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Lukas Ehrlich

Anonymous





Invité
Invité
Lun 2 Nov 2015 - 16:47

 
Lukas Ehrlich

 

 
Avatar : De moi ~  
 

 
Identité

  Nom:Ehrlich
  Prénom: Lukas
  Surnom: Luke, Le Chiot, Lucky
  Âge: 25 ans
  Nationalité: Allemande
  État-civil: Célibataire
  Rumeur(s) à votre sujet: Lukas Ehrlich serait en vérité un flic infiltré pour faire tomber les gangs de la prison, ne lui faites pas confiance !

 
Incarcération

  Motif d’incarcération: Négligence criminelle ayant entraîné la mort et falsification, manipulation, détournement et vente de documents du département de police de Lancaster.
  Durée de la peine: 13 ans
  Incarcéré depuis: 1 semaine
 


 
Caractéristiques physiques

 
  Taille: 1m77
  Poids: 78 kilos
  Corpulence: En forme, mais pas particulièrement musculeux.
  Cheveux: Brun sombre
  Yeux: Noisette
  Famille ethnique: Caucasien
  Modifications corporelle: Alors, niveau piercing, j'ai un industriel à l'oreille droite ainsi que 3 anneaux au cartilage de cette même oreille dont le plus bas est lié via une chaînette à mon lobe. Pour l'oreille gauche, j'ai aussi le lobe percé, plus cinq anneaux au cartilage. Ensuite, j'ai deux piercings au sourcil droit ainsi qu'un labret, une guiche, et enfin, ma langue est percé aussi.

Sinon, j'ai une manche de tatouée où l'on retrouve, entre autre, un trèfle (qui est d'ailleurs en-dessous) du maorie, deux crânes et un chien en tribal.




Pour ce qui est du reste, déjà, j’ai toujours un peu sorti du lot, surtout en tant que flic, avec mes piercings, tatouages et ma coupe peu… Usuelle. Bon, ok, au premier regard, j’ai plus la gueule d’un voyou qu'autre chose et je me le suis fait assez souvent dire... Tout en m’en fichant totalement. Autrement, je suis de taille moyenne, avec une silhouette plutôt fine, quoique je sois doté d'épaules solides et de muscles qu’on qualifiera de très corrects sans pour autant que personne ne risque de tomber en pâmoison devant. De toute façon, je préfère me reposer sur la vitesse et l’agilité que la force brute. Ça m’évite de mordre la poussière. J'ai aussi une voix plutôt grave, l'accent allemand toujours bien présent.

Après, si on s’arrête sur mon visage… Bon, j’ai des traits plutôt doux dans l’ensemble, sans pour autant être le moindrement efféminé et ils sont plutôt expressifs aussi. J’ai des sourcils fins, un regard noisette encadré de longs cils, un nez droit, des lèvres pleins que je mordille souvent lorsque je me perds dans mes pensées où que j’hésite. J’ai des dents blanches, plutôt droites si on exclut le petit espace entre la canine inférieure gauche et l’incisive qui ne vient pas m’aider à avoir l’air adulte entre ça et ma baby face. J’ai le teint pâle qui tranche avec ma chevelure brune, assez foncée. Cette dernière aborde une coupe plutôt punk, avec le côté droit rasé, le reste étant souvent ébouriffé et assez long pour venir reposer contre mon épaule.

Enfin, je suis presque continuellement tendu, la nuque et les épaules douloureuses, le sursaut facile, ce qui tend à m’exaspérer un peu. Et j'ai bien quelques cicatrices sur le corps, soit deux longues et fines cicatrices dans le dos, un trace de morsure assez profonde contre le côté droits de la gorge, quelques griffures sur les hanches... Pas besoin d'un dessin pour comprendre de quoi il en retourne, non plus, hein! Et puis, plus banal, une longue cicatrice à l'avant du mollet droit, résultat d'une chute en vélo quand j'étais gamin.


 
Dossier psychologique

  Défauts et qualités: Orgueilleux, chiant, suceptible, trop directe, grande gueule, moqueur / Calme, sérieux, déterminé, loyal, généreux(pour les méritants).
  Objectifs et ambitions: Monter en grade chez les flics (raté), ne pas me laisser corrompre (raté), pas crever comme un con (on va essayer!)
  Tocs et manies: Jouer avec l'anneau à ma lèvre, me frotter la nuque, tirer une gueule de merde pour rien, fumer comme un trou pour passer le stress, boire des tonnes de café et sursauter pour trois fois rien.
  Peurs/phobies: De finir en p'tites miettes dans un coin de la prison.


Ok, déjà, je n’aime pas parler de moi. C'est pénible et je doute sérieusement que ça intéresse monsieur tout le monde qui passe dans le coin. Enfin, quand faut y aller...

Je suis dans le genre plutôt calme, j'ai passé l'âge de faire de grands éclats simplement pour chercher l'attention, dans cette idée, si tu veux me faire péter les plombs... Bon courage, mec. Faut pousser loin pour me faire sortir de mes gonds et s’en prendre une. Et encore plus pour me faire gueuler, hein! Et je ne dis pas que je fais jamais de conneries, je ne suis pas un saint et je suis en taule! Mais disons que je me suis bien amélioré ces dernières années (dixit la bio et arrête de ricaner, le grand, je le sais que j'ai dû faire des conneries pour finir ici!). Bref! Disons qu'être flic, ça m'a mis du plomb dans la tête. Flic? Si si, il y a des chances que je me fasse démonter la gueule ici parce que quelqu'un à atterrie ici par ma faute... Je sens que je vais m'y plaire!

Et je parle du fait que j'ai été flic, parce qu'entre l'agent Ehrlich et Luke... Ben il y a quand même de bonnes différences. Déjà, au taff... Et ici –bon après, ce n'est pas trop le genre d’endroits où je suis à l’aise…-, je suis plutôt sérieux, généralement bien renfrogné aussi... La ride du lion? Cherche-la pas, elle est entre mes sourcils! Alors en plus de tirer la gueule, je suis assez direct, la critique bien facile que ça plaise ou non! Parce que ouais, en plus de te dire bien franchement que tu fais que de la merde et que t'as une tête de con, c'est que le fait que ça puisse être vexant... Je m'en branle. Vexe-toi, geint, hurle, pleure, je m'en bats les couilles, vieux. Et si tu frappes, il ne faudra pas te surprendre que je me défende, je suis calme, mais pas un punching-ball.

Sinon, je peux être plus sympa, plus relax… Mais je ne sais pas si je vais arriver à montrer ce côté ici. Ça dépend comment je m’en sors? Enfin, quand je ne bossais pas, je faisais moins la gueule, j’aimais rigoler, particulièrement friand de tout ce qui est sarcasme, ironie, humour noir… Ouais, moi les blagues de bébés morts, ça me fait sourire, pour y aller grossier! Je crois que je suis plutôt du genre chic type avec les gens qui réussissent à s’inclure dans mon cercle de relations plus… Amicales. Aux premiers abords, je peux être vraiment chiant, blasé à mort, j’ai un sale caractère, quoi, mais quand on passe ça, je suis plutôt cool, c’est tout. Je crois que je suis plutôt du genre chic type avec les gens qui réussissent à s’inclure dans mon cercle de relations plus… Entre autres. Après, je suis le genre loyal à fond, plutôt généreux du moment qu’on n’abuse pas. Un peu susceptible à mal prendre la critique (Bon, ok, je le sais que je suis le premier à râler de la merde sur les autres, mais j’ai jamais dit que j’étais parfais ~), par contre, j’ai la maturité de pas piquer ma crise, quoi.

Sinon –et je vous interdis de rigoler!- j’ai un sens assez aigu de la justice. Bon… Oui, je suis en taule… Je suis loin d’être tout blanc… Mais les crimes, surtout ceux impliquant des innocents, ça me passe quand même de travers dans la gorge! On ne touche pas aux gosses, pas aux femmes, pas à ceux incapables de se défendre. Ça semble tout simple!

Sinon, je suis plutôt débrouillard et indépendant, je me fiche de l’avis des autres. Occupez-vous de votre cul, je m’occupe du mien et tout le monde est content. Je suis, aussi, assez terre-à-terre, pas fabulateur pour deux sous… Et j’ai un peu de mal avec ceux qui le sont, je l’avoue.

Hm... Je crois que c'est pas mal ça! Après, c'est à toi de venir me voir, hein.


 
Santé

  Etat de santé générale: Bon
  Allergies ou addictions: Pas d'allergie, mais fume la cigarette et ne refuse jamais un verre d'alcool ou un joint.
  Soins réguliers (traitements): Aucun

 
Histoire


Merde. Putain de bordel de merde. Comment j’ai pu foirer de la sorte?!

Je m’aspergeai le visage d’eau, relevant les yeux vers le jeune homme de l’autre côté de la glace, le teint blafard et les yeux cernés de violet et de noir, l’air épuisé, vieillit par les évènements. Je déglutis, cherchant dans mon reflet une explication quelconque, cherchant ce que j’aurais pu faire, cherchant à réarranger les évènements qui m’avaient mené dans les chiottes du palais de justice, m’aérant un peu les pensées avant que ma sentence ne s’abatte sur mes épaules alors que je ne savais même pas si elles avaient la capacité de supporter pareille charge.

Pas le droit de craquer, Luke.

J’inspirai lentement, tirant une clope des poches de mon complet en me foutant bien de ne guère avoir le droit de fumer en ces lieux. Pour où j’en étais rendu, une infraction de plus ou de moins… J’eus un ricanement froid avant d’enfoncer la cigarette entre mes lèvres pour l’allumer et tirer dessus.

J’avais l’impression de jouer de gros clichés en parcourant mes souvenirs, mes 25 ans d’existence, façon mauvais flashback de navets… Mais il n’y avait que moi dans ma tête et je m’y laissais aller, en silence. Je songeai à l’Allemagne, Munich, qui m’avait vu naître. Ma mère policière décédée en fonction, mon père traducteur qui m’avait déjà à moitié renié, mon grand-frère que je n’avais plus revu depuis des années… Et que je ne souhaitais d’ailleurs plus voir, cet enfoiré! Je songeai à mon enfance simple, banale, mais dont je gardais de merveilleux souvenirs, parfois anodins, sans qu’ils ne perdent la moindre valeur à mes yeux. Puis quand j’avais grandi, jeune grande gueule turbulente et populaire, au grand damne de mes profs qui n’avaient même pas la possibilité d’utiliser l’aspect résultat scolaire pour me calmer, vu qu’ils étaient déjà excellents.

Putain, j’avais dû être pénible! Mais j’adorais l’attention, faire rire, jouer les cancres. J’avais une flopée d’amis, faisais partie d’un groupe de musique se pratiquant dans un fond de garage en rêvassant de scènes et de tournées. Je repensai à la foule de petites expériences probablement menées un peu trop tôt et qui auraient fait hurler ma mère si elle en avait eu vent. Quatorze ans, les premières cuites et clopes. Quinze, le premier joint. Seize ans, la virginité qui se fait la malle avec une jolie miss de ma classe… Mes jeux de Don Juan dopé à la testostérone… De quoi rendre dingues mes parents. Et le coup de grâce, Christa. Un condom oublié sous le coup de l’alcool et une miss bien décidée à garder le gosse. Gosse que je n’assumai pas, n’ayant plus de contact avec la miss, au point d’ignorer ne serait-ce que son sexe. Ceci était d’ailleurs toujours d’actualité.

Et puis il y eut mes deux années en pensionnat pour garçon en Angleterre, façon pour mes parents d’éviter que je fasse de nouvelles conneries. Et ça avait fonctionné, si on excluait la découverte de ma bisexualité.

Je soupirai légèrement, secouant la tête avec un léger sourire en coin. Ça avait été deux années… Spéciale.

Et c’est après que tout semblait avoir lentement, mais surement chier.

Ma mère était morte en service, tué par mon grand-frère, Friedrich. Surpris avec des potes, tous se révélant être membres d’un gang trafiquant de la drogue alors qu’on ignorait tout de ces fréquentations. C’était son collègue, s’en étant réchappé de justesse qui avait pu identifier mon frère qui disparut dans la nature…

Et puis il y avait eu le déménagement aux USA, mon père ne supportant pas de rester à Munich. Mon inscription à l’école de police alors que je comptais me diriger vers une branche artistique, dessinateur que j’étais, coup de tête qui m’avait engagé vers ce foutoir. Mes études où j’avais appris à réellement aimer le domaine, l’obtention de mon diplôme, puis le boulot à Lancaster. Ma relation avec mon père qui s’était dégradée doucement, coulant sans bruit et sans qu’on fasse rien pour la redresser. Mon appart rien qu’à moi. Mes déboires avec les deux sexes, avec l’alcool, les joints, exutoire d’un travail stressant et exigeant. Un boulot dans lequel je m’étais absorbé totalement, en bon bourreau du travail, le genre qui enfile les heures supplémentaires et qui ne prend que rarement de vacances. Ma montée en grade qui ne fut guère une surprise pour qui que ce soit… Sauf peut-être pour moi-même. Et puis après…

Je me passai la main dans la figure en soupirant. Ça avait été la descente après.

J’avais rencontré ce Russe en service, Shindarës Matsarov, il m’avait intrigué, fasciné dans sa dégaine de cuir, avec sa peau opaline, ses cheveux d’or. Son aura mystérieuse, fascinante, mais indéniablement prédatrice. On s’était revu. Plusieurs fois. Jusqu’à ce que je découvre qu’il était un mafieux, un tueur, un foutu criminel et que je m’étais joyeusement empêtré de moi-même dans un merdier sans fond. Le choix avait été simple, déchirant. L’aider dans ses magouilles pour éviter qu’il se fasse choper, lui donner des infos, etc… Ou couler avec lui à renfort de vidéos de moi et lui, parfois en service, même encore en uniforme, en train de…

Mais oui, qui allait croire que je n’étais pas dans le coup alors que je me le tapais joyeusement le type sur mes heures de taff, hein!

J’avais choisi. Je n’avais pas voulu tout perdre et encore moins finir en taule. J’avais fini par être ce qui me dégoûtait, un de ces flics corrompus jusqu’à la moelle. Mais ce n’était même pas ça qui m’avait assuré la taule. Nein. Un feu rouge grillé, trop de stress, de fatigue, une seconde d’inattention, qui plus est en service, le mec, père de famille, sur la voie piétonne, l’impact, l’ambulance qui ne servit à rien, les badauds…

Mon regard dériva sur le bout incandescent de la cigarette, sans vraiment le voir. Pas content de pas assumé mon propre gamin, fallait que j’arrache leur père à deux autres. C’était à en être malade. Négligence criminelle, hein. Pour ça, j’avais gagné 3 ans de taule et une belle amande. Sauf que pendant les procédures, ma corruption fut mise au grand jour en même temps que Matsarov était arrêté… Quant à combien de temps supplémentaire ça allait m’en coûter… C’est ce que j’allais savoir dans les prochaines minutes. Je passai les doigts dans mes cheveux, puis mouillai ma clope avant de la jeter dans la corbeille, me dirigeant vers la porte. Prêt à garder mon masque devant les regards rempli de reproches, de haine, de déception… Devant le retour que j’allais me prendre pour mes erreurs et mes choix.

Et advienne que pourra. Je poussai la porte et sortie.



 
Côté joueur

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Liam O'Callaghan
Messages : 169
Date d'inscription : 23/10/2015

Dossiers privés
Âge du personnage: 29 ans
Taille: 1.91 mètres
A savoir:





Liam O'Callaghan
Conseiller
Mer 4 Nov 2015 - 23:42
Tu es validé !


Flemme de changer de compte pour te valider. XD J'aime beaucoup ce petit flic. Je sens qu'il va bien se faire maltraiter, on les aime pas en prison ces gars là ! Amuse toi bien ! ♥

Félicitations tu es à présent validé, tu peux librement poster tes rps. Pour ton information, n'oublie pas d'aller recenser ton avatar, tu peux aussi aller créer ta fiche de liens ou encore consulter la liste des co-détenus ici si tu es un détenu neutre.

Une rumeur te sera bientôt délivrée !

Amuse toi bien parmi nous !
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Lukas Ehrlich
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