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Aaron Harrington
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Aaron Harrington
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Jeu 3 Mar 2016 - 17:15

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Il n’y a pas que le boulot dans la vie, et honnêtement, je n’y passerais pas toute ma vie, ça c’est clair et net. C’est quand même dingue qu’après avoir sacrifié ma vie pour les Etats Unis, je ne puisse pas être reconnu comme un héros. M’enfin bon, c’est qu’un détail hein, allez vous faire voir avec vos règles et administration à la con. J’aurais peut être dû rester là bas à baiser des arabes en rut, au moins il faisait chaud et sec. Bon ce n’est pas comme si le temps de Californie était à plaindre mais tout de même.  Comme c’est mon jour de congé, je me suis réveillé à 14h00. Faut dire qu’hier j’ai trainé tard au Wayne’s World et y’avait du beau mec ça c’est clair, et un peu trop de bibine. Enfin faut dire que le gérant de ce truc sait pousser à la consommation…. M’eeennnfin bref. Je me suis levé et j’ai frotté mon visage vivement avant de pousser l’inconnu de mon lit.

« Bouge c’est la place du chien, rentre chez toi. »

Le mec en question m’a traité de connard et m’a dit que je n’étais qu’un ivrogne, j’ai agité la main vaguement en lui grognant de fermer la porte en partant. Pendant ce temps mon tout petit chien de 45 kilos m’a sauté dessus en manquant de me faire gerber. Elle a tenté de lécher mon visage mais je l’ai repoussée et elle s’est roulée dans les draps dans lesquels j’ai baisé un parfait inconnu. Inconnu qui claqua un peu trop fort la porte à mon goût en s’en allant, je sursaute comme un débile et par réflexe pose ma main sur ma table de chevet, dans le tiroir un flingue, on sait jamais. Une fois le silence rétabli si j’en oublie les bruits de léchouilles d’Irakia qui se lave la chouchoute sous mes yeux, merci saleté d’animal pour avoir aussi peu de respect pour moi. Après on s’demande pourquoi j’suis pédé. Ça ne donne pas envie.

Un petit whisky en guise de petit dej’, je mets une pastabox à chauffer puis je file sous la douche. En sortant, devant le miroir je fixe la grosse cicatrice qui traverse mon nez… Toujours aussi moche, toujours aussi présente. Bref, je me prépare rapidement, jeans usé, rangers, débardeur et hoodie bien chaud, j’ébouriffe mes cheveux humides, un nouveau verre, je mange la pastabox… C’est froid. Tant pis. Puis je siffle ce satané chien qui arrive toute heureuse en agitant son moignon de queue, j’ai jamais compris pourquoi on coupait la queue des chiens. M’enfin, elle est toute heureuse et toute baveuse, je lui enfile sa chaine autour de son cou, sa muselière et c’est partie pour une longue balade. Je marche rapidement en ville pour arriver jusqu’au parc, et là, même si j’ai pas vraiment le droit, je lui retire sa muselière, de toute façon je ne vois pas de flics aux alentours. Je retire sa laisse aussi, et je commence à lancer sa balle de tennis, de plus en plus loin, elle dégomme tout sur son passage, buissons, autres petits chiens, fleurs, elle s’en fou elle ne vise que la balle. A chaque fois je la félicite quand elle revient, en rigolant.

« Ça c’est une brave fifille ! ♥ »© 2981 12289 0
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Invité
Ven 4 Mar 2016 - 13:00
Mes collègues m'avaient délégués de nombreuses taches ingrates et je n'avais pas arrêté de bosser comme un dingue à faire des trucs de merde, tel...un flic punis. Heureusement aujourd'hui c'était repos, j'allais pouvoir en profiter...et mon fidèle chien aussi. A cause de tout ce travail je n'avais pu faire que de courte promenade avec lui dans mon quartier pourri. J'étais de mauvaise foi, je n'avais pas grand chose à lui reprocher à ce quartier juste que bon mon toutou avait pas pu se défouler et il avait besoin de sa dose quotidienne de sport. Une ballade pipi ça lui suffisait pas.

Ni une ni deux, c'était parti pour prendre un grand bol d'air. Je lui passais son collier autour du coup puis la laisse et on était parti. Il était tout fou, il avait juste une envie c'était de courir et que si possible son maître active ses grandes jambes. Il avait raison, un peu de sport me ferait pas de mal, fallait que j'entretienne ma forme physique après tout... dès fois que j'aurais un jour un voleur à poursuivre. Avec un sourire je parti en petite foulée à ses côtés. J'adorais voir sa petite bouille trop mignonne  se retourner régulièrement vers moi, la langue un peu pendante, les yeux brillants. Je le sentais heureux et par la même occasion cela me remontait grandement le moral. Qu'est ce que je ferais sans lui franchement. Je l'avais appelé Shiba....du nom de sa race, pas très original c'est comme appeler son chat le chat mais bon c'était comme ça, j'avais pas été chercher loin son nom. 

Avec tout ça on avait parcouru pas mal de kilomètres. Ce n'était plus notre quartier. Je n'étais pas perdu pour autant. J'avais un bon sens de l'orientation et puis avec mon métier c'était quand même mieux de visualiser un peu la ville. On arrivait près d'un parc. Parfait, le meilleur endroit pour se poser, respirer et ensuite rentrer. Aaah...c'était ça le bonheur. Je passais ma main sur les poils dru de mon chien en souriant, cette journée s'annonçait parfaite.

Assis sur un banc avec Shiba tenu en laisse à côté je reprenais mon souffle tranquillement profitant de l'air, de cette journée tout simplement. Je vis soudain passer une balle et un machin en trombe à quelques mètres de moi. Je ne ralais pas intérieurement de voir un chien sans laisse malgré les pancartes indiquant de les tenir. Non je trouvais ça..... adorable. Le seul hic c'était mon chien. Baballe + copain. Ni une ni deux il bondit pour courir derrière avec dans l'idée soit de chourrer la balle à l'autre, soit de lui dire bonjour et de s'amuser avec. Sur le moment j'avais pas trop capté trop plongé dans mes pensées, ce n'est que quand la laisse arriva au bout entièrement déroulée que je fus violemment tiré de mon banc par surprise. Woh oulah oulaaaah. Je suivis le mouvement malgré moi.

Je trottinais vers les deux toutous raccourcissant la laisse au passage pour pouvoir tenir Shiba près de moi. Il était incorrigible mon rouquin. Tout feu tout flamme. Je sais bien que ce n'était pas méchant qu'il était juste trop heureux à chaque fois qu'il voyait un copain...mais ça signifiait pas que copain était content d'en voir un autre. Mon chien semblait complètement surexcitée à vrai dire. Je captais vite qu'il avait envie non pas de piquer la balle mais de lui renifler le cul. Wuuut....oh...sans doute une femelle. M'enfin.... ce n'était même pas un chien de la même race. Et en plus.....il faisait bien 40 kilos de plus quoi. Sans déconner est ce qu'il a conscience qu'à côté d'elle il est un machin ridicule qui fait pas le poids ? Vraisemblablement non.

Je souris en regardant cette magnifique chienne et tirait sur le collier de Shiba pour le ramener près de moi et le tenir ferment. IL touchera pas, ni les fesses ni la baballe et moi non plus. J'étais peut être un amoureux des bêtes mais pas un inscient. Un animal inconnu on ne peut jamais connaître ses réactions. Je jetais un œil aux alentours pour voir qui était le propriétaire de cette superbe bête, elle n'était sûrement pas abandonnée à jouer toute seule.
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Aaron Harrington
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Aaron Harrington
Maître chien
Sam 12 Mar 2016 - 13:43

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Je lançais la balle, encore et encore, mais ça finis par m’ennuyer, toujours la même chose, tout le temps, lancer la balle, attendre que le chien revienne, rattraper l’objet plein de bave sans risquer de se faire bouffer la main et la relancer en esquivant les retours de bave… Et ainsi de suite. Y’a plus sexy comme occupation sérieusement. Et puis, un truc changea, j’ai lancé la balle, mais Irakia n’est pas revenue. Je plissais les yeux pour voir au loin, et je vis un petit chien se mettre à lui courir après, et son maitre limite s’envoler de son banc, surprit. Oh merde, un truc pareil, ma chienne n’en fait qu’une bouchée à l’apéro, rapidement, je me mis à courir à mon tour après les animaux, arrivant au moment où l’homme tenait son chien par le collier, il ne semblait pas en vouloir à la cane corso mais je me méfiais tout de même des réaction de ma chienne, elle est assez imprévisible quand elle s’y met. Je siffle entre mes dents, en approchant, et directement, Irakia se redresse, sur le qui-vive, le museau en l’air et sa balle dans la gueule. Je siffle une nouvelle fois, elle pose ses fesses au sol et attend presque sagement : bah oui elle était en train de jouer alors forcément, elle est un peu surexcitée.

« Irakia, pas bouger. » Dis-je alors de ma voix sombre et basse.

J’étais arrivé juste derrière l’autre propriétaire du petit chien et je penchais la tête vers lui en lui adressant un bref sourire avant de passer ma main sur mon nez, effleurant la cicatrice avant de gronder intérieurement. Elle ne disparaitra jamais cette salope. Après avoir observé quelques secondes le jeune homme qui, je dois l’avouer était plutôt canon dans son genre, Irakia se mit à aboyer pour signaler sa présence et son impatience. Je soupirais et me détournais sans un mot pour m’approcher de la chienne et rattacher la laisse/chaine autour de son cou, lui ébouriffant la tête entre les oreilles au passage.

« Excusez là, elle ne fait attention à rien quand elle joue avec sa baballe… Elle n’a rien fait de mal au moins ? »

Je penchais la tête sur le côté, m’adressant principalement au petit chien du coup car Irakia n’aurait pas attaqué un humain sans mon ordre, à moins qu’il n’ait de la drogue sur lui. Mais cela n’avait pas l’air d’être le cas du jeune homme en face de moi. Je passais une main sur ma mâchoire, frottant ma barbe de trois jours en réfléchissant, à quoi je ne sais pas, mais j’ai l’air songeur en tous cas.

« Il est mignon votre chien. C’est un Shiba Inu c’est ça ? J’en ai déjà vu une fois. C’est assez actif comme animal. »

La chienne se mit à faire la curieuse et tendit la gueule, abandonnant sa balle pour tenter de renifler le shiba. Voyant qu’elle n’était pas agressive, je laissais un peu de leste sur la laisse pour qu’elle puisse le renifler tranquillement sans pour autant la laisser libre de lui sauter dessus… Elle a déjà blessé plus d’un chien en ne se rendant pas compte de la force qu’elle a contrairement à eux, les petits chiens mignons. J’eus un bref sourire, et regardais le maître qui m’intéressait bien plus que son chien.

« Je m’appelle Aaron, je viens d’emménager en ville, y’a pas mal de chiens dans ce parc, vous habitez le quartier ? » Bah quoi ? Autant faire connaissance… © 2981 12289 0
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Sam 12 Mar 2016 - 17:34
Je vis rapidement arriver le propriétaire et l'observais avec sa chienne. Il savait y faire en dressage. Il y a tellement de gens inconséquents qui prennent des chiens parce que c'est mignon, genre le truc c'est une peluche quoi, et puis qui font n'importe quoi avec. Je détestais ce genre de personne, un animal n'était pas un jouet. C'était un être vivant, oui c'était mignon mais ça avait aussi des besoins. Par exemple le mien était assez actif, se contenter de sortir sur le pallier pour qu'il fasse sa crotte...mais il finirait par péter un cable le truc et sacagerait mon appart à coup su...ou alors il serait très malheureux. C'est pour ça que je me forçais à courir avec lui, faire des longues promenade jusqu'à 2-3h quand j'avais le temps. Et puis comme ça au moins ça me maintenait en forme. Il fallait donc se renseigner un minimum et les éduquer quoi. Et si on ne savait pas et bien...les écoles de dressage ça existait. J'observais donc le maitre avec beaucoup d'intérêt.... quelqu'un qui savait s'occuper de son animal je trouvais ça... formidable. Je souris légèrement et secouait la tête à sa question.

« Ne vous inquiétez pas il n'y a pas de mal c'est plutôt le mien qui est....Impulsif. »

Impulsif et dominant...je le savais. Je ne desserrais donc pas mon emprise sur le collier. Même s'il était gentil, qu'il voulait dire bonjour et jouer il allait fatalement aussi vouloir montrer qui dominait. He come on quoi... regarde à qui t'as à faire avant de vouloir soumettre l'autre. J'étais prudent. Disons qu'une fois il m'avait fait le coup avec un autre chien plus gros que lui et bon.... pas eu de mal mais voilà quoi, valait mieux éviter. En plus il faisait des petits ''wouh'' tout ridicule, le petit aboiement que je trouvais tout chou, ça manière de s'exprimer alors qu'il tirait sur le collier et tendait son museau vers l'autre la queue battant son train derrière.

« Irakia... c'est un très joli nom. »

Quelqu'un qui savait donner un beau prénom....Je pouvais pas en dire autant, à coté le mien c'était la honte. Mais bon j'avais une excuse j'étais un peu traumatisé des prénoms. Mon premier chien je l'avais appelé Lucky et il s'est pris une balle..... vachement chanceux le toutou quoi. Depuis j'avais un peu du mal. Rien que d'y penser même si ça faisait des siècles je me sentais légèrement mal. J'avais réussis à donner un nom à mes chats et mon lapin mais mon chien non. Peut être qu'en s'appelant le chien il ne lui arriverait rien ? Superstition un poil idiote je l'admettais. Si je devais appeler chacun de mes chiens par leur nom de race c'était … moyen mais bon. Qui ça importait ? Ça regardait que moi après tout et je devrais n'avoir cure du regard des autres. En plus il s'y connaissait en race. Il savait que c'était un Shiba et s'il me demandait son nom j'allais répondre... Shiba. Ou comment passer pour un con ahem.

« Oui c'est exactement ça mais je ne suis pas du quartier non. On fait de très longues promenade pour compenser son besoin d'activité... Oh pardon moi c'est Mikio au fait. »

Je tendis ma main libre afin de le saluer par réflexe. Quand y avait des présentations comme ça j'avais tendance à vouloir donner une poignée de main. J'étais peut être d'origine asiatique mais j'avais quand même été élevé ici. Et puis autant finaliser cette connaissance par une bonne poignée de main non ? Au pire il trouverait cela étrange et ma main se prendrait un gros vent j'aurais plus qu'à la secouer style y a une poussière qui me dérange.

« Je ne croise pas beaucoup de chien d'habitude pendant mes balades et puis il faut avouer que c'est bon plan drague, y a pas mal de femme qui s'arrêtent parce qu'elles le trouvent mignon. »

Mais qu'est ce qui me prenait de raconter ça ? Comme si j'en avais quelque chose à foutre de draguer. Genre je me servais de mon chien pour draguer, bonjour l'image. En plus ce n'était pas ça du tout, c'était juste un constat que plusieurs fois j'en avais qui s'était arrêtée l'admirer et j'étais fier de mon petit toutou. Petit peut être mais si adorable. J'en étais moi même complètement gaga aussi je ne pouvais que comprendre ces demoiselles.
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Aaron Harrington
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Aaron Harrington
Maître chien
Mar 5 Avr 2016 - 12:10

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J’ai jamais eus d’animal de toute ma vie avant Irakia. Une fois quand on était en vacances à la campagne chez des amis j’avais trouvé une souris, mais Easton l’avait tuée dès qu’il avait vu que j’avais cette vermine en mains. Puis il a vomis quand il a vu qu’il avait du sang sur les mains. Pauvre bestiole. J’étais hors de moi ce jour là, j’avais tellement eus envie de le frapper… Mais il m’avait fait promettre de ne rien dire que ce serait notre secret et que Mère m’aurait tué pour avoir touché un animal comme ça. Oui, du coup moi, les animaux, j’connais pas. Chaque jour est une découverte aux côtés d’Irakia qui m’accompagne depuis maintenant presque six ans. Et je dois dire que je suis parfaitement heureux avec elle. Avant quand je vivais au Texas dans mon petit appart je devais la sortir bien plus souvent que maintenant, mais maintenant que j’ai une maison avec un grand jardin, elle peut se défouler quand elle veut sans que je ne doive bouger de chez moi et c’est un vrai luxe. Cependant, on ne se lasse jamais de ces longues ballades au parc. Maintenant qu’elle accompagne ma vie je me demande bien comment j’ai fais pour survivre sans elle tout ce temps. Elle m’accompagne à chaque moment, je lui parle, je lui raconte tout et… on dirait qu’elle m’écoute si si je vous jure ! Rah on va me prendre pour un fou mais c’est vrai, je suis certain qu’elle m’écoute et comprend.

« Impulsif peut-être… » Répondis-je un brin amusé « Mais je m’en voudrais si mon bulldozer blessait votre compagnon… »

Oui parce qu’il ne faut pas se leurrer, il y a une sacré différence de gabarit entre nos deux animaux. J’eus un bref sourire en le regardant, avant de passer une main sur mon visage, comme a chaque fois, comme si je voulais effacer cette putain de cicatrice. C’est toujours la même chose quand je parle à quelqu’un, j’ai l’impression qu’on ne voit qu’elle, que je disparais derrière elle. C’est stupide et mes parents diraient que j’ai besoin d’un psy et de prendre absolument les cachets qu’ils m’ont prescrits et que j’irais mieux. Connards. Que des foutaises tout ça, je vais parfaitement bien… Tant que j’ai du whisky. Ou du cognac hein j’suis pas exigeant.
Contrairement au chien de cet asiatique qui émettait des petits sons mignons en s’agitant, Irakia était presque stoïque, elle agitait juste son petit bout de queue à chaque petit « wouh » en guise de réponse, se léchant le museau compulsivement, la baballe entre les pattes. Je me baissais d’ailleurs pour la ramasser et la mettre dans ma poche, c’est plus prudent. Le nez d’Irakia se colla contre ma poche et elle couina… J’eus un nouveau rire et lui caressais la tête pour lui dire de lâcher prise.

« Oh merci, au final c’est pas si original, je me suis inspiré de l’Irak et je l’ai adapté pour une fifille… Héhé. Mais merciI. » Ouais, dans la famille « je ne sais pas tourner la page » je voudrais le fils, c’est moi.

Enfin il se présentait, et moi j’esquissais un nouveau sourire, inclinant un peu la tête, je n’allais pas lui serrer la main parce que ahem la bave d’Irakia on fait plus sexy quand même. D’ailleurs je lui caresse un peu le dos comme ça, hop, tranquille les mains sèches. C’est utile un chien héhé. Elle s’en fou, de toute façon elle a l’air plus intéressée par le Shiba Inu que par ce que je fais, elle est maintenant devant lui et vient de lui coller une énorme léchouille sur le museau. Oh mon dieu.

« Riri ! Enfin c’est pas des manières pour aborder un jeune homme ! Est-ce que moi je lèche le nez de Mikio pour me présenter ! Nooon ! » La chienne me regardait en penchant la tête, semblant visiblement ne pas comprendre ce que je lui disais.

Je relevais le visage vers l’asiatique et eus un petit rire soufflé par le nez avant de secouer la tête, amusé.

« Désolé, je ne lui ais pas appris à être une lady… » Puis à ce qu’il dit, j’acquiesçais rapidement, amusé. « C’est vrai que les chiens sont un bon plan drague, quand Riri était petite, j’avais plein de petits minets qui venaient la caresser, les femmes étaient un peu plus méfiante parce qu’elle fait un peu peur mais oui aussi… »


Bon en même temps j’en ai rien a foutre des femmes, moi c’est la bite qui me plait. Je secouais la tête amusé par ma propre pensée alors qu’Irakia restait collée à Shiba pour jouer avec lui visiblement.© 2981 12289 0

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Sam 9 Avr 2016 - 12:08
« Ce n'est pas la taille qui compte vous savez. »

C'est ce qu'on dit dans un millier de situation non ? Mais je parlais de nos chiens. Il était possible qu'en effet Shiba se fasse bien blesser mais il avait une bonne mâchoire, il était possible aussi que l'autre se fasse bien gnaper. Ça me rappelait le film Croc Blanc. Ce film m'avait bien traumatisé étant môme mine de rien. D'un côté la plupart des films avec des loups c'était pas la joie absolue. Le dernier sorti que j'avais été voir au ciné le dernier loup...je dois avouer que j'avais bien versé ma larme pendant le film. Comme j'avais été le voir seul ceci dit personne n'avait pu assisté à ça. En rentrant après le film j'avais fait un énorme calin à mon chien qui n'avait sans doute pas tout compris du pourquoi du comment mais en brave bête il m'avait donné un bon coup de langue. En parlant de coup de langue j'éclatais de rire à sa remarque.

« Vous pourriez mais je me suis encore jamais pris de coup de langue sur la face par un être humain...ça ferait un peu bizarre quand même. En tout cas lui il se gène pas pour me le faire alors pour une fois qu'il a une copine qui peut lui rendre la pareille. »

En matière de coup de langue il n'était pas avare mon chien. Je me faisais réveillé par ce truc humide, et à chaque fois qu'il voulait me faire des bisous en fait. Rien que hier soir je sais pas ce qu'il avait mais il avait pas arrêté une fois couché de venir littéralement me laver la face. C'était sympa un coup de langue mais au bout du cinquantième j'avais beau beaucoup l'aimer euh... je finissais par gentiment raler et le pousser sur le côté. Heureusement qu'il n'avait pas une langue rapeuse. Genre celle de mon chat ou de mon lapin qui était tout aussi fana des coups de langue. J'avais vraiment des animaux très... affectif. C'est vrai est ce que moi je donnais des coups de langue ? Le propriétaire d'Irakia avait raison. J'imaginais assez si on faisait entre être humain ça serait...très...étonnant. Qu'un animal me fasse ça je comprenais mais un humain ? Je bloquerais probablement un peu.

« Shiba a peur des enfants. Je sais pas trop pourquoi, a chaque fois qu'on en croise un il aboie comme pas possible. Forcément ça leur donne pas envie de venir le caresser. »

C'était bizarre de dire minet pour des enfants d'ailleurs non ? Ou j'avais mal compris parce que je parlais de plan drague et ça dérivait sur des gamins....euh...glauque ? Ouais glauque. J'observais mon chien qui était ravi, il finit par délaisser Irakia pour s'approcher du balafré et monter sur deux pattes sur sa jambes afin de renifler sa proche. On parlait d'être civilisé ? Le mien ne l'était pas, quel sans gène franchement.

« Non Shiba. »

Je vins tirer un peu sur son collier pour qu'il retombe sur ses pattes, qu'il retourne donc jouer avec sa copine.

« Désolé.... on croise souvent un papi dans nos balades qui a la manie de lui donner des bonbons. J'aime pas trop qu'on donne des trucs à mon chien en plus mais bon....Il est sympa. »

En plus ça lui donnait de mauvaises habitudes, y avait qu'à voir ce genre de comportement. Des espèces de friandises pour chien. Je croisais souvent ce monsieur en début d'après midi juste après le repas. Il avait un dalmatien. Belle bête. Grâce à Shiba je devais me taper la discussion avec lui à chaque fois. Heureusement c'était un vieux sympa, pas le genre con et acariâtre. Un amoureux des animaux tout comme moi dans le fond. N'empêche que je pouvais parler de mon toutou d'amour pendant des heures, des anecdotes j'en aurais toujours. Je réalisais que mon chien me rendait presque social, à chaque balade je croisais toujours quelqu'un avec qui échanger quelques mots.

« Ils son mignons non ? Pour un peu je le laisserais bien un peu plus avec votre chienne au lieu de continuer notre balade. »

Si ça faisait plaisir à toutou après tout. Moi j'étais pas contre mais on n'allait peut être pas déranger le charmant monsieur qui avait sûrement autre chose à foutre que d'attendre sa chienne. Shiba était parti en mode joueur et que je te tourne autour et que je tente de mordiller et que j'ai envie de courir avec toi pour jouer alala. Un jeu, ce n'était pas agressif et jamais il ne ferait mal. Il faisait ça avec mon chat aussi qui miaulait fortement genre au bout de sa vie. Au début j'ai cru qu'il la bouffait mais en fait non elle n'avait rien, c'était juste une grosse raleuse chiante.
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Aaron Harrington
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Aaron Harrington
Maître chien
Dim 17 Avr 2016 - 0:46

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J’eus un petit sourire en coins en l’entendant dire que ce n’était pas taille qui comptais mais je fis un effort surhumain pour ne pas faire de remarque sexuelle sur cette phrase, pitié non, pas besoin de cela en plus, je vais pas tout de suite me faire cataloguer comme le vieux mec en manque de cul à peine arrivé dans cette ville hein. Parce que bon, j’ai peut être envie de me faire des amis, ou je ne sais pas moi, quelque chose comme ça, un truc qui serve, une personne autre qu’un animal à qui parler, une présence humaine autre que mon pervers de Frère. Ouais ça serait pas mal, et si cette face de citron devenait un pote hein ? Ouais nan laisse tomber, je ne sais pas faire ça. Je ne sais pas avoir des amis parce que je finis toujours par dire des saloperies à une personne qui ne le voulait pas.
Enfin, bien évidemment, je savais de quoi il parlait, et il n’y avait rien de sexuel dans sa phrase, il parlait de nos deux chiens et de l’éventualité que son chien puisse aussi blesser le mien au même titre qu’Irakia ne ferait qu’une bouchée de son petit père. Puis, je riais avec lui, rassuré par sa réponse.

« Et bien personnellement je ne me suis déjà pris des coups de langue mais… Ce n’était pas sur le visage non en effet ! » Répondis-je avec amusement, un peu du tac-au-tac.

Encore une fois je suis obligé de parler de cul et cette fois c’est sortit tout seul… Enfin bon ce n’est pas ma faute il me lance des perches aussi ce mec ce n’est pas possible ! Je regarde nos chiens qui jouent un peu et je souris, attendri par leur innocence et leurs envies de jouer tout simplement entre eux. Ça ne marche pas aussi facilement chez les humains, nous on ne se renifle pas le cul avant d’aller courir comme des fous pour se rouler dans l’herbe… Non cela serait vraiment VRAIMENT bizarre pour le coup en fait.
Je secouais la tête ensuite, me rendant compte qu’il y avait un léger malentendu, je fronçais les sourcils et croisais les bras sur mon torse musclé.

« Les enfants ? Ah non mais tu sais je parle des minets, pour moi c’est les petits mecs qui draguent tu sais… Non non Irakia fait peur aux enfants… C’est curieux que Shiba en ait peur. »

D’ailleurs, je viens de tilter, quel nom original… Shiba. En tous cas je n’espère pas qu’il a pensé que je reliais plan drague et enfants parce que sinon il va vraiment me prendre pour un type louche, déjà que je suis plutôt bizarre depuis le début alors là, ce n’était même pas la peine…
Je souris en voyant le chien me monter dessus pour me renifler, je lui fis sentir ma main et je caressais sa tête tranquillement, content de me faire un nouveau pote.

« Oh ne t’en fais pas, tu sais, ça ne me dérange pas. » Dis-je, ne voulant pas qui dispute son chien pour rien à cause de moi.

Les deux chiens se remirent à jouer et je reportais mon attention sur Mikio, fronçant les sourcils à sa remarque.

« Quoi ? Ce chien m’a confondu avec un papy ? Je qui tellement vexé ! »

Irakia jouait comme une folle avec ce petit chien et ça me faisait plaisir de la voir se défouler surtout qu’elle n’avait pas l’air d’être trop brusque avec lui. J’acquiesçais lentement et lui fit signe de me suivre pour aller s’asseoir sur le banc non loin, nous permettant de surveiller les chiens qui jouent.

« On a qu’à s’asseoir un petit peu.. Tu fumes ? » Demandais-je alors en sortant le paquet de ma poche, espérant qu’il ne se passe pas de catastrophe avec les chiens. © 2981 12289 0

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Invité
Ven 22 Avr 2016 - 17:40
J'eus comme un moment de malaise en l'entend me raconter qu'il s'était déjà pris des coups de langue ailleurs que sur le visage. Oui euh.... comment dire... il allait pas me raconter les détails non plus ? Non pas que ça soit gênant mais...Si venant d'un inconnu....un petit peu quand même. Ça me faisait juste trop bizarre, mais peut être que c'était juste moi qui était coincé. Fallait que je fasse des efforts, essayer de trouver ça normal et répondre...non ne pas répondre. J'eus juste un léger rire, un poil forcé mais l'intention d'essayer d'être cool était là. Je crois que si je racontais cette scène à Soffien il éclaterait juste de rire.

Mais le truc le plus bizarre de cette conversation c'était cette histoire de minet qui draguent. Minet enfant...non pas enfant. Mais pourtant j'associais ce mot aux enfants et lui il il semblait l'associer à des mecs... des jeunes mecs quand même non ? Genre ado de 15 ans ? Sauf que le gars en face il semblait quand même avoir dépassé la vingtaine. Je ne sais pas...je me faisais pas spécialement draguer par des jeunes boutonneux, dieu merci. D'un côté je ne rencontrais pas spécialement de mecs gays alors bon j'imagine que ça devait être normal. Ça pouvait arriver, mais c'était rare. Assez logique, après tout il paraît que seulement une personne sur dix est gay. Ça fait quand même pas la majorité. Mais peut être que si je rencontrais pas ces 10% en promenant mon chien c'est que je devais pas les intéresser. Je les comprenais remarque, j'étais pas le mec le plus attirant à des kilomètres à la ronde. Enfin bon.

« Il a eu une mauvaise expérience avec un enfant pourris gaté quand il était bébé. Il a peur de rien vraiment, même pas des plus grosses bêtes que lui mais les enfants ouais... ça doit être genre un traumatisme je ne sais pas. Et comme j'en ai pas, et mon entourage non plus je vais pas lui faire passer facilement cette peur. »

Mais ce n'était pas bien grave. Qu'il n'approche pas les enfants ça m'allaient très bien. J'étais pas très fan des gosses non plus. Etre abordé par des femmes je veux bien, des papis ou des hommes...mais les enfants...je trouvais ça chiant et ennuyeux....et capricieux aussi. Non j'aimais pas spécialement les mômes. Je suppose que si j'étais marié bon... peut être que j'en aurais un. Il paraît que les enfants c'est comme les pets, on aime seulement les siens. Peut être que c'était vrai, si j'en avais un… peut être que je le trouverais attachant. Dans toute manière ce n'était pas vraiment dans les projets à venir. Faudrait déjà trouver la future mère pour ça quoi. C'était pas faute de mes parents de m'en présenter mais bon.... c'est la vie.

« Si mon chien vous confonds avec un papi ce n'est pas mon cas je vous rassure, vous êtes bien mieux qu'un petit vieux penché sur sa canne. »

J'imaginais Aaron courbé entrain de s'appuyer sur un canne pour avancer...comique. Non il était bien mieux que ça, il était loin d'être un sexagénaire croulant. Je souris amusé en le regardant. Bon certes il avait une cicatrice au milieu de la tronche mais ça... au moins ça permettait de l'identifier facilement et de pas oublier son visage. Il était... plutôt bien bâti oui. Ça m'étonnait pas qu'il se fasse draguer enfin de compte. Oui je constatais ça 3h après. C'était le temps que la réflexion vienne à mon esprit que le type avait du charme. En même temps ce n'était pas la première chose que je remarquais chez quelqu'un généralement. Je le suivis sur le banc sans lacher la laisse de mon chien. Qu'il aille s'amuser mais pas à des kilomètres non plus ; Parce que je le connaissais....si je le lachais bonjour la galère pour le rattraper. Il irait courir comme un fou et courir derrière lui...ça serait comme un jeu pour lui. Quand à le rappeler en sifflant... il était très obéissant sur certaine chose mais dans la nature avec un super terrain de jeu....j'avais de gros doute.

« Ah non je ne fume pas mais la fumée ne me dérange pas. Mon foi a assez de l'alcool autant préserver mes poumons. »

Blague mise à part...je n'étais pas alcoolique. Mais j'étais pas contre boire. C'était le seul excès que je m'autorisais après tout. Mais la clope non....ça ne m'avait jamais attiré. Le pire c'était l'odeur du tabac froid dans une pièce. Je trouvais ça vraiment dégueu, ça me donnait pas envie de commencer. Mais chacun ses gouts, je ne jugeais pas ceux qui avaient cette addiction. Tant qu'il me sortait pas un gros joint sous le nez parce que bon...ça par contre...ça titillerait le flic en moi.

« J'aimerais bien avoir l'innocence de mon chien et m'amuser comme ça parfois... enfin excepté pour le reniflage de derrière. »

J'observais mon chien rouler sur la pelouse les quatre pattes vers le ciel l'air d'attendre sa copine. Tellement mignon....par contre le côté que je te renifle le cul.... typique des chiens quoi. Je comprenais pas cette habitude de chercher les odeurs fortes comme ça. On devait pas avoir une même perception des choses avec notre odorat vraisemblablement. Quand j'étais petit je m'amusais avec mon chien dans l'herbe mais...j'avais passé l'âge de rouler par terre. Heureusement que pour les jeux vidéos il n'y avait pas d'âge sinon je m’emmerderais très certainement profond. C'était mon seul moment de détente, hormis ceux avec mes animaux.
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Aaron Harrington
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Aaron Harrington
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Dim 15 Mai 2016 - 1:51

Good Girl !
Bon d’accord je parle de cul un peu trop facilement et alors ? Ce n’est pas de ma faute si j’aime ça, et puis comme ça, ça me permet de jauger la personne en face de moi… En l’occurrence je me rends compte que j’ai un mec plutôt coincé sur le sujet vu comment il réagit à ça. Je ferme les yeux et soupire, allez, c’est un flop mais ce n’est pas grave Ronron, tu peux te sociabiliser courage. Pendant un instant je pense à envoyer un message à Easton pour lui dire de venir me chercher ou de m’appeler pour faire genre je suis occupé et mettre fin à cette discussion embarrassante, mais en contrepartie je devrais passer la nuit avec lui et ça, j’en ai pas du tout envie, alors je ravale mes pensées et me dit que je peux m’en sortir tout seul comme un grand, pas besoin d’East’.
Bon allez, passons cette expérience misérable et concentrons nous sur cette pauvre histoire de chien qui a de mauvaises expériences avec les enfants. Quand j’y pense, c’est vrai que les enfants ne sont pas très délicats avec les chiens, les rares fois où Elliott mon neveu de 4 ans a été en présence d’Irakia, il lui a tiré les babines, tenté d’attraper sa queue –heureusement qu’elle est courte !- et tiré les oreilles en non sans essayer de la chevaucher comme un fidèle destrier pour jouer au chevalier. Sur le coup ça m’avait fait rire et j’avais énormément de chance qu’Irakia soit d’une douceur extrême avec les enfants parce que sinon le pauvre petit aurait pu se faire dévorer. Heureusement, Katherine était arrivée toute paniquée pour aller désinfecter son pauvre bébé. Je l’avais suivis à la salle de bain ce jour là, et quand elle avait remonté ses manches pour prendre de l’eau dans le lavabo, je vis son avant bras tout bleu, alors direct j’ai froncé les sourcils et j’ai entouré le bleu de ma main, ça faisait presque la même taille. Je l’avais jaugé du regard, attendant qu’elle explique qui lui avait fait ça, mais elle s’est contentée de reprendre son bras en me demandant de sortir. Ce jour là, j’ai su que c’était Easton mais je n’ai rien dis, je n’ai rien fait. Et je ne dis toujours rien.

Sortant de mes pensées je secoue la tête lentement et soupire. Ce n’est pas le moment de penser à lui, j’avais toute la vie pour m’inquiéter des étranges activités de mon abominable frère. Et dire que je ne pouvais pas me passer de lui. Quel connard.

« Oh tu sais, généralement, les chiens quand on les effraie sur un sujet, ils en ont peur toute leur vie. Heureusement pour moi, Irakia n’a peur de rien, et j’ai plutôt intérêt, elle est ma coéquipière au boulot, sans elle je ne suis plus grand-chose, si elle avait des peurs quelconques je serais foutu. »

Surtout pour la fouille des cellules, Irakia servait à intimider les détenus mais son rôle principal était de sentir la drogue planquée dans les cellules et de m’en avertir, parce que nous les humains on ne peut pas sentir la poudreuse. Et elle, elle peut. Je n’ai pas encore découvert de grosses pistes mais elle m’a permis d’arrêter des petits gars avec des sachets dans leurs poches. Le seul truc c’est que parfois elle en sent dans la rue, mais je ne suis pas flic, je me contente de juger la personne du regard sans rien dire. C’est sa vie pas la mienne, s’il veut se la pourrir, tant pis pour lui. Après tout, moi je bois bien comme un trou même si je suis persuadé que je peux m’arrêter quand je veux.
Quand il me parle du papy, je rigole et me frotte la barbe, satisfait.

« Ouais bah heureusement que tu ne me confonds pas avec un papy, sinon j’aurais de sérieux soucis à me faire, je sais que j’ai une sale tronche mais pas de rides encore ! » Dis-je dans un petit rire.

Je sais que j’ai une énorme cicatrice sur la gueule qui me transforme complètement, je sais que les gens parfois me regardent par deux fois pour mieux observer la cicatrice, je sais que certains mecs ont pu être dégoûté de par ce que j’ai pu subir… Mais tout de même, je restais jeune non ? A moins que ce ne soit la barbe, ça a tendance à vieillir. Fort heureusement je n’ai pas encore retrouvé de cheveux ou de poils blancs.
Une fois sur le banc, je sors donc mon paquet de cigarette et m’allume une clope quand il me dit que ça ne le dérange pas. J’attends d’aspirer la première grosse bouffée avant de souffler par le nez tel un dragon, pour lui répondre, tenant la cigarette à l’opposé de lui.

« Je ne préserve ni mon foie, ni mes poumons, oh lala je n’ai rien pour moi ! Bon au moins je suis un graaand sportif. » Souris-je doucement.

Ah l’alcool, ahhh la clope. Qu’est ce que je ferais sans ces deux poisons dans ma vie ? Quand je suis rentré d’Irak j’ai plongé dans les deux, déjà petit, Easton me faisait boire pour que je sois plus malléable, mais maintenant que j’étais rentré, l’alcool me permettait de rire en voyant un iguane qui pète sur Youtube, maintenant l’alcool me permettait d’oublier les horreurs que j’avais vu, l’alcool me permettait de ne plus faire de cauchemars et de ne plus avoir peur qu’une guerre éclate aux Etats Unis. Au fond, j’suis super vulnérable, et j’ai peur. J’ai peur parce que j’suis détruit au fond de moi, j’ai peur parce que je m’enlise dans la mort quand je voudrais avancer et tout oublier. Je me crispe un peu et je me mord la lèvre, secouant la tête, tirant incessamment sur le tube de cancer.

« Cela ne sert à rien d’être aussi naïf qu’un chien, notre vie à nous les humains, elle est pleine de merde et d’horreur qu’on a nous même créé, nous n’avons qu’à assumer ce qu’on a fait. On est que des ordure et c’est à nous d’en payer le prix, laissons le reniflage de derrière et les roulades dans l’herbe à ces pauvres bêtes innocentes qui nous aiment sans concession, laissons ce bonheur à ces créatures qui le méritent… » Conscient que je m’étais emporté, je jette subitement ma clope pour l’écraser et je me lève, sifflant longuement la chienne qui met quelques secondes avant de quitter enfin son partenaire de jeu.

A contre cœur certainement, mais elle me rejoint et j’attache la chaine autour de son cou dans un soupir, jetant un bref regard à mon ami Japonais.

« Désolé Mikio, je ne devrais pas m’attarder, je crois que je vais te laisser, au plaisir de te recroiser ici. »

Ouais il me faut partir, se faire des amis ce n’est pas mon truc, je ne devrais pas tenter de d’apprécier la compagnie humaine, j’suis pas sortable, j’suis dérangé je pue l’alcool et la clope, je ne pourrais jamais avoir de relation saine, oui il me faut partir au plus vite d’ici. J’étouffe dans cet espace vert. Déjà ma main est dans ma poche, sur mon téléphone, prêt à téléphoner à Easton. © 2981 12289 0

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Dim 3 Juil 2016 - 15:40
« Et si ce n'est pas indiscret vous faites quoi comme boulot ? »

Parce que si elle était sa coéquipière....hm...il n'y avait pas beaucoup de possibilité. Peut être était il vigil dans un parking, avoir un chien c'était pas du luxe parfois. Dieu sait le nombre de... délinquants sur qui on peut tomber. Un gardien seul face à cinq mecs qui parfois ne plaisantent pas...ouais un chien ce n'était pas de trop franchement. Je n'avais pas la carrure pour être vigil mais lui oui. Bon d'un côté j'étais bien flic mais c'était différent. Les magasins qui recrutent des agents de sécurités c'est pas mal au faciès. Sérieusement tous les noirs de cette terre devaient être des agents de sécurité. C'était pas raciste mais quand j'allais faire des courses en grande surface neuf chance sur dix que le gars qui surveillait droit comme une statue bien baraqué soit un noir. C'était la vérité ni plus ni moins. Alors moi à côté... bah ma formation m'avait aidé à me muscler, me servir de ma force pour choper le mec hop bras derrière menotte et on en parle plus. On apprenait les plaquages aussi. De toute façon...Le sport c'était obligatoire, fallait avoir de l'endurance et un peu dans les bras. Sans être grand baraqué un minimum ce n'était pas mal. Ça posait parfois problème au collègue pas loin de la retraite. On en avait un qui avait pris pas mal de bide et quand il a vu le médecin de prévention et son poids...régime sport le mec. Le chef voulait que ses équipes soient au tope, il prenait ça très au sérieux. Normal remarque.... vu notre métier c'était aussi pour notre sécurité, valait mieux savoir se défendre.

« Pas de rides c'est vite dit ça. C'est la barbe qui les cache en fait c'est ça ? »

Hm...mais qu'est ce qui me prenait à tenter une plaisanterie pareille ; Je le connaissais pas, si ça se trouve il allait mal le prendre. Les gens pouvaient être très susceptible parfois. Surtout que je ne voyais pas en quoi il avait une sale tronche. Il était euh... bah il avait une cicatrice oui mais ça ne ne faisait pas de lui un mec moche. C'était pas quasimodo non plus, ni Frankestein. Bon j'allais rattraper ma boutade gentiment.

« Je suis sur que votre sale tronche plait quand même beaucoup. Le charme d'un rescapé vous savez.. »

Petit clin d'oeil. Les demoiselles devaient aimer. Même si c'était rescapé d'un chat fou qui lui avait griffé la tronche salement. Enfin...ça faisait pas griffure. Mais peu importe, il pouvait inventer une histoire d'aventurier héroïque et le tour était joué. C'était ça être beau parleur non ? Tout ce que je n'étais pas. De toute façon je n'avais rien à arborer comme survivant d'une quelconque embuscade. Si j'avais croisé des criminels...bah rien de palpitant et j'étais plus souvent à la circulation qu'autre chose alors....non.... rien. Valait mieux une sale tronche charismatique qu'être fade. J'étais fade....le mec qui...bah sur qu'une fois qu'il se serait cassé il allait oublier mon visage. Ou alors il se dira qu'il a croisé un asiatique avec un visage d'asiatique. Super non ? Franchement y avait mieux. C'est comme ça on choisit pas ses origines, ni de naitre beau gosse tel Brad Pitt ou dieu sait qui. Au moins je n'avais pas de pustule sur la tronche, c'était déjà ça.

« Le sport c'est très bien.. »

Parce que manger sainement, ne pas boire ne pas fumer....ça finit par être chiant tout ces conneries. Fallait bien vivre un peu et s'autoriser des petits plaisirs non ? Quoi que....Ola mais il partait sur un sujet vachement lourd. Sérieux.... c'était quoi ce drame ? Ok l'être humain était.... ce qu'il était. Mais comment dire...autant de philosophie ça te plombe une ambiance. Les balades au parc...Le lieu idéal pour philosopher sur l'humanité. Je restais un instant silencieux. Méditant un peur sur cette très profonde réflexion qu'il venait de me sortir. Intéressante dans un sens...Mais un brin dépressif.

« Peut être....hem...mais on peut quand même en profiter, quand la vie nous en donne l'occasion non ? »

Quelle que soit la merde euh...ça signifiait pas que fallait vivre comme un horrible déprimé. Le monde était moche ok, inutile d'être naïf et innocent ok mais le bonheur....non quand même. Ça servait à rien de le refuser et de se flageller pour dieu sait quoi. D'abord je m'estimais être quelqu'un de bien et donc la merde de l'humanité bah....fallait vivre avec, essayer d'améliorer les choses...même si c'était sans espoir. Et puis profiter oui que diable. Si il rencontrait un jour quelqu'un il n'allait pas lui dire non sous des prétextes idiots ? Je préfère résolument voir les choses en rose, être optimiste. C'est ça oui. Le monde n'est ni noir ni blanc, y a les deux. Visiblement cette tirade philosophique lui donnait juste envie de partir. C'est lui qui avait commencé après tout mais bon...

« Vous ne devriez pas ou vous ne voulez pas ? Je ne vous force pas mais ce fut un plaisir, plus que la conversation papi du bon vieux temps d'autre fois. »

S'il souhaitait repartir en solitaire...après tout il faisait comme bon lui semblait. Mais j'étais franc et j'allais pas dire bonne journée aurevoir donc ouais j'appuyais sur ces mots. Je ne devrais pas...ça veut dire quoi ? Qu'il a peur que je le bouffe ? Que sa femme l'attends et qu'il se met en retard ? Je n'avais pas vu d'alliance mais bon... malgré la fin de la conversation oui ce fut plaisant de le croiser et pour mon chien aussi qui continuait de tourner autour. Oui joujou encore et encore jusqu'à l'épuisement. Bon ça l'aura défoulé au moins. Je chopais le collier de mon brave chien et je fis ensuite une légère caresse d'aurevoir à cette belle Irakia quand même !
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Aaron Harrington
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Aaron Harrington
Maître chien
Mer 3 Aoû 2016 - 12:25



Good Girl !
« Je suis Maître-Chien à la prison de Lancaster. » Dit-il avec une certaine lassitude.

Souvent, quand il disait qu’il travaillait dans une prison, les réactions étaient assez vive, les gens étaient choqués, ou bien ils avaient peur certainement en se disant que la folie et la criminalité des lieux était contagieuse, allez savoir. Aaron apprécie plus ou moins son travail, c’est une reconversion honorable qui ne l’occupe pas autant que la guerre mais que voulez-vous, après cinq années à se faire torturer par les arabes en Irak, on ne veut plus de lui dans les rangs Américains. Ils disent que son était mental est trop instable. Instable mon cul. C’est le genre de trucs qui agace profondément Aaron qui aurait certainement voulu mourir sur le champ de bataille, il aurait voulu donner sa vie pour les Etats-Unis, et c’était comme ça qu’on le remerciait ? Pfff foutaises !

Aaron est un animal. Il est grand, fort, large, il gronde, grogne, renifle, souffle du nez, mord, griffe, il pense avec son corps, et non avec sa tête. Aaron c’est un fauve sur le terrain, il se laisse guider par ses instincts qui ont certainement été plus développés que la normal par rapport au commun des mortels. Il fallait le voir le mois dernier quand il s’est battu contre Raven. Le combat des titans, et encore, Blake n’était pas là, mais les bruits de leurs corps s’entrechoquant à glacé le sang de plus d’un des détenus et des membres du personnel de la prison. Mais dans ces moments-là il ne réfléchissait pas, il se contentait d’agir. Oui, Aaron n’est qu’une bête qui pense avec sa bite et avec ses poings.

« Hééé ! C’est quoi cette attaque de fourbe, arrête j’ai pas encore de poils blancs, enfin pas trop… Han m’fais pas bader, je suis encore beau hein ? »

Enfin, beau, beau c’était vite dit étant donné qu’il avait quand même une putain de cicatrice boursouflée qui traversait tout son visage comme s’il le coupait en deux : résultat des tortures des arabes et de la mauvaise cicatrisation de la chose : Saïd avait fait son possible pour panser ses blessures mais il n’était pas médecin, il devait juste se contenter de le maintenir en vie, et puis sachez bien que les conditions d’hygiène là-bas ne sont pas vraiment respectées. Malgré tout, Aaron a éclaté de rire à sa remarque, de bon cœur. Cet asiatique l’amusait. Tiens c’est vrai que les asiats’ ont une petite bite ? Euh… Mince pourquoi il pense à ça subitement ?

« Le charme d’un rescapé ouais ouais… » Dit-il dans un petit rire avant de se pencher sur Mikio pour souffler. « Je te charme ? »

Puis il rit encore en se redressant, soyons sérieux cinq minutes, tu ne peux pas draguer tout ce que tu trouves Aaron hein ! T’as vu la gueule du mec qui était dans ton lit ce matin : il n’était pas content ! C’est ainsi, après son grand débat sur les animaux que la mélancolie à envahit soudainement Aaron qui s’amusait pourtant si bien jusqu’à maintenant. Il était debout, il avait attaché Irakia qui tirait un peu parce qu’elle voulait encore jouer. Aaron regarda Mikio avec un petit air désolé. Il ne se sentait pas dans son droit à sympathiser avec quelqu’un comme ça, Easton n’allait pas le tolérer, Easton allait le lui faire regretter, Easton allait encore le droguer, Easton allait encore le vio-… NON !
Un homme comme lui ne peut se faire abuser, un homme comme lui ne peut être touché par un mec pareil… Non il est là parce qu’il le veut, il l’a cherché.

« Oui, nous devrions profiter de la vie. » Dit-il finalement en se rapprochant à nouveau du banc, la chienne collée contre sa jambe comme lorsqu’il travaille.

Il avait beau se dire qu’il agissait comme un connard, il sentait ses mains trembler, non  Easton allait le savoir, Easton allait le voir, il ne pouvait pas se le permettre… Et pourtant, Aaron sortit un petit bout de papier subitement et écrit son numéro de téléphone dessus, il le tendit à Mikio et se racla la gorge.

« La prochaine fois… On pourrait se balader encore ensemble… Les chiens s’aiment bien. » Dit-il simplement.

Un petit signe de main, et il s’enfuit déjà, nerveux, putain il vient de donner son numéro de téléphone à un mec et il s’enfuie comme une pucelle ? Il se déteste, il déteste Easton qui lui gâche la vie ! Alors qu’il s’éloigne, déjà son téléphone vibre, il répond à l’appel un brin agacé… Encore et encore… Easton lui dit de venir ce soir… Katherine est à une soirée avec ses copines…

Longue nuit en perspective.  © 2981 12289 0
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Invité
Ven 26 Aoû 2016 - 16:46
Maître-chien ? J'haussais un sourcil surpris. He bien... j'aurais pas cru, enfin...pas imaginé. Il existait tellement de métier après tout. Mais c'est vrai qu'il avait une belle carrure et...Un bon chien aussi. Je crois que ce genre de métier m'aurait beaucoup plut en tout cas. Peut être moins à mon père qui m'aime s'il m'aimait beaucoup m'entendre constamment parler des animaux l'irritait au plus haut point. On pouvait avoir un chien à la maison oui mais ça restait qu'un animal et il y avait mieux à faire que de travailler avec des bêtes einh. Enfin.... je sais pas ce qu'il aurait dit mais je crois oui qu'il aurait pas trop aimé, ma mère n'aurait rien dit, comme toujours. Elle ne disait jamais rien. Quand je voulais sortir c'était toujours « demande à ton père ». Dans le fond...je pense qu'elle aurait pour, parce qu'elle voulait mon bonheur. Le bonheur d'un enfant...c'est ce que tous les parents devraient souhaiter à leur progéniture mais dans les faits c'était souvent un peu plus compliqué.

« Si j'osais je demanderais une journée de stage mais je crois que j'ai passé l'âge malheureusement. Vous devez bien en profiter en tout cas c'est super. »

Un stage ouais...genre de découverte comme les mômes quoi. Mais quoi....j'aurais bien eu envie de découvrir le métier c'était vrai ! J'aurais... aimé lui dire à ce type : hey invite moi à passer la journée avec toi. En mode je kiffe je kiffe je kiffe. Gosse surexcité quoi. Mais ouais...rendu à 30 piges fallait se comporter comme un adulte et contenir son excitation. Raisonnable je l'étais....peut être même pas un peu trop. En tout cas, ça me choquait pas qu'il bosse à la prison truc. J'y envoyais bien des gens la bas. Enfin.... mon équipe...moi tout seul peut être mais inutile de le dire hem. J'y avais été y a pas si longtemps pour escorter un type à son procès d'ailleurs. Si ça se trouve ce Aaron et moi on avait des connaissances communes. Mais je n'en dis rien pour le moment, puis on avait pas trop le temps de s'étaler sur nos métiers respectifs n'est ce pas ? A moins d'éterniser cette balade.

« Pas trop de poil blanc ? Mais enfin ça peut être très charmant une jolie barbe blanche... tant qu'elle ne ressemble pas à celle de Dumbledore. »

Encore que...y avait peut être des gens pour fantasmer sur cette barbe. Je laissais échapper un léger rire en imaginant des choses euh...bref peu importe. Laissons la barbe de Dumbledore ou elle est cela valait mieux. Le gars en face avait une très belle barbe et quand à savoir si il était beau. Je ne sais pas.... il avait une cicatrice en plein milieu de la tronche quand même et c'était pas une question de poil blanc pour le coup. Mais malgré ça.... il n'était pas moche pour autant non plus non. Mais il valait mieux plaisanter sur des belles poils fictifs, le sujet qui le défigurait un poil (sans mauvais jeu de mot) était certainement plus sensible.

« Un sacré charme en effet....rescapé c'est...+ 100 non ? »

Est ce qu'il me charmait ? Mais enfin.... oui..peut être...non... Je le connaissais même pas ce type. En tout cas je me posais pas plus de questions que ça sur lui. Sa sexualité m'importait peu, sans doute pour ça que je ne trouvais pas étonnant qu'un mec me demande si j'étais charmé. Même si c'était pour rire.... c'était pour rire n'est ce pas ? Il pouvait pas sérieusement le demander alors qu'on venait tout juste de se croiser. Bon d'accord c'était moi le premier qui avait dit que balader des chiens c'était le bon plan drague mais quand même. Je souris sans réellement répondre à la question. Je crois dans le fond...si j'avais du répondre sérieusement....ce type...il serait capable de me charmer comme il disait. Et puis il avait une belle chienne et ça...c'était aussi pas mal de point cumulé avec le côté rescapé ça donne...un beau score non ?

Cela dit il avait plus trop l'air de rire. Je l'observais un instant sans rien dire avant de prendre le morceau de papier avec le numéro de téléphone. Timide ? Non ça semble pas le genre. D'autres pensées en tête sans doute. Oui il était temps d'y aller.

« A une prochaine papi. »

Bah quoi....même s'il avait l'air de s'être un peu rembrunit je pouvais bien...me permettre...peut être ? Le taquiner ? C'était sorti tout seul. Je le laissais partir à grand pas sans chercher à le rattraper. Il était temps pour moi de finir mon tour, la journée...mon chien....je glissais le numéro dans ma poche arrière et fourrais mes doigts dans sa fourrure pour le papouiller de partout sous son regard … un vrai petit regard de chien heureux et juste bah...moi ça me rendait heureux aussi, oubliant aussitôt ce type. Peut être y repenserais je lors d'une prochaine balade.

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