Priest • Bertrand

Taille: 1m83.
Poids: 80kg.
Corpulence: Athlétique.
Cheveux: Chatains foncés.
Yeux: Hazel brown.
Famille ethnique: Caucasien.
Modifications corporelle: [images sur fiche] Dieu sous l'épaule, et le Diable dans le bas du dos (idéal pour la levrette, diras-t'on). Et un piercing au téton gauche mais D’OÙ SORT CETTE IGNOMINIE.

Dieu mérite que l'on entretienne le corps qui nous fut donné à la naissance. Dieu justifie donc ce visage, ce torse, ces jambes et ce sexe rasé de près. Dieu justifie donc cette heure de sport quotidienne, Dieu justifie ce port droit, altier, Dieu justifie les huiles essentielles et savons naturels, Dieu justifie de prendre soin de soi, de plaquer ses cheveux à l'Italienne, au risque de passer pour un gros métrosexuel pédophile. Mais Dieu ne justifie pas le tabac qui enfonce les orbites et rend la peau pâle, ni les tatouages qui ne sont qu'un exutoire des paradoxes de sa nature. Peu importe, l'humain est faible, et l'humain s'adapte. L'humain s'appelle Bertrand, et son visage n'est qu'un agencement anguleux d'un front fuyant, d'orbites creusée, d'un nez fort, d'un menton pointu, souvent inerte d'émotion sincère, souvent déformé d'une crasseuse condescendance ou d'un ennui profond. Parfois, un sourire pointu et content, ou encore un air sombre et professionnel. Les bras comme ses jambes ont la fâcheuse manie de se croiser, position de défense, position de renfermement. Bertrand respire son emprisonnement, son carcan fait de conditionnement social, Religieux. Et le noir, droit, épuré, lui va à merveille.


En un mot: Psychorigide.
Objectifs et ambitions: Purifier les descendants de Satan que sont les détenus.
Tocs et manies: Poser deux doigts sur sa lèvre inférieure, clouer ses chaussettes célibataires au mur, se mordre quand ses pensées suivent une direction qu'il n'aime pas.
Peurs/phobies: Que le Malin s'empare de lui.

Bertrand est un homme calme, observateur, pensif, persuadé qu'il est peu porté sur la critique et le jugement, et que les déviances malsaines comme l'homosexualité, le sexe hors procréation, le blasphème, ne sont pas une affaire d'ouverture d'esprit, mais de conformation aux textes sacrés. Oui, l'homosexualité c'est malsain, non je ne suis pas fermé d'esprit, c'est juste hors-catégorie. De toute façon, Dieu les punira, s'ils ne se confessent pas. Mais ce n'est pas ce qui est notable chez Bertrand, ce sont des aspects qu'on développe plus en rp, alors venez pas m'faire chier.

Dieu a fait l'homme à son image, mais jamais il n'a pu empêcher le Malin de venir y foutre le bordel. L'homme s'appelle Bertrand, et a depuis toujours été conditionné. Par l'orphelinat dirigé par des prêtres, tout d'abord, leur inculquant une idéologie chrétienne fermée et autoritaire. Puis par son propre conditionnement, cercle vicieux dont il peine à sortir, se le cachant à lui-même, niant l'existence d'un meilleur épanouissement hors du tombeau qu'est la religion. Il ne voit pas qu'il est gay. Il ne voit pas qu'au fond de lui, il considère la religion comme une grosse connerie. Il ne voit pas qu'il se réfugie en Dieu pour y trouver un père qu'il n'a jamais eu. Il ne voit pas que ses gestes de recul et de défense sont là pour éviter que l'on entre dans son espace intime et qu'on y découvre ce qu'il s'y cache. Il ne voit pas qu'il pourrait être tellement mieux, différemment. Il ne voit pas qu'il est attiré par l'aspect moralement libre, par le look indécent, par les manies singulières des détenus. Il ne voit pas que son malaise n'est pas du à une soi-disant mission divine de purification parfaitement achevée. En revanche, il commence à percevoir à quel point travailler ici l'a changé. Pour voir la suite du caractère, ce que cette formatation a engendré, go voir l'histoire.


Etat de santé générale: Ses poumons se meurent de la nicotine, mais sinon ça va.
Allergies ou addictions: Addict à la clope, et à la Bible.
Soins réguliers : Somnifères, parfois. Sinon, il ne se lave qu'avec des produits naturels et fait main. Il essaie de manger sainement, et se signe avant chaque repas.


T'étais quoi, avant ?
Un fils de rien, placé en orphelinat, élevé par des prêtres dans un Etat quelconque des USA. Tes parents étaient sûrement trop pauvres pour t'élever, et Dieu s'imposa rapidement comme ton seul et unique refuge. Un esprit peut-être trop influençable, trop faible, ou juste trop perdu pour porter un jugement sur les perches tendues. Quand t'en as eu finit avec l'orphelinat, t'as fait comme tout le monde, l'armée. Dieu était derrière toi, tu le savais, et t'as guidé pendant ces trois ans. Jusqu'à la sortie de l'armée, tu n'as été entouré que d'hommes, tu n'as jamais touché de corps, toujours refoulé toute envie, tentation du Diable. T'en a vu des belles là-bas, des tabassages aux actes vulgaires de sodomie dans la douche. Sortant de là, après une année d'études de commerce ratée, tu t'es rendu compte d'une évidence : Dieu t'avait imposé une mission divine. Purifier les âmes de cette planête, les pires. Entrant dans les ordres, tu visais d'abord le genre d'homme que tu avais pu côtoyer dans le milieu militaire. Confessions, confessions, always. Puis tu a compris que c'était loin d'être des cas graves. Alors, tu as passé des années dans des quartiers de plus en plus salubres, côtoyant des putains, des dealers, des jeunes considérés comme de la vermine pour le développement du pays.

Pourquoi t'es allé dans c'te prison ?
La racaille de bas étages, les rebus de la société traînant dans les rues ne suffisaient pas. T'avais en toi cette sensation étrange, celle de ne pas assouvir tes envies profondes, une boule oppressante. Il te fallait épurer du malin la pire vermine. Le choix était simple, c'était dans la prison qu'il te faudrait agir. Il n'a pas choisit California State Prison, c'est California State Prison qui est venue à lui, car Dieu l'a voulu. Bertrand a commencé dans un orphelinat, est passé par les quartiers bourgeois pour sa formation, a plongé dans la déchéance humaine, et maintenant il devait en gratter le fond, en extraire le sang pour rendre la terre pure, belle, saine. Apte à être accueillie par Dieu.

Et maintenant ?
De Démon est partie intégrante d'eux, tu l'as vu, tu l'as vu et tu as du t'adapter, malgré toi. Le démon est sur leur visage, sur leur torse, dans leur regard, dans leurs tripes. Les viscères en sont infestées, suintantes d'horreur. Absconse est la tâche, et elle semble longue, si longue. Tu le sais, une vie ne seras jamais assez, alors tu fais du mieux que tu peux, tu forces les choses. Tu assistes à des choses auxquelles tu ne devrais assister, mais tu te dis que la torture est une méthode d’exorcisme comme une autre. La confession, plus douce, te concerne directement. Tu prends plaisir à écouter les détenus, les harcelant pour les amener vers toi, car tu le sais, plus on se confesse moins on est envahi par le Malin, donc plus on ouvre son cœur à Dieu, donc plus on est apte à se confesser de son propre choix. C'est pour cela que certains se confessent plus volontiers qu'avant, et non par malin plaisir de te voir de débattre mentalement pour ne pas te laisser influencer par Satan, qui t'entoure sans cesse, contre lequel tu ne cesse de te battre. Mais toute confession a un prix, surtout quand il s'agit d'extraire une parcelle de Mauvais d'une âme presque entièrement mauvaise. C'est comme ça que tu justifies la nécessité de se confesser nu, sans fioritures face à Dieu. Et ton regard, c'est le regard de Dieu-tout-puissant, c'est ce dont tu es persuadé. Par ce regard, tu intègres le péché, et le soir tu le libères, seul avec Dieu. Non, ce n'est pas une vulgaire branlette sur des hommes attirants par leur aspect dangereux, tu ne t'abaisserais pas à cela. C'est l'extériorisation du péché, un transfert sous forme d'un jet blanchâtre, car Dieu en a voulu ainsi. Et, lorsque tu essuies très sobrement sa main poisseuse sur ton drap, après avoir récité tes Ave Maria, tu es heureux. Tu es heureux, car tu as libéré encore un petit peu ces hommes de l'emprise du mal. C'est cela, et uniquement cela, et tu le sais.


Pseudo : Dieu. J'me sentais seul, j'ai créé Bertrand. Pour m'aimer.
Âge : 12 et demi.
Comment as-tu trouvé le forum ? Heu..
As-tu des remarques à  faire ? Bertrand priera pour le salut de vos âmes. Pas sûr que ça marche.
As-tu un double compte: Quedall.