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It's written on your skin

Catiel L. Vega
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Catiel L. Vega
Maître chien
Dim 6 Nov 2016 - 10:45
Ça faisait plus d'une semaine qu'il était sur le qui-vive en permanence. Il n'était pas rentré chez lui, n'avait pas dormi dans son lit ni glandé sur son propre canapé depuis sept jours entiers parce qu'il fallait du monde sur le pont et que malheureusement, il faisait partie des matons disponibles pour renforcer les patrouilles. Tours de garde rallongés, boulot de nuit, tout y passait.
La situation était aussi pourrie que désagréable, juste parce qu'il manquait du monde et que les prisonniers, bien sûr, avaient décidé que c'était le bon moment pour être remuants. Comme s'ils avaient senti le soucis, qu'ils voulaient en profiter pour jouer à tester les limites. La tension était palpable.

“Légèrement susceptible” est donc un doux euphémisme pour qualifier le Catiel qui arpente les couloirs, l'oeil sombre, le cheveu un peu trop long à son goût. Il gronde tout bas son mécontentement, égrenant une litanie ordurière bilingue dans son bouc. Tout y passe : les prisonniers, le bâtiment, la bouffe, la couleur de la peinture. Il est assez fatigué pour qu’absolument tout lui semble être une attaque personnelle. Même la teinte des murs, dont il n’a rien à faire en temps normal, lui agresse la rétine.
C’est qu’il n’est plus tout jeune, le latino, que les heures de travail pèsent plus lourdement sur lui que lorsqu’il était un jeune crétin fringant. Il sent que ses épaules sont plus tendues qu’à l’accoutumée, que ses pas sont plus lourds, son menton moins haut, son dos plus raide. Et ça, plus que les détails débiles qui l’irritent, ça le mine. Il préfèrerait ne pas se savoir diminué, aussi peu que ce soit, alors qu’il doit tenir en laisse une armée -mexicaine, bien sûr- de truands énervés.

Et puis il est toujours en train d’essayer de se sevrer. Une belle résolution, vraiment, qui vole en éclats lorsqu’il croise une paire de pensionnaires de la prison s’échangeant un paquet de clopes sous le manteau. Ils n’ont pas vraiment fait quelque chose qui le dérange parce que c’est un pénitencier quand même, il y a des deals, et il est pas con au point de confisquer le moindre objet vaguement trafiqué. Mais manque de chance, ils le font pile quand sa volonté flanche.

- Donnez-moi ça, monsieur Doe.

Ledit Doe a l’air parfaitement mortifié, puis empressé lorsque Corto gronde en réponse à un léger choc sur sa laisse. Il n’y a pas que l’homme qui est à bout de nerfs, son binôme répond comme un miroir à son état. Une paire de brutes agacées, c’est trop pour le prisonnier, il préfère abandonner son paquet pour avoir la paix. Son seul remerciement est un mouvement rapide du bras pour lui dire de circuler.

Le reste de son tour s’annonce bien plus facile maintenant qu’il sait pouvoir retomber dans le vice dès qu’il aura un moment où poser ses fesses dans un fauteuil. Le temps de repos prévu dans son planning est dans une heure, ça ira, il s’en grillera une, rien qu’une vraiment, puis il repartira jouer au cowboy en marchant dans le moindre couloir pourri qu’on lui aura assigné. La carotte pour faire avancer la mule.
Bizarrement, l’heure passe encore plus lentement qu’à l’accoutumée. La belle humeur du latino se fait la malle au bout d’un quart d’heure lorsqu’il doit traîner à l’infirmerie un jeune homme au nez cassé, ce qui veut dire affronter le mépris des médecins ne voyant en lui qu’une brute à gros bras aux méthodes expéditives. Essayer d’expliquer que ce n’est pas lui qui a éclaté le nez du môme est futile. Il repart en éructant des insultes à des infirmiers trop morts de trouille pour répliquer.
Ce n’est vraiment, vraiment pas sa semaine. Il en vient même à souhaiter pouvoir prendre une douche brûlante chez lui, alors qu’il déteste toujours autant la flotte. Pour qu’une corvée se transforme en envie, il faut vraiment qu’il soit à bout.

Heureusement, l’heure finit par passer sans trop d’incidents. Les nerfs plus en boule qu’une pelote de laine, il s’esquive rapidement jusqu’à la salle de repos, longeant presque les murs pour qu’on ne vienne pas, surtout pas, le chercher afin qu’il aide à quelque chose. Même si on crevait devant ses yeux, il n’en aurait plus rien à faire : de la tranquillité, de la nicotine, et un peu d’affection canine, c’est tout ce qu’il demande avant de retourner bosser.
La salle est vide, il soupire de soulagement, envoie voler sa veste dans un fauteuil pour se mettre à l’aise, enlève son collier à Corto dans le même but. Le chien en profite pour foncer ventre à terre sur les gamelles d’eau à disposition, arrachant un rire à son propriétaire qui ouvre une fenêtre avant de s’effondrer dans un des canapé. Voilà, là il est bien. Il n’a même plus envie de bouger, maintenant qu’il est installé l’idée même de remuer le bras pour sortir une cigarette le hérisse. Peut-être qu’il va juste glander sans s’agiter alors. Peut-être qu’il va à moitié s’endormir.

- T’es lourd, güey.

C’est une trentaine de kilos de chien qui s’effondrent sur lui, bave et enthousiasme en plus, croupion qui s’agite. S’il avait une queue, il aurait joué de la batterie contre le dossier du canapé. Il lui faut une bonne minute pour finir par se poser, l’avant-main sur les jambes de Catiel, l’air profondément bienheureux parce que bien sûr, la flemme du petit brun ne s’applique pas lorsqu’il s’agit de gratter les flancs de son cabot à air de hyène.
Maintenant qu’il est en mouvement, autant en profiter pour céder à ses basses pulsions. La grande patte non occupée à flatter Corto plonge dans une poche de pantalon pour en ressortir le paquet confisqué un peu plus tôt. Il se marre en repensant à la tête du détenu racketté en bonne et dûe forme, récupère un des précieux rouleaux pleins de bonne nicotine ainsi que le briquet qui se trouve avec. Un claquement, des étincelles, puis un soupir bienheureux qui quitte la gorge du gardien à la première bouffée. Comment il a fait pour s’en passer pendant presque six mois déjà ?
Dans le silence à peine troublé par leurs respirations, le maître-chien et son binôme semblent vraiment détendus pour une fois. Si personne ne vient lui chercher des crosses d’ici à la fin de la pause, Cat’ sera certainement le plus heureux des matons jusqu’à la fin de la journée.
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Nathan Adama
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Nathan Adama
Gardien
Dim 6 Nov 2016 - 13:20
Aaah. Nathan était d’excellente humeur. D’humeur de gros chieur narcissique et arrogant comme on aime en voir. Ou pas. Il pouvait parfois se montrer « sérieux », arrêter d’emmerder son monde… Oui, il savait faire la part des choses. Parfois. Mais il aimait aussi emmerder son monde, et ça, ça ne changerait pas. Chez certains, c’était facile : il lui suffisait de leur dire qu’ils étaient laids et qu’ils devraient prendre exemple sur lui. Si si, ça peut paraitre « peu », mais le sang froid chez certains n’existent pas. Ni la répartie. Les « c’est toi le moche » qui valsaient souvent à son encontre quand il leur disait ça étaient nombreux. Le truc, c’est que certains détenus ne voulaient pas l’attaquer directement non plus car ils voulaient finir leur peine au plus vite et sortir. Donc ceux-là étaient les plus faciles à emmerder verbalement sans craindre des représailles physiques. Par contre, pour ceux qui ont pris à perpétuité c’était une autre histoire. Il évitait les gros durs, quand même. De toute façon, il n’évitait pas ces derniers que pour ça. Enfin, parfois, il lui arrivait d’emmerder des ours. Parfois, ces ours en question étaient trop cons pour répondre d’une quelconque manière. Et parfois ça cognait. D’autres fois, ils riaient avec lui aussi. L’auto dérision, aaaaaah, ça l’amusait quand les gens le suivaient. Mais très peu le faisaient. En même temps….

Il se baladait dans les couloirs, faisant sa ronde habituelle. D’autres gardiens restaient là et observaient comme des piqués les alentours, alors que lui faisait le tour complet de la prison. Marcher c’était bon pour la santé, alors bon… Il n’allait pas s’en priver ! Puis c’était surtout son boulot, en fait.

Du trafic, encore du trafic. Des bastons, des engueulades. Il alla gérer les engueulades et fit appel à d’autres gardiens pour les bastons, séparant les deux abrutis qui s’engueulaient pour de l’argent perdus – ou finit dans les chiottes, bref il n’avait pas tout compris à leur merde et s’en battait les couilles avec sa matraque -. Ceci dit, il chercha tout de même à comprendre pourquoi ci et ça pour faire bonne figure et s’occuper correctement de leur cas, leur foutant un avertissement d’abord. Il avait évité de justesse la bagarre, mais bon. Il avait retenu leurs têtes et leurs noms, donc ils ne pourraient pas lui échapper la prochaine fois qu’il les prendrait….A se battre, certainement, parce que ça sentait l’électricité entre les deux là. Tsss. Mais bon, il n’y avait que ça en prison, il avait prit l’habitude maintenant.

Il regarda l’heure et sourit alors qu’il s’arrêtait près des cuisines pour observer ce qui s’y déroulait. Puis il se dirigea vers la salle de repos pour prendre sa pause, histoire de boire et manger un coup. En général, soit la salle était blindée, soit il n’y avait personne. Les deux cas ne dérangeait absolument pas le gardien qui adorait la compagnie de ses collègues, dont certains qu’il adorait emmerder.

D’ailleurs, de nouveaux gardiens étaient arrivés ces derniers mois et Nathan n’avait pas vraiment eu l’occasion de les emmerd- de les croiser réellement jusque là. Il espérait tomber sur l’un d’eux pour lui souhaiter bienvenue… A sa manière ♥

Le brun entra donc et quelle ne fut pas sa surprise quand il remarqua que son vœu était exaucé. Il eut un sourire amusé, et passa le pas de la porte ; De là ou il était il ne le voyait pas encore très bien.

« Yo ! »

Il alla se faire un café et alla se poster devant lui pour l’observer, et haussa un sourcil. Ouais, bon, c’était un ours mais…

« … A mes souvenirs, les détenus n’ont pas leur place ici. »

Ouais, le mec avait clairement la gueule d’un des prisonniers à ses yeux. L’air peu avenant, mais bon il avait un toutou quoi donc ça ne pouvait pas le tromper. Juste qu’il lui souhaitait la bienvenue à sa manière quoi. Il sourit, puis se mordit la lèvre inférieure en s’empêchant de rire.

« Ah..Désolé, oublié d’me présenter. Nathan Adama ♥ »


Il était debout, face à lui, et sirotait tranquillement son café. Il n’était pas au courant qu’il était de mauvais poil, et continua donc son manège. Bavard et chieur, oui.

« Ils embauchent des mecs qui étaient en taule pour qu’ils se fondent mieux dans la masse maintenant ? ♥ »
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Catiel L. Vega
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Catiel L. Vega
Maître chien
Lun 7 Nov 2016 - 21:33
Il est bien. Il est tranquille, de la musique plein la tête, les muscles enfin détendus, le cerveau en fête grâce au flash de nicotine. Il va enfin pouvoir récupérer de cette infernale semaine, juste un peu, avant de retourner bosser. C’est comme un avant-goût de la félicité à laquelle il goûtera en rentrant chez lui dans un, deux jour au pire. Cette salle de repos est un présent divin.
Mais la loi de Murphy est une impitoyable saleté qui frappe toujours alors que les innocents pensent y avoir échappé. Dans le cas de Catiel, la loi en question a la sale tête d'un asiatique aux cheveux en désordre et à l'air de jeune crétin, en gros celle du gardien qui venait de rentrer dans la salle. Il n'avait donc eu que quelques minutes de silence avant d'être dérangé -mais peut-être que l'autre est intelligent ? Peut-être qu'il va comprendre que son homologue est à bout de nerfs, qu'il veut la paix pour savourer sa pause ?

… A mes souvenirs, les détenus n’ont pas leur place ici.

Négatif, il est juste complètement stupide en plus d'être agaçant. Le plus petit des deux crache sa fumée dans la direction générale du grand dadais, un sérieux air de reproches sur le visage. Avec sa jolie peau toute lisse et ses airs de type adorablement grandi dans une gentille famille, l’autre a l’air bien plus jeune, bien plus préservé des aléas de la vie que lui, et ose venir lui chercher des noises. Idée lumineuse.
Cat sait qu'il n'a pas vraiment une tête de porte-bonheur, qu'il ressemble sacrément à un membre de gang -ce qu’il a été même s'il essaie de mettre cette partie de son histoire derrière lui. Sauf qu'à part se faire refaire le faciès façon starlette hollywoodienne, il n'a pas trop de moyen d'arrêter d'être un latino balafré, l’attaquer à cause de son charmant minois c’est donc frapper bas, niveau cour de récréation.

- Ouais ils embauchent d'anciens taulards.

Aucune tentative de nier. A quoi bon ? Il n'est probablement pas le premier ex-prisonnier à revenir dans un pénitencier en étant du bon côté des barreaux, il sera pas le dernier. Pendant un instant il se dit qu'il va exhiber son mollet tatoué histoire de mettre les pendules à l'heure une bonne fois pour toutes, puis il se souvient qu'il a Corto sur les jambes, qu'il ne veut pas le déranger.
Il se retient donc de relever son pantalon, se contente de toiser l’autre.
Ses lèvres s'étirent en une parodie de sourire féroce, il se redresse à moitié dans le canapé histoire d'arrêter d'avoir le visage au niveau des abdominaux de l'empêcheur de glander en rond. Il est largement plus petit que l'autre maton, étirer les muscles de son dos pour gagner quelques centimètres de dignité ne change pas grand-chose. Bah pas grave, il a l'habitude de regarder les gens dans les pectoraux maintenant.

- Et ils en embauchent parce qu'on peut péter les rotules des grands nigauds dans votre genre, monsieur Adama, sans rendre notre déjeuner.

Il aurait aimé parodier le ton mielleusement agressif du teigneux sauf qu'il n'a pas exactement la voix pour. A la place, c'est une menace brute de décoffrage qui lui échappe, quelque chose qui ressemble plus à une promesse de violence qu'à un jeu. C'était pas le but, mais il est trop tard pour se rattraper, il faudra faire avec.
Pour la seconde fois il recrache sa fumée vers son vis-à-vis, parfaitement délibérément. Derrière le rideau blanc, ce sont deux yeux clairs qui détaillent Nathan sans amabilité, comme s’il était capable de faire des trous dans sa peau. Quitte à se faire traiter de petite frappe à peine repentie autant retomber dans ses vilains travers, non ? Alors il prend son plus bel air patibulaire, sa posture de gars des rues à qui on ne la fait pas, et il pose une main sur le cou musclé de son chien pour donner l’impression de le préparer à attaquer. Il ne manque plus que les perrons de maisons mal famées en arrière-plan pour qu’on s’y croie.

- Mais je m’attends pas à la même chose de votre part, vous en faites pas. Z’avez pas le look pour être un vrai dur, vous me laisserez faire le sale boulot quand vous aurez peur d’accord ? On voudrait pas que les princesses prennent des coups.

Qu’est ce qu’il fout dans une prison d’ailleurs, l’autre zozo ? Il veut jouer au torero avec des types dangereux pour passer le temps ? Non, il a trop de muscles pour être uniquement là pour le frisson en attendant de se trouver une mignonne femme, de lui faire pondre un môme et de se trouver un boulot plus rangé. Il doit avoir une bonne raison, ça intrigue le latino grincheux. Il lui demandera, plus tard, s’il lui fiche la paix maintenant.
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Nathan Adama
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Nathan Adama
Gardien
Jeu 10 Nov 2016 - 21:14
La salle de repos du personnel était particulièrement agréable et spacieuse. Elle contrastait totalement du reste de la prison qui restait tout de même assez triste en termes de couleurs et d’ambiance. C’était une salle que les gardiens appréciaient tout particulièrement , surtout après une longue journée, voire matinée tout simplement.  Ce que semblait avoir eu le nouveau maton, d’ailleurs. Parce que dès que Nathan était entré, il l’avait vu complètement affalé. Ah ah ah. C’est assez drôle de voir les nouveaux se « faire » au métier. Au départ ce n’était pas facile, mais ça venait au fur et à mesure. Enfin, gardien n’était pas un métier facile en soit. Il fallait avoir certaines capacités et compétences. Une brindille toute gentille ne pourrait jamais l’être.

Déjà que Nathan avait du mal à concéder qu’il était l’un des moins « bien battis » en gardien, hein. Il était certes musclé et avait de la force, mais à côté de Aaron, de Blake ou encore de ce nouveau… Il n’était « rien ».  Il faisait parti des plus grands – et des plus beaux aussi, oh-, tout de même. De quoi relativiser. Un petit peu. Ou beaucoup, pour lui.

Donc, il était arrivé comme une fleur dans la salle et avait vu ce grand gaillard à la gueule de taulard. Et il avait décidé de commencer sa « p’tite fête de bienvenue » en l’emmerdant, même si ce n’était pas forcément le meilleur gardien à emmerder, vu son gabarit et sa tête. Et non, il n’avait pas fait attention à sa mauvaise humeur, même après. Parce que bon, certains pouvaient  tirer la gueule  naturellement. Il l’avait déjà vu de nombreuses fois. « Non je ne suis pas de mauvaise humeur, je souris juste jamais », qu’on lui avait déjà sorti.

Vega souffla sa fumée de cigarette vers lui et Nathan ne put s’empêcher de sourire face à ce regard plein de reproches. Nathan avait bel et bien grandi dans une « bonne famille », mais bon. Il essayait au mieux de le cacher physiquement. Et Catel n’était pas forcément beaucoup plus vieux… Ils n’avaient, au final, que huit ans de différence. Ce n’était pas grand-chose, dans l’ensemble. Néanmoins, le plus jeune était en effet « moins expérimenté » qu’un homme comme lui. Nathan n’avait pas vu de personnes chères à ses yeux mourir devant lui, ni même un meurtre tout court. C’étaient des choses qui changeaient un homme très facilement. La prison l’avait l’avait fait certes changer, mais certainement pas de la même manière.

Ooh… Nathan attaquait souvent bas. C’était même plutôt sa spécialité. En général, il ne fallait pas chercher loin pour faire chier les autres, donc il ne s’emmerdait pas plus que ça.  Plus c’était bas, plus c’était au niveau des autres, voilà. Par contre, il fut tout de même surpris que Catiel ne nie pas ce qu’il venait de dire. Bien au contraire. Nathan n’avait fait que le juger de part sa gueule, sans savoir. Il haussa les sourcils, intrigué. Donc il sortait tout droit de taule, hein ? Ce n’était pas étonnant, dans un  sens, mais bon. Il s’avança un peu plus vers lui et croisa les bras.

« Oh. ‘tain, j’pensais que t’allais nier. Mais en fait c’est encore plus drôle comme ça. »

Nathan l’observa longuement, sans gêne, le détaillant alors silencieusement tandis que le maton essayait de faire son « beau » pour l’intimider, se penchant et dévoilant les « crocs » dans un sourire qui se voulait féroce. C’était presque réussi. Mais avec le toutou sur les genoux, disons que ça le faisait –un peu – moins aux yeux du brun. Cela lui valu un nouveau haussement de sourcil, un sourire amusé aux lèvres.

« Le but d’un gardien c’pas de casser les rotules de ses collègues tu sais. Ralala les vieux détenus de nos jours, toujours à penser à casser d’la gueule. »

Il émit un petit rire.

« Et je ne rends pas mon déjeuner, quand j’dois casser des rotules aussi. »

Il souriait toujours, malgré cette menace que laissait planer les propos du plus vieux. Mais bon, ça l’amusait de le voir déjà réagir au quart de tour comme ça. Du coup, il pouvait déjà voir qu’il l’agaçait déjà. Eheh. Amusant, très amusant. Encore plus quand il le vit prendre la pose du grand méchant loup. Il le toisait aussi et réagit à peine à la fumée dans la figure, préférant prendre une clope à son tour. Qu’il alluma de manière totalement rêveuse. Il aurait pu le laisser tranquille, là maintenant, et aller leur préparer un café… Il s’y préparait, d’ailleurs. Mais les paroles suivantes du maton titillère son égo. Son sourire s’agrandit et il s’approcha davantage de lui, posa une main à côté de sa tête, sur le dossier du canapé.

« Oh, mon beau prince charmant, comme c’est généreux de votre part. »
dit-il d’une voix mielleuse, sarcastique. « Me laisserez vous monter sur votre beau cheval blanc après m’avoir sauvé des griffes des méchants ? »

Il éclata de rire et lui souffla sa fumée, à son tour, sur le visage. Ouais, l’homme avait un air patibulaire et pas du tout amiable, mais disons que s’il « fuyait » maintenant, il donnerait raison à ses derniers propos, en quelques sortes. Et ça, sa fierté ne le lui permettait pas.  Du coup, il continuait son manège de petit con face à Catiel, qui… bien que plus petit, faisait trois à quatre fois sa musculature, pour exagérer… un tout petit peu.

« Je sais que j’ai une belle gueule au point de faire penser à une princesse, mais toi tu fais penser à Scar dans le Roi Lion. »


Cette référence, fallait qu’il la sorte.
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Catiel L. Vega
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Catiel L. Vega
Maître chien
Dim 13 Nov 2016 - 20:26
Entrer dans l'espace vital de Catiel est un petit jeu dangereux. Ses années derrière les barreaux l'ont rendu méfiant, trop agressif pour ne pas être presque une menace en société : le nombre de petites dames de bonne famille qu'il avait fait sursauter lorsqu'elles s'étaient assises trop près de lui pendant une des soirées du voisinage était absolument ridicule. C'était bien sûr avant qu'il ne se retrouve à déménager, parce que sans Keith pour le pousser à être sociable il semblait avoir abandonné l'idée.
Mauvais plan peut-être, vu qu'il ne paraissait plus capable de juste discuter avec un collègue sans avoir envie de le frapper. L’introversion aggressive avait encore de beaux jours devant elle.

Quoi qu'il en soit, monsieur Adama est trop proche à ses yeux. La main sur le dossier du canapé manque de lui effleurer l'oreille, il peut compter les poils de barbichette de l'autre si l'envie le prend, et il n'a qu'à avancer de quelques centimètres sa tête pour lui brûler le menton avec sa clope. Le latino se sent comme une bête en cage, il réagit comme tel : en grognant, les yeux levés au ciel. Effort de volonté admirable pour ne pas commencer à l'insulter, il se contente de le noyer sous des demi-phrases dans un espagnol trop rapide, sa technique de déstabilisation favorite. Si ça marche avec des policiers blancs comme des cachets, ça marchera avec l'autre gardien trop familier.
L'ex petite frappe ne s'arrête qu'au moment où il commence à se lasser. Là il redescend son regard pour planter ses yeux clairs -trop clairs, qu'on lui a déjà dit, ça met mal à l'aise- dans ceux de l'autre et ne plus les lâcher.

- Je suis plutôt le genre sans pitié, je vous vendrais au roi et je partirais seul avec mon or. Désolé chérie.

Il veut se foutre de sa gueule ? Littéralement ? Pas de soucis, Cat allait en jouer lui aussi. Abuser des clichés, de son apparence de vieux cuir usé, de ses cicatrices de loubard repenti. Il est clairement plus proche du mercenaire sans honneur que du prince charmant aux boucles dorées de toute façon, même quand il sourit.
Le plus âgé ne bronche pas en se recevant la fumée de cigarette. Il fronce à peine plus les sourcils, ce qui ne change pas grand-chose dans son air déjà peu aimable.

- Scar ?

Ça fait longtemps qu'il n'a pas regardé de dessins animés pour enfants. Le seul gosse qu'il a un peu vu grandir avait déjà cinq ans quand il a débarqué dans sa vie, les Disney ne l'intéressaient déjà qu'à moitié… Et pas la peine de préciser qu'étant jeune, lui n'avait pas spécialement été du genre à se poser les fesses devant la télé. Il ne sait même plus s'ils en avaient une.
Mais le Roi Lion, il arrive à s'en souvenir un peu. Scar ça doit donc être le lion à crinière noire avec sa cicatrice sur l'oeil, l'affreux vilain caricatural qui, oui, lui ressemble pas mal. Il a pas une armée à ses ordres en plus ? Une armée de hyènes même ? Nathan n'a pas idée d'à quel point sa comparaison amuse le balafré. Il se marre même et les pattes d'oies qui se creusent près de ses yeux lui donnent l'espace de deux éclats de rire l'air un peu plus jeune.

- Ha, ouais. Même couleur de poil, mais je suis quand même un peu plus viril que lui. Et j'ai plus de mordant.

Il claque la mâchoire presque sur le nez de l'asiatique, puis le repousse du plat de la main pour se relever. Corto saute du canapé en clabaudant pour faire savoir qu'il s'oppose fermement au fait de bouger, exhibant du même coup sa morphologie de hyène, justement. Maintenant qu'il est debout, le maître-chien a tout loisir de se rendre compte de la différence de taille entre lui et le grand machin. Ridicule, ou presque : ce qu'il perd en hauteur, il le gagne en circonférence. A quoi ça sert de monter en graine si c'est pour finir immense mais moins mastoc, franchement ? Autant rester près du sol pour être plus difficile à tacler.
Ouais, réflexion de nabot.

A se trouver comme ça en position de mettre son poing sur le nez de Nathan, il se sent soudain tenté. Juste un coup, un tout petit coup de rien sous le menton là, il peut l'atteindre facilement. Le brise-noix est sans doute habitué à recevoir plus terrible, ça ne lui fera pas si mal. Il s'en remettra.
Mais non, Catiel se retient, un poing tellement serré qu’il pourrait se planter les ongles dans la paume. Il est trop mentalement détendu par ses quelques bouffées de nicotine, la petite voix de la raison le sermonne sur le fait que tabasser un camarade de travail fait quand même mauvais genre. Et puisque la clope l’aide à se calmer, il aspire une bonne bouffée avant de la recracher lentement, vers le bas. Pour changer.
Voilà, l’homme à barbe arrive même à cesser de se blesser pour ne pas balancer sa main en travers d’un visage, il croise le bras sur son torse, mettant sans trop y faire attention en valeur ses biceps.

- Vous avez pas du boulot, princesse ? Vous peigner la tresse ou je sais pas quoi, des trucs plus intelligents que de chercher des poux aux vieux lions ?

Ca y est, il a adopté le surnom de Scar. La moquerie se retourne complètement contre monsieur Adama.
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Nathan Adama
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Nathan Adama
Gardien
Mar 22 Nov 2016 - 3:58
Nathan observait le latino sans gêne, avec la position qu’il avait prise. Il pouvait détailler son visage facilement et n’hésitait pas à le faire du regard, tout de même curieux. Il n’était pas habitué à être aussi « proche » de quelqu’un sans être au pieu, et c’est pas au pieu que tu vas compter le nombre de poils qu’il a sur le visage. Ce n’était pas vraiment quelque chose de très sexy et romantique.
L’homme était clairement plus âgé que lui et portait les marques d’une dure vie sur la face. Oui, Nathan n’avait vraiment pas la même expérience que lui, et ne voulait pas l’acquérir en plus de ne pas pouvoir. C’était quelque chose qui les dépassait, lui et sa santé. Il apprenait déjà encore énormément rien qu’en étant gardien, puisque le monde était différent d’à l’extérieur. On peut faire son malin dehors, mais ici.. Il faut souvent faire gaffe à ses arrières. Pourtant, actuellement, Nathan était sans doute un peu trop téméraire avec un ex-détenu. Mais il voulait aussi voir si, en tant que Gardien, il savait se retenir face à ses collègues. Le brun étant naturellement chieur, il n’avait pas pu s’empêcher de venir enquiquiner le plus vieux, à ses dépends néanmoins. Il ne s’en était pas pris au plus petit, de gardiens.

Aussi Nathan ne fut-il pas surpris lorsque le lion grogna et leva les yeux au ciel. Le plus jeune trouverait ça presque adorable, pour être honnête. Son regard pétilla d’amusement avant d’être surpris par la myriade de phrase en espagnole qu’il lui sortit, certainement des insultes. C’était en effet une technique déstabilisante, surtout lorsqu’on ne s’y attendait pas. Néanmoins, il garda son regard dans le sien, sans  broncher. Malgré son air patibulaire et de grosse brute, Nathan trouvait tout de même qu’il avait de beaux yeux.

A  ses mots, il eut une moue triste et répondit d’une voix dans le même ton :

« Mon Prince me brise le cœur. Et qui serait le roi ? »

Nathan aimait jouer sur l’apparence des uns et des autres. Même s’il utilisait les clichés de base en même temps, il s’en fichait complètement. Après, les autres réagissaient comme ils l’entendaient à ses propos. Certains avaient fini par comprendre après de longs moments que s’ils voulaient que Nathan leur foute la paix, c’était de ne plus réagir. Concernant Catiel, il réagissait mais jouait aussi des propos du plus jeune, ce qui amusait beaucoup Nathan dans le fond.

Scar représentait le méchant typique qui était rejeté par les siens aux yeux de Nathan. C’était un antagoniste qu’il appréciait tout particulièrement, au final. Il avait un fort caractère et ne se laissait pas marcher sur les pieds. Oui, son vis-à-vis semblait  lui ressembler pas mal.  

En le voyant rire, il eut, l’espace d’un instant, un sourire plus doux, moins chieur et provocateur. Il faisait moins pitbull quand il riait.

C’était au tour de Nathan de rire à sa réplique. Un point pour lui.

« Je te le concède. »

Il ne bougea pas d’un poil quand il lui claqua la mâchoire au visage et pencha même la tête sur le côté, amusé, avant de sentir sa grande main le repousser, tandis qu’il se relevait, lui faisant face… Non pas de toute sa hauteur, mais plutôt de toute sa masse. Nathan était clairement plus grand. Ce n’était néanmoins pas à son avantage face à une armoire à glace qui, en plus, avait un chien dressé pour savoir attaquer les détenus. D’ailleurs, il possédait vraiment un beau toutou. On dit souvent « tel maître tel chien », mais le chien était clairement plus beau.

Aux yeux de Nathan, hein.

Et ce dicton aurait plus fonctionné si son collègue avait eu un pitbull.

Il le regardait sous toutes les coutures, détenu et pas vraiment craintif pour le coup. Il le voyait se retenir et il eut un petit sourire, alors qu’il croisait à son tour ses bras. Il était certes moins musclé que Scar, mais il l’était tout de même.

«  J’vais t’apprendre un truc, gros matou. T’es pas le seul à avoir droit à des pauses, et j’le suis actuellement, en fait. »

Il lui tira la langue, moqueur. Il n'en perdait jamais une, même si parfois il pouvait se montrer particulièrement calme et sérieux. Mais il prenait souvent tout avec le sourire, puis.. Ca mettait de l'ambiance, non ? Quoi que. Certains étaient tellement coincés qu'on aurait beau faire de l'humour ou chier tout court, ils ne réagiraient pas d'un iota.

« Et disons que j’avais pas encore eu l’occasion de venir t’emmerder alors j’en ai profité en voyant que t’étais là. »

Nathan haussa innocemment les épaules et se remit à le détailler.

« J’plaisantais sur ça au début, mais en vrai j’trouve ça cool qu’un ex détenu se reconvertisse en gardien. J’suis curieux, qu’est-ce qui ta poussé à devenir maître chien ? »

Nathan, le mec qui passe du gros chieur au mec curieux comme si de rien n’était. Il décida d’arrêter de l’enquiquiner pour le moment et alla se préparer un café, tout sourire.

« T’en veux un, pendant que j’suis ici ? Ou autre chose ? »

Il commença à se préparer le sien, concentré, avant de s’adosser au plan de travail en s’étirant. Le gardien le regardait de nouveau avec amusement, et puisque le maître-chien jouait de son nouveau surnom, il ne put s’empêcher de sortir :

« Eh, Scar. J’peux être ta Zira ? ♥ »
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Catiel L. Vega
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Catiel L. Vega
Maître chien
Ven 25 Nov 2016 - 23:25
Il sait parfaitement que les autres gardiens ont le droit de prendre des pauses, alors il balance le regard le moins impressionné du monde à Nathan histoire de contrer son tirage de langue moqueur. Il n’est pas stupide, ou introverti au point d’esquiver toute compagnie. C’est juste que les autres avec lesquels il s’est déjà retrouvé dans la salle de repos étaient des hommes professionnels, peu bavards, un peu dans son genre en fait. Dans un coin de sa tête de non-croyant, Catiel remercie quand même la Sainte Mère de lui avoir épargné l’asiatique babillant jusqu’à présent, et dans la foulée de lui avoir fourni la nicotine pour survivre à la rencontre sans craquer. Sans sa clope dans le bec, il lui aurait déjà sauté à la gorge. La tension accumulée pendant la semaine était assez importante pour qu’un pugilat contre un autre tas de muscles aie pu le tenter…
Mais non. D’abord parce que c’est mal de frapper un collègue, et puis parce que la Fée Nicotine est efficace, même quand on lui avoue qu’on veut le faire chier. Il faut certainement de tout pour faire un monde, ça comprend les types relous qui l’usent plus vite que les autres. Cat sait déjà que la confrontation va le laisser usé jusqu’à la corde, qu’il va rentrer chez lui et ne plus répondre à la moindre sollicitation pendant plusieurs jours pour compenser. Trainer en sous-vêtements à lire des BDs, pour se féliciter lui-même d’avoir été sage, de ne pas avoir égorgé l’autre maton.
Un bon plan vraiment, qui demande juste un petit effort. Survivre à la discussion.
Comme il n’est pas totalement malpoli, il pose son postérieur sur la table face à Nath en se hissant sur ses bras pour la frime. Corto est bien entendu dans son sillage, tellement qu’il s’allonge entre ses jambes, plaçant son museau sur ses pattes avant. Le maître comme le cabot ne quittent pas du regard leur collègue bipède et très bavard. Ca doit être un peu stressant pour lui, les deux paires d’yeux qui analysent ses moindres mouvements, l’un pour tâcher de le comprendre et l’autre pour voir si un sucre ne pourrait pas tomber entre ses crocs.

- Zi-quoi ?

Ouais, Zira lui est totalement inconnue. Avoir vu le Roi Lion premier du nom, puis s’en s’en souvenir tient déjà presque miracle, il ne faut pas trop tenter le destin. Kovu et sa famille de lionnes maigrichonnes apparentées à Scar, il ne les a jamais vus, il ne sait même pas qu’il y a un second épisode au film. Ou un troisième, aussi inutile soit-il. Peut-être qu’à son âge il devrait vraiment songer à se poser, faire un môme, et racheter toutes les collections de Disneys qui existent histoire de ne pas passer pour un crétin inculte.

- Pas de sucre, pas de lait, merci.

Le petit brun tend la main pour saisir la tasse quand elle est prête, savourant la chaleur sur sa paume. Là, ça commence à ressembler à une vrai pause. Monsieur Adama a arrêté d’être un grand abruti, lui peut enfin recommencer à se détendre, son binôme se repose. Il se trouve même suffisamment à l’aise pour papoter un peu histoire de faire un effort, de ne pas juste être celui qui claque des mâchoires près des nez des gens.

- J’ai pû sortir parce qu’il y avait un programme de réhabilitation des détenus là où j’étais, avec des chiens de refuge. Des cabots mal lunés pour d’autres molosses aussi mal lunés.

Sa propre remarque le fait rire. C’est vrai que les chiens qu’ils avaient tenaient plus du monstre dégoulinant de bave à demi sauvage que de l’animal parfaitement dressé comme son Fila, et que lui était aussi très différent. Catiel d’il y a dix ans ne se serait pas laissé marcher sur les pieds, mais il n’aurait pas non plus répliqué uniquement à coups de piques bien senties. Catiel d’il y a dix ans n’était pas très sympathique en fait.

- Du coup quand j’ai été libéré c’était sur recommandation du directeur de programme et j’ai été obligé de bosser pour la police en retour. On m’a aidé à acheter Corto, j’ai fait des rondes dans un patelin paumé en bord de mer jusqu’à déménager quand mon officier de probation a estimé que je pouvais le faire.

Traduction : quand l’officier en question a fait de l’ex-détenu son ex-tout-court, sur accord tacite. Mais ça, ce ne sont pas les affaires de Nathan, ce ne sont les affaires de personne dans cette prison. Lui balancer les grandes lignes de son passif derrière des barreaux le gonfle déjà bien assez pour qu’il se sente pas tenté de lui ouvrir son petit coeur tout mou en bonus.
Du coup maintenant, c’est au tour de l’autre de se mettre à table logiquement. Le balafré lui laisse le temps d’une latte sur sa cigarette, d’un rond de fumée parfaitement formé, avant de le fixer derrière la brume.

- Et vous alors, princesse ? Vous en avez eu marre d’être tout beau tout lisse alors vous vous êtes dit que la prison ça vous encanaillerait ? Que vous en sortiriez aussi charmant que moi ?
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