Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

 :: Rémission :: Corbeille :: Fiches Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Oh Great Spirit ear our song, help us keep the ancients' pace - Ahotehonaw

Anonymous





Invité
Invité
Dim 9 Oct 2016 - 20:15

Ahotehonaw Fredericks


Avatar : Connor Kenway/ Ratonhnhaké:ton – Assassin's Creed III

Identité
Nom: Fredericks
Prénom: Ahotehonaw (ours sans repos)
Surnom: C'est très irrespectueux d’abréger un prénom. S'il a des surnoms, il n'est pas au courant.
Âge: 22 ans.
Nationalité: Américain.
État-civil: Célibataire.
Rumeur(s) à votre sujet: Ahotehonaw Fredericks est une bête ! A ce qui parait il serait obsédé par les loups-garou de Twilight, et qu’à force de regarder ce film, il se prend pour l’un des leurs… Vous cherchez qui hurle à la pleine lune ? Vous l’avez trouvé.

Incarcération

Motif d’incarcération: Coups et blessures ayant entraîné la mort (avec circonstances atténuantes).
Durée de la peine: 7 ans (possibilité de remise de peine).
Incarcéré depuis: Quelques jours


My hands are cold

Taille: 6.4 ft. (1.96 mètres)
Poids: 211.6 lbs (96 kilos)
Corpulence: Herculéen.
Cheveux: Bruns sombres, épais, lisses. Ils s'arrêtent au milieu du cou, sont souvent attachés en demi-queue.
Yeux: Petits, sombres et en amande.
Famille ethnique: Hopi (amérindien)
Modifications corporelle: x

+ D'abord, il est impressionnant. Il a la stature naturelle de ceux qui ont toujours travaillé et est douée d'une force d'ours dont il a à peine conscience. Il peut supporter sans broncher des poids énormes, des exercices longs et des conditions gênantes comme la soif ou la faim. Ses épaules, son torse, ses mains, tout chez lui est large et robuste.
+ Debout, il se tient les bras croisés, les pieds solidement ancrés dans le sol et la tête haute. Il a un port altier, qui fait vaguement guerrier et une démarche lourde. Même assis, il se tient très droit, on ne l'a jamais vu s'avachir.
+ Il est extrêmement typé. Ses petits yeux noirs sont enfoncés dans leurs orbites, sa bouche se résume à un trait fin surmonté d'un nez aquilin. Il a le visage dur, la peau cuivrée, la mâchoire carré, les pommettes hautes, le front large. Il plisse souvent les yeux, comme s'il allait encore se prendre la poussière rouge de l'Arizona en plein visage.
+ Il prend soin de ses cheveux, qu'il remonte régulièrement en demi-queue pour éviter qu'ils ne lui tombent dans les yeux. Ils sont très épais et très bruns, avec parfois des reflets plus clairs.
+ C'est tout à fait inintentionnel, mais en général il n'a qu'une seule expression, qu'il garde toute la journée : les sourcils froncés, les lèvres pincées et le regard dur. Il ne s'en rend pas compte, mais son air froid et sévère lui colle sur le visage, quoi qu'il fasse. Quand à sa la gamme d'émotions qu'il montre, elle va de « très légèrement contrarié » à « vaguement enthousiaste ». Quand il essaye de sourire, c'est souvent aussi gênant pour lui qu'effrayant pour les autres.
+ Sa voix est basse, sourde et grave, mais on l'entend très rarement. Quand il parle, c'est très doucement, en détachant bien chaque mot, en articulant. Ses phrases sont courtes et concises et il ne s’embarrasse pas de tournures alambiquées. Il dit les choses le plus simplement possible.
+ Il a grandi très vite, d'un coup et même à vingt-deux ans révolus, il donne parfois l'impression de ne pas savoir que faire de ce tas de viande qui lui sert de corps. Il a la grâce et la souplesse d'un vieux tronc d'arbre ainsi qu'un don pour se prendre les coins des meubles ou les cadres des portes. Il se fait régulièrement tomber divers objets et substances sur le crâne ou les pieds, au point où ça le laisse complètement indifférent.


But my heart is gold

Défauts et qualités: | Secret | Tendre | Sévère | Anxieux | Froid | Calme | Renfermé | Vif d'esprit | Pacifique | Doux | Respectueux | Passéiste | Timide | Logique |
Objectifs et ambitions: Sortir, déjà. Ensuite, trouver un job potable dans une grande ville, se marier, fonder une famille, acheter une jolie maison dans un suburb, avoir au minimum quatre enfants et un gros chien.
Tocs et manies: Vérifie très souvent les choses plusieurs fois, même dans des cas légèrement ridicules (par exemple, il peut faire trois fois le tour d'une grande pièce avant de la fermer pour être sûr de n'enfermer personne). Il a aussi des pensées violentes intrusives assez fréquentes.
Peurs/phobies: Il a très peur de faire du mal aux autres, surtout à ses proches. De plus, il angoisse très rapidement dans un endroit trop bruyant.

+ Son silence est légendaire. Il ne commence jamais une conversation et ne parle pas pour le plaisir de le faire. Il n'aime pas être le centre de l'attention, et se débrouille pour l'être le moins possible, malgré son physique inratable. On le trouve généralement à la périphérie des groupes, assez loin pour être tranquille et assez près pour pouvoir répondre quand on lui pose une question.
+ Certes, il est sérieux et distant, on ne peut pas lui enlever ça. Secret et renfermé sur lui-même, il évite à tout prix de parler de lui. Il place haut dans ses valeurs la dignité, le sérieux et le respect. Il fait peu d'humour et rit peu, et quand il le fait, on s'aperçoit que son sens de l'humour est tout à fait spécial.
+ Il souffre d'une timidité maladive. Ce n'est en aucun cas par mépris ou désintérêt des autres qu'il est si peu loquace. Simplement, il ne trouve pas quoi dire ou comment se mettre en valeur, alors il préfère se taire. C'est presque une peur des grandes personnes, enfantine. Il voue un amour-haine à sa timidité, content de la tranquillité qu'elle lui laisse mais conscient qu'elle a beaucoup de pouvoir sur lui.
+ Il se plaît plutôt bien dans sa solitude. Il est tranquille pour réfléchir ou rêvasser. C'est un introverti et trop de contact humain lui met les nerfs en pelote. Il a souvent beaucoup de mal à comprendre les autres, il ne saisi ni les sous-entendu, ni le langage corporel.
+ C'est un grand anxieux, qui a tendance à se stresser pour un oui pour un non. Il se construit tout seul des scénarios catastrophes pour la moindre situation qui lui échappe un peu.
+ Ahotehonaw est un enfant d'un autre siècle. Il tient sa culture et ses traditions comme une référence absolue. Limite passéiste, il a un sens moral extrêmement fort, mais pas forcément en phase avec la morale américaine puritaine. Il observe sans faute le rythme de vie aussi proche de la nature que possible, une certaine impassibilité et un fort sens de la justice, très sévère. La société Hopi étant matriarcale, il témoigne aux femmes un profond respect.
+ Serviable et tendre, il n'a jamais un mot plus haut que l'autre, et on le voit souvent s'occuper des enfants. Il peut déployer une patience assez fantastique avec eux, notamment quand ils se servent de lui comme d'un accrobranche humain. Il ne bronche pas, les laisse faire, heureux de les entendre rire.
+ Il est lui aussi assez enfantin. Il a parfois des réflexes d'un gosse, qui ne vont pas du tout avec son apparence ; par exemple, il enfouira automatiquement sa tête dans l'épaule la plus proche s'il a peur (même si l'épaule en question se trouve cinquante centimètres en contrebas). Il a un goût très prononcé pour le sucré, et fait souvent la grimace quand il doit manger de la soupe. Il adore les animaux, surtout les chiens. Il s'arrête souvent au beau milieu de la rue pour courir après un chat qui finit inévitablement par lui filer entre les doigts.
+ Il est extrêmement assidu aux cours de la prison. Il s'est débrouillé pour s'inscrire dans un double cursus maths/physique et y ajoute à peu près à tous les cours auxquels il peut participer, comme une Hermione Granger sous stéroïdes. Sa curiosité est débordante et rattrape largement les sévères lacunes scolaires dues à son manque d'éducation.
+ C'est une triste chose, mais les traditions qu'il suit à la lettre et idéalise sont un produit de la déculturation. C'est un mélange entre des réalités historiques (en grande partie), des idées reçues populaires et ce que lui-même, en manque cruel de repères et de points d'accroches, a fantasmé. Il ne saurait même pas faire la différence, alors il se contente de faire comme s'il ignorait qu'il base peut-être toute sa vie sur des mensonges.
+ Il souffre d'une forte anxiété, un stress post-traumatique et un trouble obsessionnel compulsif. Au stress post-traumatique sont liées des pensées intrusives très violentes, des cauchemars et, beaucoup plus rarement, des hallucinations auditives. Sa nature tendre n'arrive pas à empêcher des envies affreuses d'étrangler, de tabasser, de donner des coups de pieds jusqu'à ce que ça pisse le sang et des visions vivaces des moments durs de son histoire. Ces pulsions violentes l'horrifient au plus haut point et il les ignore du mieux qu'il peut, mais, tout comme son anxiété, les cauchemars (de la mort de sa mère, notamment) et son stress, elles font partie intégrante de lui. Il se ment allègrement à lui même en essayant de se persuader que s'il les ignores, elles partiront d'elles-mêmes, mais il commence à prendre conscience que ce ne sont pas justes des petits soucis et qu'il souffre de vrais problèmes à ce niveau là. Ceci dit, Ahotehonaw étant très maîtrisé et secret, c'est pratiquement impossible à deviner de l'extérieur.
+ Il ne souhaite rien tant que de mener une vie paisible en exerçant un métier à la hauteur de ses capacités en sciences ; mais en étant ce qu'il est, il est persuadé qu'une vie heureuse est une utopie pour lui.

Misc : C'est un énorme dormeur, affreusement difficile à réveiller. Il est tout le temps en retard le matin parce qu'il met un temps monstrueux à se lever.  -  D'ailleurs, le matin il pique généralement du nez jusqu'à dix heures. - A totalement un crush sur la directrice. - Il est sûrement la seule personne sur terre, mais il trouve les dindons adorables. - Bon, moins que les chiots. - Mais quand même. Adorables. - Il a apprit Pi à la quatorzième décimale. - Il fait les tresses mieux que personne. - Est totalement le genre de personne a taper « Google » dans Google. - Incroyablement niais quand il est amoureux. - Pourrait se nourrir uniquement de barbe à papa.

Santé

Etat de santé générale: Santé physique parfaite, à part un faible diabète de type 2. Cependant, à son arrivée en prison, on lui a diagnostiqué une forte anxiété, un stress post-traumatique et un trouble obsessionnel compulsif.
Allergies ou addictions: Aucune.
Soins réguliers (traitements): Son diabète est surveillé et il a des rendez-vous régulier avec le psy.

I can't drow my demons, they know how to swim


La réserve des Hopis d'Arizona est divisée en plusieurs villages. Upper Moenkopi a vu naître Ahotehonaw.
C'est une terre sèche, rouge, sur laquelle on a tracé une route défoncée. Le ruban de béton coupe la ville en deux, à la manière d'un canyon. Au loin, on aperçoit les hauteurs écarlates des falaises qui s'empilent bizarrement, comme tombées là, au milieu des étendues plates. Le sol pauvre laisse à peine quelques touffe de plantes vivaces survivre. Mais ici, pas de relief autres que les crevasses de la route. Pas de bruit autres, à cette heure-ci, que le souffle puissant du vent qui soulève la poussière chaude pour l'expédier dans le désert. A part un léger murmure.
Il vient du perron d'une des maisons en préfabriqué, à l'écart de la route. Il n'y a pas vraiment de rues, juste des chemins de terre plus ou moins battue qui relient entre eux les bungalows miséreux. De toutes façons, rares sont les voitures qui passent sur la route principale. La plupart des habitants d'ici ne peuvent pas s'en payer une.
Des bouteilles et des seringues jonchent le bord de la chaussée. Des bouts de plastiques déchirés sont soulevés de temps en temps par le vent, et expédiés vers le lointain.
La nuit est belle et fraîche, plus illuminée par les étoiles que par la pauvre ampoule du perron qui grésille.
Une jeune fille tient contre elle un bébé. Elle n'a pas encore passé ses vingt ans, mais ses traits sont tirés comme ses cheveux qu'elle a remonté en un chignon lâche. C'est son bébé, à qui elle chantonne « Tsay, tsay, tsay... », d'une voix douce. « Mon enfant, mon enfant, mon enfant... ». Elle profite de cet enfant tout à elle, qui ne pleure presque jamais, aux joues rondes, aux petits yeux plissés. En pleine forme malgré les difficultés de l'accouchement. Sa sœur a beau en avoir fait avant, ils ne sont pas aussi beaux que le sien.

Elle le confie à la poussière rouge et à la nuit calme.


*
*   *

La cuisine est une petite pièce plongée continuellement dans une demie-obscurité glauque. Les chaises sont si hautes que ses pieds ne touchent pas le sol, la table est si encombrée que son cahier tient à peine entre la bouteille d'eau et la farine. S'empilent pèle mêle des couverts sales, une assiette à moitié vide, différents condiments, une bouteille de mauvaise bière, des torchons. La vaisselle attend dans l’évier qu'il ai fini ses devoirs pour être faite. Le papier peint des murs est décoloré depuis si longtemps que plus personne ne se souvient quelle couleur il avait à la base. Il fait chaud. Une vague odeur de poussière flotte dans l'air. Un semblant de jour tombe par la fenêtre sur sa première leçon de calcul de l'année. C'est simple, c'en est ennuyeux. 
A ses pieds, les cahiers forment un tas propre : maths, anglais, histoire, sciences et "culture et langue Hopi".
Il y a une espèce d'ironie triste dans ses fournitures qui ont déjà servit à deux de ses cousines avant lui. Mais elle lui est invisible. Un trousse, c'est une trousse.
Les voix des gens qui se disputent à l'étage filtrent par le plafond, inindentifiables. Ça pourrait être son oncle et sa tante, ou son oncle et sa mère, ou les deux sœurs entre elles. On entend tous les jours ce genre de bruit ici, que ce soit dans cette maison ou dans celles d'à coté. Les oreilles des enfants en sont remplies. Les visages des adultes en sont marqués. On crie un peu pour tout et n'importe quoi, mais principalement parce qu'on est épuisé et à bout de nerfs.

Les chiffres sur son cahier sont écrit serrés, propres et net, contraste cruel avec le bordel ambiant et habituel.


*
*   *

Maman a disparu, et maman ne reviendra pas. Frappée par un cancer du pancréas foudroyant, elle est morte à la maison en à peine quelques jours. Le corps déjà déformé par l'adolescence d'Ahotehonaw est assis sur le lit qu'elle occupait il n'y a pas si longtemps. Ils n'ont pas eu les moyens de l’emmener à l'hôpital et la tribu leur a offert l'enterrement.
On ne sentira plus jamais dans la maison l'odeur familière de maman qui cuisine avec trois fois rien. On ne verra plus jamais ses yeux rougit par la fatigue parcourir la maison miséreuse d'un air inquiet. On ne l'entendra plus jamais houspiller pour rien ses enfants, épuisée. Au pied du lit, l'éternel sac de cours. L'école lui a donné une semaine de repos, dont il n'a pas envie. Le cahier de langue et culture Hopi dépasse.

Il y a quelque chose d'humiliant dans le fait de ne pas avoir les moyens d'enterrer sa mère.


*
*   *

Remise des bulletins dans le collège de la réserve. Le groupe scolaire est presque aussi miséreuse que la maison, avec ses murs décrépis et ses plafonds insalubres, mais elle est milles fois plus agréable. On y rit entre enfants pour des bêtises, au lieu de crier entre adultes pour des choses graves. Sur les murs, il y a un poster des tables de multiplications, pas des traces bizarres qui ne partiront jamais. Les enfants se battent parfois entre eux, mais ce n'est pas la même chose que la manière dont son oncle et sa tante se battent. Les profs empêchent les bagarres. A la maison, personne, et surtout pas les enfants, n'a le pouvoir d'empêcher les adultes de se sauter à la gorge et de se dire des horreurs. La seule chose qu'on attend de lui, à l'école, c'est qu'il soit sage et qu'il écoute, pas qu'il prenne des responsabilités trop grandes pour son âge. Les profs ne le disent pas, parce que ce n'est pas dans l'éthique du métier, mais Ahotehonaw est souvent leur chouchou. Ils aiment son calme, son sérieux, son implication, sa curiosité, sa politesse. Le professeur de maths ne peut pas s'empêcher de lui faire prendre un peu d'avance par rapport au reste de la classe -il ne devrait pas, d'ailleurs, il le sait. La vieille dame bénévole qui se charge des cours de culture et de langue Hopi ne tarit pas d'éloge sur lui. Ils prennent en pitié cet être trop grand pour n'être qu'en troisième, alors même que son cas est loin d'être une exception.
Son bulletin est bon, il y a marqué qu'il passe en seconde sans aucun soucis.

L'école sent bon l'espoir.

*
*   *

Le car avance en cahotant, avec un bruit monstrueux, sur la route défoncée. Il passe devant le lycée de la réserve, où Ahotehonaw a eu son diplôme avec une très bonne note. La seule matière a lui avoir vraiment fait défaut, c'est la littérature, il n'aime pas vraiment ça.
Assis droit, les mains sur les genoux et son sac à dos déchiré à ses pieds, on dirait qu'il va éclater en sanglot. C'est probablement le cas, en fait. Les voisins des Fredericks vous le diront : une histoire sordide. Il s'est avéré que le père -jusqu'alors inconnu- d'Ahotehonaw n'avait jamais été loin. En fait, c'était son oncle, le propre mari de sa tante. On ne sait pas -et on ne saura vraisemblablement jamais- si sa mère était consentante. Probablement pas.
Et toute la tribu sait que ses cousins sont en fait ses demis-frères.
Beaucoup pensent qu'il aurait mieux valu que le pauvre reste dans l'ignorance, mais ce n'est pas le plus touché : l'état de sa tante est plus qu'alarmant. Son oncle s'est enfuit et elle se traîne misérablement de son lit à la télé en pleurant toute la journée. Elle est pathétique. Ses deux filles aînées, de 24 et 25 ans, travaillent toutes les deux pour le conseil tribal et parviennent à maintenir le reste de la maison à flot. Elles sont beaucoup soulagées par le salaire que gagne Ahotehonaw dans un garage, à la ville. Elles sont surtout soulagées parce que le travail à l'air de lui plaire. C'est tant mieux, parce que le car pour la ville passe à cinq heures le matin, mais ne passe pas le soir, ce qui fait que tout le monde est déjà couché quand il rentre, épuisé d'avoir marché plusieurs kilomètres.

Sauf sa tante, qui pleure devant la télé.

*
*   *

Il ne voit plus rien. Il ne distingue que des contours flous, des formes qui bougent vite.
Il frappe.
Plus fort.
Il a envie que ça saigne plus.
Mais ça ne saigne pas assez. C'est son père, il costaud, lui aussi, il est solide. C'est de famille. Il peut se défendre.
Pas assez.
Ahotehonaw est un ours. Il a la taille. Il a le poids. Les griffes. Les crocs. La force.
Il l'attrape par le crâne et lui frappe contre le mur à répétition.
Il faut que son crâne pète, ok ? Que les entrailles de cet homme honnis giclent partout dans le salon.
Il y a des cris de femme qui le supplient d'arrêter, mais qu'est ce qu'il en a à foutre.
Il a besoin de continuer à frapper. Il aime le bruit que font les os qui se cassent. Il adore ça.
Ça ne réparera rien.
Sa mère ne ressuscitera pas. L'argent ne tombera pas du ciel. Ses capacités intellectuelles gâchées ne trouveront pas d'éducation. Ce scandale dégueulasse de viol et de fils de son oncle ne disparaîtra pas. Sa tante ne sortira pas de sa dépression.
Mais putain.
Il veut qu'il crève.
S'il est revenu, c'est pour crever.
Plus fort, les coups, et tant pis s'il a lui même mal.
Dans cette maison, il n'y a jamais eu que des adultes qui se battent.
Mais on lui a toujours collé des responsabilité d'adulte, alors il a le droit de se battre aussi.
Ça commence à saigner assez.
Ça commence à ne plus pouvoir se défendre.
Ça commence à supplier.

Ça crève.

*
*   *

Il ne sera pas jugé par sa tribu.
Pour les Hopis, un parricide est un crime d'une gravité extrême, qui mérite un châtiment exemplaire. Il aurait aimé qu'on lui laisse ça, au moins. Être jugé par son peuple, en se basant sur ses traditions et ses valeurs. Avoir le sort qu'il mérite. Au moins cette justice, mais l'amour familial ne connaît pas ces considérations.
Mais ses cousines craignaient pour sa vie que la tribu ne soit trop sévères. Femmes habiles, rendues rusées par le chagrin, elles ont trafiqué le dossier pour qu'il atterrisse dans un tribunal lointain et pas à la cours de justice tribale. Le procès est expédié comme on sait le faire dans les grandes villes : son état de santé mental et le contexte jouent en sa faveur. On l'envoie dans une prison dans un autre état.

Oh, ça ne met pas beaucoup de temps, de toutes façons il plaide coupable.

tl;dr:

Côté joueur

Pseudo : Lavande
Âge : Majeure 8D
Comment as-tu trouvé le forum ? Partenaires
As-tu des remarques à  faire ? Oui ! Comme je l'ai dis aux admins, j'suis dans des études super exigeantes (1ere année de médecine. Qu'est ce qui m'a pris.), donc je ne suis là quasiment que le dimanche (RP avec une réponse par semaine, yay!). C'est joli ici <3
As-tu un double compte: Noupe :x
Revenir en haut Aller en bas
Kaleb K. Kingsman
Messages : 55
Date d'inscription : 20/08/2016

Dossiers privés
Âge du personnage: 22 ans
Taille: 1.83 mètres
A savoir:





Kaleb K. Kingsman
Serveur au Wayne's
Lun 10 Oct 2016 - 13:08

Tu es validé !

Bon tu as déjà eut un avis sur la fiche dans la CB, mais j'adore, ce personnage est frais, il est beau, il est cool, il donne envie de l'avoir en ami, d'être juste... Bien avec lui j'sais pas il dégage un truc rassurant. Un truc qui plait à la Directrice crois moi héhé. Crush donc sur elle mon petit, elle te le rendra bien. Non sérieux, excellent style d'écriture, excellente fiche. J'adhère.
Félicitations tu es à présent validé, tu peux librement poster tes rps. Pour ton information, n'oublie pas d'aller recenser ton avatar, tu peux aussi aller créer ta fiche de liens ou encore consulter la liste des codétenus ici si tu es un détenu neutre.

Une rumeur te sera bientôt délivrée !
Amuse toi bien parmi nous !
Revenir en haut Aller en bas
Oh Great Spirit ear our song, help us keep the ancients' pace - Ahotehonaw
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» When the days are cold - Ahotehonaw's
» Baby you shall pray to god, the father and the spirit...
» Birthday Song

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Behind The Cell  :: Rémission :: Corbeille :: Fiches-
Sauter vers: