| | |  Jeu 10 Mar 2016 - 15:22 Que de joie, je faisais de nouveau équipe avec Soffien. Enfin.... au moins pour la journée. Le commissaire nous avait envoyé chercher un détenu à la prison parce qu'il devait être rejugé. Il avait du estimer que aller la bas, prendre le mec, l'emmener, attendre son procès et le ramener.... c'était à la portée de tout le monde. Je ne pouvais pas dire le contraire, à priori ça devrait bien se passer. Et puis Soso et moi.... on formait une bonne équipe, ça allait être une bonne journée, vraiment très bonne. Bon certes la mission était pas palpitante et en plus on était obligé d'avoir la tenue réglementaire. C'est pas que j'aimais pas l'uniforme mais j'étais mieux dans mes propres fringues quoi. Je laissais le volant à Soffien tout en discutant tout le trajet avec lui, de tout de rien, du détenu... du nouveau jeu vidéo qui devait être sorti et de mes animaux. Quanf à lui il me raconta qu'il était persuadé que l'endroit ou il y avait le plus de fantôme ça devait être la prison. Chacun son trip, j'espère juste qu'il allait pas en croiser un aujourd'hui.
La prison quel lieu charmant agréable, on rêve tous d'y faire un petit tour en touriste non ? On avait beau être en tenue le type de l'accueil nous faisait chier sur notre identité. Évidemment qu'on avait notre carte de flic, il croyait quoi qu'on était des imposteurs ? Qu'on venait pour faire évader un prisonnier. Sérieusement, on venait juste faire notre job et c'est tout. On prenait le gars on l'embarquait et on le ramenait après. Je levais les yeux au ciel et décidait d'intervenir pour faire accélérer. On s'était mis d'accord avec mon collègue, il conduisait et moi je restais près du type qui bien évidemment devait être menotté, il paraît qu'il était pas commode, un mec qui tuait de sang froid. Boah de toute façon y avait aucune raison que ça se passe mal.
« Vous pouvez appeler le gardien qu'on aille le chercher ? On a pas tout notre temps, son procès est à 13h. »
C'est vrai quoi... surtout que son avocat voulait le voir avant son procès. Ok c'était peut être bientôt l'heure de bouffer et on était pas là au bon moment mais c'était comme ça. Je laissais Soffien aller se prendre un café, de toute façon le temps que le gardien arrive, que j'aille avec lui chercher bidule et que je revienne il avait bien le temps. Je souris poliment au gars de l'accueil qui affichait un visage de marbre, encore un qui respirait pas la joie de vivre. C'est fou le nombre de gens qui n'ont pas l'air heureux dans leur vie. Ça me fait de la peine pour eux tiens.
« C'est qui le détenu que vous allez chercher ? »
« Caleb...quelque chose. Caleb euh... »
C'était quoi son nom déjà. J'avais la feuille pour sa sortie provisoire le temps du procès. Je fouillais dans ma poche. Ah non...merde.... ça devait être l'autre poche. Noon plus.... alors c'est Soffien qui devait l'avoir. Je toussais un peu gêné et lui resourit l'air de rien.
« Caleb vous voyez bien ? L'administration a du vous prévenir non ? »
Non ? … Vrai que le gars avait pas l'air super au courant de notre venu, peut être pour ça qu'il nous faisait autant chier. Le paperasse, l'administratif c'est bon quoi, ce n'était pas mon truc. Le commissaire avait bien du appeler avant qu'on parte...fin je pense... il me semblait. D'un côté il leur fallait peut être ce foutu papier avant que je puisse repartir avec le type. Faite que le gardien arrive maintenant avant qu'il pose plus de questions, merci mon dieu. Je priais intérieurement parce que bon... je commençais à me sentir très mal à l'aise avec le type de l'accueil, vraiment très mal à l'aise. |
| | | | Messages : 78 Date d'inscription : 06/03/2016 Localisation : En ronde. Dossiers privésÂge du personnage: 35 ans. Taille: 1m98A savoir: | Jeu 10 Mar 2016 - 23:08 Blake passa une main dans ses cheveux, l'air un peu blasé. Ça faisait plusieurs jours qu'il travaillait de nuit, et qu'il devait veiller à la sécurité d'un détenu. Ce dernier était venu chercher des noises aux gros bras de la prison, intelligents, mais fragiles, il s'était amusé à déclencher plusieurs bagarres. Ce que savait le gardien, c'était que son homme profitait d'une révision de jugement pour foutre le bordel, et à le voir sourire, la gueule décomposée dans tous les coins, il savait qu'il prenait plaisir au chaos. Même si Blake ne pouvait pas se vanter d'un grand sens de l'observation, il avait une chose précieuse lui permettant de reconnaître ce genre de type ; l'instinct.
Barlow était un animal frôlant les deux mètres, et de plus de cent kilos, il réagissait toujours mal devant ce mec. Il ne l'aimait pas. Il l'empêchait de passer des tours de garde tranquilles la nuit. De plus, ce dernier lui avait donné plusieurs sobriquets, comme « la bête », « le gorille », « bodybuilder sans cervelle ». Pourtant, des « bodybuilders » sans cervelles, le gars avait dû en croiser. Bah... Blake devait juste se contenir pour ne pas lui défoncer la mâchoire. Et puis, il n'avait pas pour principe de frapper plus faible que lui. Physiquement.
Le mental, c'était autre chose !
Alors... lorsque Blake se préparait à rentrer chez lui, avec une faim de loup dans le ventre, et qu'on lui lança que des flics faisaient chier à l'accueil, il se demanda depuis quand son rôle était de faire peur aux poulets. Il ne comprit pas l'histoire, puisque son talkie-walkie grisaillait très fort. C'était beaucoup de « meucheneu, frite cantine, frrrsh. » Blake soupira, puis encore dans son uniforme de gardien, il se dirigea de son pas lourd jusqu'à l'accueil. Sa chemise donnait l'impression que s'il mouvait un muscle, elle finirait par craquer. Le corps de Blake était une montagne de muscle, et de nerf ; il avait rabattu ses manches jusqu'aux coudes, laissant voir des veines gonflées serpenté le long de ses bras. Il fixa ses yeux sur les flics venus là, et de loin, il peina davantage à comprendre l'histoire. Le mec de l'accueil les lui désigna, et mentionna un certain Caleb. Blake fit la moue, les sourcils froncés accentuaient ses yeux enfoncés dans leurs orbites.
« Euh... »
Oui, Blake avait l'air un peu con d'hésiter autant. Il avala sa salive, puis il haussa les épaules :
« Caleb ? Quoi Caleb ? »
Qu'est-ce qu'ils voulaient au chef Lensky ? Blake se le demandait bien. Caleb n'était pas un mauvais bougre, mais il avait une fonction qu'il ne lui enviait pas. Après tout, c'était lui qui devait remplir la paperasse. Il massa sa nuque, et posant ses yeux ardoises sur Mikio, il l'interrogea :
« Caleb est en salle de surveillance ; si vous voulez le voir, il faudra attendre... il finit dans une heure. »
Oui, la salle de surveillance était celle où les gardiens observaient les détenus. Blake aimait bien être de garde là-bas, il n'avait presque rien à faire. Au pire, s'il s'ennuyait, il pouvait jeter un coup d'oeil dans les douches ; ça lui rappelait des souvenirs d'adolescence. Le cliché du pédé qui bandait sur le cul de son pote, quoi.
« Il y a quoi comme souci ? »
Demanda-t-il. A la tête des deux flics, Blake comprenait qu'un truc clochait, mais il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. En tout cas, les deux policiers lui paraissaient bien faibles ; facile à dire pour lui. Tout le monde lui apparaissait comme extrêmement fragile ou vulnérable, en comparaison à son formidable corps de brute épaisse. Ils n'étaient pas impressionnants, et s'ils cherchaient des noises à Caleb, ils se feraient bouffer. Même si Caleb n'était pas aussi grand que lui, il se défendait bien dans la catégorie « masse ». Son problème, c'était ses diverses addictions. Blake rangea ses mains dans ses poches. Il fronça les sourcils, et observant les flics, il attendait une quelconque information.
Bien sûr, l'animal ne se doutait pas qu'il y avait là une petite erreur, qu'il avait soit été mal informé, ou qu'ils étaient venus chercher la mauvaise personne. Il croisa les bras, en remuant légèrement les épaules ; à nouveau, il sentit toutes les coutures de la chemise se tendre à son geste. Il était serré là-dedans, et il avait été obligé de défaire le premier bouton pour ne pas s'étouffer, ou crever étranglé. Son métier de garde-chasse lui manquait en partie pour ça : parce qu'il n'avait pas besoin de ressembler à un clown pour faire son travail. Il nota dans un coin de sa tête de penser à demander les plaques des deux flics, si on leur autorisait à passer aux salles suivantes. |
| | | | | Ven 11 Mar 2016 - 18:56 Je vis enfin arriver le....euh...le gardien ? Punaise ils employaient vraiment des mecs très...costaud. Il était balèze le gars. Fallait bien ça sans doute pour mater les détenus , à côté j'étais...une miniature crevette. J'étais déjà pas bien grand de nature de par mes origines mais alors face à ce type je me sentais littéralement nabot. Sensation étrange que de se sentir tout petit. Je le fixais les yeux un peu rond avant de capter qu'il m'avait posé une question...et que...quoi. Qu'est ce qu'il racontait là ? Ou plutôt qu'est ce qu'il était entrain de me chanter ? Ça n'avait pas de sens. Les yeux levés vers lui je fis un effort pour revenir au présent et décrypter ce qu'il venait de me raconter. Comment ça « quoi Caleb ? ». Quoi quoi ? Je venais juste le chercher pour son procès, j'allais pas le répéter vingt fois si ? Ils embauchaient peut être des gars musclés mais alors côté neurone y avait des absents sans déconner.
« Vous vous foutez de moi ? »
En salle de surveillance ? En salle de surveillance ? Qu'est ce que machin chose foutait en salle de surveillance ? J'étais pas un expert du jargon pénitentiaire et j'avoue que là...je voyais pas. On le surveillait ? On.... qu'est ce qui faisait mon détenu au juste là bas ? Peu importe que ce soit l'isolement, un interrogatoire ou je sais pas quoi... il devait y aller point barre. C'était pas net de me répondre ça, j'étais sensé faire quoi moi ? Dire oui bien sur je vais attendre une heure aller à la cantine manger ou boire un café en attendant ? Le juge allait pas gentiment attendre qu'il se ramène. Et son avocat.... non le pire ça serait son avocat. Maitre Barrister.... était dès plus réputé, j'osais même pas songer aux montants de ses honoraires. En tout cas c'était un loup et si on lui ramenait pas son client il trouverait le moyen de faire chier tout le monde. Ça sentait mauvais....
« On va aller le chercher tout de suite. L'a rendez vous pour 13h. Il vous l'a pas dit ? La directrice non plus vous a pas prévenu ? Mais comment vous gérer votre prison putaaaain. »
Le putain était un poil en trop. C'était sorti tout seul. J'avais pas pu le retenir. Je suis pas un mec super vulgaire mais dès fois quand on sent monter le nerfs ou la pression bah voilà.... un petit jurement de rien du tout. Mais vrai que ça m'énervait un poil de faire autant d'histoire pour un truc de merde. C'était quand même pas le boulot du siècle de transporter un détenu. Qui aurait cru que ça serait aussi compliqué. Peut être que c'était moi le problème ? Je pensais pas être un flic si nul que ça...bon j'avais parfois des problème smais... je sais pas moi.... chercher un mec et le transporter c'est à la portée de n'importe quel andouille non ? Faudra que je m'interroge là dessus ce soir. Entre temps je cherchais toujours le nom du détenu mais j'avais un trou de mémoire profond. Bon des Caleb devait pas y en avoir 150. Je secouais la tête et sorti mon téléphone levant un doigt pour empêcher le mec de parler.
« Deux secondes. »
J'envoyais rapidement un texto à Soffien qui était retourné à la voiture pour savoir s'il c'était lui qui avait le papier et s'il pouvait le ramener histoire de simplifier les choses. J'espère que ce con n'était pas allé se chercher un sandwich en trouvant le temps long. Moi aussi j'avais faim mais il y avait des priorités et là ce n'était pas le moment de la pause. Il fallait...que je respire, zeeen....ça sert à rien de se tendre, c'est pas ça qui allait arranger la situation. Le téléphone toujours en main je relevais la tête et fis un effort pour sourire, faiblement mais je lui offrais un sourire quand même, un peu désolé.
« Excusez moi je ne voulais pas m'énerver. Vous êtes nouveau non ? »
Explication logique à cette situation. Le type pas trop au courant...Je l'avais jamais croisé alors il devait être nouveau. Et puis franchement ils pourraient lui donner des fringues un peu plus grande le pauvre... c'était...un peu trop....pas très adapté quoi. Faut dire que j'avais les yeux juste au niveau de sa chemise et de ses boutons donc forcément je ne voyais que ça...ou alors je devais garder les yeux levés pour voir son visage et c'était assez chiant. Ils auraient pu envoyer un gardien plus petit ce n'était pas très gentil pour moi. Et puis le bouton défait là...ça me turlupinait j'avais très envie de lui remettre...mais peut être qu'il pouvait pas, que ça allait exploser sinon. Intense réflexion sur un simple bouton, he oui. |
| | | | Messages : 78 Date d'inscription : 06/03/2016 Localisation : En ronde. Dossiers privésÂge du personnage: 35 ans. Taille: 1m98A savoir: | Sam 12 Mar 2016 - 20:33 Eh beh... il y avait une meilleure manière de se faire accoster que par un « vous vous foutez de moi ? » Avait-il seulement l'air de se « foutre de lui » ? Blake affichait un air sérieux, quoiqu'un peu fatigué par la nuit qu'il venait de passer à surveiller ce petit con. Il fronça les sourcils, vaguement agacé d'être accueillit de la sorte par un moucheron. Il le fixa d'ailleurs, comme s'il tentait dans un rite primaire de l'impressionner ; en véritable animal, il s'attendait à ce que Mikio baisse le regard en s'excusant. Ce qui n'arriva pas, car le chinois — Blake ne faisait pas la différence entre tous les asiatiques, donc pour lui, ils étaient tous chinois — l'assailli de reproche.
« Eh ! »
Clama Blake, avec un manque d'entrain effrayant. Il poussa un soupir, et de sa grosse voix grave, il gronda :
« Tout d'abord, si vous n'avez pas pris la peine de vous informer, ce n'est pas la peine de nous reprocher. Caleb a un emploi du temps plutôt chargé, et si vous devez le voir, vous avez dû en être informé. »
De plus, Blake pointait Mikio du doigt, comme il l'aurait fait pour désigner une mouche qu'il voulait écraser. Il reprit :
« Ensuite, n'oubliez que nous sommes dans une prison ; il y a souvent des incidents. Nous avons un service pour couvrir les “aliénés”, je pense que vous vous imaginez mal de devoir reprendre une paire de ciseaux à un taré qui tente de s'éventrer, par exemple ? »
Heureusement que les deux psychologues faisaient leur travail ; ils avaient assez de patience pour ne pas empoisonner les « aliénés » à la première occasion venus. Ce qui n'était pas le cas de l'ancien psychologue que remplaçait Goodman ; il préférait foutre sous morphine plutôt que de chercher l'origine du problème. Blake cessa de pointer son doigt accusateur sur Mikio, il soupira. Une fois que ce dernier sembla se calmer, il haussa les épaules ; il ne comprenait pas la vie, ce flic. On ne rentrait pas, et on ne sortait pas d'une prison comme ça. Il ajouta :
« Nous avons été prévenus de rien. D'ailleurs ! Qu'est-ce que vous voulez au chef Lensky ? On n'a pas été prévenu qu'il était attendu à l'extérieur. »
Caleb Lensky, le chef des gardiens. Tout de même vexé par ce que Mikio sous-entendait en lui demandant s'il était nouveau, Blake répondit sans hésiter :
« Et vous ? Vous venez de sortir de l'école de police ? »
Mikio faisait trop jeune pour qu'il puisse deviner son âge, et puis, une petite méchanceté pour celle qu'il venait de se prendre, c'était de bonne guerre. De toute façon, pourquoi c'était à lui de prendre toute sa frustration du moucheron ? Il gonfla la poitrine en prenant une grosse aspiration, il attendait la suite. Blake était plutôt crevé à cause de Bigmouth, le détenu à problème dont il devait assurer la sécurité. Il paraissait que le mec était un tordu plutôt connu, qui cherchait à se faire innocenter par tous les moyens ; même s'il on avait retrouvé le cadavre de sa femme dans son congélateur pour sois-disant « conserver sa beauté ». Même à Blake, un mec pareil l'inquiétait. Ce n'était pas des rapports de forces « habituels », il était certain que lui taper dessus ne pourrait pas lui remettre les idées en place. Bigmouth avait un nom à sa hauteur, il adorait crier sur tous les toits qu'il était bien mieux que toutes « ces merdes de nègres enfermés ici », et que s'il avait été attrapé, c'était parce que l'avocat l'ayant jugé était juif, et que sachant qu'il avait des racines allemandes, il l'avait condamné dans la cellule des aliénés. Bigmouth adorait Blake, il voyait en lui un jouant moins fragile que les autres, sans s'imaginer un seul instant que son « gorille préféré » était un « sale pédé ».
Au final, Bigmouth méritait la chaise électrique, rien que ça. Toutefois, Goodman semblait fasciné par son cas, si bien qu'on le laissait vivre, en lui demandant de lui coller aux fesses pour sa sécurité. Blake aimait bien coller aux fesses — généralement —, mais pas lorsqu'il s'agissait d'un tordu pareil avec le regard creusé de cerne, la pupille bleue (presque blanche), et des cheveux qu'il perdait après chaque bagarre. Blake espérait que ce connard mourrait du SIDA dans les douches ; mort, il n'aurait pas à le supporter tous les jours. Toutefois, avec la rémission de son procès, il lui ferait quelques vacances ; on avait trouvé des preuves susceptibles de l'innocenter. Relâcher un taré pareil dans la nature, ça serait comme jeter un renard dans un poulailler ; un véritable massacre.
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| | | | | Dim 13 Mar 2016 - 10:28 Ah parce que ça allait être de ma faute. Je tombais sur un gardien stupide et ça allait être de ma faute ? Non mais j'y étais pour rien moi si la prison était mal gérée woh ! C'était à eux de revoir leur organisation, ce n'était pas à moi de faire le boulot à leur place. J'avais bien assez du bien franchement pour en plus me payer les problèmes de la prison. Il croyait m'impressionner le tas de muscle sans cervelle là ? Je haussais les sourcils en le fixant. J'étais pas grand ok mais je n'étais plus un enfant, des grosses brutes j'en voyais aussi dans mon métier alors le donneur de leçon il allait vite fait se la fermer. C'est lui qui était en tord pas moi. Ou... indirectement c'était lui. Vu que c'était mon interlocuteur c'était normal que je le blâme lui... enfin...le vrai responsable c'était surtout sa hiérarchie. C''est rarement cool pour un employé de s'en prendre plein la tête à la place de son directeur quoi...Mais bon.... fallait comprendre que la situation était un poil énervante.
« Mais oui bien sur qu'est ce que Caleb a de plus important à faire ? Parce que ça m'étonnerait qu'il soit du même avis que vous. Je pense même que sa seigneurie doit nous attendre. »
Un emploi du temps chargé ? Pardon ? A part sortir en promenade, aller bouffer ou quoi...Il avait quoi de plus important que la révision de son procès. Come on...Le mec si ça se passait bien peut être qu'il serait libéré, bien sur qu'il devait nous attendre. Il était un poil le premier concerné mine de rien. C'était pour lui ce procès pas pour sa grand mère. Enfin peut être qu'il avait hate de la revoir sa grand mère... et l'autre qui me parlait des incidents de sa prison... mais qu'est ce que j'en avais à foutre. Cette conversation menait vraiment à rien. Je lachais un soupire.... je ferais mieux de faire appeler la directrice parce que là on allait tourner en rond et finir par s'étriper. Façon de parler j'allais sûrement pas tenter quoi que ce soit contre un mec aussi baraque et puis aussi parce que je n'étais pas quelqu'un de violent. En tout cas j'allais m'en souvenir du pénitentiaire.
« Chacun son métier, faites le votre moi je fais le mien. »
Évidement que j'allais pas intervenir sur un aliéné. Il voulait qu'on échange nos places ? Oui c'est ça qu'il appelle le chef Lensky qu'on règle cette histoire.... ah non. Pourquoi le chef était attendu à l'extérieur ? Einh ? Je le fixais les yeux rond sans réagir. Il passait du coq à l'âne le type là.... euh... j'avais pas suivi. Ou alors j'avais loupé un épisode ? Je me refis la scène à l'envers.... le détenu occupé.... comment on était passé du détenu occupé a u chef truc muche ? Il m'expliquait ? Intense silence. Pour le coup c'était ma cervelle qui n'avait pas suivie, ou alors c'était la sienne qui était pas bien...fine. Il m'accusa ensuite de sortir de l'école de police. Je n'allais pas le prendre mal, inutile d'envenimer la situation.
« C'est de bonne guerre. Bon peut être qu'il serait plus simple d'appeler votre responsable...la directrice ? »
Qui l'aurait cru qu'un gardien pouvait faire autant de difficulté. Je jetais un coup d'œil sur ma montre... il allait falloir s'activer un poil. Franchement je serais à la place du gardien là j'aurais vraiment très peur pour mon job. Mais bon ce n'était pas mon problème.... enfin... c'est quand même problématique d'embaucher un gars pas capable d'aller chercher un détenu pour qu'on l'emmène à son procès. Il était peut être très doué pour récupérer des ciseaux à un aliéné mais ça devait s'arrêter là. Je sentis mon portable vibrer...ah Soffien se demandait ce que je foutais et m'assurais ne pas avoir le papier de sortie. Allons bon.... chaque problème en son temps, on me l'avait pas encore réclamé de toute manière. Quoi que pour le coup ça serait un peu nous les responsables si je retrouvais pas ce foutu papier..... bon pas panique y avait surement moyen de s'arranger non ? Bien que pour l'instant le gars là il était franchement pas coopératif.
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| | | | Messages : 78 Date d'inscription : 06/03/2016 Localisation : En ronde. Dossiers privésÂge du personnage: 35 ans. Taille: 1m98A savoir: | Dim 13 Mar 2016 - 22:43 Pour qui se prenait ce microbe à deux balles pour parler de Caleb ainsi ? Blake fronça les sourcils, signe ultime de son mécontentement. Il serra la mâchoire, et la poitrine gonflée, il se demandait si le petit l'écoutait, ou s'il se contentait de cracher sur les premières personnes venues, frustré de sa taille. C'était un truc que Blake subissait plutôt souvent, d'ailleurs ; parce qu'il était grand, musclé et peu avenant, on le prenait pour un mec sans cervelle. Même Bigmouth soupçonnait chez lui assez d'intelligence pour savoir lire, écrire, et compter. De mauvaise humeur, parce que mine de rien, son rythme de vie n'était pas très sain, il grogna à Mikio :
« Bon, là, le mépris gratuit parce que vous êtes pressé, ça commence à bien faire. Si vous n'avez aucune raison valable de demander Caleb, cassez-vous. »
Oui, Blake venait de perdre patience. Et c'était particulièrement mauvais signe ; si Mikio la ramenait, il n'était pas sûr de pouvoir contrôler sa main, et bientôt, elle irait rejoindre la joue du policier. Agression sur flic ? Ce ne serait pas la première bavure qu'il ferait, la directrice l'aimait bien, de toute façon. Il comptait en profiter, et puis... à la tête que tirait le gars de l'accueil, il savait qu'il pourrait rendre service, si la bête « parlait ». À la mention d'Ashe, Blake souffla du nez. Qu'est-ce qu'il s'imaginait ? Qu'elle se déplaçait pour des poulets bas de gamme ? Il émit un autre grondement entre ses dents. Il serra d'ailleurs le poing, les yeux fixés sur le Chinois, avec l'envie de lui faire avaler son plat de nouille par le cul. Au moins, il serait reconnu dans son pays de bridés. Blake soupira, reprenant un temps sois peu ses esprits. Son énorme poitrine se gonfla, et se dégonfla d'un coup, comme un ballon que l'on venait de crever.
« Évidemment qu'il a un emploi du temps chargé, Caleb est le chef des gardiens. Qu'est-ce que vous croyez ? Que vous pouvez venir ici faire du zèle quand ça vous chante ? Arrêtez de mater Derrick, et vivez de votre boulot. Vous saurez que sortir d'une prison, même en étant un membre du personnel, ce n'est pas si facile. Alors, dites-moi ce que vous voulez à Caleb, et j'irais le chercher. »
Parce que Blake avait envie d'en finir. Après tout, ses paupières étaient lourdes, il retenait difficilement ses bâillements. La voix de Mikio harcelait ses nerfs, c'était pour ça qu'il venait de perdre aussi facilement patience face à lui. Il avala sa salive, puis il balança, sa voix tonnant contre les murs :
«Parce qu'en plus vous pensez que Madame Amy va se déplacer pour vous ? Croyez-moi, si elle vient pour rien, elle va vous le faire regretter. »
Surtout pour une erreur aussi stupide. Blake y penserait une fois la solution venue : Amy risquait de leur sauter à la gorge, et leur apprendre à faire leur travail sans ennuyer ses chatons préférés. Blake croisa les bras sur sa poitrine, fixant son regard dans celui de Mikio. S'il croyait qu'il le laisserait se permettre de faire tout ce qu'il voulait parce qu'il était sois-disant flic, il se mettait le doigt dans l'oeil. Même lorsqu'il était garde-chasse, les flics le faisaient chier. Ils prenaient son métier pour une forme de main de seconde zone du leur, et ils jugeaient du haut les autres branches. Garde-chasse, ce n'était pas être « flic », c'était être une espèce de primate gardant la forêt. De plus, l'année où « il » était revenu, lorsqu'on le prenait encore pour une entité bizarre, ils avaient ri de lui lorsque Blake avait prétendu que les meurtres n'étaient pas l'oeuvre d'un animal. Il y avait des choses que les flics ne comprenaient pas.
« Alors ? Vous continuez à être condescendant, ou je vais avoir au minium syndical de la politesse ? »
Oui, l'agacement de Blake grimpait, malgré qu'il ait tenté de faire des efforts pour la calmer. Il remua les épaules, collé au mur, tout en continuant de fixer Mikio. Franchement, il n'avait rien à voir avec les flics qu'il avait connu. Bien sûr, furieux de se faire traiter comme de la merde par ce microbe, Blake ne voyait pas le principal. Et puis ? Il le prenait pour quoi ? Une espèce de livreur ? Blake jeta un coup d'oeil à sa montre, Bigmouth Caleb ne devrait pas tarder à sortir bientôt ; après tout, sa rémission de procès allait arriver. Quand il pensait qu'on pourrait l'innocenter... un bâtard pareil ; il plaignait déjà les cons qui devraient le supporter dans la voiture. |
| | | | | Lun 14 Mar 2016 - 8:29 Moi je n'avais aucune raison valable de demander Caleb ? AUCUNE RAISON VALABLE ? Mais qui prenait qui pour un con et avait du mépris au juste ? C'était juste une grosse blague. C'était lui qui se foutait de ma gueule et c'était moi qui était en tord c'est ça ? Est ce que par hasard la révision d'un procès ce n'est pas une raison valable ? Je demande comme ça à tout hasard. Moi personnellement je m'en bats les steacks de son procès, il peut bien rester à moisir dans leur prison ce n'était pas mon problème, mais y en a peut être d'autres, dont le concerné lui même, qui ne s'en foutaient pas. Pourquoi est ce que j'avais affaire à un incompétent qui faisait quand même un poil... prêt à péter les plombs. On allait se calmer einh ? Zeeen...zen. Je le fixais les yeux levés sans sourciller. Punaise en plus ça tombais sur moi et il voulait pas déranger la directrice, son chef ou quelqu'un....mais quelle poisse. J'avais plus qu'à appeler mon propre chef et c'est moi qui me prendrait un savon à coup sur.
Je restais silencieux face à ce débit de paroles et.... tout ça. Y avait comme un blème là.... depuis le départ y avait un … énorme blème ? Je crois que je commençais tout juste à comprendre qu'on ne s'énervait absolument pas pour les mêmes raisons. Caleb le chef des gardiens ;.... comment un détenu peut devenir chef des gardiens au juste ? Ah non...ça ne collait pas du tout, on ne devait absolument pas parler de la même personne, mais alors PAS DU TOUT. En fait on se prenait le chou pour un quiproquo. La vache quand même et ça avait duré longtemps, le temps de bien faire monter la pression à son maximum et d'être prêt à s’entre-tuer limite. J'éclatais soudainement de rire, c'était ridicule, juste.... hahaha..... les nerfs qui lâchent que voulez vous, après toute cette tension pfou ça retombait d'un coup. Mon dieu....c'était tellement bête.
« Désolé je... »
Respiration respiration. J'étais le seul à rire et à comprendre pourquoi mais tout allait bien. Le pire dans ces moments là c'est qu'on a du mal à s'arrêter. C'est tellement nerveux. Ça sort tout seul et impossible de s'arrêter et de reprendre constance. Je passais ma main sur le visage en essayant de ne plus rire le corps un peu secoué de soubresaut, fou rire quand tu nous tiens. Olala.... quand j'allais raconter ça à Soffien il allait bien se foutre de ma gueule tiens. Tout ce temps perdu pour rien. J'aurais du essayer dès le départ de mieux m'exprimer sans doute. Dans cette histoire j'estimais néanmoins que si j'avais des tords ils étaient partagés. Malgré tout j'étais vraiment désolé et c'était sincère, il avait le droit à des excuses et...plus que le minimum de politesse syndicale. Je tachais de mon mieux de contrôler mon rire, le temps pressait après tout.
« Je suis vraiment navré. Je viens pas du tout voir le chef du personnel ça serait une drôle d'idée je ne le connais même pas. Je viens pour la révision du procès, pour escorter le détenu...l'autre Caleb quoi. »
Visiblement ils devaient porter le même prénom. Mais n'empêche comment il avait pu penser que je venais voir son chef. Moi petit flic sorti de nul part ? Drôle d'idée vraiment. Je secouais la tête, nouveau rire, je l'ai dis c'était nerveux fallait pas qu'il le prenne mal, je le foutais pas de lui, plus maintenant. Je trouvais juste la situation comique. Je lui offris un sourire amusé. Même si je peux avoir pensé du mal de quelqu'un avoir été tendu je suis pas du genre rancunier et puis voilà de toute façon on changeait pas le passé et ça servait à rien de rester sur un malentendu.
« Désolé pour le malentendu vraiment, je peux peut être vous offrir quelque chose à boire pour me faire pardonner plus tard ? Il faut absolument qu'on aille le chercher maintenant ceci dit si ça ne vous dérange pas. »
Restait à voir si lui était du genre rancunier. Moi je lui proposais gentiment un café pour terminer sur une bonne note mais il ferait bien ce qu'il voudrait de l'invitation. En tout cas je m'étais excusé qu'il accepte ou non. Maintenant fallait que je reprenne mon sérieux, l'histoire étant éclaircie on pouvait peut être aller chercher Caleb.... et le bon individu cette fois. |
| | | | Messages : 78 Date d'inscription : 06/03/2016 Localisation : En ronde. Dossiers privésÂge du personnage: 35 ans. Taille: 1m98A savoir: | Lun 14 Mar 2016 - 20:45 Et le Tching-Tchong se mit à rire. Tellement soudainement que Blake se demanda s'il n'avait pas un genre de crise, il avait déjà vu ce genre de réactions chez les détenus un peu stressés. Genre ceux qui étaient menacés de « devenir les femmes » de la prison ; lorsqu'après leurs douches, ils se rendaient compte que leur intégrité restait vierge, ou qu'il n'avait pas fait tomber le savon, ils se mettaient à rire pour évacuer le stress. Il crut d'abord que le Chinton se foutait de lui, mais ses excuses lui prouvèrent que non, ceci était bien un rire nerveux. Blake grimaça, la bouche tiré sur le côté ; il ne décroisa pas pour autant les bras. Il avait dû comprendre quelque chose qui lui avait échappé. Sans doute une illumination due à Dieu. Patient, Blake se permit de ne pas retenir son bâillement, et referma la mâchoire une fois qu'il sentit les articulations de cette dernière craquer, il en avait presque la larme à l'oeil. C'était que ses journées étaient longues, et pénibles.
« Alors ? »
Fit-il, lorsque Mikio donna les premiers signes du calme revenu. Il échangea d'ailleurs un regard interrogateur avec le gars chargé de l'accueil, puis il retourna son attention sur le policier. Le souffle coupé, ce dernier lui énonça une vérité évidente. Blake leva les yeux au ciel, poussant un soupir.
« Pourquoi vous m'avez pas donné son nom tout de suite ? »
Putain... Blake venait de perdre joyeusement son temps là. Il fixa Mikio, à la fois fatigué, agacé, et soulagé ; bon sang, il venait de gâcher son précieux temps, là ! Vingt heures qu'il était debout, il n'en pouvait plus. Ça se voyait que ce n'était pas aux flics de supporter les détenus comme Bigmouth. Enfin, à la proposition du jeune homme, l'ours se contenta de sourire.
« Peut-être une prochaine fois, j'étais de nuit, et je vous avoue que j'ai envie d'aller dormir. Votre colis devrait pas tarder à arriver, ajouta-t-il d'ailleurs. »
Enfin... c'était de bonne guerre, car bientôt, ça serait à Mikio de supporter Bigmouth et ses remarques. De plus, comme il était jaune, il aurait droit à ses remarques racistes. Bigmouth méprisait tout le monde, naturellement. La haine de l'autre et de la différence faisait partie intégrante de sa personnalité, mais à défaut de le cacher comme certains, il le manifestait par des insultes et des remarques cinglantes. Il lui arrivait même d'argumenter en prétextant qu'une race était plus futée qu'une autre en invoquant de vieilles théories issues d'un siècle passé. Blake se promettait d'ailleurs de lui apprendre qu'il était une grosse pédale de deux mètres, si Bigmouth était déclaré innocent. Au moins, la nouvelle gâcherait l'autre.
« J'm'apelle Blake Barlow. »
Lâcha le gardien en tendant sa main vers Mikio. Si ce dernier l'acceptait, il pourrait sentir ses os craquer sous sa poigne, tandis que le regard franc de son vis-à-vis plongerait dans le sien. Il garderait la main serrée sur la sienne un petit moment, histoire de jauger sa force, et de comprendre un peu mieux la personne qu'il avait face à lui. Enfin, en entendant la voix rauque de vieux fumeur de Caleb Bigmouth, Blake se tourna vers les arrivants. Il souffla du nez, et lança à Mikio :
« J'vous souhaite bien du courage, et oubliez pas que vous avez pas le droit de le buter, même si ça vous démange la gâchette.
— Ha ! Barlow, l'amour de ma vie, tu m'accompagnes pour le grand jour ? ♥»
Blake retint un soupir.
Caleb Bigmouth était un drôle d'animal. Il tenait davantage de la fouine que de l'humain ; les yeux enfoncés, petits, les sourcils fins et tirés vers ses tempes, il avait l'air railleur. C'était suggéré par son sourire au coin, dévoilant légèrement ses dents pointues. Maigre comme un clou, avec la démarche d'une araignée, il portait mal le gris qui accentuait ses cernes, et la pâleur de son teint. Il avait des bleus au visage, les épaules tordues, le cou mince, comme celui d'une dinde, et la pomme d'Adam marquée. Il était strié de veine, et son crâne dégarni au niveau du front, des tempes, était gros. Ses cheveux étaient noirs, broussailleux, et son nez ressemblait au bec d'un corbeau. Il était difficile de lui donner d'âge, et sa figure marquée n'aidait pas ; à le voir ainsi, Caleb Bigmouth ressemblait à un vrai drogué. Blake savait qu'il n'en était pas un, et que la seule dépendance qu'il se permettait était les insultes. En voyant Mikio, il cracha :
« J'vois que t'as commandé chinois. »
Il était évident que Bigmouth savait que Mikio était flic, mais il ne pouvait pas s'empêcher de vomir son racisme ordinaire.
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| | | | | Mar 15 Mar 2016 - 10:01 Bon l'atmosphère semblait enfin se détendre, je me sentais un peu mieux. Trop de tensions ça donnait des mal de dos après tout. Même si le gardien pouvait me reprocher de ne pas avoir donné le nom du détenu tout de suite et bien je le prenais pas mal. Et puis le gars de l'accueil il m'avait pas demandé aussi. Moi je lui sors que je viens chercher Caleb et qu'il doit appeler le gardien il aurait pu comprendre non ? Il était un peu bête le mec aussi. Genre y a deux flics qui arrivent ils viennent chercher le chef des gardien, non...non évidemment que non. Fallait être un peu logique, ils avaient l'habitude qu'on vienne chercher des détenus non ? C'était peut être le mec de l'accueil le nouveau en fait. Ouais parce qu'il fallait bien mettre la faute sur quelqu'un et pas sur moi qui me souvenait pas du nom du détenu. J'allais passer sous le silence que je me souvenais pas du nom du mec.
« Cela semblait évident... »
Mais passons... je comprenais qu'il n'ait pas vu l'évidence s'il était debout sur ses deux jambes depuis hier. Il était temps pour lui de terminer et d'aller se reposer. Je détestais être de nuit, les horaires décalés c'était chiant. Parce que quand j'étais de nuit et Soffien de journée je le voyais pas et ça je n'aimais pas du tout et puis parce que dormir chez sois toute la journée quand on a des animaux qui vous font chier parce qu'ils veulent leur balade, leur croquette, des calins bon.... ils étaient plus calme la nuit, au moins ils me foutaient la paix alors que la journée non.
« Va pour une prochaine, dommage un café pendant que le procès de ce crétin passe ça aurait fait passer le temps. »
J'ignorais combien de temps on aurait à attendre parce que bon.... l'emmener, le laisser dans la cellule du tribunal, attendre son tour, l'emmener devant le juge, attendre le procès. Franchement dès fois ce métier est déprimant, on peut passer une journée à faire un seul truc...escorter un mec. Joie. Mais cela dit je m'attendais pas vraiment à ce qu'il accepte le verre dans la minute, d'abord parce qu'on était au travail donc bon....ça compliquait un peu la chose. Et puis Soffien m'aiderait à passer le temps. Avec lui je ne m'ennuyais de toute façon jamais, heureusement que c'était lui qui m'accompagnais.
« Mikio Shigemori. »
J'allais vers l'accueil choper un papier au mec pour écrire rapidement mon numéro et le donner à Black le temps que le ''colis'' arrive. De justesse. Je lui avais promis un verre après tout. S'il était intéressé il n'aura qu'à envoyer un message une fois réveillée, ou un autre jour. Quand il aurait le temps et l'envie. Je vis le détenu arriver... allez let's go. J'étais insensible au remarque il allait pouvoir s'amuser le petit. Enfin pas si petit que ça façon de parler. Il aurait avec lui un placard mais faire des remarques tout le trajet l'aiderait sans doute à passer le temps. J'aurais peut être du dire à Soffien que je conduisais finalement. Je me contentais de lancer un sourire à Black et vis Soffien arriver, à pile au bon moment...avec un papier. Merveilleux joie, tout s'arrangeait. Il le déposa au type de l'accueil et vint me rejoindre. Mon collègue avait des origines égyptienne, il allait s'amuser le Caleb.
« Il était ou ? »
« Dans la boite à gant »
« Ah ha... »
C'est vrai je me souvenais maintenant je l'avais foutu là en rentrant dans la bagnole. Je pouvais être étourdis parfois. J'avais glissé ses mots à demi voix à mon collègue. Sur ce il était temps d'y aller. On récupéra Bigmouth avec beaucoup de joie, dernier signe à Black...on serait de retour d'ici peu mais ça serait sûrement un autre gardien étant donné que lui terminait. Nous on commençait seulement notre journée avec un bel abrutis sur les bras. Sur qu'on allait pas se taper la conversation.
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