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Disgraceland

Vincent Weiss
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Vincent Weiss
Détenu
Ven 9 Sep 2016 - 16:51
Disegraceland

Ethan Daemones

&

Vincent Weiss

Eh bah... merde.

Ouais.

Merde.

Vincent poussa un soupir à fendre l'arme, le regard blasé, et baissé sur ses pieds. Le truc, c'était qu'il avait su qu'il aurait fini par se faire attraper, mais il avait espéré que ça n'arrive pas si vite. Habituellement, il était le genre de « détenu calme », que l'on ne remarque pas trop. Il ne disait rien, il évitait de se lier avec les autres, et il passait la majorité de sa journée à fumer. Il attendait que le temps passe, en observant la fumée de son bâton de nicotine voleter devant lui, alors que doucement, elle se faisait grignoter par la chaleur. Il inspira une grande bouffée de cancer, il tapota la cendre sur le sol, puis il se décolla lentement du mur. Il reporta son attention sur les autres, qui étaient en train de ramasser les ordures dans le parc. Il espérait secrètement se faire oublier, il joua avec sa cigarette. Il se mouilla les lèvres, il soupira contre sa clope, et il la reprit en bouche. Il avait chaud.

Vincent remonta les manches de sa combinaison jusqu'à ses avants-bras, dévoilant les cicatrices d'aiguilles dans leurs creux. Avec le temps, elles s'étaient atténuées, et ses veines étaient moins gonflées. Pourtant, le jeune homme avait toujours les mains tremblantes, à cause du manque, les hallucinations, et les diverses crises. Ses nerfs étaient plus tendus depuis sa petite aventure bizarre avec le gardien, comme si ça avait réveillé quelque chose chez lui. Ouais... et il était là, en train de fumer sa clope en espérant disparaître dans le mur. Qui sait ?

Mais on ne peut pas passer totalement inaperçus avec sa taille, et ses cheveux décolorés. Un gardien avança vers lui, il désigna les autres, en lui grondant s'il comptait bouger son gros cul de là. Vincent termina sa clope en expirant la fumée sur le gardien, sans rien dire, et il se dirigea vers un sac-poubelle pour ramasser les ordures. Genre, gros cul, qu'il aille se faire foutre ! Vincent se mordait les lèvres pour se retenir d'insulter le gardien. Toutefois, ici, il valait mieux faire profil bas. Que ce fut avec les gardiens, et les détenus. Il était loin le temps où il se fondait dans les bandes de gamins pour frapper des bourges, à la sortie des écoles, afin de piquer leur argent. Avec ça, ils fumaient des joints, et ils se bourraient la gueule avec de la Pills. Une nana qu'il avait tenté d'embrasser avait fini par rendre sa bière sur ses genoux ; c'était peut-être pour ça qu'il avait préféré les hommes... ouais, il avait besoin d'excuse.

Sa cigarette se termina, il l'écrasa avec déception sous sa semelle. La clope, c'était la seule chose qui lui restait. L'héroïne... eh bien, ce n'était pas si simple d'en trouver, Vincent n'avait pas l'argent et le cran nécessaire pour oser en réclamer. Le cannabis... il se tourna vers la chapelle avec une grimace ; voilà. Son dernier joint remontait à une entrevue rapide avec Dieu et un Arabe. Et... maintenant, il était en train de faire pénitence. Il soupira, il jeta les ordures dans le sac-poubelle, en silence, sans un regard envers les autres. Si on lui parlait, Vincent répondait par un :

« Ouais »

Ou :

« Hein ? »

Le jeune homme haussa les épaules, il observa ses mains tremblantes. La sueur se collait dans ses tempes, ses cheveux s'écrasaient contre son front luisant, et il se refusait à enlever le haut de sa combinaison. Il puait la transpiration masculine, le tissu épousait ses épaules, ses hanches, en émettant un bruit désagréable de frottement quand il se mouvait. Il avait mal dans les reins et les hanches, mais il s'efforçait de marcher comme si de rien n'était, une mauvaise chute. Il en venait à regretter la cellule d'isolement ; là-bas, il pouvait être avec ses démons, s'énerver, hurler, rager, pleurer. Attendre que les pensées nocives s'en aillent, mais elles ne disparaissaient jamais totalement. Pourquoi existait-il ? Pourquoi avait buté cet homme ? Parce que l'héroïne n'avait plus nourri ses veines de son poison. Il soupira, encore. Il profita d'un moment d'égarement de la part des gardiens pour poser le sac, et fouiller dans ses poches. Il retrouva vite son paquet de clopes, et quand il l'ouvrit...

Ah.

Vide.


« P'tain, fais chien, sa mère ! »

Gronda-t-il, moins discret, brusquement en jetant son paquet de cigarettes vides sur un rouquin... ou un mec avec des cheveux roux, enfin, un bizarre en gris. La clope, c'était tout ce qui lui restait, si bien qu'en voyant son paquet vide, Vincent sentit une vague de désespoir l'envahir. Il gratta rageusement les traces d'aiguilles dans ses bras.
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Sam 10 Sep 2016 - 0:05

Voilà que le début de la journée m'avait été pénible. Dur réveil, je sentais déjà la pression qu'on me mettait pour que j'enfile ma combinaison, et aille manger un repas. Cela semblait pire que les autres jours... peut-être étais-ce parce que j'étais plus fatigué que les autres jours. C'était pas moins que la dixième journée qu'on m'envoyait faire des corvées, tout ça pour supposément me faire pardonner d'avoir frappé l'doc... Bon... j'dois avouer ne pas vraiment comprendre la raison qui me poussent aux corvées forcées! ... trouvant... normal, de frapper? C'est de l'auto-défense, c'est pas très génial de se faire punir pour s'être défendu. Supposément que le doc ne me voulait pas de mal, mais moi, j'm'en fiche, aussitôt qu'un médecin me touche, c'est de trop, hein...... Ils ont été avisés, faut pas me toucher, sous peine de se faire battre à mort.... mais ils ont pas appris de leurs erreurs, faut croire... et c'est moi qui s'en retrouve puni, encore.

J'en avais marre, de cette putain de vie de merde... C'est comme si j'étais toujours l'putain de problème, avec tout ça, c'était toujours de ma faute, c'est moi qui n'est pas droit, dans cette société d'hommes croches. La seule chose qui réussissait à me faire passer au travers tout ça, c'était bien les clopes...... et plus encore, quand je réussissais à m'en procurer, mais encore là, fallait-il que l'fournisseur ait mit la main dessus.... et fallait-il aussi que j'accepte de m'vendre à c'mec, que j'puisse hériter de cette merde.... une merde qui m'était pourtant si bonne, pourquoi était-elle interdite, en ces murs?

Malgré tout, je m'étais levé, habillé, et j'avais mangé le repas piteux qu'on m'avait donné... et j'étais sorti à l'extérieur pour sa pénitence, qui semblait être de ramasser des ordures, aujourd'hui. Rien de tout ça me plaisait, rien du tout.... et j'aurais bien resté confortablement dans ma cellule à fumer toute la journée, mais on avait presque sorti à coup de pied au cul. J'avais décidé de sortir par moi-même, question de m'épargner un humiliation de plus.... quoi... Déjà que d'être enfermé dans les aliénés, c'était trop... en plus, dans cette branche de la prison, on a aucun droit de s'exprimer. D'ailleurs, qui en a droit, ici? Personne que je connaisse, du moins, sauf ces foutus gardes qui se donnent tous les droits. Supposément que j'étais sensé m'y faire avec les années... et pourtant, plus les années avancent, plus je me sens prisonnier, et selon le doc et les psys, plus je le temps avance et plus je suis fou, plus je me recale, plus je descend bas....... Ça va vraiment pas bien pour moi, j'crois pas pouvoir me sortir de là de si tôt....

J'étais à l'extérieur, la température brûlante me tapant dessus carrément. Il faisait chaud à un point où je suais. Par contre, à force de ramasser des ordures, je me demandais si je sentais pas plus le fond de poubelle moisi que ma propre sueur. J'avais fini par relâcher un long et pénible soupire, la première fois depuis le début de ma journée. Ce serait l'occasion parfaite: je retirais rapidement le haut de ma combinaison, laissant une douce brise hérisser ma peau dans un frisson plutôt agréable, mon torse se réjouissait de pouvoir respirer un peu. C'était sympa, comme température, mais avec une combinaison, c'était...... trop chaud.

Bon... outre ramasser les ordures... qu'est-ce qu'il y avait de bon en cette journée?

Rien.... voilà. La journée était plutôt longue, et la seule amusement auquel j'avais eu droit, c'était le jeune homme pas très loin de moi, qui s'était affairé à fouiller sa poche pour espérer trouver des clopes dans un paquet vide. Il jurait, et il faisait drôle à voir... bien que je connaissais ce sentiment de ne pas avoir de clope, c'était enrageant, on a le goût de tout casser aussitôt qu'on manque de nicotine.... c'est comme notre deuxième vie, c'est difficile de s'en passer. Malgré tout, j'aurais bien remis une cigarette à ce pauvre mec en manque de nicotine, mais autre chose venait me tirer de mes pensées...... me faisant brusquement changer d'idée.

J'avais reçu son paquet de clope vide de plein fouet, directement sur le torse, rebondissant dans mon visage directement tout en passant à deux doigts d'un de mes yeux. Mon regard ennuyé devenait soudainement sombre alors que mes bras se croisaient, arrêtant toute activité pour regarder l'autre détenu. Mes iris de couleur pourtant si pur abritait un regard qui ne l'était plus autant, la contradiction dans mon visage se lisait, mais rapidement, mon expression venait de prendre une forme plus claire. Là, j'étais pas très content.... oh que non. Pour la peine, je sortais mon propre paquet de clope pour m'en allumer une, directement devant lui, retournant le paquet dans mes poches d'un coup sec et rapide, sans en proposer au blond devant moi.... blond, en fait, une tignasse blanche tirant sur le gris plus que sur le bond. Je prenais une bonne bouffée de nicotine avant de souffler mes résidus de cancer dans l'air, envoyant la fumée particulièrement sous son nez.... question de l'agresser un peu.

L'agacer... le pousser à bout, l'frapper.... ouais, quel idée de génie.

En fait, non, vraiment pas... mais Ô que j'allais lui parler.

Autant que jusqu'à présent je n'avais rien dit, autant que là, j'en avais à dire. «Tu viens vraiment de me lancer tes ordures en plein visage........ alors qu'on est sensé les ramasser?» Oh, je ne riais pas, je n'avais plus envie de rire du tout... Il nous donnait plus de taff? L'envie que j'avais de lui faire bouffer son paquet vide par la gueule me hantait plus que tout, mais j'allais me contenir un peu, tenter d'éviter les ennuis.... j'en avais déjà assez comme ça, d'ailleurs. «J'en ai assez, tu vois? Déjà que j'ramasse les ordures de mecs lâches comme toi depuis deux semaines, t'oses en lancer par terre sous mes yeux?» Je sentais le regard brûlant des gardes sur nous, sans plus... je savais que j'étais surveillé, mais quand-même, j'avais des trucs à dire, et j'allais lui dire. Si on nous donnait pas le droit de s'exprimer, j'allais prendre ce droit, coûte que coûte.
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Vincent Weiss
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Vincent Weiss
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Sam 10 Sep 2016 - 1:22
Disegraceland

Ethan Daemones

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Vincent Weiss

Vincent fronça les sourcils ; il aurait pu s'excuser, mais non. Ici, s'excuser, c'était admettre sa faiblesse. C'était se mettre à genoux face aux mecs, et baisser son froc pour se faire enculer, sans plus de cérémonie. Il plissa le front, les mains dans les poches, il l'observa faire. Il fixa sa cigarette, ses gestes, avec un regard illuminé. Il inspira, il serra les poings à l'intérieur de ses poches. Il mouilla lentement ses lèvres, dans un geste presque lascif, il avait faim. Il fit un pas vers lui, il alla ouvrir la bouche, mais il se retint de parler. Il détailla le gars en gris, sans doute un fou ; Vincent ne savait pas trop. Face à « ces gens-là », il ne savait pas comment faire face à eux, c'était étrange. Comment se comporter ? Devait-il faire comme s'il était normal ? Mais où se trouvait la normalité ? Lui-même ne pouvait pas se vanter d'être normal. Il ne baissa pas les yeux, il fixa l'inconnu. Enfin... Vincent l'avait peut-être déjà, une coupe pareille... quoique... il sortait du lot. Mais bon, ici, tous les physiques sortaient du lot.

Le jeune homme plissa les yeux, il l'observa faire, et parler. Il se contenta de souffler du nez, il n'était pas si impulsif, il savait se montrer calme. Selon son humeur. Oui, son humeur jouait beaucoup sur sa pensée, ses actions. Là, par exemple, il était un peu « calme ». Enfin... si ça durait. Il se retenait de relever les yeux sur le mec aux cheveux rouges.


« Ouais, j'ai fait ça, j't'ai confondu avec les déchets. »

Mais Vincent ne s'excusa pas. Il remonta le menton, il le toisa ; c'était l'avantage quand on faisait sa taille. Il n'était pas si grand, mais il l'était suffisamment pour se permettre de mépriser les autres de haut. Et Vincent adorait ça, mépriser les autres, c'était sa façon de travailler sa confiance en lui. Tant qu'on ne savait pas pour « ça ». Il était « ça ». Au fond, c'était pathétique qu'un mec de sa taille avec ses muscles puisse se transformer en « ça », une pute en chaleur. Il se crispa.

« Bah quoi ? J'fous les ordures avec les ordures. »

Sans baisser les yeux, Vincent ramassa son sac-poubelle, et il retira un vieux pot de yaourt. Il haussa les sourcils, la bouche entrouverte, il secoua le yaourt en ajoutant :

« T'veux que j'recommence, peut-être ? »

Proposa Vincent en s'avançant vers Ethan, il continuait de le toiser. Il se barricadait derrière son attitude provocatrice, et désinvolte, c'était sa façon de se protéger. Et puis, il avait gardé d'excellents réflexes de sale petit con. Il n'avait pas peur du gris, que lui ferait-il ? Il allait se mettre à crier ? Comme l'Arabe dans la Chapelle ? Ou il allait baver, en se secouant d'avant en arrière comme quelques-uns qu'il avait croisés ici ? Vincent se sentait mal à l'aise en leur présence, craignant sans doute de se faire contaminer par une éventuelle maladie. Alors qu'au fond, ce qu'il avait craint le plus, c'était les IST.

Bref.

Vincent était en train de bander les muscles, l'air de rien. Son activité favorite ? Faire perdre patience aux autres, et il y arrivait bien, la plupart du temps. Même s'il se pensait con, il avait assez de subtilité pour taper là où ça faisait mal, quand il n'usait pas de trucs faciles. Il faisait des efforts pour ne pas cracher des « tarlouzes » et autres « pédales », parce qu'il était lui-même « ça », et... tout simplement parce qu'il en croisait pas mal par ici. Le manque de femmes, il ne savait pas trop. Il avait envie de lui arracher sa clope.

Vincent se foutait de ce qu'il y avait autour de lui dans ces moments, il préférait se concentrer sur sa cible. Il se rapprocha encore, et d'un dernier pas, il pénétra dans son périmètre d'intimité. Il se baissa légèrement, plantant ses yeux clairs dans ceux de l'aliéné. Il fronça les sourcils, il huma l'odeur de sa clope avec un petit sourire, puis il souffla sur son visage :

« T'vas t'calmer, et aller avec les autres déchets. T'me files tes clopes ? »

Ce n'était pas une question, c'était un ordre ; le point d'interrogation était de trop. Il se redressa, il recula d'un pas, et il attrapa la clope de l'aliéné. Il tourna le dos, naturellement cambré pour respirer la fumée. Il lui balança :

« Rassure-moi, t'as pas l'cancer d'la salive, au moins ? »

Il agita la clope au-dessus de sa tête, il retourna lentement vers son mur. Oh... Vincent jouait avec le feu, il l'agitait, mais il se savait assez lucide pour maîtriser la situation.
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Sam 10 Sep 2016 - 17:52
Je regardais l'homme devant moi. Il était grand, oui........ même un peu plus que moi, chose que j'avais clairement remarqué alors qu'il se retournait vers moi, doucement. Ouais, nos yeux n'étaient pas tout à faire à la même hauteur, les siens semblaient être un peu plus haut que les miens... peut-être évait-il la tête enflé? J'en savais rien, mais il venait me lancer rapidement une réplique sanglante..... quelque chose qui venait de m'hérisser le poil des bras sous la colère, carrément. Je ne flanchais pas, je ne faisais mine de rien. Que mon front se plissait sous la colère, on pouvait presque en voir une veine palper le long de ma tempe alors que je serrais les poings, les bras toujours croisés sur mon torse nu.

Il continuait encore..... Il avait pas arrêté, il voulait me rentrer ça dans le crane, quoi? Il me comparait à un déchet, encore et encore. Là, c'était de trop. Si c'est pas que je risquais de me faire défoncer l'crane à coup de poing en pleine figure de la part des gardes, je lui aurais probablement fait subir ce sort... mais bon, je me disais que ça valait pas la peine de lui porter de l'attention.... et encore moins de dépenser mon énergie sur lui alors que j'en avais grandement besoin pour les corvées de merde qui m'étaient refilées. Les poings toujours serrés, mon regard sombre sur lui, je le regardais.

J'allais voir jusqu'où il serait prêt à aller pour des insultes...

... trop loin.

Il avait gaspillé trop de salives à mon goût. C'pas croyable, il avait une plus grande gueule que moi ce détenu. Il avait reprit son sac, passant à deux doigts de me lancer un autre déchet. C'était trop. J'avais cet envie irrésistible de lui faire bouffer son putain de pot de yaourt vide. «Tu penses m'faire quoi, là? M'faire peur? J'en ai vu des bien plus coriaces que toi ici, alors tes menaces de gamin qui lancent des ordures, j'm'en bat les couilles.» Carrément. C'est d'ailleurs la seule chose que j'avais trouvé à lui dire, mais ça, j'devais pas lui faire voir, sinon, il allait sûrement me le faire remarquer... Il ne faut jamais être en manque de répliques ici, sinon on se fait ramasser.... et s'excuser? Ça en faut pas la peine, t'es mieux de te tuer toi-même dans ces cas là.

Il s'approchait de moi..... et moi, je flanchais pas. Il venait de rentrer dans mon espace vital, et j'avais l'envie de fou d'lui en coller une entre les deux yeux pour qu'il dégage... il puait, mais j'en avais rien à foutre puisqu'on sentait tous pas très bon... L'envie de lui faire remarquer était présente, mais j'allais me retenir, ouais, j'voulais pas m'attirer d'ennui... j'en avais déjà assez. Il était trop grand, j'aimais pas ça, je ne l'aimais pas.... pas du tout. Je lui aurais cassé les deux chevilles pour qu'il soit plus petit. Son regard et le mien se croisait, et je ne flanchais pas du tout, les bras toujours croisés à lui souffler mes résidus de cancer au visage. Il me demandait mes clopes, m'arrachant la mienne, carrément. Je le laissais faire. On sait jamais, quoi... avoir l'air fier, meilleure façon de mettre les gens hors d'eux.... et j'étais bien parti.

Je le toisais du regard alors qu'il s'affairait à fumer ma clope. Il me demandait d'ailleurs quelque chose, qui m'aurait en temps normal arraché un sourire tellement c'était stupide... mais là, je ne flanchais même pas. J'aurais continué d'avoir un air fier collé en pleine face, mais bon... Il se poussait, comme un lâche, alors je ne pouvais pas continuer de me vanter pour rien!...

Je le suivais, pas par pas.

Ma main allait se déposer violemment sur son épaule, le retournant face à moi presque instantanément alors que je lui crachais en plein visage.... carrément, un bon jet de salive au goût de tabac..... quoi, à peine la main posée sur son épaule je l'avais retourné et je lui avais craché au visage... un truc rapide, quoi, j'voulais pas lui laisser de chance non plus, j'savais pas trop à qui j'avais affaire ici. On sait jamais à qui on se frotte dans ce centre de détention, certains sont bien plus fous que moi, d'autres sont de vrais brutes...... alors j'étais mieux de mettre toutes les chances de mon côté... bien que j'avais l'air de chercher les embrume. Ça allait peut-être compléter ma réponse, que j'étais sur le point de lui refiler. «J'sais pas..... mais si je l'ai, t'vas l'savoir, maintenant.» Un sourire plutôt dément se trouvait sur mon visage avant de cracher sur ses pieds, le repoussant à nouveau en direction de son sac à ordures.

«Va ramasser tes trucs.... j'vais pas passer ma vie à ramasser tes déchets, putain d'enfant gâté. On travaille tous ici, toi compris.» Ouais, bon, je me prenais pour un garde, j'sais pas, mais j'avais un air fier de moi quand-même, et j'avais prit la peine de parler bien fort pour que autant les gardes que les autres détenus nous entendent........ espérant que ma voix ait été assez forte pour les faire comprendre la situation... peut-être que ça calmerait les ardeurs du blond à craindre la réaction des autres...... j'sais pas... et si non, bah tant pis, je me ferai péter la gueule..... c'est pas nouveau, alors. Je m'attendais au pire, restait qu'à savoir s'il allait bien le prendre....... et faibles était les chances qu'il le prennent bien!
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Vincent Weiss
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Vincent Weiss
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Sam 10 Sep 2016 - 23:08
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Ethan Daemones

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« Des menaces de gamins ? Oh... t'es pas un homme, j'me mets à ton niveau. »

Répliqua Vincent ; il avait la fâcheuse tendance à vouloir avoir le dernier mot. Et il se débrouillerait toujours pour l'avoir. Qu'avait-il à craindre ? Au pire, oui, il se mettrait à baver comme toutes les personnes bizarres habillées de gris. Et puis, Vincent avait confiance en sa force. Il préférait se faire frapper, plutôt que de s'excuser. La jungle. Remplis d'animaux. Vincent pouvait vite cerner les gens, l'air de rien, malgré sa gueule de mec blasé par la vie. Le gars face à lui, il avait des points communs avec lui, comme chercher les emmerdes. Il n'avait besoin que d'une excuse. Il tira sur sa cigarette, savourant l'odeur de la fumée pénétrer les poumons. Il pensa en finir là, lorsqu'une main se posa sur son épaule. Vincent eut un rapide sourire, il mourut à l'instant où il se retourna. Il banda ses muscles, il connaissait ce genre d'altercation pour en avoir eu plusieurs dans sa jeunesse, si bien qu'il s'attendait à bloquer un coup de poing.


« ...»

Mais pas un crachat.

Son regard bleu devint brusquement sombre, de toute façon, Vincent n'avait jamais le regard réellement vivant. La plupart du temps, ses yeux étaient une faible lueur, éclairant la tristesse naturelle. Cependant, ici, elle disparut pour de bon. Il releva le menton, il toisa Ethan. Okay. Il allait lui faire fumer sa clope par l'anus. Il essuya le molard avec sa manche, retenant une expression écoeurée, ça puait, en plus. Vincent avait connu pire comme humiliation dans son existence qu'un crachat, mais en dehors du cadre sexuel, c'était fortement désagréable. Surtout lorsqu'on devenait l'attraction du jour chez les autres prisonniers. Il inspira lentement, il fuma, puis il se pencha sur l'aliéné.

« La seule chose que j'vais ramasser, c'ta gueule sur ce béton. »

Vincent se mouilla lentement les lèvres, un sourire au coin, il gonfla les joues, et il conserva le silence quelques secondes. Enfin, il posa sa main sur l'épaule de son vis-à-vis, la serrant lentement ; il n'était pas le plus musclé, mais il avait de la force, surtout en colère. Il bascula la tête en arrière, et il se vengea en crachant plus fort sur le visage d'Ethan.

Oeil pour oeil, dent pour dent.

Vincent reprit la cigarette en bouche, il inspira une autre bouffée qu'il cracha sur le visage d'Ethan. Il pencha la tête sur le côté, et il reprit :

« C'quoi ta maladie à toi ? T'te prends pour un lama ? »

Les gardiens étaient un peu plus loin, mais pour le moment, aucun d'entre eux ne bougeait vers eux. Vincent ne frappait pas encore, il se contentait de fixer son vis-à-vis, cherchant la petite bête pour être celui qui se ferait frapper. Une fois qu'Ethan aurait levé le poing, il pourrait répliquer, et prétendre qu'il s'était fait frapper le premier. Et quand bien même, il répliquait un peu fort, il avait toujours le bénéfice d'être la victime. De plus, il était en orange, lui, il était le « gars normal ». Ethan était en gris, et ça voulait dire ce que ça voulait dire. Il balança :


« Au fait, j'dois avoir des saloperies, t'devrais faire attention. Sous-race. »

« Sous-race » faisait partie de ses insultes préférées, ça englobait un certain nombre de choses. Mais qu'est-ce qui était une « sous-race » pour Vincent ? Bah... un peu tout le monde. Dans ce cas-ci, le mec qui lui cassait les burnes. Vincent termina la cigarette, puis il rangea le mégot dans la poche de la combinaison d'Ethan, en prenant bien la peine de l'écraser, histoire de se rendre davantage sympathique. Il n'était pas connu pour sa gentillesse, en réalité, la plupart du temps, on ne connaissait même pas son nom. Il n’était « personne », un « fils de rien. »

Mais ici, c'était « normal ».


« Maintenant, retourne faire ta Cendrillon, et laisse-moi tranquille. »

Vincent se retourna de nouveau, les sens aux aguets pour réagir, si jamais le gars en gris comptait lui mettre son poing dans la figure. Il s'adossa contre le mur, il essuya de nouveau son visage avec sa manche, laissant chez les autres prisonniers une grande vague de déception s'abattre sur eux. Vincent était d'un naturel lunatique, et il avait de la stratégie dans ses actions. Ethan était un pareil à lui-même, et c'était ça qui l'emmerdait. Il pouvait anticiper plus ou moins ce qu'il ferait. Au pire, une bonne bagarre, c'était ce qu'il y avait de mieux pour le décharger de toute sa frustration quotidienne, sexuelle, comme à cause de son sevrage à l'héroïne.
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Invité
Mar 13 Sep 2016 - 16:45


Je savais qu'en lui crachant à la figure comme ça j'allais m'attirer des ennuis.... après, c'est pas nouveau ici, on se retrouve toujours dans la merde, surtout nous, les gris. N'importe quel raison est bonne pour nous taper dessus, même quand c'est pas notre faute, on s'arrange pour dire que c'est de la notre. Ça en est presque à se demander si c'était pas nous, les victimes, et les autres qui seraient les assaillants? Les autres, qui seraient en train de dérailler? D'ailleurs, Qu'est-ce que je foutais dans les aliénés? Dans ceux qui sont sensé être les pires de la prison? Je ne savais pas du tout comment le prendre... bah, en fait, peut-être j'étais trop violent à leur goût... trop imprévisible..... J'en ai jamais su la raison à vrai dire, on m'a jamais expliqué pourquoi.... on m'a simplement changé de chambre, changé d'uniforme, changer de conditions..... changé ma routine..... ouais.

Bref, là, j'avais ce mec bizarre devant moi qui m'avait lancé son paquet de clope, qui m'avait insulté..... et j'avais fait l'erreur de lui cracher en plein visage. Il venait de mettre sa main sur mon épaule, une bonne poigne, et après une réplique de merde, me crachait au visage..... encore.... puis une deuxième fois, venant lancer d'autres répliques sanglantes...... sanglantes, oui, parce qu'elles allaient sûrement mener à sa gueule cassée.

«Allez.... prouve ton manque d'originalité à tout le monde, ici. Pas capable de prendre tes propres initiatives, voilà que tu refais tout ce que je fais, comme un gosse qui apprend à se défendre.» Je ricanais intérieurement, mais un regard neutre était affiché sur mon visage alors que j'essuyais la salive de ma manche d'uniforme -celle-ci étant attachée à ma taille, évidemment- Mon regard était de plus en plus sombre alors qu'il venait me dire qu'il avait sûrement des saloperies... ça voulait tout dire, entre ces murs, et c'est une raison de plus pour se tenir à l'écart de c'mec. Malgré tout, l'envie de lui mettre le poing dans la figure était de plus en plus présent!

Le sous-race venait titiller au plus haut point ma colère et ma patience. Si on pouvait pas la voir encore, elle devait pas être bien loin : la veine que je sentais palper à ma tempe alors que je serrais les dents, les poings, je me crispais sous la colère.... Ce moment quand on tente de ne rien faire, mais que l'autre veut absolument qu'on le frappe? Quand il fait tout pour te lancer les pires insultes, mais que tu dois résister? J'en étais à cet étape.

J'étais sérieusement prêt à lui péter la gueule...

... mais il avait pas fini, semblerait.

Sa dernière réplique avait été la pire à mes yeux, et sûrement celle qui avait déclenché le bouillon de colère qui ruminait en moi. Cendrillon..... j'avais été considéré comme tel une partie de ma vie, tout ce que je savais fait c'était obéir aux ordres de mes parents adoptifs....... et il faisait que me les rappeler, carrément, il me sortait presque les mêmes insultes. La haine que j'avais envers cet homme était déjà assez grand, il ne faisait que rajouter de l'huile sur le feu..... j'allais lui cramer les fesses avec sa clope, hors de question qu'il s'en sorte comme ça. Il allait s'adosser au mur de béton, comme un con, attendant qu'on bosse pour lui? Il comptait vraiment me prendre pour cendrillon? Je le fusillais du regard, mes poings bien serré, ma décision était prise....... Là, c'était trop. Nous allions officiellement devenir l'attrait touristique de la journée, et je m'attendais déjà à des représailles..... mais trop, c'est trop.

Je prenais mon élan, m'avançant à une vitesse folle vers lui pour lui remettre un bon coup de poing de toute ma force, directement sur le nez...... La douleur sous mon poing, mes jointures qui craquent, la peau de ma main qui se fracassait contre celle de son visage.... ça défoulait déjà. La tête coincé contre le mur comme ça..... Il a dû avoir les idées brassées un peu! Je l'agrippais par le col de sa combinaison d'une main, une poigne très forte, l'autre allant lui en coller une, encore, sur une joue, cette fois-ci. Voyons voir s'il sait se défendre... si c'est le cas, il va bien pouvoir se libérer de l'emprise de son col, c'est assez simple de faire lâcher prise à son assaillant dans ce temps... Mon autre poing était dans les airs, prêt à lui en mettre un autre à la moindre réplique.

Une bonne bagarre, simplement deux coups et ça défoulait déjà..... Espérant qu'il lève le poing sur moi, j'avais besoin de me défouler, de me battre, et contre quelqu'un d'autre que les petits voyous qui sont tellement petits que je m'appuie dessus comme un accoudoir.... ou encore, autre que ces gardes à la con qui te prennent trop au sérieux et qui t'envoie dans la cellule avec la camisole de force aussitôt que tu les insulte. «Allez, ramène-toi, avant que je te marche dessus.... » C'était une provocation. Je le cherchais....... carrément.... et il était mieux de dégainer ses poings, avant que je lui marche dessus pour de vrai.
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Vincent Weiss
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Vincent Weiss
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Mer 14 Sep 2016 - 14:52
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Vincent leva les yeux au ciel.

Vraiment ? C'était tout ce que l'autre trouvait à faire ? Il soupira, il alla se décoller du mur. Mais sa tête claqua brusquement contre, un million de taches colorées s'éclatèrent devant ses yeux, et avant même que sa tête ne bascule de nouveau en avant, l'autre lui écrasa son poing dans le nez. Ouais, il ne l'avait pas vu venir ; il aurait dû, pourtant. Ce genre d'altercation était monnaie courante, elle avait été aussi anodine que pissait dans une ruelle fut un temps. Toutefois, se faire entretenir pendant sept ans par un homme, trouver un lit plus confortable que sa liberté — mais était-on réellement libre ? —, manger à sa faim, et servir de pute, ça avait endormi ses réflexes ? Bon sang... Une bonne piqure de rappel, c'était peut-être ce dont il avait besoin.

Le sang coula sur sa lèvre, Vincent ne savait pas si son nez s'était cassé, mais il lui fallut plusieurs secondes pour rafistoler ses pensées. Sa paupière palpitait, nerveusement, alors qu'à chaque fois qu'il respirait, il sentait des fourmillements envahir son nez, il avait envie d'éternuer. Ce qu'il fit, en envoyant des giclées de sang sur son vis-à-vis. Il essuya une trace de sang sur sa lèvre, lentement, avec son pouce, et il l'observa. En réalité, le jeune homme était en train de prendre conscience de ce qui était en train de se passer ; la violence était devenue une chose tellement banale pour lui qu'il peinait à comprendre qu'il se faisait agresser. Sa clope était au sol.

Bien.

Tant qu'il n'aurait pas envie de sexe, ça irait, hein ? Vincent ne comprenait pas toujours ses propres désirs. Il fronça les sourcils, et sa main plongea sur les cheveux d'Ethan ; la prochaine fois, il devrait penser à demander le nom de son adversaire, avant de le taper. Il tira de toutes ses forces, et en levant le genou, il lui agrippa la nuque avec son autre main pour lui écraser le nez avec son genou. Des blessures sales ? Ouais, on était en prison, après tout. Vincent avait entendu des choses bien crades à propos de certains détenus, quand ce n'était pas les viols dans les douches, c'était les mecs qui se faisaient cramer la peau avec du désinfectant, et du feu.

Vincent repoussa Ethan d'un coup de pied dans le ventre.

Avec calme, comme si son cerveau s'était mis en mode automatique, il remonta les manches de sa combinaison sur ses avant-bras. Qu'on voie les traces d'aiguilles, c'était le cadet de ses soucis ; il préférait passer pour un drogué plutôt que pour un objet. Après tout, c'était la norme ici, les gamins paumés et gonflés d'héroïnes. Ses veines pulsaient, ses poils étaient hérissés sous l'adrénaline. Ouais, ça marchait pour oublier, se foutre sur la gueule avec un inconnu pour une histoire de clopes. Il allait se faire engueuler parce qu'il recommençait. Bah... qu'est-ce qui pouvait arriver de pire ?

Vincent essuya le sang, il renifla, et il secoua la tête en espérant dégager ses narines. Il s'agaça un peu, puis il avança vers Ethan, désinvolte. La douleur était bien présente, pourtant, son crâne avait heurté fort le mur, mais il savait gérer. S'il y avait un truc que Vincent connaissait bien, c'était la douleur ; il la maîtrisait, comme certains maîtrisaient une autre langue. Maintenant que son esprit était un peu plus clair, il pouvait jouer. Il savait comment lui faire perdre les pédales, et se faire passer pour la victime. Puis, qui sait ? Aaron Harrington pouvait toujours lui servir ? Enfin, s'il comptait continuer à coucher avec lui. Il tourna autour d'Etan, les yeux éteints, il était vide. Quand les pensées nocives se taisaient, il n'était qu'une coquille vide ; quand il ne laissait pas ses sens prendre le dessus, et qu'il n'était pas lascif, il était un bout de viande sans saveur. Il plissa le front, il jeta un rapide regard vers les gardiens, qui ne voyaient pas encore la scène. Il y avait une autre histoire à gérer, deux bagarres pour le prix d'une ? Oh... quelle journée merveilleuse.

« J'vais t'faire hurler comme un porc. »

Cracha Vincent, il ouvrit et ferma le poing. Il craqua ses doigts, il remua les épaules, il se préparait à frapper, et recevoir les coups. Son corps avait perdu un peu de sa vigueur, depuis qu'il était ici ; la bouffe de prison, le sevrage, ça l'épuisaient l'air de rien. C'était comme s'il devenait retenir toujours sa vraie nature, tenter de se dompter lui-même, mais plus le temps passait, plus il était fatigué. Ouais, fatigué d'être là, et de vivre.
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Ven 16 Sep 2016 - 1:44
Je venais de le frapper? Oui, et ça faisait vachement du bien. Ça défoulait, et bien malgré mes os qui avaient craqués sous le manque d'exercice de leur part, ma main qui allait sûrement être endolorie un moment au même titre que mon corps qui était un peu rouillé de ce type d'altercation, j'allais apprécier me battre comme ça, j'crois. J'avais toujours aimé la violence comme ça, ça dégageait le méchant... ça.... défoulait, ouais! Quand on ne  peut pas s'entraîner n'importe quand à cause d'un horaire merdeux, on s'arrange avec mes moyens qu'on a... et en prison, c'est de frapper, se battre, montrer qui est le plus fort.

Un combat d'orgueil? Pour certains, oui.

Qui est le plus fort, ouais, on va dire. Il avait réagi, oui, mais pas comme je l'aurais espéré. Je m'attendais à un autre coup de poing, un truc comme ça, un truc bien facilement endurable.... ou même à la limite quelque chose facilement évitable, mais finalement, ma chevelure s'était fait agripper, et servait d'attache pour maintenir ma tête en place, exactement où son genou venait rencontrer mon nez dans une violence particulière. Un coup très bien porté, auquel j'avais aucune chance d'échapper, et qui était assez douloureux. Il me maintenait carrément la tête où il avait voulu frapper, le choc avait été violent, je voyais au début des points, puis, plus rien.
Le coup avait été trop fort.

D'ailleurs, c'est bien parce qu'il me tenait que je restais debout, parce que je n'avais plus aucune équillibre, et aucune conscience réelle de ce qui se passait...... outre la douleur au ventre qui avait suivi: un coup de pied au ventre me forçait à laisser filer un grognement étouffé par le sang qui commençait à couler dans ma gorge, dû au coup porté à mon nez. Mon corps s'écroulait bien assez vite au sol, comme assommé. Je n'avais plus aucune équilibre, plus aucune notion de rien, je voyais même plus correctement. Mon nez n'était pas cassé, mais je saignais, oui, la douleur se faisait bien présente. Je venais de me prendre un sale coup.... On pouvait dire que j'étais assommé! J'aurais resté au sol, j'aurai dormi, sombré dans l'inconscience... mais mon orgueil me poussait à continuer, à me relever. Ça ne faisait que commencer, et en prison, on abandonne pas si vite, sinon on devient le jouet de tout le monde.

La vue revenant peu à peu, j'entendais ses dires, et je m'empressais de me redresser. Le souffle coupé encore par le coup de pied, la respiration qui se faisait difficile par la douleur de mon nez, la vision toujours un peu troublée par le choc..... Cela faisait un moment que je n'avais pas goûté à un tel coup. Maintenant, je devais me ressaisir. Ne laisser aucune chance à l'ennemi. Ne laisser aucune faille. Je devais me reprendre, et c'est ce que j'avais fait assez vite: j'étais sur pied, au début chancelant, et maintenant j'avais retrouvé mon équilibre. En prison, je ne pouvais pas laisser aucun angle mort, je ne devais laisser aucune faiblesse visible, je devais rester fort, et le montrer à mes ennemis si je ne voulais pas me faire marcher dessus.

C'est comme ça que ça fonctionnait... carrément.

Son regard était vide, et ça se voyait. Il resserrait le poing, s'apprêtant peut-être à me frapper encore? J'en savais rien, mais pour ma part, je ne pouvais pas laisser ça mort comme ça, et encore moins le laisser avec une réplique sanglante comme ça, sans aucun retour de parole. «C'est pas toi qui va m'faire hurler, clébard.» Ouais, ni personne d'autre d'ailleurs, et je n'avais pas pu m'empêcher de le fusiller du regard, ajoutant cette merveilleuse insulte à la fin. Je devais faire quelque chose... Impulsivement, oui, mais ça, c'était rien de nouveau face à mon habitude J'avais toujours agi de façon impulsive. Réplique sanglante en guise de réponse à la sienne en prime: «Mais toi, j'vais te faire crier comme une fillette.»

Je me précipitais sur lui, rapidement, et de tout mon poids et tout mon élan je le propulsais au sol, emmenant mon corps dans la course également. Je tombais sur lui, et je m'efforçais de m'asseoir sur son corps, resserrant les genoux autour de son buste pour tenter de le maintenir en place de mon possible..... Une main agrippait sa chevelure pour lui coller la tête au sol alors que l'autre s'affairait à lui mener un autre grand coup sur le nez, fort, puissant. Deux coups, trois coups.... sur la gueule, sur le nez, sur la mâchoire, je frappais comme je pouvais, sa tête à la merci de l'emprise sur sa chevelure..... reste à savoir combien de coups je serai capable de lui porter avant qu'il réussisse à reprendre le dessus, j'avais agi tellement vite que je n'avais pas prit la peine d'évaluer sa force physique, et si ça se trouve, il pourrait me balancer au sol assez vite s'il le désirait..... Encore, il semble parti dans les coups bas, mieux vaut faire gaffe..... ce que je ne faisais pas, d'ailleurs. J'avais agi impulsivement, mais maintenant, il était un peu trop tard pour penser à ces détails.

J'étais obnubilé, contrôlé complètement par ma soif de violence... et la cible: l'homme que je frappais.
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Vincent Weiss
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Sam 17 Sep 2016 - 15:35
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« Comme une fillette ? »

Vincent eut un rire soufflé par le nez, il releva encore le menton, baissant ses yeux sur le prisonnier en gris. Il le toisait ; deux centimètres de plus, ça faisait une sacrée différence dans le combat de regards. Les deux se jaugeaient, ils se sous-estimaient peut-être, allez savoir. Dans tous les cas, en prison, le jeune homme avait appris que le plus dangereux n'était pas celui que l'on croyait. Bien sûr, il y avait de réelles forces de la nature, tel Raven Oewe qui pouvait écraser n'importe qui d'un coup de poing, mais le plus dangereux, c'était quand des mecs pareils avaient un cerveau derrière leurs muscles. Vincent hésita de répondre de façon obscène à la remarque d'Ethan, en imitant un orgasme, ou un truc du genre ; peut-être était-ce un peu dangereux de se coller cette étiquette ? Il pesa le pour et le contre, et avec un sourire railleur, il lança :

« Comme ça ? Oh oui.... oui... ouiiiiiiiii.... ! »

En donnant des coups de bassin dans le vide, mais plutôt que de continuer sur sa lancée, il dressa le majeur ; un doigt d'honneur, usé dans une méthode aussi peu loyale, quelle ironie. Il le regretta presque aussitôt, lorsque l'autre prisonnier fondit sur lui. De nouveau, le sommet de son crâne fit l'amour avec une surface rigide, sa tête eut une sorte de sursaut. Il leva le bras pour se protéger le nez, mais le souffle coupé, il s'arrêta pour se prendre un autre coup de poing. À chaque fois que les phalanges de son adversaire rencontraient son nez, son crâne rebondissait contre le sol. Bientôt, toutes les pensées cohérentes qui avaient survécu jusque-là se firent achever. Vincent gronda de douleur, il donna un coup de bassin dans le quart de seconde de répit qu'il eut. C'était dommage, sa jolie gueule, son corps, c'étaient les seules choses dont il pouvait se vanter. Vincent gonfla la poitrine, et à partir de ce moment, ce fut comme si son cerveau s'était éteint. C'en était fini de faire le con.

Le sang bouchait ses narines, sa bouche puait le fer, ses os crissaient à chaque fois qu'il respirait. Il tenta de se concentrer, autant que pouvait faire un mec lorsqu'il était frappé au sol, il inspira, et il ferma son esprit. Ethan comprimait son buste avec ses genoux, et dans la volée de coups de poing qu'il lui offrait, Vincent parvint à en esquiver un. Il tourna la tête sur le côté, ses doigts se recourbèrent, et Vincent frappa Ethan de toutes ses forces sous le menton. Un coup bas, très bas, mais il n'y avait pas d'honneur dans le concours de bite qu'ils menaient. Au moins, sous le menton, il pourrait le désarçonner, et le mettre K.O ; enfin, si Vincent avait visé le nerf qu'il fallait. Il n'était pas en état de voir correctement ce qu'il faisait, si bien qu'il le dégagea, aussitôt qu'il le put. Et si pour ça, il dû frapper de nouveau dans son menton, voir dans sa trachée, il n'hésiterait pas. Il roula sur le côté, les coudes au sol, il cracha des gerbes de sang. Son esprit n'était plus très clair, sa vision était pilonnée par des taches colorées. Il ne savait plus exactement où il était, et dès que les pensées cherchaient à se nouer entre elles, la douleur les annihilait.


« P'tain... »

Cracha Vincent en essayant de se lever, mais ses jambes tremblaient. Il profita de cette courte pause pour vérifier que rien n'était cassé, il toucha sa mâchoire, elle était en place. Il n'osa pas vérifier pour son nez, mais à chaque fois qu'il inspirait, il avait tellement envie d'éternuer que du sang giclait autour de lui. Les autres prisonniers formaient un attroupement autour d'eux, encourageant la bagarre, faisant des paris sur leur compte. Les gardiens étaient en route pour ramener le calme, combien de temps ? Peut-être une minute pour achever Ethan ; ouais, ça lui semblait bien. Et une minute dans ces moments-là, ça pouvait être atrocement long. Vincent parvint à se relever, la vision bousillée, le visage en sang, les mains tremblantes et moites ; il avait mal, bordel. Mais le truc, avec l'adrénaline, c'était que ça endormait ce genre de détails. Au moins, sous l'excitation du combat, sous la souffrance, il se sentait déjà un peu plus vivant. Finalement, c'était peut-être mieux que d'enfoncer une aiguille d'héroïne dans son bras.

Vincent essuya le sang autour de ses yeux, c'était la seule chose dont il avait besoin. Il se rapprocha d'Ethan, et comme un taureau, il fonça sur lui. Il le plaqua au sol, comme si l'aliéné n'était qu'un ballon de rugby. Il l'écrasa avec son poids, se moquant de savoir si son adversaire était en état de répondre à sa rage. Il plongea sa main sur son cou qu'il serra, et il bascula la tête en arrière pour fracasser son front avec le sien, de toutes ses forces. Et vu comment, lui-même fut sonné, il en avait, de la force.
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Dim 2 Oct 2016 - 20:12
Je le frappais, c'est tout ce que j'avais envie de faire. Après tout ce qu'il venait de me montrer, me faire subir, rire de moi au point d'essayer de me ridiculiser devant les autres prisonniers, non. Je laissais la colère sortir par le biais de mes poings dans sa tronche. Je grognais sous chaque coup, laissant ainsi sortir toute la rage qui m'habitait. Je voyais le sang envahir son visage, un étincelle de fierté venait dès lors habiter mon regard qui était enseveli sous la haine. Mes iris azures scrutait chaque détail de son visage ensanglanté, chaque réaction qu'il tirait, tout, je dénichais tout ce dont je pouvais...

... jusqu'à ce qu'il évite un coup. Mon poing frappait alors durement le sol, et avant même que j'ais le temps de faire quoi que ce soit, un bon coup me venait directement sur le menton. Le goût de sang presque instantané faisait comprendre que je m'étais très sûrement mordu l'intérieur de la joue, la douleur du coup me montait au crane comme si on venait de le fracasser contre le béton. J'avais la tête qui tournait, je me serais écroulé là, comme ça, si c'était juste de moi, mais je ne peux pas me permettre de m'avouer vaincu aussi facilement devant un autre détenu, surtout pas en prison, surtout pas devant un pur inconnu, et encore moins devant la foule de spectateur devant moi. Je lui crachais le sang au visage, tentant d'écarter ses membres pour dégager son visage question que je reprennes mon assaut.

J'allais recommencer le coups alors qu'un autre coup venait me raisonner au visage. Cette fois-ci, il avait frappé partiellement ma trachée, m'étouffant sur le coup. Il n'était pas très fort, il devait avoir du mal à viser et tout, mais c'était un coup suffisamment fort pour que ma respiration se bloque. Je tombais sur le côté alors qu'il tentait de se dégager, une bonne quinte de toux me prit, crachant un peu de sang, alors que je tentais de reprendre mon souffle, difficilement. Je me redressais assis sur mes pieds, à genoux, tentant de reprendre mes esprits qui vagabondaient, trouver la vue qui se picotait, et la volonté de parler qui s'était éclipsé soudainement sous le coup porté. «saloperie de merde...» J'essuyais difficilement le sang qui coulait de mon menton. Je m'étais mordu bel et bien l'intérieur de la joue, J'avais senti son poing écraser cette partie de mon cou, et respirer était douloureux, plus que d'habitude... et que dire de parler! ... alors de manger, je n'ose espérer.

Je me relevais, difficilement, chancelant, tentant de reprendre mes pieds. Aussitôt retourné vers mon ennemi, je n'avais même pas eu le temps de me redresser correctement qu'il me balançait au sol comme une vulgaire poupée qu'on lançait. Je m'écroulais solidement au sol, coincé sous son corps. Sa main sur ma gorge me faisait plus mal que peur, puisque la douleur était encore présente du coup porté. J'étouffais un léger gémissement sous cette emprise inconfortable, et alors que je portais mes propres mains à la sienne pour tenter de défaire la pression de ses doigts, je sentais un affreux mal de crane.

Une douleur atroce, une migraine. Je ne sais pas, je ne voyais plus rien.

Une chose est sûr: c'était un coup... un coup de quoi? J'en sais rien, mais je n'allais pas être loin de le savoir. Pour le moment, je devais me libérer de son emprise si je voulais sortir vivant -ou du moins en un morceau- de cette situation. Un con coup de poing directement sur l'intérieur de son coude lui avait fait flancher le bras, et rapidement, un coup semblable aux siens venaient lui être porté: j'élevais mon poing de tout l'élan qui m'était possible d'y mettre, et lui infligeant un bon coup quelque part. Je visais sous le menton, mais ne voyant presque rien, j'avais peut-être frappé son visage, son front, son menton..... peut-être avait-il arrêté mon coup? J'en savais rien, mais je continuais, je frappais encore, deux, trois, quatre coups, toujours au même endroit... Je visais toujours la même place, du moins, mais il me semblait que je frappais toujours ailleurs, jamais la même place. Son visage, son nez, son front, son menton, ses épaules, j'en savais plus rien. frapper, c'est tout ce que je voulais. Me libérer de son emprise. Les coups volaient, la panique montait.

Je perdais contrôle de moi-même, la panique m'envahissait. Je voulais pas mourir comme ça. Sans savoir pourquoi, c'est l'idée qui m'était venu. Comme s'il avait prévu vouloir me tuer? J'avais mal, j'avais peur. J'allais me retrouver à l'Hôpital, encore? Ma respiration s'accélérait sous la panique, les coups s'élevaient de plus en plus, la violence de mes coups augmentaient, mon corps s'agitait sous celui de mon rival, mes genoux tentant de pousser ses fesses pourtant déjà hors de portée de mes jambes, mon buste tournant de tous les côtés, jusqu'à ce qu'il se libère de son emprise.

Aussitôt fait, la masse n'étant plus sur mon corps, je frappais à coup de pied. Je lui affligeais tellement de coup de pied, je m'éloignais de la portée de son corps en frappant à l'aveuglette. Je ne voulais pas qu'il me frapper à nouveau... non, l'infirmerie, j'allais m'y retrouver, sinon... hors de question que j'y aille. Je frappais encore. La vue revenant lentement, peu à peu, et je voyais peu à peu l'état lamentable dans laquelle nous étions. Je frappais encore. Le sol, couvert de sang, son sang, mon sang... le sang de notre bagarre. Finalement, j'arrêtais de frapper..... m'éloignant, toujours assis au sol, rampant presque, augmentant la distance qui nous séparait.
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Vincent Weiss
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Mar 4 Oct 2016 - 23:20
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Vincent détestait sentir son coude être bouffé par les fourmis qui se jetèrent sur lui. Il grimaça. Ce n'était pas tant douloureux, c'était particulièrement désagréable, et c'était suffisant pour l'arrêter. Il grinça des dents, il évita de justesse le coup sous le menton, tandis qu'il relâcha un peu la pression. Vincent secoua son bras, en espérant récupérer les sensations dedans, mais il fut arrêté par une autre série de coups. Il bloqua les premiers, mais bientôt, il fut déboussolé. Il n'était pas surhumain, et même s'il se débrouillait bien dans la bagarre, il avait ses limites. Ah... Qu'il était loin le temps de son enfance, où il enfonçait la tête des nerds dans les chiottes de son école ! Le sang englua sa bouche, il cracha, son nez se macula de rouge, ses yeux devenaient tout aussi carmin. Mais au fond, l'odeur du sang avait quelque chose de grisant. Au moins, Vincent se sentait vivant. Et c'était autre chose que le sexe ; quelque chose qu'il pouvait contrôler, et qui rappelait ses instincts de sale môme.

Cependant, Ethan était trop bordélique. Il ne le touchait pas tout le temps au même endroit, ou bien Vincent arrivait à bloquer certains de ses coups. Il attendait qu'il se fatigue de lui-même, tout en faisant attention pour se protéger. Il avait mal dans sa tempe, ses mains étaient moites de sang et de sueur, son regard était vivant. Il alla armer son bras, désirant mettre à ce sale con son coup fatal. Comment avait-il tué ce type dans la ruelle, déjà ? Vincent ne se souvenait plus. Aucun souvenir de son meurtre. Merde. Tant pis ! Il le frapperait jusqu'à ce que son crâne laisse une énorme tache rouge sur le goudron. Vincent bandit ses muscles, mais au moment où il comptait lui casser la mâchoire, le nez, le défigurer à vie, un gardien se jeta sur lui.

Le jeune homme fut propulsé au sol, il roula en agrippant les cheveux du gardien. Il ne savait pas trop quoi faire, mais il eut le réflexe de se protéger le visage, tandis qu'il sentait la matraque éclater sur ses phalanges. Il ne chercha pas à rendre les coups ; un instinct de survie comme un autre. Il ramena ses genoux contre lui, toujours dans l'espoir de se défendre. Le gardien s'arrêta une poignée de seconde, en ordonnant aux autres de se saisir d'Ethan. Vincent saignait, ses idées n'étaient plus tellement claires. Il avait mal au crâne, sa vision était bousillée par des taches colorées, Vincent ne ressentait plus, et il ne voyait plus. Enfin, une pause, une vraie. Dans cette existence vide.

Le gardien le chopa par les cheveux, il le poussa à se relever, sans se soucier de ses os fracturés, et du mal du crâne qui rendait toutes pensées complètement incohérentes. Vincent posa son regard sur Ethan, il lui fit un magnifique doigt d'honneur, refusant de plier. Le gardien lui envoya une claque, Vincent était obligé de se tordre ; il était plus grand, comme souvent. Il était obligé de se contorsionner pour ne pas que ses cheveux se fassent arracher par la poigne de l'autre enculé.


« Infirmerie, puis isolement. »

Tonna le gardien, en tirant sur ses cheveux, comme s'il tirait sur la laisse d'un chien. Vincent ne lutta pas, ce n'était pas la peine. Ce n'était plus la peine. Il cracha au pied d'Ethan quand il passa devant lui, et pour la forme, comme pour l'avertir qu'il serait toujours plus fort que lui — ce qui était présomptueux de sa part —, il gronda :

« Rentre chez ta mère, sale pédale. »

Parce que ça faisait partie de ses insultes favorites, « pédale », « tarlouze », « tantouze », et autres « pédés » ; c'était grotesque et ironique dans la bouche d'un type qui adorait autant sucé que de se faire baiser. Mais ça... personne n'était au courant ici. Il n'y avait qu'Aaron qui avait pu croiser cette facette honteuse de sa personnalité, alors plutôt que d'assumer, Vincent se cachait derrière cette attitude stupide, blessant les autres plutôt que d'accepter d'être approché. Et puis ? Quoi de plus simple que de remettre en cause la virilité d'un autre dans une bagarre ? Vincent aurait voulu avoir le dernier mot — il avait toujours le dernier mot —, mais le gardien l'en empêcha. Vincent soupira, il gronda, il remua sous la poigne, mais il se fit passer les menottes. Il gesticula encore, voyant s'il ne pourrait pas s'en défaire, si le gardien n'avait pas assez bien serré. Il ne pouvait même pas essuyer le sang dans ses yeux.
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