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Call me Daddy

Wayne Vincentini
Messages : 58
Date d'inscription : 30/01/2016
Localisation : Pas en prison, en tout cas.

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Âge du personnage: 52 ans.
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Wayne Vincentini
Gérant de Cabaret
Lun 1 Fév 2016 - 15:49
Aujourd'hui, c'est un jour peu spécial. Ouais... je sais, je sais, il m'arrive souvent de dire que « c'est un jour spécial ». Toutefois, ça ne me concerne pas directement, là. Je fête un anniversaire. Ne va pas t'imaginer que Papa Wayne va se rendre dans une boîte de nuit de seconde avec des petits jeunes pour fumer des joints — je pourrais, note —, ou dans un jardin rempli d'enfants attendant les numéros du clown alcoolique du coin. Non. Tonton Wayne va rendre visite à un ami de longue date. En taule. C'est un moins chouette que la garderie de mômes, ou la boîte de nuit.

L'avantage de la vieillesse, petit, c'est que tu as un peu moins besoin de sommeil. Là, j'ai dormi cinq heures en tout, et j'ai même pris la peine de me réveiller avant que le téléphone ne sonne. Quand tu as une aussi grosse personnalité comme la mienne, tu prends pas mal de temps à te préparer. Je vais t'éviter toute la description de ma matinée, que j'ai passé plusieurs heures à me mater dans une glace. Je sais que j'ai la classe, mais j'aime le répéter tous les jours ; Aiden dira que je ressemble un vieux bonhomme voulant faire le jeune. Il n'a rien compris le gamin. Il comprendra peut-être plus tard. Bref. Je me coiffe en épis, je me tartine de gel pour faire dresser, tel un fier et combattant phallus, mes cheveux en épis. Aujourd'hui, ils sont blonds pour accompagner ma barbe de trois jours noire. J'enfile une chemise magenta — oui, magenta — dont je relève le col, et que je laisse ouverte en haut ; on voit ma peau hâlée, mes poils d'Italiens bouclent sous les boutons, parvent à se hisser sous le tissu pour se montrer. Je me fous de l'Eau de Cologne, j'enfile un Jeans, et des bagues en argent. Là, je pète la classe.

En sortant, je passe dans le bar pour prévenir Mélinda et Michael que je sors rendre visite à un ami. Mélinda a le coude appuyé sur le comptoir, le menton dans la main qui lui donne l'air d'avoir une joue de hamster. Elle se contente de hocher la tête, me disant qu'elle fera attention à ce que le cabaret soit encore debout quand je reviendrais, Michael... se contente d'être lui-même. Pas bavard, blasé, et nerveux ; il est en manque. Je quitte ce petit monde pour rentrer dans ma bagnole, direction la prison. Je fous bien évidemment de la musique à fond, et je chantonne en tapotant mes doigts sur le volant ; ouais, je suis de bonne humeur. Sur le siège passager se trouve le cadeau du P'tit. C'est ironique, bien sûr.

Je me présente donc à la prison, avec mon visage de bonhomme de cinquante habillé comme un mafieux. Sauf qu'on me traite avec un respect par, certains connaissent l'ancien Wayne. Alors que je passe la partie chiante des mesures de sécurités, de la fouille, etc... j'entend un gardien balancé, sceptique :

« C'est quoi cet énergumène ? Il va rendre visite à son fils ?
— Chut... c'est Vincentini, l'avertit son copain. C'est un ancien avocat.
— Tu te fous de ma gueule ?
— Non. C'est même l'ancien avocat de Raven Oewe. »

Le gardien — que je soupçonne être arrivé récemment — me lance un coup d'oeil étonné. Ouais, on dirait pas que j'ai été avocat quand on voit mes cheveux décolorés, mon faux tatouage léopard sur l'épaule et le flanc. On me demande ce qu'il y a dans le paquet que je traîne avec moi, je l'ouvre, suivant les procédures sans commenter. Une question d'habitude, et le résultat de mes années à défendre des criminels. On hausse les sourcils, on admire le machin, puis on me rend le sac en disant que Raven a de la chance. J'susi pas de cet avis. Si j'avais été à sa place, je crois que je me serais flingué au bout de cinq ans de prison ; je supporte mal être privé de liberté.

Les deux gardiens m'encadrent, et me font avancer dans une suite de longs couloirs menant à des portes qu'on ouvre une à une. Je suis entre quatre murs depuis dix minutes, et voilà que j'ai déjà envie de fumer. Pensif, je joue avec ma barbe, en tirant ses poils, ou en la caressant. C'est très doux, si tu te poses la question. Une grille grince, on me fait signer d'entrée, je fais un geste amical en direction des gardiens, puis je me retrouve devant le P'tit. Ironique, oui.


« Salut Raven, ça va ? »

Je souris en montrant toutes mes dents, je suis content de le voir. En dehors de nos petites affaires, hein ; je considère Raven limite comme un petit frère. Je me souviendrais toujours de son cas, de la première fois où je l'ai rencontré ; je l'avais même surnommé « Boule de Nerfs » à l'époque. Il a changé.

« J'ai un cadeau pour toi. Bon anniversaire, Petit. »

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Anonymous





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Invité
Ven 5 Fév 2016 - 15:23
Aujourd’hui c’est un jour spécial ouais.

Un putain de jour de merde si vous voulez mon avis, j’sais pas pourquoi mais j’sens qu’aujourd’hui j’vais regretter d’avoir explosé le vagin de ma mère y’a 40 putain d’années de ça. Paix à son âme. Non elle n’est pas morte mais cela ne m’empêche pas d’espérer qu’elle puisse avoir la paix, parce qu’entre papa, Rokko et moi elle n’a pas été gâtée au niveau des hommes de la famille. Deux en taule, un crevé. Super. Et ce n’est pas mes gonzesses de sœur qui ont rattrapé le bordel. Enfin toujours est-il que moi aussi je me suis fait beau gosse aujourd’hui, comme tous les jours. Je me suis rasé de près, j’ai rasé mon crâne sur les côtés aussi, et j’ai coiffé mes dread en arrière en y faisant un petit nœud pour qu’elles ne fouettent pas trop mon dos quand je marche. J’ai enfilé mon débardeur blanc propre de la semaine et la combi orange qui est toujours trop courte pour que je la mette en entier alors je la porte basse sur les hanches, les manches nouées autour du bassin, comme ça j’ai pas l’feu au plancher.

Aujourd’hui j’sais pas trop ce qui va se passer, les gars du gang m’ont souhaité mon anniversaire et j’ai même eut du rab à la cantoche, faut croire que vieillir, ça donne des privilèges. J’vais pas m’en plaindre, j’ai eus de pommes, et ça fait du bien. Après on a fait tourner le joint en mode calumet de la paix et le gardien qui passait pas loin il a fermé les yeux quand je lui ais dis que c’était mon anniversaire avec un air de gamin de douze ans. Je crois que ça me donnait surtout un air psychopathe mais ça… J’avais pas de miroirs pour me reluquer.
Puis du coup, comme je planais, j’avais envie de baiser, j’ai pécho un petit beau gosse dans le parc l’air de rien, en lui plaquant la main sur la bouche pour qu’il se taise parce que les gueulardes c’est pas trop mon truc, arrête d’en faire des caisses mon gars je sais que t’as mal avec ma grosse queue et qu’j’ai fais exprès de pas te préparer assez. Je m’en fou, moi. Tout ce que je veux c’est m’vider les couilles.

A peine terminé, je remontais mon froc que des matons débarquaient pour me dire que j’avais de la visite aux parloirs. Chouette alors, ça serait qui ? Car faut pas se leurrer, un criminel comme moi, ça n’a pas beaucoup d’amis hein. Qu’est-ce que je pourrais bien faire pour la crise de la quarantaine ? Un nouveau meurtre de masse ? Oh ça pourrait être drôle. Et je me débarrasserais du gang des Otaries tenu par une Barbie du coup. Abandonnant mon amant à son triste sort, je me dirigeais du coup vers les parloirs, un petit sourire satisfait aux lèvres. Mon sourire s’agrandit en voyant Wayne. Sacré Wayne.

« Oh non pas le vieux croulant, tu viens encore me faire chier avec tes papiers d’merde ? » Dis-je non sans sourire, m’écroulant sur la chaise en bois qui trembla sous l’impact.

Un grillage nous séparait, mais il y avait un passage pour les mains, pour ceux qui voulaient se toucher un peu ou s’échanger des souvenirs plus ou moins discrètement.

« T’es vraiment le masculin d’une Cougar mec. T’as vu ton look ? »

Bon j’vais pas critiquer ses cheveux blonds, les miens sont décolorés de la même couleur… Ce mec il s’était occupé de mon dossier, et j’suis certain que c’est grâce à lui que j’ai échappé à la peine de mort, j’le remercierais jamais assez j’crois, et puis j’l’aime bien et puis… Il tient un business qui intéresse beaucoup mes hommes à l’extérieur et qui hésitent pas à venir marchander avec lui.

« Un cadeau ? Pitié dis-moi que c’est une strip-teaseuse… Une latino avec un bonnnn cul. J’en peux plus des culs poilus et des couilles qui pendent… »

Soufflais-je avec un petit sourire amusé. Dans toute ma vie, j’avais baisé plus de mecs que de nanas, fait chier quoi. Et en plus de ça, je peux maintenant dire que j’ai passé plus de temps enfermé en prison qu’en liberté. Quelle vie de merde.
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Wayne Vincentini
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Wayne Vincentini
Gérant de Cabaret
Ven 5 Fév 2016 - 22:15
« Ça fait longtemps que j'ai plus d'paprasse à te faire remplir. »

Quelques années auparavant... voir une décennie en réalité, lorsque je venais voir Raven, c'était pour des formalités administratives. Même en prison, tu gardes un nom, et un nom que tu dois signer en bas d'une page. Voilà en gros à quoi sert un nom : à remplir des documents pas trop utiles, lorsque tu te retrouves entre quatre murs. Raven a l'air d'avoir pris soin de lui pour notre rendez-vous, une attention que je pourrais apprécier. À sa réflexion, à mon propre look, je souriais de plus belle. Il s'est vu lui, avec sa serpillère sur la tête ? Je secoue la tête.


« Eh... je suis quand même plus classe qu'une cougar. »

C'est vrai... j'ai une classe à faire tomber par terre toutes les petites jeunes me tournant autour. Je passe machinalement une main dans mes cheveux, et je joue avec ma barbe en m'amusant à tirer les poils. Je prends vite mes aises sur la chaise, en croisant lâchement les jambes ; mon talon contre mon genou. Il manquerait plus que la cigarette, et tu aurais l'image de ce que je suis dans mon monde à moi. J'ai abandonné les cravates pour des chemises ouvertes, la cigarette du matin devant le cabinet pour des cigares, et femmes et enfants pour une vie remplie d'emmerdes et d'herbes. Chacun son truc. Raven passait son temps à tabasser et baiser des types — sans leur consentement —, moi je vivais librement.


« Avec toute la bonne volonté du monde, je ne pourrais pas te ramener une de mes filles, à part si tu acceptes de l'avoir en pièce détachée, et... en devant la monter toi-même. »

Une femme dans une prison... ce serait suicidaire, même pour un cadeau d'anniversaire. J'étais pas sans savoir qu'il était possible qu'une épouse rende visite à son mari pour son devoir conjugal, mais Raven n'avait jamais eu de personnes à qui pouvoir demander ça. Il y avait ce petit blond dont il s'était entiché à une époque, mais... je n'étais pas certain qu'une relation homosexuelle soit acceptée pour sa demande. On est en Amérique, pas en Thaïlande. Je me demandais d'ailleurs comment se portait Eduard Janssen — son grand amour de l'époque —, et si sa carrière dans le familial démarrait bien.

« J'ai mieux qu'une gonzesse : pas de cris, pas de prises de tête. Bon... pas de seins, mais autant de plaisir. »

Annonçai-je en ricanant, ma bouche s'ouvrant au fur et à mesure dans un grand sourire. Je fais signe à Raven d'attendre que je me redresse, et je sors en décroisant les jambes une boîte en bois ciselé de mon sac. Le gardien avance d'un pas, et je lui murmure : « Rappellez-vous, vous avez fouillé ça tout à l'heure » en employant ma verve surprenante, et mon charisme sur sa petite face de nouveau. Il s'éloigne finalement, tout en gardant un oeil. Il espère quoi ? Que je cache de la drogue dans la boîte ? Mieux que ça ! Il ne connait pas Wayne.

Je pose la boîte sur la table, sans la glisser à Raven pour le moment. Je sais faire patienter le Petit, les gosses et moi... ça a toujours bien marché. Même si Raven fait deux mètres et dix centimètres, il reste à mes yeux un gamin avec des muscles et une serpillère sur la tête. En glissant mes doigts sur l'ouverture de la boîte, j'ouvre celle-ci lentement en dévoilant une dizaine de cigares d'une qualité excellente, et je la glisse vers Raven cette fois-ci. Histoire qu'il admire le cadeau du vieux Wayne.


« Des Bolivars. »

J'étais fier d'avoir trouvé ces trucs. Bon... tu me diras que rien n'était impossible pour quelqu'un pour moi. Avant que Raven se décide — éventuellement — à prendre la boîte, je la ramène vers moi, et je prends un des cigares pour le faire rouler jusqu'à lui. Il devait comprendre à quel point ce cadeau était magnifique, un grand cadeau. J'avais envie d'en fumer... le parfum montait jusqu'à ma moustache, et la caressait, comme s'ils m'appelaient à les prendre pour avaler le cancer de luxe.

En finissant par fouiller mes poches, je sors un briquet. Le gardien me plonge presque aussitôt dessus pour me dire que je n'ai pas droit de fumer ici. Je hausse les épaules, mais ça ne m'empêche pas de jouer avec mon briquet, l'ouvrant et le refermant dans un cliquetis continu. En basculant ma tête en arrière le temps de reprendre ma position, je balançai à Raven :

« J'espère qu'ils vont te plaire. Sinon, ça va ? »
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Invité
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Dim 21 Fév 2016 - 11:01
J’eus un rire amusé de ma grosse voix tonitruante, faisant se retourner plusieurs personnes, dont certaines avec les sourcils froncés, en mode « chuuuut » on se croirait à la bibliothèque. Je lève les yeux au ciel, un grand sourire aux lèvres. Si l’idée de vieillir me déprime, le fait de pouvoir voir Wayne aujourd’hui me redonne la pêche. Et puis j’viens de jouir aussi, ça aide à la bonne humeur. Et si Wayne était mon avocat par le passé, il était devenu aujourd’hui un frère, un oncle sympathoche, celui qui vous fait toucher les seins de sa copine à l’anniversaire de la grand-mère parce qu’on se fait chier et qu’on a chipé la vodka. Ouais ce genre d’oncle qu’on adore, le frère perdu de sa mère qui le désapprouve. Ah j’rigole en imaginant la scène, ma mère aurait certainement dit que Wayne avait une mauvaise influence sur moi… Heureusement qu’elle ne l’a connu qu’en tant qu’avocat… De toute façon d’puis que je suis enfermé ici elle refuse de me voir, comme ça c’est réglé, elle m’a abandonné aux mains de mon bon vieux tonton.

Mais c’est pas moi qui vais m’en plaindre, Wayne est du genre à bien m’éclater quand il faut, et il est vraiment pas chiant. Surtout que quand il vient, c’est souvent pour déconner. Ah parfois je rêverais qu’on puisse échanger quelques verres autour d’une pute… J’aimerais venir au Wayne’s World et m’éclater, vider son bar et casser une chaise parce que j’aurais cassé la gueule à un petit con du coin, puis il m’aurait foutu dehors en disant que je crains et que j’ai intérêt à me calmer si je veux revenir, et puis je dirais « ouais ouais connard » et je reviendrais le soir d’après avec un grand sourire… Ouais ça occupe de s’imaginer la vie qu’on aurait pu avoir avec le beau tonton Wayne. Mais si j’étais dehors, je serais certainement avec Eddie, et je ne sais pas s’il me laisserait faire la fête tous les soirs…

« Ouais nan, si c’est pour avoir une poupée gonflable suédoise je vais rester avec mon copain de cellule qui est mignon et blond aussi hein, si je me concentre bien je peux penser que c’est un cul de meuf après tout. … Non ? » Dis-je en ricanant un peu à sa proposition.

Je me passais une main dans les cheveux avant de me masser la nuque en m’étirant sur ma chaise, faut dire que le mobilier ici est pas super adapté à quelqu’un de ma taille. C’est dingue tout de même, 23 ans que je suis en taule et ils ne sont toujours pas capables de faire un lit à ma taille ou des chaises plus hautes. Bandes de cons. J’suis l’roi moi ici. Ouais enfin presque… J’reste quand même derrière les barreaux. Et si pendant quelques temps je pouvais me taper la jolie directrice, depuis qu’elle a embauché un nouveau psychologue blond à deux balles, elle ne m’accepte plus dans son bureau, c’est pas juste parce que c’était bon d’baiser avec elle.

« Oh arrête ton teasing mon gars, sort le matos ! » Grondais-je tout content.

Faut dire qu’avec ce qu’il m’annonçait j’avais l’impression qu’il allait me sortir une putain de bonne coke hallucinatoire, bon il se serait planté parce que je consomme que super rarement de la coke, genre une fois dans l’année quand je vais mal et encore… Je préfère largement un bon petit joint ! C’est là que je vois qu’il me fait signe d’attendre, si je n’avais pas peur de péter la chaise sous mon poids, je me dandinerais dessus comme un gamin, attendant impatiemment qu’il daigne enfin me montrer mon cadeau d’anniversaire bordel ! Je vois la petite boite arriver, j’écarquille les yeux comme un chaton et me rapproche du grillage pour apercevoir ce qu’il s’y cache dedans mais l’odeur bien reconnaissable du produit me monte aux narines avant que mes yeux aient pu reconnaitre leur couleur foncée.

« Naaaaan ? T’es fou… » Ça c’est quand il m’annonce la marque des cigares. « Des bolivars… » Ça c’est pour réaliser que je vais fumer un truc divinement bon bientôt.

Cependant, à mon grand damne… La boite s’échappa et Wayne me fit poireauter. Je fronçais les sourcils et le nez comme un lionceau déçu, attendant ma croquette pour avoir patienté sagement, mais il savait se faire désirer ce con, et c’est pour ça qu’on l’adore. Enfin, enfin ! Un cigare roule vers moi. Je m’en empare, et le hume sur la longueur, un sourire béat au visage. Putain ça sent trop bon. D’ailleurs je le dis.

« Putain ça sent trop bon… »

J’ai envie de le fumer là tout de suite, je ne veux pas attendre et mon regard foudroie le gardien qui vient râler en faisant sa pute encore une fois. Je secoue la tête et grogne, me redressant un peu.

« Vous pouvez au moins nous laisser partager un cigare tranquillement bandes de cons ! C’est mon anniversaire merde ! Vous voulez qu’on fasse quoi ? A part chopper un cancer ! Putain. » Mon ton était sec, un peu virulent mais je n’ai pas haussé la voix.

Je m’assieds à nouveau quand je le vois toucher sa matraque en avertissement et je lève les yeux au ciel, soupirant vivement.

« Connard… » Soufflais-je entre mes dents comme un gamin. Puis je me retourne vers Wayne pour lui répondre. « La pêche, ça irait mieux si je pouvais avoir un gros gateaux, ma famille, mon mec et fumer ce beau cigare !Ah mec merci ça me fait grave plaisir petit papy ! Tu fais enfin des cadeaux de vieux de ton âge. » Je ricane, amusé.

Wayne était vraiment devenu un bon pote, pourtant des dizaines de fois j’ai tenté de le tabasser plus jeune, j’ai tenté de le frapper, j’ai tenté de le tuer, je l’ai insulté des milliards de fois et je l’ai détruit du regard au moins autant ! Mais aujourd’hui, tout était cool entre lui et moi et je sais que grâce à lui, je ne suis pas sur la chaise électrique aujourd’hui.

« Et toi, comment ça roule les affaires, la famille ? »
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Wayne Vincentini
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Wayne Vincentini
Gérant de Cabaret
Lun 22 Fév 2016 - 19:04
Un peu que ça sent bon, c'est pas n'importe quoi ! Avec un sourire satisfait, je reprends une position nonchalante sur la chaise, la faisant grincer sous mon poids. Le Petit a l'air ravi, un vrai gosse noir de deux mètres ; en quelque sorte, la scène est comique. Je ne crois pas que tout le monde ait pu voir Raven avoir une telle expression de joie sur sa trombouille. Papa Wayne a encore frappé dans le mile, je vise toujours juste. Il est tellement joyeux que ça devient vite indécent, puisque les gardiens rôdent, l'air ennuyé. Je laisse Raven leur aboyer dessus, et si nécessaire, j'interviendrais. Je caresse pensivement ma moustache. Le temps passe vite. Dans mon cas, ouais, pour Raven... je pense pas que ce soit une partie de plaisir. Il va attendre la mort entre quatre murs, plutôt que de s'endormir une bonne fois pour toutes dans les bras de l'amour de sa vie. C'est triste, mais je ne suis pas assez sensible pour le plaindre. Après tout, il est arrivé par ici pour ses propres fautes.

« Je fais des cadeaux qui sont bons pour ton âge, plutôt. »

Rectifiais-je aussitôt, une fois que les gardiens consentirent à laisser Raven tranquille. À sa place, je n'aurais pas réagi de la sorte, mais à sa place... je ne me serais pas retrouvé dans ce trou à rat. J'ajoutai sur le ton de la plaisanterie :

« Le gâteau, ce sera pour tes cinquantes piges. »

Les cinquantes ans... c'était aussi un truc à faire. Je me souviens pas trop des miens, parce que je me suis réveillé dans un état pas possible, et que j'étais trop occupé à faire l'amour à mes chiottes pour pouvoir les savourer totalement. Ce dont je me souviens, c'était qu'Aiden n'était pas venu. Triste. Un peu. Pas trop. C'est une habitude à prendre de se faire autant nier par le fruit de ses entrailles.


« Mélinda se fait draguer par le p'tit nouveau, lui annonçai-je. Mais tout va bien, sinon. J'crois qu'Aiden a attrapé un morveux de chez vous. »

Ce n'était pas parce que mon fils ne me donnait pas de nouvelles que je n'étais au courant de rien, concernant son existence. Même de loin, je m'étais débrouillé pour garder un oeil sur mon gosse. Il le savait pas, c'était tout. Je n'avais rien à revendiquer avec lui, de toute façon. Même dire que j'étais son père était une chose délicate, car il avait cessé de voir un père à travers moi. Dans le meilleur des cas, il me considérait comme un original qui n'acceptait pas de vieillir.

En parlant de ça, j'étais en train de me péter les reins sur cette chaise de merde.


« Quoi de neuf chez toi ? »

Tout ça ne faisait partie que d'un rite, je savais plus ou moins ce qu'il se passait dans la vie de Raven. Sinon, je pouvais facilement le deviner en voyant sa mine, ou en écoutant ce que racontaient les gardiens. Avec ma gueule, on ne soupçonne pas que je suis attentif à tout. Tu veux une combine, toi ? Eh bien, si tu veux avoir un regard sur tout ce qu'il se passe, fais-toi remarquer, et passe pour le marrant de service ; ainsi, les gens ne se méfieront pas de toi, et toi... tu n'auras qu'à porter ton oreille là où souffleront les rumeurs.


« On va entamer pas mal de soirées au Wayne's World... d'ailleurs, le nouvel avocat de votre prison est un habitué. »

Un message caché pour signifier à Raven que James Riddle n'était pas blanc. Façon de parler. Secrètement, je l'appelais « Cacheton d'Aspirine », Michaiel avait droit à ce genre de surnom. Ce gosse — du haut de ses trente ans — était blanc comme un cul, mais pas d'un beau blanc pâle, non... ce blanc de drogué, le visage scié par ses diverses dépendances. Il n'arrêterait sans doute pas de se morfondre sur son sort, sur tout ce qu'il avait manqué dans son existence... et je finirais par le retrouver la tête dans le WC, mort dans son propre vomi. Voilà en quoi Michael se destinait ; un lent suicide, il ne faisait même pas l'effort d'en finir maintenant. Quel flemmard. Mais bon, peut-être que si Mélinda consentait à coucher avec lui par compassion, il tiendrait un peu plus longtemps. Je diverge, certes, mais il est important que tu saches à quel point mon quotidien est génial. Et encore, je n'ai pas tout raconté depuis le départ, ça sera pour une prochaine fois.
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Jeu 3 Mar 2016 - 15:08
Wayne était doué. Il avait toujours su trouver les mots justes et c’était certainement pour cela qu’il était un bon avocat, mais sa nouvelle vie avait prouvé qu’il n’était pas que doué avec les mots. Il était doué tout court. Il gérait ses affaires d’une main de maitre et arrivait encore à trouver du temps pour son plus vieux gamin que je suis et lui faire plaisir. C’était certainement de Wayne que je tenais ma façon paternaliste de gérer mon gang. Car après tout, tant que ça marche, on ne va pas changer n’est-ce pas ? Encore une fois, Wayne m’avait appris des tas de choses au cours de ma vie chaotique, et je dois avouer que je n’ai pas toujours écouté ses conseils. Lorsqu’il me disait de me la fermer devant les juges, a chaque fois que je replongeais et que je préférais hurler et tabasser tout ce qui se trouve autour de moi… Ah oui, et dire qu’aujourd’hui, ces conseils qu’il me donnait, je les donne moi-même à mes Lionceaux chéris.

« Merde, quand-est ce que je suis devenu aussi vieux ? » Geignis-je en feintant l’air d’être attristé.

Je dois avouer que vieillir ne m’enchantait pas, et qu’une part de moi craignait l’avenir entre ces murs. Il ne fallait pas se leurrer, entre l’alcool, la drogue, le sexe non protégé et tous les ennemis que je me faisais à la seconde, je savais très bien que si je vis jusqu’à 50 balais, c’est que j’ai une vraie chance de cocu… Et du coup faudrait que j’cause à Eduard quoi. Même si niveau fidélité j’ai un peu rien à lui dire à ce pauvre blondinet de mon cœur.

« Si j’vis jusque là papy, et si tu vis jusque là, t’en auras soixante mon vieux. » Grognais-je un peu agacé par les gardiens.

Mais mon petit sourire revient vite. Après tout, je ne veux pas tirer la tronche pour une fois que Wayne ne vient pas pour parler business en tous genre. Même si le sujet risque de venir sur le tapis, j’aurais bientôt besoin de marchandise…  

« Ah c’est qu’elle peut en faire tourner des têtes ta Mélinda… Mais j’crois qu’elle sait se défendre… T’as un nouveau gars ? » Demandais-je curieusement.

Je me demandais bien comment Wayne pouvait faire ses recrutements parfois, parce que quand il parlait de son cabaret, on dirait plus un secours populaire qu’autre chose. M’enfin, c’est surement de la main d’œuvre pas chère sans passer par les chinois. Et puis pour chopper des chinois maintenant c’est trop dur entre Apple et Nike… Bordel.

« Ah ouais ? Un morveux… ? Y’en a plein des morveux, mais faudrait arrêter de remplir cette taule, qu’il prenne des vacances ton Aiden non parce que là… On va se marcher dessus bientôt. »

M’enfin, si son rejeton n’était capable de chopper que des morveux, ce n’était pas non plus une grosse menace, mais j’ai encore des mecs dehors moi, qui gèrent le business, et je ne voudrais pas qu’il en arrête un peu trop des gars de l’extérieur. A sa question je me redresse sur la chaise en la faisant grincer, sérieusement, faudrait investir dans de nouvelles chaises adaptées aux molosses comme nous là merde.

« Ben pas grand-chose écoute, y’a Juan qui nous a fait un faux plan, il volait quelques affaires pour les planquer ailleurs et s’empocher le pognon tout seul… » Dis-je sans crainte, je ne parlais pas assez fort pour que les gardiens ne m’entendent et au pire des cas je ne disais rien de spécial. « Mais il est… Comme qui dirait hors d’état de nuire maintenant, jamais faire confiance aux bouffeurs de tacos. Sinon routine, y’a pas assez de poulet à la cantine. »

Le poulet c’est ma vie, j’adore ça. Oh c’est vrai qu’il y a un nouvel avocat en prison. Riddle quelque chose un truc du genre. Je me penche à nouveau vers le parloir, caressant pensivement le cigare du bout des doigts. J’ai parfaitement compris de quoi Wayne parle. Et c’est à double tranchant, ce sera soit la concurrence, soit un allié hors pair. Je plisse les yeux en réfléchissant un peu.

« Tu le connais… ? Il est amical… ? » Question qui en dit long.
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Wayne Vincentini
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Wayne Vincentini
Gérant de Cabaret
Jeu 3 Mar 2016 - 17:22
Je me retins de dire à Raven que je ne pensais pas qu'il tiendrait autant, je me contentai de sourire au coin. C'est bien beau d'être franc, mais il faut savoir doser, et se retenir parfois, ça a du bon. Je n'allais pas briser ses rêves de fuites de la réalité, où il mènerait une existence paisible avec son mec dans un parc rempli de petits poneys. Au moins, le voir en dehors des choses graves, ça changeait, et ça nous faisait du bien. L'avantage avec une personnalité comme la mienne, c'est que je peux pardonner à un salopard d'être un salopard ; je sais que c'est dans sa nature. Raven aurait dû apprendre à fermer sa gueule, plus jeune, mais bon... je n'allais pas vivre dans le regret. S'il était ici, c'était qu'il avait merdé. Je grimaçai lorsqu'on parlait du « morveux ».

« Aiden est un véritable bourreau du travail. »

Cependant, Raven savait que si quelque chose arrivait à mon fils, la chaise électrique serait le meilleur endroit où il pourrait poser son cul une dernière fois.

« Le nouveau ? J'ai vu des junkies en meilleur état que ça ; je l'ai trouvé en train d'clamser devant ma porte. »

Un drôle d'effet, d'ailleurs. Ce n'était pas agréable de se réveille avec un mec à l'agonie à tes pieds ; je ne te conseille pas l'expérience. Remuant les épaules — le dos est mon plus grand ennemi —, je posai un coude sur le comptoir, et j'observai Raven. Ou plus exactement, mon regard s'arrêtait sur lui, et vadrouillait un peu partout. Je continuai :

«Sinon, le morveux en question a apparemment buté... quinze nanas, je crois ? Ça a fait pas mal de bruit, maintenant, ça se tasse. »

En tout cas, Aiden avait fait son effet. J'étais fier de lui, sincèrement, mais parfois, j'aurais aimé qui laisse son cerveau de génie de côté. Ce n'était pas simple de cacher la double vie que je menais, et de me contenter de lui faire croire que j'étais un vieux con excentrique. Je fis pianoter mes doigts sur le comptoir, pensif. À la mention de James, je soufflai du nez :

« Oh... le genre de mec que tu adores, crois-moi. »

Bien sûr, c'était ironique. Mettez Riddle et Oewe dans la même pièce : vous avez le jour, et la nuit, au sens littéral. L'un était blanc comme un cul, l'autre noir comme du cuir. De plus, je savais que les gens comme Raven avaient une aversion naturelle pour tous les types en costumes et en cravates. En caressant mon cou, et ma barbe, je tentai de décrire Cacheton d'Aspirine :


« Eh bien... si tu veux t'amuser, tu vas prendre un café ou un thé dans son bureau, et tu fais bien exprès pour laisser une auréole sur son bureau. »

Un coup que j'adorais lui faire. Le souci avec les types sérieux, c'était que ça me donnait envie de les maltraiter. Tu vois, ça me poussait à défaire leurs noeuds de cravate, ou de lécher mon doigt afin d'y déposer une marque sur leurs affaires... tu comprendrais, si tu voyais le mec en question.


« J'ai connu ses parents, je pense qu'il y a moyen que tu t'entendes avec lui. Enfin, si tu viens lavé, le voir. »

Une petite taquinerie au passage, ça ne faisait de mal à personne. Je ne pourrais pas définir James d'amical, par contre. Je n'allais pas spoiler Raven totalement, et j'allais lui laisser la surprise.

« C'moi qui l'ai présenté à Amy. »

Au cas où... non, je ne faisais pas mon fier. Amy m'aimait bien, tout le monde m'appréciait — ou presque. J'étais arrivé à amadouer un mec comme Raven, par exemple ; c'était pour te donner un exemple, et te montrer de quoi j'étais capable. Raven... ça n'a jamais été simple, enfin... maintenant qu'il a vieillis, qu'il comprenne qu'en soulevant une serviette de table que l'on pouvait se faire un tour de reins, ça allait mieux. Le plus amusant, c'était de constater que c'était au moment où j'avais quitté mon travail que j'avais commencé à réellement m'entendre avec lui. Wayne avocat était très différent du Wayne actuel ; j'étais toujours été un peu excentrique, toutefois je m'étais fort contenu plus jeune. Tu vois, un avocat qui baisait sur du Alice Cooper, ça ne le faisait pas trop. J'pense pourtant que c'est ce qui m'a permis de tenir, et d'être un bon avocat : être différent des gens comme James. En me relâchant sur la chaise, je manquai de la faire basculer en arrière, mais je retombai en avant, telle une poupée de chiffon.


«Sinon, quoi d'autre ? »
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Anonymous





Invité
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Dim 6 Mar 2016 - 16:54
Wayne est du genre papa poule. Il est dingue de son fils, il ne peut pas s’empêcher de parler de lui quand on se voit, et pourtant, je n’ai pas l’impression que son fils lui rende vraiment la pareille. S’il savait dans quelles affaires trempe son papounet, je doute qu’il soit réellement tendre avec lui. Je ne connaissais pas le fin fond de l’histoire entre ces deux là, mais je savais qu’il y avait un truc louche, une anguille sous roche comme on dit. Ah merde j’utilise des expressions de vieux, je me fais vraiment vieux. Ça craint putain, je n’ai vraiment pas envie de crever tout de suite. Enfin, toujours est-il que Aiden était un sujet sensible, ce n’était pas le genre de sujet sur lesquels il fallait déconner, et surtout pas avec Wayne. Si j’ai bien compris, son con de morveux est flic, et ce n’est vraiment pas pour m’arranger cette histoire. Si Wayne n’était pas Wayne, -ou Franky comme vous préférez- le morveux aurait déjà disparu de façon louche. C’est un danger potentiel bien trop proche, c’est d’ailleurs un miracle qu’il n’ait pas encore découvert les activités de son père, mais tout ça, je le gardais pour moi. Avec Wayne nous étions deux mammouths des affaires et nous savions très bien quelles limites ne pas dépasser.

« Dis donc t’es le roi des entretiens d’embauche mon vieux, la prochaine fois prend le clodo du coin il sera ptete en meilleur état… Parce que s’il te clamse sur les bras…. En plus il risque de t’bouffer les réserves hinhinhin. » Dis-je à propos de son nouvel employé.

Un junkie quand on a de la drogue à foison, c’est un appel à l’indécence. Le pauvre va se jeter dans la poudreuse comme s’il était aux sports d’hiver. Et si c’est pour se réveiller un beau matin et le retrouvé crevé sur le bar, baignant dans sa chiasse, pisse, gerbe et bave… Merci bien, enfin perso j’ai assez donné dans le domaine, j’en ai ramassé à la pelle des comme ça et c’est vraiment pas chouette à mater. M’enfin si c’est son kiff au vieux Waynounet. Grand bien lui fasse. Merde je reparle comme un vieux. Faut que je me remette à la page des jeunes. Est-ce que Wayne est un exemple de mec tendance pour les jeunes… ? A en juger de son look, je dirais que non en fait.

Il m’a causé après du morveux qui vient d’arriver en taule grâce à son bambino chéri, et rien que l’évocation de ses crimes me fit grimacer. Et ouais, c’est pas parce que je suis un tueur et violeur récidiviste que je suis sans morale. Buter des nanas comme ça. C’est dégueulasse, ça sert a faires gosses une femme c’est utile merde.

« Tsss… Certainement un puceau pervers sexuel qui en avait marre de se branler sur un magasine. »

Ouais je ne suis pas à la page je sais, maintenant on se branle sur « internet » mais pour moi c’est encore trop abstrait cet « internet ». Magie du démon. Pfeu rien de tel d’un magasine porno à dégueulasser et poisser toutes les pages. M’enfin, généralement les détraqués sexuels ne font pas long feu en prison, ils passent à la trappe ou deviennent les esclaves sexuels des plus gros. J’ai joué à ce jeu quand j’étais plus jeune mais je dois avouer que maintenant cela n’a plus autant d’attrait, et ça m’attire que si le mec est vraiment canon… Parce que si en plus c’est un moche… PIRE UN ROUX.  Ah que c’est laid les roux… Y’a que le conseiller qui passe, mais c’est parce que j’aime bien imaginer de dos que c’est une nana qui gueulerait bien sous un coup de bite…Haaa.

Bref, assez causé de ça,  le nouvel avocat commis d’office m’intéresse bien plus. J’écoutais, non je buvais attentivement les paroles de Tonton Wayne. Il faudrait que je rende bientôt visite à ce nouveau conseiller juridique, cela sera biennnn plus amusant que ce que je ne le pensais. Si en plus il trempe lui aussi dans des affaires louches, il faudrait que je mette la patte dessus. Je ne veux pas de concurrence dans mon empire. Les Othala’s Blood sont suffisants. Pendant qu’il parlait je fixais ses moustaches de poisson chat qui pendouillaient et ça m’a donné envie de tirer dessus, comme un spectacle hypnotisant. J’avais beau me concentrer sur ses paroles, d’un coup le gros chat qui ronronnait en moi avait envie de jouer avec ses moustaches. Bordel sérieux c’est quoi ce look ?

« Roh encore un coincé du cul venant d’une bonne famille, tout ce que j’adore… Je parie qu’en prime il est raciste et rêve de me voir lui tendre une boite de chocolat venu de mon pays. Comme ils disent tous. Tsss. » Je levais les yeux au ciel, j’ai du mal avec le racisme.

Pour un simple regard condescendant, si je sentais du racisme dedans je pouvais très facilement tuer la personne. Heureusement en vieillissant mon seuil de tolérance avait augmenté aussi. Ah et oui, j’avais oublié qu’il connaissait la Directrice ici aussi. Ah mais Wayne connait tout le monde c’est un truc de fou. Je soupirais et m’étirais, reportant le cigare à mes naseau en le humant, j’avais hâte de fumer ça, peinard posé dans le parc avec un bouquin. Oh la belle vie. A sa question, je me penchais à nouveau vers lui et haussais les épaules.

« Oh la routine, dis tu saurais me faire parvenir de la décoloration ? J’en ai presque plus et ça pousse vite ces conneries de dreads… » Ben oui faut pas croire que je suis blond naturellement.

C’est là qu’un gardien s’approcha de moi, et se racla la gorge pour signaler sa présence, je me suis lentement retourné, mes yeux l’interrogeant… Pas très gentiment.

« Oewe, ton temps est passé va falloir songer à y aller. »
« Putain encore 5 minutes, regardez je parle à mon grand père, vous allez pas briser le cœur d’un vieillard tout de même ? »
« Arrête tes conneries Oewe, 5 minutes. »

Et il s’est détourné, la main sur la matraque. Je levais les yeux au ciel et soupirais en regardant mon vieil ami.

« Ça m’a fait plaisir de te voir Wayne. »
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Wayne Vincentini
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Wayne Vincentini
Gérant de Cabaret
Dim 6 Mar 2016 - 17:30
Raven n'avait pas tort concernant Michael. Toutefois, j'avais une espèce de furie à cheveux roses qui veillait à ce qu'il ne retombe pas réellement dedans ; Mélinda pouvait se montrer très convaincante, lorsqu'elle était en colère. De plus, sa mère était morte d'une overdose, elle était la mieux placée pour savoir que la drogue, ce n'était pas bien. Moi-même, je le savais, et c'était avec précaution que j'en prenais. Je crois que si jamais elle prenait Michael en train de s'attaquer aux réserves, elle le tabasserait, puis elle lui ferait avaler des quantités énormes de farine, jusqu'à ce que son ventre explose. Ouais, ma fille avait de qui tenir. Enfin, moi-même je faisais attention à ce qu'il vive encore quelques années ; après tout, il avait une sacrée dette à me rembourser. La description de James me fit sourire, et note que je ne remarquai pas la drôle de lueur qui dansa dans les yeux de Raven. Mes moustaches, c'est sacré ; essaye de tirer les moustaches d'un gros chat, crois-moi... tu vas te faire lacérer le bras dans le meilleur des cas.

« Il est reconnaissable... enfin, si on oublie que tous les bureaucrates se ressemblent. Il est blanc, et brun. Un vrai cachetons d'aspirine, si tu le vois, salue-le de ma part. »

Histoire que James soit averti que je connaissais Raven ; c'était même mon client préféré. En même temps, il avait pris un gros bout de ma vie, sans s'en rendre compte, et sans que je m'en aperçoive moi-même. Par contre, raciste ? Je ne savais pas trop ; un pédé raciste, ça serait absurde, non ? Enfin, à priori, James paraissait propre. Il sentait le détergent à des kilomètres ; j'étais plus ou moins certain que c'était ça, son eau de parfum. Bon, trêve de plaisanterie.


« Je ferais ce que je peux pour la décoloration, et de toute façon, Madame Amy est raide dingue de mes yeux doux. »

Lui lançai-je en me redressant. Oui, je connaissais bien la ville, et si une tête m'était inconnue, c'était qu'elle était nouvelle. Après tout, mon commerce ne s'était pas implanté du jour au lendemain. Être ancien avocat m'avait aidé, ne serait-ce que pour la connaissance des lois, mais aussi le paquet de relation que je m'étais fait « des deux mondes ». Tu crois que j'ai sauvé des innocents ? Pas toujours. Grâce à moi, certains tarés couraient encore les rues, à la recherche de leurs victimes. Quand tu es avocat, tu n'es pas censé juger ton client, tu dois l'aider. Même si c'est le plus grand connard de la planète. Les gardiens interpellèrent Raven, c'était le moment de partir. Je souris à mon vieux pote/client/Serpillère Géante, puis je me redressai :

« Allez, c'pas grave, P'tit, je reviendrais avec ta décoloration dès que je l'aurais. »

Une fois debout, je remuai les épaules, et m'étirai un peu ; être assis, c'est pénible à mon âge. Et ça... je crois que Raven commence à le comprendre. Je lui fis signe, et je lui balançai avant de me retourner :

« Prend soin de toi, Chaton. »

Puis je m'en allai, les mains dans les poches. Les gardiens s'écartèrent sur mon chemin, le plus jeune semblait halluciner ; qu'est-ce qu'un mec comme moi faisait à appeler Serpillère Géante « chaton » ? Bah... parce qu'on me laisse faire, voyons. Et puis, j'adore emmerder Raven, et lui-même ne peut pas se passer de moi.

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