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La cigarette permet l'intégration sociale d'un individu.

Anonymous





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Mer 26 Oct 2016 - 22:04
Une soirée comme tant d’autres à L.A. Ville de lumières, une de celle qui ne dormait jamais avec ses casinos, ses hôtels et son extravagance connue dans le monde entier. C’était ici qu’on pouvait louer une limousine et être le roi pour une soirée. Ici qu’on pouvait se marier avec des caricatures d’Elvis. Et sous les apparences glamour et festives, se cachaient ceux qui faisaient réellement de cette ville ce qu’elle était.

Et il y avait dans cette ville un petit coin où notre homme aimait emmener certains de ses clients pour dîner. Il s’agissait du Wayne’s World, un cabaret bien caché que Mac Carter avait découvert plus ou moins au hasard il y a de ça quelques années. S’il ne vient pas toutes les semaines, ses visites sont de mêmes régulières et il laisse derrière lui en général, une note qui crève le plafond. C’est le cas de ce soir où il a emmené un client et son commercial pour parler affaires tout en passant un bon moment. Le projet est juteux : Faire partie d’un bureau d’études pour un futur bâtiment dont les étages seront loués à d’autres firmes. Charly sera en charge de toute la partie réseau, wifi et domotique.

Au Wayne’s, le brun se plaît à expliquer à ses invités quelques détails sur les lieux et sur les artistes qui se produisent sur la scène, restant silencieux sur reste des employés. Tout sauf un… Celui qui s’occupe souvent de lui, facilement reconnaissable, Kaleb. Un jeune homme sympathique, parfois un peu trop familier mais à force de quelques remarques faites à part et exprimée avec le respect dont Charly savait faire preuve, le jeune serveur commençait à prendre le pli. Le repas de ce soir c’était bien passé et une fois dans la ruelle et ses invités dans le taxi, Charly sortit son paquet de clope, bien décidé à retourner au bar pour un dernier verre et rentrer lui aussi en tacos… parce qu’il devait avoir une demi cave dans le sang. Au moins.

Craquant son briquet, il alluma sa clope qui crépita sous la flamme. Charly tira mollement sur sa cigarette et en souffla une large fumée grisâtre qui s’évapora dans la nuit chaude. Il faisait toujours chaud à L.A. Souvent sujet à des incendies en dehors de la partie touristique. Le dos appuyé contre le mur, il tirer sur le nœud de sa cravate avant de défaire les deux premiers boutons. Le grincement léger d’une porte à proximité détourna son regard pour entrapercevoir une tête maintenant connue qui lui tira un petit sourire en coin.

▬L’heure de la pause Kaleb ?

Il regardait la tignasse et le visage du serveur face à lui sans se douter de son handicap. S’il avait remarqué quelque accroche dans sa façon d’articuler par moment, l’informaticien ne se doutait aucunement que le jeune homme était sourd. Tranquillement, il tendit son paquet pour offrir un bâtonnet.

Il aimait bien ce jeune homme. Même si parfois son langage laissait à désirer face à ses clients, il restait cette irrépressible sympathie à son égard.
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Kaleb K. Kingsman
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Kaleb K. Kingsman
Serveur au Wayne's
Mer 2 Nov 2016 - 12:41

La cigarette permet l’intégration sociale d’un individu

feat Charly Mc Carter.



Être serveur lorsqu’on est sourd, n’est pas la chose la plus aisée du monde. Le cacher au monde entier, c’est encore plus dur. Il y a des tas de fois où Kaleb rêverait de hurler à la personne en face de lui qu’il est sourd et il qu’il ne comprend pas l’année du vin qu’il lui demande sans cesse parce qu’il n’articule pas et qu’il parle la bouche pleine et que dans ce cas-là, lire sur ses putains de lèvres de sale riche bureaucrate privilégié de la société, c’est impossible ! Mais non, depuis presque six ans, Kaleb supporte cette vie. C’était dur, mais grâce à Madison et ses talents incroyable pour tout apprendre très vite, il avait eu un soutien infatigable et une personne pour le remettre sur les rails dès qu’il déconnait un peu trop. Et pourtant, elle n’avait qu’une dizaine d’année à l’époque de l’accident. Elle était toute bouboule à l’époque. Elle était trop mignonne. Mais elle avait tout fait pour apprendre un langage que son frère comprendrait sans soucis. Oui, Maddy était une personne formidable et sans cette petite, il se serait certainement laissé aller depuis longtemps.

Au Wayne, il pouvait bosser régulièrement et cela ne lui demandait pas de diplômes. Le patron n’était qu’un abrutit de bouffeurs de pâtes, avec un fils bien trop imbu de lui-même et trop sexy pour son bien, ainsi qu’une fille qui le fait fantasmer depuis ses premières branlettes. Autant vous dire que bosser là sans être distrait, c’est très dur. Mais Kaleb a appris. Et si les premiers mois il était vraiment maladroit et renversait tout, à force de s’accrocher et subir les railleries des autres et les conseils de la fille aux cheveux roses, il avait fini par devenir un plutôt bon serveur. Du moins, porter des plateaux et servir des plats et des verres n’était plus trop compliqué, c’est toujours le moment de la commande qui est difficile, ils parlent tous en même temps, ils n’articulent pas. Et pourtant, Junior à une bonne mémoire hein, il sait retenir la commande sans noter, mais pour cela, il faudrait qu’il comprenne la commande en premier lieu.

Et presque tous les jours, il venait travailler à différents services, même s’il préférait travailler le soir, pour pouvoir s’occuper de ses animaux dans la journée. Il y avait certains clients qui étaient plus sympa que d’autres, genre, ceux qui laissent un bon pourboire. Il y avait ceux qui étaient patient face à ses difficultés et se disaient que c’était un garçon simplet, il préférait ça plutôt qu’on sache qu’il était sourd. Allez savoir pourquoi, il fait une fixette là-dessus. Pourtant, sa petite sœur l’encourage à le dire, à prévenir les gens et surtout à le dire à son patron qui est en droit de le savoir, mais Kaleb est un abruti, que voulez-vous. Parmi ces clients sympas, il y a Charly McCarter.  

- Ouais, merci. Dit-il en attrapant une cigarette tendue, tapant les poches de son pantalon moulant en simili cuir à la recherche d’un briquet.

Charly, c’était ce mec qui venait assez souvent, qui était assez sympa pour tolérer les erreurs de Kaleb, mais qui lui donnait aussi des conseils tout en lui demandant de mieux s’exprimer à sa table. Il a vite compris qu’il venait pour des rendez-vous professionnels et même s’il n’a jamais vraiment compris ce qu’il faisait dans la vie, ce beau gosse trop propre sur lui, lui plaisait pour cette franchise. Alors Kaleb avait fini par faire des efforts, et parler correctement à leur table en se faisant discret.

- T’as du feu ? Finit-il par demander en constatant qu’il ne le trouvait pas.

Un frisson le parcouru, l’air se rafraichissait, même en Californie. Et puis, il faut dire que Kaleb n’est pas du genre à s’habiller de façon très couverte. Aujourd’hui, pantalon noir en simili cuir qui lui moule son derrière parfait, un débardeur gris avec des triangles noirs dessus, ses bracelets de force médiévaux sur ses avants bras pour masquer les cicatrices de ses automutilations régulières et Dr. Marteens aux pieds, histoire de parfaire le look. Kaleb est ce qu’on appelle, un éternel adolescent, souvent habillé de noir, rarement classe car il n’a jamais eu les moyens de s’acheter une chemise ou encore une cravate. Il reçoit souvent des critiques sur son style, mais comment dire… Il s’en fou.

- T’as réussis à conclure une affaire c’soir ? Ce soir, Kaleb avait presque fait un sans-fautes à leur table. Il avait juste été un peu long à rapporter le vin parce qu’il n’avait pas compris lequel ils voulaient.

Il alluma sa clope grâce à Charly et tira longuement dessus, gardant son regard bleu très pigmenté (un peu comme ses cheveux) sur les lèvres de son interlocuteur pour comprendre ce qu’il dit. Un grand nombre de personnes doivent penser qu’il a une fixette sur les lèvres ou qu’il a envie d’embrasser la personne à force, mais ses yeux, sont ses oreilles, alors désolé hein.


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Mer 2 Nov 2016 - 16:41
Le brun se s’appuya l’épaule contre le mur, un sourire en coin adressé au jeune homme. Il avait, comme dit plus haut, cette particularité dans l’intonation de sa voix. Les mots légèrement mangés donnaient un défaut d’élocution. Si Kaleb avait tout l’air du petit minet au joli minois qui attrapait qui il voulait dans ses filets, le genre que Charly chassait, l’informaticien avait rapidement vu que ce dernier avait quelque chose qui ne collait franchement pas à ce genre de profil détestable.

Alors les yeux verts posés sur le jeune homme souriaient tranquillement, la mine agréable et sympathique, Charly enfonça sa main dans la poche arrière de son pantalon pour lui tendre le briquet. A vrai dire, il y avait des choses que le grand brun avait noté chez le serveur mais impossible pour le moment de mettre de doigt dessus… Il faut dire qu’il n’avait encore jamais pu discuter réellement avec lui de cette façon.

▬Oui ça c’est très bien passé. Je pense que je vais avoir ce projet. Et tu as été parfait.

Marcus avait également laissé un pourboire sympathique de quelques dollars pour le jeune homme. Il savait et se doutait parfaitement que la vie en dehors des lumières d’apparat de la ville était dure. Pour tout le monde, la vie était moche.

▬Le service est pas toujours facile mais tu as l’air de t’être bien adapté.

Discutant tranquillement, Charly coinça sa cigarette entre ses doigts pour en souffler la fumer, tout en regardant Kaleb. Définitivement, ce visage attisait la sympathie de notre homme. Il leva un peu le menton et vint se gratter distraitement le bleu de sa barbe, le long de sa mâchoire. Rasé de près, il avait tout de l’homme d’affaire sûr de lui. Et étrangement, il avait une certaine facilité à parler et à s’adapter à son interlocuteur. En dehors du repas, Charly ne semblait pas s’inquiéter du langage employé par le jeune homme.

▬Au fait tu fais les deux services ce soir ? Ca doit te faire des sacrées journées quand même…

Mais la paye en valait peut-être le coup ? L’informaticien lui, ne comptait pas ses heures de travail, souvent d’astreinte, il devait parfois répondre à des clients en pleine nuit avec le décalage horaire. Cette discussion aussi improvisée était-elle, mettait Charly de bonne humeur, agréablement surpris à l’idée de faire un peu plus connaissance. Avec ce genre de personne, il avait l’impression qu’il pouvait se laisser aller un peu plus, sans jouer de rôle comme il le faisait quotidiennement ou lors de ces soirées cocktails.
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Kaleb K. Kingsman
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Kaleb K. Kingsman
Serveur au Wayne's
Ven 4 Nov 2016 - 15:05

La cigarette permet l’intégration sociale d’un individu

feat Charly Mc Carter.



Charly lui a toujours semblé être un homme profondément superficiel. Son apparence était toujours impeccable, on dirait même que chaque poil de sa barbe était minutieusement implanté dans son menton. Kaleb lui, s’il se laisse pousser la barbe, il a des espèces de tourbillons dedans tellement c’est mal foutu chez ses poils. Du coup il se rase. Charly c’est le genre de mec trop parfait que vous avez envie de frapper. Mais il a du fric, et il donne un bon pourboire, alors rien que pour ça, Kaleb ne l’emmerde pas trop. Puis, il a appris à le connaitre, il apprit à l’apprécier, et c’était une relation plutôt sympathique qui s’installait petit à petit entre les deux hommes qui, au fur et à mesure des visites du client, devenaient plus complices.
Kaleb arrivait parfois, à savoir par avance ce qu’il allait commander, s’amusant de cela. Mais il ne se permettait plus d’intervenir dans les discussions lorsqu’il était avec d’autres personnes, gardant bien sa place de simple serveur, se doutant bien qu’il n’était pas du même monde qu’eux. La plèbe ne se mélange pas à la société. Il fait partie des raclures, de la fange sous tous ces diamants. Il était l’oublié, le petit mec aux cheveux bleus, ou encore le magnifique cul bombé moulé dans un slim, il n’était jamais Kaleb. Sauf quand Charly posait son regard sur lui pendant ces petites pauses, il avait l’impression d’appartenir à un groupe, un groupe de deux, mais c’est déjà ça.

Il faut dire, que sa sœur, Madison est très populaire et à toujours des hordes d’amis avec elle. Alors que Kaleb lui, est plus discret. Il a des potes oui, dans son quartier, mais pas un vrai groupe d’appartenance. C’est un éternel adolescent qui se cherche, perdu entre l’enfance et l’âge adulte. Vous allez penser que son manque de sociabilité est dû à son handicap ? Oui et non, il ne s’isole pas pour autant depuis qu’il est sourd, il n’a jamais été très populaire, il a ses éternels deux copains de jeux vidéo, mais c’est tout. Et puis, deviner que Kaleb est sourd est assez difficile car il parle presque normalement, grâce au fait qu’il n’est pas né sourd, il sait prendre de bonnes intonations et contrôler le flux de ses cordes vocales en se concentrant sur les vibrations de ces dernières. Bien évidemment, il y a beaucoup de ratés, et il a beaucoup de mal à lire ou à répéter les noms des gens, ou encore des mots qu’il ne connait pas tout simplement.

- Bien évidemment qu’j’ai été parfait. Dit-il avec nonchalance. J’suis l’plus beau, l’plus fort, et l’plus doué d’tous. Ajouta-t-il dans un petit rire soufflé du nez.

Il prit le briquet et alluma donc sa cigarette, avant de le rendre à son propriétaire, heureusement que la rue était éclairée, sinon il aurait été dans la merde pour lire sur les lèvres de l’homme. Il soupira et redressa le visage pour expirer la fumée en l’air, la regardant quelques secondes partir vers les étoiles qu’on ne voyait pas à cause de la ville. Trop de lumière, trop de pollution. Parfois, Kaleb se prend à rêver qu’il vit à la campagne. Il n’a jamais vu la campagne. Et il aimerait vraiment y aller, avoir tous ses animaux, une grande ferme, un refuge…. Ah le rêve. Il soupira et se souvint subitement qu’il était en pleine discussion, alors il baissa rapidement son regard sur le client, clignant des yeux, de peur d’avoir loupé un bout de la conversation.

- Euh ouais. C’pas facile ouais. Pis l’patron y m’crie souvent d’sus. Mais ça va j’gère d’plus en plus. Dit-il simplement.

La voix de Wayne, la seule voix qu’il peut entendre parfois. Il a perdu son audition de 80% à 90%, cela veut dire qu’il peut un tout petit peu entendre, surtout les sons très forts. Un hélicoptère, un train qui passe, un Wayne qui lui hurle de ne pas piquer les frites dans l’assiette d’un client. Et cela lui fait du bien de pouvoir capter quelques sons, même si dans sa tête, Wayne, il l’avait imaginé avec un accent exagéré de rital comme on entendait dans les films quand il était petit. Satané bouffeur de pâtes.

Il lut sa question sur ses lèvres, et acquiesça, mettant quelques temps à répondre car, fumant. Il haussa les épaules et coinça le filtre entre ses crocs.

- Boaaarf. J’ai pris l’habitude de travailler double le jeudi, parce que je ne peux pas bosser le vendredi.

Le vendredi, c’est le jour des visites à Californian State Prison, et il a pris l’habitude de s’y rendre à chaque fois pour visiter son père, et ce, depuis six ans maintenant. Et oui que voulez-vous, c’est un fiston à son papounet, et si à chaque fois qu’il rentre, il fond en larme et s’amuse à s’entailler les bras, faire couler le sang encore et toujours, non pas pour mourir, mais pour se sentir encore plus vivant, il ne loupe jamais un rendez-vous. Et si son père est en isolement, il reste, et demande à parler à un détenu au hasard et fait connaissance. Oui c’est triste, mais ce gamin, depuis ses 15 ans, il ne lâche plus cette prison, quitte à connaitre certains employés.

- Au fait, c’quoi exaaaactement ton boulot ? Parce qu’à part t’voir faire les yeux doux à des mecs en buvant un verre j’capte pas tout hein…. T’es escort boy ? Il ricane, taquin.


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