre à l’aise. C’est ce qu’il devait faire, essayer de mettre une certaine ambiance, quelque chose qui mette en confiance. Il referme le dossier d’Uriel, il pose ses mains sur son bureau en les croisant et il attend. Il attend le petit signal qui va lui donner sa chance de pouvoir « discuter » convenablement avec lui.
Il allait l’écouter attentivement, très attentivement et faire attention aux gestes, aux paroles, tout. Il allait faire attention à tout, ne rien louper pour pouvoir l’aider aussi bien qu’il le peut.
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Sam 12 Nov 2016 - 15:52
I'm a hazard to myself
Ft. Brian Evans
Uriel regarde le psychiatre comme s’il sortait d’une œuvre abstraite, comme s’il ne le comprenait pas, et étrangement, j’ai sentis qu’il eut envie de le dessiner. Et bah voyons, manquerait plus que ça, l’artiste torturé qui s’exprime. Il eut un mouvement de recul, comme s’il allait partir pour aller le peindre vraiment, mais il s’arrêta dans son action et fronça les sourcils. Il ne pouvait plus partir. Sérieux, Uriel, t’es con ou tu le fais exprès ? Enfin bref, il s’est avancé dans la pièce et a regardé autour de lui pour savoir s’il reconnaissait les lieux, ça lui fait ça parfois avec des endroits qu’il ne connait pas, normal, parfois c’est nous qui y sommes allés et pas lui. Mais te fait pas de bile, Uriel, nous ne sommes jamais venus ici, il n’y a qu’un abrutit comme toi pour vouloir venir ici.  Il tortille ses doigts entre eux, et moi ça m’agace parce qu’on dirait un petit garçon, même Lou-Ann a plus d’assurance que cet abrutit de mes deux.

Il suivit le regard du psy vers la fenêtre et s’y avança pour aller poser ses doigts sur le carreau, observant ce qu’on pouvait voir d’ici, la vie dehors, la vie de la cour. Il haussa les sourcils et oublia de lui répondre pendant quelques secondes, mais heureusement que je lui là pour lui tortiller le cerveau parce qu’il se tourne vers lui après une longue minute de silence, se tortillant un peu sur lui-même. Sérieux mec, t’as envie de pisser ?

- Je ne sais pas, généralement on va voir les docteurs quand on est gravement malade. Il s’essuya le nez avec sa manche et renifle un peu. Sale gros dégueulasse va. Tonton Ben il m’a dit de vous faire confiance, qu’en travaillant avec vous, je comprendrais enfin ce qu’il m’arrive…

Uriel parle bas, ça m’agace, parce que sa voix n’est pas assurée, et qu’il ne jure que par Benjamin Benett, certes, on l’aime tous ici, Ben, mais faut se calmer cinq minutes, c’est pas le prophète non plus. En plus Uriel il capte keudal, il ne fait qu’avaler les informations et les recracher avec une interprétation biaisée.
Quand il l’invita à s’asseoir, Uriel resta sans bouger, et il m’a donné envie de lui HURLER dessus d’aller poser son cul trop maigre sur cette chaise. Il sembla pourtant ne pas comprendre et mit quelques secondes avant d’aller s’asseoir, droit, les pieds bien ancré dans le sol, les mains posées à plat sur ses cuisses. T’as pas plus coincé comme mec sérieux, même le psy il a l’air d’un mec décontracté à côté !

- Il se passe des trucs bizarres depuis longtemps et… Mon oncle il dit que vous pouvez m’aider j’crois mais… J’ai peur. Je crois.

Voilà ce qui m’énerve chez Uriel, il ne comprend rien, il ne sait pas ce qu’il ressent parce qu’il ne veut pas admettre qu’on existe ! S’il est ici, c’est pour nous faire tuer tous, je ne peux pas le laisser faire. Il faut que je trouve une faille pour prendre la place et ne plus jamais la lui laisser. Uriel ne mérite pas de vivre, il ne se rend pas compte de la chance qu’il a, on ne sera jamais seuls, on est tous ensembles… Il faut juste qu’il ouvre les yeux.

- Vous avez du chocolat chaud ? Demanda-t-il alors, se grattant l’avant-bras pensivement.

On serait tous tellement mieux sans lui, regardez-le avec son air fatigué et effacé, il ne ressemble à rien, vraiment à rien, c’est d’un ridicule.  

- Je crois que je perds la mémoire ? Je suis fou ? On m’a dit que la combinaison grise c’est celle des fous…

Ah Uriel. Tu es désespérant. Pourquoi je ne peux pas le tuer hein ? Parce qu’on partage tous ce putain de corps et j’ai peur que si je te fais tuer, je nous tue tous en même temps ! Abruti ! Ouvre les yeux, casse-toi de là ! Mais non, il se contente de regarder partout autour de lui comme une brebis égarée, ne maintenant le contact visuel avec Docteur Evans que quelques secondes avant de fuir de plus belle. Pfff désespérant.

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Brian Evans
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Brian Evans
Psychiatre
Lun 14 Nov 2016 - 8:58
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Uriel BENETT ♥

Le silence n’a jamais dérangé Brian, non loin de là, il y était habitué après tout.  Il ne s’était sans doute juste pas attendu à ce que le silence s’installe si vite, alors que c’était Uriel lui-même qui avait posé une question. « Tonton Ben » oui, son oncle avait au moins dit quelque chose d’intelligent, ça allait peut-être aider la communication et le traitement plus facilement. Mais il ne se faisait pas d’illusion, on ne sait jamais quelqu’un dit « Il faut faire confiance » et ça part en délire paranoïaque sur un complot d’extermination total de la personne.

Il resta un moment sans bouger et Brian ne bougea pas non plus. Il regardait juste en sa direction, restant silencieux ne voulant pas interrompre le discours d’Uriel si jamais celui-ci se remettait à parler ça serait idiot de le braquer, car Brian lui coupe la parole. Il tapota juste avec son stylo sa main, il attendait. Oui c’est ça il attendait la suite pour mieux le comprendre, savoir ses attentes, ses craintes, ce qu’un humain ressent quoi. Il parlait tellement bas que c’était à se demander s’il avait peur de se faire bouffer par le psychiatre sans doute était-ce ça ou juste la timidité qui a atteint un stade d’évolution assez élevé. Brian avait déposé son stylo, il n’aimait pas noter tout de suite les choses quand un patient parlait, perturbation extrême, il le savait.

La peur.

C’est souvent ce qu’il entend. « J’ai peur. » c’est naturel et c’est normal.  Qui n’aurait pas peur en ne sachant pas ce qu’il lui arrive ? Sachant qu’il y a quelque chose, mais qu’on ne peut pas mettre un mot dessus, qu’on n’arrive pas à savoir, déjà dehors c’est compliqué de vivre sans savoir ce qui nous arrive, mais en prison au milieu des criminels, c’est encore pire enfin d’après Brian. Mais ce n’est que son avis, avis qu’il ne donnera jamais.

Il regarda de nouveau son patient, il était peut-être temps de le rassurer un minimum, même si le rassurer était un bien grand mot, ce n’était pas si simple que ça et ce n’est pas en disant « tout va bien » qu’il va être rassuré. C’est un peu la facilité de dire « tout va bien » quand tout va mal. Le fait qu’il pense que s’il voit un médecin il va mourir, c’est étrange, car certes il a fait des études de médecine, mais il est psychiatre, il annonce pas que ses patients ont un cancer en phase terminale et qu’on ne peut plus rien pour eux et qu’ils vont décéder dans trois ou quatre mois. Mais il n’avait pas trop tort sur le « gravement malade » parfois c’était ça, Brian en avait eu des cas, mais jamais personne ne lui avait encore sorti d’entrée jeu « est-ce que je vais mourir », car bon il était plus là pour écouter et aider, ça le laissait vraiment perplexe tout ça.

« Il est vrai que c’est pour ça qu’on vient voir un docteur parfois, mais pas toujours je vous rassure. Je vais sans doute pouvoir vous aider, on va tout faire pour. Mais vous avez peur de quoi ?»

Le rassurer de quoi sérieusement ? Qu’il ne va pas mourir la belle affaire. Il se leva quand il entendit qu’il voulait du chocolat chaud. Tout le monde lui en demandait, c’était étrange, il trouvait ça marrant dans un sens. Tout en se dirigeant vers son petit meuble, il lui répondit. Lui faire quelque chose de sucré ? Bon dieu qu’il n’allait pas hésiter et même il n’hésiterait pas à lui apporter des biscuits juste histoire qu’il bouffe un peu entre les repas, oh mon dieu que ce n’était pas bien, mais qu’est-ce qu’il en avait besoin ce Uriel !

« Oui j’en ai. Je vais vous faire ça. »

Il lui prit une tasse au pif pour lui verser son chocolat chaud. Dans sa tête il soupira deux fois, il détestait donner à boire en réalité, mais pour ses patients il le faisait, c’était le seul moment où c’était plaisant même si ça l’ennuyait parfois quand il était fatigué, mais c’est une autre histoire, il prit la tasse et la déposa devant Uriel, puis il fit le tour de son bureau pour se rasseoir en face de celui-ci. Est-ce qu’il était fou ? Est-ce que réellement il pouvait lui dire qu’il avait effectivement une pathologie qui le déclarait fou ?
Il détestait devoir dire « oui tu as un problème, c’est pour ça que tu es chez les aliénés ». C’était dur surtout pour les patients fragiles. C’était vraiment la partie du métier qu’il détestait, mais quand il le faut hein, il le faut.

« Est-ce que vous pouvez me décrire les « trucs bizarres » qu’il vous arrive depuis longtemps ? Même si ça vous parait insignifiant comme « J’ai un bracelet au poignet, mais je l’avais pas l’heure d’avant ». Essayez de me décrire tout ce qui vous arrive s’il vous plait. »

Il était au courant au sujet des « trous noirs », mais il était toujours bon d’essayer de faire dire au patient les faits, c’était plus simple pour lui, il va savoir de quoi Uriel est conscient ou non. Il reprit son stylo, c’était par contre le moment de tout noter si jamais il lui dit ce qu’il lui arrive.

« Vous ne perdez pas la mémoire Monsieur Benett. C’est effectivement la combinaison pour les aliénés, mais ne vous voyez pas comme un fou, ça n’arrangera pas votre situation et justement nous sommes là pour arranger cette dernière. »

Il allait le sentir passer ça ce moment de panique. Il avait une chance sur deux que ça perturbe son patient, oui une chance sur deux, il espérait qu'il allait rester calme, car se prend un "tu es un aliéné", ce n'est pas facile, mais Brian et  la subtilité ça fait quinze et il préférait être honnête. Il fuyait son regard, il fuyait tout contact visuel et ça perturbait VRAIMENT Brian outre le fait qu'il déteste qu'on soit impoli -pas dire bonjour et tout-, il trouvait ça perturbant qu'on évite son regard. Il comprenait qu'on pouvait être timide, mais ça le perturbait tellement, il fixa donc Uriel.

«Vous pouvez me regarder vous savez, il ne va rien vous arriver si vous croisez mon regard.»

Puis bon...

C'était plus simple, car tourner la tête pendant qu'il parle, alors que justement il parle bas, il faut le dire ce n'était pas pratique.


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Dim 4 Déc 2016 - 17:22
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Ft. Brian Evans
Uriel a tendance à vite faire confiance aux gens. Moi je suis la partie méfiante, quand je suis là, je remets les pendules à l’heure. Ce n’est pas parce que cet idiot a accepté de raconter sa vie au premier psychiatre venu qu’il pourrait être ami avec chacune des personnes vivant dans ce petit corps qui me semble bien plus puissant quand je suis aux commandes. Uriel aime, Uriel est tendre, moi je crie, je frappe, je me défends. Je nous défends. Mais encore une fois, aujourd’hui, je ne suis pas aux commandes, Uriel semble avoir assez de caractère pour me repousser au plus loin, pour me laisser observer, écouter, mais jamais au grand jamais, agir. Il n’est pas conscient que je suis là, même si parfois son regard se perd dans le vide quand j’essaie de hurler, comme s’il écoutait un cri dans le lointain. Ce lointain, c’est moi, et je suis juste là, on est tous là, toujours. … Le pauvre, il croit qu’il devient fou.

Mais Uriel est un enfant, il a peur, parfois, je me dis que Lou-Ann est bien plus vaillante que lui. Mais ça, ah, elle ne le sait pas elle, Lou-Ann ne croit qu’en moi. Elle est jeune, douce, délicate, Uriel, pourrait être aussi doux qu’elle, s’il n’était pas si naïf, un abrutit fini. Un abrutit qui réfléchit, parce qu’à la question du psychiatre, il s’est mis à s’agiter un peu, son regard parcourant rapidement la pièce, il a regardé ensuite ses mains, se les ai caressés comme s’il cherchait à renouer le contact avec lui-même, un espoir fugace de s’appartenir. Mais non mon gars, je suis là, je suis toujours là. Il inspira, et réfléchit avant de reprendre la parole mais enfin, s’élança.

- Il se passe des choses parfois… Des choses que je n’explique pas. Commença-t-il simplement, troublé.

Comment pourrait-il mettre des mots sur ce qui se passe hein ? Non il ne peut en parler, on va le prendre pour un fou, c’est ce qu’il pense, et moi je ris de le voir douter à ce point, c’est amusant. J’ai un petit rictus, alors que le visage d’Uriel lui, reste toujours aussi placide. Pourtant, Uriel reprit le contrôle de lui-même, il prit une grande inspiration en prenant la tasse de chocolat chaud pour la serrer contre lui, comme pour se nourrir de sa chaleur. Le pauvre enfant, il est glacé. Son regard n’est jamais posé sur celui du psychiatre, il est toujours posé plus bas, ailleurs, ou sur le lait mélangé au chocolat. Il soupire brièvement.

- Parfois je… M’endors, et… Quand je me réveille je ne suis pas habillé de la même manière, je ne suis pas au même endroit et on est… Des jours plus tard…

Tout comme la fois où il s’est retrouvé enfermé dans cette prison par ma faute. Haha. Pauvre de toi  Uriel, t’es enfermé avec nous tous dans cette merde et tu ne pourras jamais en sortir. JAMAIS TU M’ENTENDS ?! En guise de réponse, l’abrutit se frappa le crâne du plat de la main comme si un bourdonnement le dérangeait, renversant ainsi une partie de son chocolat chaud sur lui, mais il ne sembla pas y réagir.

- Comme mon arrestation et ma vie ici… Tout ce dont je me souviens c’est que j’allais chez maman chercher quelque chose… Et quand j’ai rouvert les yeux j’étais dans ma cellule… Ce jour là, haha, Uriel a dû être drogué, vive les sédatifs, puis enfermé dans une camisole de force en cellule capitonnée jusqu’à ce qu’il finisse par comprendre tout seul pourquoi il est là.

Mais le pauvre ne sait même pas qu’il est en prison pour une tentative de meurtre, il croit que c’est à cause de la cocaïne qu’il allait chercher chez sa mère. Il tremble un peu là, nerveux, il inspire, bois une gorgée de chocolat et repose la tasse sur le bureau, il est un peu tout sale avec du chocolat sur ses cuisses, il semble le remarquer maintenant et fronce les sourcils. Il soupire et secoue la tête doucement, se mordant la lèvre inférieure.

- Parfois je retrouve des mots qui me sont adressés, ou adressés à d’autres gens sur mon matelas… Une fois je me suis réveillé et le tableau que je peignait avait été fini… Mais pas par moi…

Bah oui tu crois quoi ? On pas tous les mêmes écritures ni le même style de dessin abruti, si je dois utiliser ton style d’artiste torturé pour m’exprimer je n’aurais pas finis hahahaha. TU ES FAIBLE URIEL FAIBLE TU VAS MOURIR SEUL ICI !! Bang. Il se frappe à nouveau le crâne, nouveau bourdonnement. Je sais qu’il ne m’entend pas, mais il doit sentir ma présence. Il renifle et remonte ses jambes sur la chaise, de protégeant le corps en serrant ses jambes de ses bras, se balançant un peu d’avant en arrière.

Aliéné… Aliéné… Ils nous prennent pour des fous, mais on est une famille, un grande famille tous ensemble. Même Uriel après tout, il en fait partie. C’est son nom sur les papiers… Pffft.

- Aliéné… Mais je peux partir des aliénés ? Si je suis plus aliénés je peux rentrer chez Tonton Ben ? Je… Là il le regarde dans les yeux. Je peux arrêter de me droguer si vous voulez je ne le ferais plus je veux rentrer à la maison.

Ouais… T’as du boulot le psy. Ce pauvre gamin ne sait même pas pourquoi il est en prison.

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