I ain't your bitch - STEVEN

Taille: 1m78.
Poids: 68kg.
Corpulence: Plutôt musclé.
Cheveux: Naturellement noirs. Il s'est teint les cheveux en bleu et s'est rasé les deux côtés du crâne.
Yeux: D'un bleu céruléen.
Famille ethnique: Caucasien.
Modifications corporelle: Percé au nez et aux oreilles, a le mot "dare" tatoué au dessus de la clavicule et possède d'autres tatouages aux bras. Cicatrice à l'arcade, à la lèvre inférieure et à l'arrière du crâne.

« Tu es drôlement mignon... Tu sais ?
- Je sais. »

On ne va pas se mentir, Steven est beau, très mignon. Il a cet espèce de charme naturel qui le rend encore plus désirable. Son visage est fin mais sa mâchoire est définie et tracée, ce qui lui donne un faciès masculin malgré la douceur de ses traits. Ce qui peut surprendre le plus, ce sont ses yeux, le plus bel héritage que lui a laissé sa mère. De beaux yeux d'un bleu profond, souvent cernés par le manque de sommeil. Ces derniers sont surplombés ses sourcils bien dessinés et une cicatrice à l'arcade, voilà ce que ça donne une bouteille brisée sur le crâne lors d'une bagarre de bar. Il est percé  à la narine et l'était précédemment au labret, mais lors d'une autre baston, son piercing fut arraché, laissant une belle cicatrice à la lèvre. Tant que nous en sommes aux balafres, il est également important de mentionner qu'il manque un bout de cartilage à l'une des oreilles du jeune homme, simple malformation de naissance qui ne l'a jamais handicapé.. Cela lui donne même une espèce de petit charme. Ses cheveux étaient, quant à eux, mi-longs, jusqu'à que la folie de raser les deux côtés de son crâne ne lui vienne.

Steven a toujours été très soigneux avec son corps. Il prend soin de sa peau de porcelaine et fait de la musculation de temps à autre, il tient à avoir un corps bien formé. Il possède quelques tatouages aux bras. Seules ses mains font quelque peu « tâche », parce que oui... A force de se battre, ses phalanges sont souvent violacées et abîmées. Mais bon... On s'en fiche pas mal parce que Steve est plutôt bien foutu.



Défauts et qualités: Arrogant. Digne de confiance. Vulgaire. Imaginatif. Rancunier. Persévérant. Bon vivant. Bavard. Enthousiaste. Protecteur. Spontané. Impatient. Capricieux. Fêtard. Insolent. Modeste. Rêveur.
Objectifs et ambitions: Sortir de prison, premièrement. Il compte retourner à l'école pour devenir avocat... Avec un casier déjà rempli, ça promet...
Tocs et manies: Il se ronge les ongles et il se mordille la lèvre inférieure.
Peurs/phobies: Peur du noir et d'être enfermé. Pas de phobie connue.

« Hey... Ne me regardez pas comme ça ! Ce n'est pas parce que je suis l'un des plus jeunes que je vais forcément venir foutre la merde. Non. Moi je suis peace. Je n'aime pas emmerder les autres... Surtout pas ici. Vous pensez vraiment que je vais venir me frotter à des gars de gang ou à des psychopathes ? Non. Je vais essayer de faire ma p'tite vie tranquillement pour les quatre ans à venir. Bien sûr que je vais les compter les heures, les jours... Même les minutes que je passe dans ce trou et que je risque de péter un plomb. Mais je ne vais pas me défouler sur le premier détenu arrivé, promis. La plupart foutent les boules de toutes manières. Si j'arrive à me faire des connaissances positives, tant mieux, sinon, tant pis.
Je ne suis pas un méchant, et vous me foutez dans cette prison reconnue pour recueillir les plus dingues comme si j'étais la pire des pourritures, sérieusement les gars ? »

Steven alias le gamin terrible. Pourtant, il est loin d'être du genre brutal ou être ce type qui va braquer les petites vieilles dans une ruelle sombres. Non, c'est juste qu'il a son franc-parler qui plaît et qui déplaît, mais il est loin d'être mauvais. Il est même plutôt sympathique, une fois qu'on a passé les quatre insultes qu'il débite par phrase. Il a ce petit côté doux et tout mignon qu'il cache au fond de lui, mais ce n'est certainement pas en prison qu'il va le dévoiler. Il l'a dit avant de rentrer en taule de toutes façons; « j's'rais la catin de personne ». Il est bohème, ce jeune homme, c'est juste qu'il se camoufle. Après tout, durant son adolescence, il en a écrit des poèmes, même une centaine, pour ne pas citer de nombre exact. C'est un romantique, d'ailleurs, il a toujours été charmeur et enjôleur. Il aime draguer, il aime séduire, que ce soit du mâle ou de la femelle, il n'en a rien à foutre. Du moment qu'il y a du plaisir des deux côtés. Mais en prison, avec toutes les rumeurs qui circulent et tout ce bordel, Steven va peut-être se retenir d'aller draguer tel ou tel détenu.

Steven alias Snake. Quel drôle de surnom alors que son nom de famille est « Wolff »... En plus, le jeune homme n'aime pas trop les serpents, moins il en voit, mieux il se porte. Il n'a pas cherché ce surnom quelque peu bizarre... Mais d'après beaucoup, il est aussi furtif qu'un reptile et sa morsure est très douloureuse. Quelle jolie métaphore. Bien que Steven s'en serait passé, surtout durant ses périodes sombres où « Snake » résonnait sur toutes les lèvres. Oh oui... Il aimerait bien qu'on l'appelle « Steve », tout simplement.

Steven comme Steven. Ce qui veut dire, joie et bonheur. Ce gars est vraiment un bon vivant, il aime expérimenter, rire aux éclats, être avec ses proches... Et oui, ce n'est pas un mauvais bougre le gamin, c'est juste un diamant brut qu'il faut sculpter pour lui donner une forme.


Etat de santé générale: Stable, quelques troubles légers du sommeil mais rien d'alarmant.
Allergies ou addictions: Ancien cocaïnomane, à surveiller de très près. Fumeur.
Soins réguliers (traitements): Aucun.



Né en Californie, le petit Steven n'avait pas de quoi se plaindre. Fils unique, entouré d'une famille aimante et plutôt fortunée, son enfance était promise à bien des éclats de rire et à tant de joie. Son père était commissaire de police et sa mère institutrice. Cette dernière était d'ailleurs bien plus dure avec lui qu'avec la plupart des autres élèves. Son enfance fut calme, le gamin ayant eu tout ce dont il désirait grâce à l'argent de papa et maman. Il avait beaucoup d'amis, de bonnes notes... Bref, de quoi réussir...

Mais la crise d'adolescence arriva... Et tout le monde sait que c'est la période conne à ce moment là. Steven commença à fréquenter d'autres gamins moins fréquentables, à fumer autre chose que du tabac et à boire sans retenu. Il couchait à droite et à gauche, se bagarrait, traînait dans les rues tard la nuit. Inutile de dire que son père, flic, n'appréciait pas vraiment ce nouveau mode de vie qu'avait adopté son fils. Et malgré les punitions qui pleuvaient sans arrêt, cela n'arrêta pas Steven, qui continuait à défier les limites de ses parents. Le « fils à papa » du quartier modèle était devenu un rebelle. Un p'tit con qui vagabondait et qui risquait son cul à chaque coin de rue. Il n'était même pas adulte, si jeune et si débile à aller s'aventurer dans des coins peu recommandables de la ville. Et ce n'était pas les poulets qui lui faisaient la morale et qui le raccompagnaient chez lui qui allaient l'arrêter. Oh non. Il avait envie de repousser ses limites, tout ce que désirait l'adolescent... C'était l'aventure et l'action Ça, oui, ça, ça le faisait bander. Le gosse de riche avait envie de se frotter à tout, de goûter à tout. Même si parfois, cela voulait dire... Gros problèmes. Très gros problèmes.

A ses vingt ans, Steven quitta la résidence familiale, adieu quartier mondain, adieu parents guindés. Il avait décidé de vivre sa vie, d'être heureux et libre. Enfin... Il avait pensé pouvoir mener cette vie librement. Mais les problèmes lui tombèrent rapidement dessus.

« Donc, ouais... J'ai quitté la maison à vingt ans, j'en pouvais plus. Je n'en pouvais plus de cette famille de merde qui ne me laissait pas faire ce que je voulais. J'en avais marre de ma mère qui se faisait sauter par tous les hommes de la ville alors qu'elle jouait la femme modèle. Ouais, elle, c'était carrément la pire de toutes. Elle me voyait comme le merdeux du quartier, comme une erreur. Elle n'avait qu'à mettre une capote cette conne. Donc ouais, j'me suis barré, pour le bien de tous, et surtout pour mon bien... J'avais arrêté l'école à seize ans. Je me retrouvais sans diplôme et dans la merde jusqu'au cou, mais au moins, j'étais bien dans ma peau. Je n'avais plus à subir la pression régulière que m'imposait mes parents. Je ne suis pas parti bien loin, j'ai déménagé dans un studio merdique à quatre ou cinq kilomètres de chez eux, mais j'avais l'impression d'être dans un différent pays. Je ne leur avais pas dit où j'habitais, je ne voulais plus les voir. La seule anecdote amusante dans tout ça, c'est que j'ai laissé trois ou quatre meufs en pleurs et sans nouvelles de moi... Oh aller, souris, c'est drôle ! »

Au début, ce fut l'éclate totale pour Steven, il n'avait plus ses parents sur les dos, organisait des fêtes  non-stop... Des fêtes qui dégénéraient la plupart du temps. Et c'est à ses vingt et un an que le jeune homme découvrit la drogue.

« Merde quoi... La cocaïne, ça, ça me faisait planer. C'était énorme, ça rendait tout génial. Et j'te dis pas quand j'étais au lit, comment je donnais. Mais j'avais été tellement con avec cette drogue, j'en abusais et je la banalisais. Ce qui fait que j'ai rapidement été accro à cette merde. Je me rappelle des nuits blanches que j'ai passé à chercher des restes de coke pour que je puisse dormir en paix. La paranoïa, bref, c'était pas la joie. Plus j'en prenais, plus les descentes faisaient mal... Alors j'en reprenais pour faire passer la descente... Et ça, c'était un foutu cercle vicieux. Je ne comprends pas pourquoi j'ai essayé la cocaïne. J'étais bien avec mes cigarettes qui faisaient rire et mes bières. La drogue, c'est le truc qui te fait descendre plus bas que terre. T'es plus qu'une sous-merde une fois que t'es sous l'influence, de toutes manières. Et ça m'énerve... Ça me gave vraiment d'avoir plongé comme un gamin influençable. Mais bon... Tout va mieux maintenant, j'ai arrêté... J'ai arrêté ces conneries à mes vingt-quatre ans. »

Effectivement, à ses vingt-quatre ans, Steven était clean. La cocaïne l'avait fait vriller tant de fois qu'il en avait eu assez... Il avait pris conscience de la dangerosité de sa consommation et il n'avait pas envie de mourir à cause de la drogue. Et heureusement pour lui, le sevrage n'avait pas été trop compliqué, il n'avait même pas eu à aller en cure. Il avait décidé de se soigner seul, avec l'aide d'un docteur. Le jeune homme voulait se désintoxiquer seul... Il s'en fichait que ça fasse plus mal, il avait l'impression de se « punir » pour avoir foutu sa vie en l'air comme ça.

Tout aurait pu aller pour le mieux dans le meilleur des mondes si Steve n'avait pas eu à emprunter de l'argent à un requin pour payer sa drogue lorsqu'il était toxicomane.

« C'est quand tu fais ce genre de connerie que tu réalises à quel point tu as peur. Merde... Ce gars était un foutu blanchisseur de fric, un requin de merde et moi, je suis allé lui demander de l'argent comme une fleur. Mais je ne m'étais pas rendu compte à quel point j'allais être dans la merde.  J'étais juste un gamin qui avait fait une grosse grosse connerie... Et j'allais en payer les frais. Parce que ces enfoirés... Tu ne peux plus jamais les rembourser. »

C'est à partir de ce moment que Steven se fit nommer « Snake ». L'ancien toxicomane était devenu dealer, quelle ironie... Et il était reconnu pour sa rapidité et sa discrétion dans ses échanges. Ce qui lui valut ce joli surnom. Si quelqu'un ne lui donnait pas d'argent, il avait le « devoir » d'aller lui écraser le crâne sous ses pompes jusqu'à ce qu'il ait l'argent. Au risque de ne pas pouvoir rembourser. A ses vingt-six ans, deux ans après le début des emmerdes, Steve n'avait toujours pas réussi à rendre la totalité de l'argent... Il restait tant à rembourser. Et le requin n'hésitait pas à lui faire comprendre en lui envoyant des lettres de menace et des gars peu recommandables.

C'est ainsi que lui vint sa dernière solution: commettre un braquage.

« Je me rappelle de tout... Du visage de la caissière, terrifiée lorsque je suis arrivé cagoulé avec mon flingue. Je lui ai demandé de vider la caisse. Je lui ai ordonné de tout me donner... Mais je n'aurais jamais pensé que mon père serait là. Jamais... Bordel... Tu sais ce que ça fait de croiser ton père après six ans. J'ai du envoyé à mes parents trois sms en six foutues années et là... Je le vois. On dirait une mauvaise blague. Le sale gosse qui se fait attraper la main dans le sac par son daron qui se trouve être un flic... Comme par hasard. »

Le père de Steven ne comptait pas lui faire de cadeaux, oh non. Son géniteur lui avait laissé tout assumer. Il avait raison, après tout... C'était Steven qui avait merdé. Alors... Il devait payer.

« Bon... Vous me passez les menottes maintenant ? Je dois rejoindre mes nouveaux copains les détenus. Je sais que ma vie est passionnante et tout ça mais bon... Je n'aimerais pas vous retenir, m'sieur l'agent. »


Pseudo : Steve. Tout simplement.
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