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Il suffisait d'un été. [ Rp Zadig ]

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Dim 7 Juin 2015 - 21:30
Une chaleur peu attendu était arrivé ce jour-là, et moi, en tant que vampire, je ne supporte pas du tout la chaleur, je me suis mis dans une salle au calme et surtout au frais. Nan, je rigole, la chaleur ne me fait absolument rien, sans aucun doute à cause de mes gênes humains. Peu importe, c'est bien pratique. Mais, je suis tout de même dans une salle où je ne devrais pas être, après avoir réussi à la crocheter, ce ne fut pas facile parce qu'on a le droit à quasiment rien ici, encore moins le genre de truc qui blesse ou qui peut ouvrir les portes. Fort heureusement, j'avais pu dérober les clés d'un gardien inattentif. Pourquoi aller jusque là pour aller dans une salle déserte ? Hé bien, il n'y a plus d'intimité aussi et encore moins de calme, j'en avais un peu marre, surtout que j'ai pris perpétuité alors me voilà bien... Je déteste le fait qu'il y ait autant de monde autour de moi et que je doive toujours être sur mes gardes, les humains n'aiment pas beaucoup les monstres, encore plus quand ils sont capables de les tuer.

J'avais pris ma bible et était partis dans une salle inoccupé pour le moment, fermant la porte derrière moi et jetant ensuite les clés par la fenêtre. Ça serait plausible que je trouve une salle qui n'avait pas été fermé, par contre si un gardien me trouve avec des clés sur moi, je pense que j'aurais eu des soucis. Me voilà donc débarrassé de la preuve. Je referme la fenêtre et m'installe dans un coin, au calme, loin de tout ces humains partis jouer dehors par ce temps fabuleux. Je préfère quand il neige. Je ne déteste pas le froid et j'ai toujours adoré la neige, c'est si blanc, si pur, que je n'ai même pas envie de la salir avec du sang. Pourtant Dieu sait à quel point j'aime le sang. Le soleil par contre c'est bof, c'est pas mal mais on n'a pas d'atome crochus. Est-ce que c'est bizarre de penser au soleil ou à la neige comme si c'était des personnages ? Sans doute. Mais on pouvait s'amuser à imaginer la personnification du soleil et de la neige, dans ce cas, je pense que la neige aurait fais une victime exquise mais sans doute aurais-je eu des remords à l'approcher. Alors que le soleil, je passerais sûrement mon temps à me battre avec et bien entendu c'est moi qui gagnerait. Étrange pensées que j'ai là...

J'ai peut-être trop lu la bible en fait, justement ce que je suis en train de faire, j'essaie de trouver des messages cachés là où il n'y en a pas, c'est là qu'on comprend que les voix de Dieu sont impénétrable, j'ai beau essayé, je ne comprends pas tout au pourquoi du comment dans la bible. C'est difficile à expliquer. Pourtant, je me dis que si j'arrive à comprendre, peut-être qu'il daignera enfin me parler. Peut-être. C'est pour cela que je laisse mon imagination vagabonder, encore et toujours, à la recherche d'une explication plausible. Je suppose que si ce n'était pas le cas, je n'aurais pas pu comprendre que j'étais un vampire, puisque n'importe qui d'autre n'y aurait tout simplement jamais cru... On est croyant ou on l'est pas, comme on dit. Certains diront je suis simplement crédule, bien sûr... En attendant, c'est moi qui suit tranquillement en train de lire dans une salle vide avec personne pour m'emmerder.
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Dim 7 Juin 2015 - 22:47
C'est vrai qu'il faisait chaud aujourd'hui encore. Comme souvent par ici. Putain. Zadig n'aimait pas la chaleur mais devait vivre avec. Le climat ici était bien différent de celui du Canada, en soit le soleil ne le dérangeait pas, mais c'était surtout la température qui ne cessait de grimper sur le thermomètre. Saloperie de chaleur, est-ce qu'elle pensait aux gens qui devaient vivre cachés pour vivre heureux ? Absolument pas, égoïste de merde va. Déjà que le chirurgien sortait peu de ces locaux de travail, autant dire qu'il était impossible de le voir se faire dorer la pilule dehors par un temps pareil. A l'intérieur, il ne gardait plus que sa capuche blanche sur le crâne, elle lui servait de visière naturelle, et à force des années, elle était presque devenue une seconde peau protectrice, Zadig se sentait bien sous sa capuche. Douce, légère, qui vaguait au gré de la brise parfois...

Toutefois, il dut bien prendre une sortie externe pour rentrer dans le bâtiment, et il manqua de peu de se prendre en plein sur la capuche un trousseau de clés suicidaire.

- ...

Perplexe, le regard lourd de suspicion, Zadig releva les yeux vers la direction d'où venait la chose. Une fenêtre venait d'être refermée à l'étage, eh bien allons y. Ça serait déjà une première piste, puis il allait entrer en pause alors, il pouvait bien faire un détour pour s'occuper un tant soit peu. Avec un peu de chance il irait taxer de la nourriture à qui se trouvait là dedans. Il monta à l'étage ainsi, sans se presser, repérant la salle qu'il ouvrit de la même façon. Suspens, surprise...

- ... Un gris.

Ouais. C'est ce qu'il vit. Un gris. Assis tranquillement là, tout seul, probablement illégalement, parce que la première chose qu'on apprenait en travaillant ici, c'était qu'on ne devait jamais laisser seul un détenu, et encore moins un gris. Zadig l'observa un moment, refermant la porte derrière lui comme si de rien n'était, avant d'afficher un fin sourire qui avait des airs de rictus au coin de ses lèvres. Il s'avança un peu, jusqu'aux tables rassemblées, plus près du détenu pour le moins marginal, avant de faire tinter le trousseau.

- C'est toi qui a attenté à ma vie en poussant ces clés à la défenestration ?
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Dim 7 Juin 2015 - 23:34
Ha... On dirait que j'ai parlé trop vite, un emmerdeur sauvage venait de faire son apparition et je n'avais ni pokemon en stock ni pokeball. Oui, aussi surprenant que ça puisse être, moi aussi j'ai connu pokemon. Et plus je regardais cet homme, plus il me faisait penser à ça. Un Pokemon avec une capuche. Capuchmon. En entendant la porte s'ouvrir, j'avais directement posé les yeux sur lui, pas plus surpris que ça même si j'espérais qu'on me trouverait tout de même un peu plus tard. Genre demain. Bon, demain ça ferait surtout longtemps que je serais parti, ce qui m'arrangerait carrément.

Dans tous les cas, il s'approcha, m'adressa la parole et semblait avoir reçu les clés. Hm, mayday mayday, nous avons un soucis ! Non, je rigole. Je tourne la tête d'un air perplexe vers la fenêtre comme si elle allait parler à ma place. J'étais pourtant sûr d'avoir regardé s'il n'y avait personne alors soit j'ai mal regardé soit cet homme n'avait vraiment pas beaucoup de chance... Je préfère penser que je suis tombé sur un malchanceux, de toute façon je pense que ma théorie ne devrait pas mettre longtemps pour être vérifié.


"Il me semble bien avoir vu quelqu'un passé... Mais je n'y ai pas vraiment prêté attention."

Voilà, joue les innocents, c'est tellement rare que tu le fasses, ça pourrait passer. Je ne mens même pas mal, j'ai un air assez impassible, juste les sourcils froncés à cause de cette interruption. Bon, s'il me croit, il va peut-être juste partir... Ouais, dans mes rêves les plus fou. Je ramène mon attention sur lui, et constatant qu'il est trop près à mon gout, je fronce un peu plus les sourcils et me décale. Gardant une distance de sécurité entre lui et moi, à moins qu'il veuille que je goûte à son sang, et croyez bien que je ne me ferais pas prier.

"De toute façon, si c'était moi, t'imagines vraiment que je te le dirais ?"

évidemment que non. Même quand c'était peine perdu, il fallait nier. Nier, nier, nier. Dit le mec qui s'est fait attraper parce qu'il s'est vanté auprès de tout le monde d'avoir butté sa copine. Enfin, j'imagine que ça, il ne le sait pas. Il ne manquerait plus que ça...
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Lun 8 Juin 2015 - 14:25
Pff inculte, un Capuchmon, ça serait un digimon d'abord. Et ouais. Zadig aussi pouvait connaître ces trucs-là, à cause de ses patients toujours... Ça faisait quand même des années que les parents ramenaient les consoles à leurs gamins pendant leur convalescence, et ça faisait par la même occasion qu'il entendait parler de pokémons. Ça durait ces conneries, tant mieux. Bref, dans les faits, on ne pouvait pas dire que le détenu avait tort si on regardait de plus près la gueule du Capuchmon sauvage. La malchance semblait elle-même avoir trouvé refuge sur sa trogne, génial. Donc ce gris-là ne l'avait pas sciemment pris pour cible et tout était de la faute à pas de chance ? Okay. Ça lui semblait correct comme théorie. Puis ce gars avait beau avoir une gueule inhabituelle, ça n'était pas une raison suffisante pour l'incriminer d'entrée de jeu. Haha, il déconnait, en réalité bien sûr que si ça suffisait à lui faire porter le chapeau, et amplement même. C'était un détenu, il n'était pas là à cause du saint Esprit, ni par hasard.

- Je vois.

Et c'est plutôt amusant dans un sens de se dire que ce grisouille n'avait pas fait attention à lui alors qu'il était en temps normale une véritable plaie qu'on ne pouvait manquer. Si seulement la plupart des gens pouvaient être aussi distraits et inattentifs que ce type... Ça serait un beau bordel mais ça le reposerait bien. Toutefois, la réalité semblait revenir petit à petit au rouge-brun alors qu'il se décalait un peu plus. Héhé, il tenait à son espace vital intime, c'est ça ? Evidemment, lui non plus ne tenait pas à le partager avec l'aberration qu'il était. Bah peu importe, Zadig sourit à ses propos avant de venir s'asseoir à demi sur l'une des tables non loin du punk ésotérique.

- Et pourquoi pas ? Ce n'est pas comme si j'allais appeler les flics pour te faire coffrer vu l'état des choses.

Ahaha, c'était aussi pour ça que les prisons étaient pratiques; il n'y avait pas à aller chercher loin pour faire emmurer quelqu'un de déplaisant ici. Enfin, le chirurgien croisa les jambes, appuyant son coude sur sa cuisse, se maintenant le menton. Voyons, comment est-ce qu'il s'appelait celui-là déjà ? Zadig avait lu tous les dossiers concernant les aliénés mais il ne retenait pas forcément les noms. Cela dit, ces tifs rouges, cette croix noire sur le cou lui rappelait bel et bien un dossier concernant un certain vampire. Syndrome de Renfield, comme quoi ça pouvait réellement exister. Il était là pour meurtre si sa mémoire était bonne, et pas pour mythomanie. Peu importe, Zadig sourit finement en jetant un œil au livre qu'il était en train de lire.

- On cherche la repentance dans la religion ?

Krukru.
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Mar 9 Juin 2015 - 0:07
Capuchmon qui ne semble pas armé, passe tout de même à l'attaque et semble vouloir discuter avec moi, quelle idée ridicule. Bon, il ne me met pas dehors mais où est passé ma tranquillité, hm ? C'était trop demandé ? De toute évidence, tout ça parce que j'avais eu le malheur de jeter les clés pas au bon endroit ni au bon moment. Faute à pas de chance, continuons dans cette voix, ou tout simplement Dieu qui me fait passer un message pour me signifier à quel point il me déteste. C'est bon, j'ai compris, pas besoin de m'envoyer ses sbires, c'est qui le prochain ? Judamon ? Hahaha.

Il voyait quoi d'ailleurs, l'énergumène ? Sûrement rien, en réalité, il était sans doute en train de réfléchir si je disais la vérité ou non, ce qu'il devrait faire ou ne pas faire, bref, tout un tas de questions d'humains tout à fait banale dont je n'avais pas la moindre envie de me préoccuper. La seule chose que je voulais à cet instant c'est qu'il s'en aille, reparte à sa promenade et me laisse lire tranquillement, pourquoi vouloir s'acharner sur le pauvre vampire que je suis.


"Je vois."

Répondis-je simplement à sa remarque qui devait être drôle, je suppose, mais je n'ai pas beaucoup d'humour. Je reste alors impassible, de toute façon, je ne pense pas que ce soit vraiment drôle, il ne va pas appeler la police mais il suffirait d'un claquement de doigt pour que je me retrouve en cellule d'isolement pour un moment. Enfin bon, au moins je serais au calme, n'est-ce pas ? Ça devrait me consoler.

Ça me console pas, finalement, ça me dérange déjà d'être enfermé en prison, pourquoi devrais-je être enfermé dans quelque chose de plus petit encore ? Il faut vraiment que je songe à comment me barrer ici, parce que vraiment, je ne peux pas rester jusqu'à perpétuité ici. Surtout entouré de tant de gens que j'aime de moins en moins. Je le vis commencer à s'intéresser à ce que je lisais et j'haussais un sourcil en l'entendant, il s'agissait d'une nouvelle blague.


"Et de quoi devrais-je me repentir ?"

Bien entendu, je m'en doutais, il devait avoir lu mon dossier, comme apparemment tout ceux qui bossent ici et ne peuvent décidèment pas respecter l'intimité des autres, ils aimeraient qu'on fasse pareil avec eux ? Je ne pense pas, de toute façon, je ne suis pas aussi curieux que ça, qu'ils me racontent juste leur vie ne m'intéresse pas, alors que s'ils ont des choses à dire qui m'intéressent vraiment, je ne dis pas non.


"Pour ta gouverne, pour se repentir, il faut vouloir le pardon de Dieu, pour cela il faut commencer par se pardonner nous-même, je ne vois pas comment je pourrais me pardonner alors que je ne me sens coupable de rien..."

Et puis franchement, pas besoin de la bible pour ça. En plus, c'était vrai, soit j'avais tué une menteuse, soit un autre être de la nuit, dans les deux cas ça devrait arranger Dieu, pas besoin qu'il fasse comme si ça le préoccupait non plus...

"Et sinon, tu gardes ta capuche à l'intérieur ?"
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Dim 14 Juin 2015 - 11:38
Pourquoi s'acharner sur lui ? Mais parce que le pauvre diable était en situation parfaitement irrégulière, seul, sans gardien pour le chaperonner. Comment était-ce possible ? Quelle brèche avait-il utilisée pour pouvoir s'extirper du règlement et être hors la loi ? Zadig n'y réfléchit pas beaucoup plus, après tout ce type lui inspirait un il ne savait quoi d'andouille. A tous les coups il s'était retrouvé ici d'une façon saugrenue, ou bien tout à fait comme ça, naturellement. Ce n'était pas la nonchalance qui avait l'air de lui manquer non plus, eh bien, très bien.

Le chirurgien l'étudia, il l'examina le temps de sa réponse. De quoi devrait-il se repentir ?

- Comme si tu ne le savais pas.

Il n'allait pas perdre son temps à lui sortir son propre dossier dont il ne se souvenait que de quelques lignes, c'était inutile. Qu'est-ce qu'il croyait ? Que le dossier du personnel était épargné ? Tout le monde est lu par il ne sait pas qui ici. Et puis... Le punk avait l'air de savoir de quoi il parlait concernant le repenti. Zadig afficha un sourire plus fin, amusé, enfouissant les mains dans les poches.

- Le souci des êtres humains, c'est qu'ils ne savent pas se pardonner des choses évidentes. Un adultère, une idolâtrie malvenue. Par contre, se pardonner un véritable génocide ou en faire abstraction, ça, ils savent plutôt bien faire et ne semblent pas avoir la conscience plus lourde que ça. Les premiers ont besoin d'être pardonnés pour pouvoir ensuite s'affranchir eux-mêmes les seconds n'ont besoin d'aucun pardon car ils n'ont commis aucune faute à leur sens, si ce n'est celui du destin.

Alors mon p'tit punk rouge, dans quelle catégorie te retrouves tu ? La réponse ne semblait faire aucun doute. Et encore une fois, peu lui importait, Zadig n'était pas là pour juger autrui, bien qu'il aimait le faire. S'ils étaient en prison, c'est bien qu'ils avaient merdé quelque part. Oh sa capuche, le chirurgien leva rapidement ses yeux pâles vers elle.

- Ah, ça. Désolé, je suis malpoli.

Ce n'était pas poli de garder son couvre-chef dans une église, n'est-ce pas ? Amusé, il fit tomber sa capuche, révélant par la même occasion ses brûlures sans plus de camouflage. Au naturel, sa peau brûlée, sa tête de skin head malgré lui, sa peau trop pâle pour être humaine. Puisque ça ne dérangeait pas le détenu, il se ferait bronzer ici, sous la chaleur des lumières éteintes. Finalement, il vint s'asseoir sur une table, restant face au vampire.

- Tu aimes tant que ça la lecture ?
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Sam 27 Juin 2015 - 21:36
« Le soucis se sont les humains qui croient que tout le monde est comme eux. »

Tranchais-je d’une voix nette qui ne laissait pas la place au doute. Il parlait des êtres humains, dont je ne faisais pas parti, en plus pour dire des imbécillités. C’est vrai que pour le peu que quelqu’un se montre plus intelligent qu’un autre ou qu’il emploie des termes qui ne lui sont pas familier, alors l’autre est vite perdu et est donc d’accord, supposant que la personne en face de lui sait de quoi il parle. Mais je sais que la personne en face de moi ne le sait pas, de toute évidence. Plus il parle, plus je le sais. Vous savez, c’est comme c’est gens qui n’ont aucune culture et qui étale, étale, comme un morceau de beurre, ne disant au final que des conneries. J’en avais trop vu au lycée, ça m’avait largement suffit.

« Dieu ne pardonne pas aux êtres comme moi, même en dehors de ça, soit j’ai tué quelqu’un comme moi, il n’a donc aucune raison de m’en vouloir, soit j’ai tué une menteuse, et il aurait déjà plus de raison de m’en vouloir puisqu’on ne doit pas faire justice soi-même. Mais il ne m’a pas contacté pour autant, alors je suppose qu’il est plutôt d’accord. Qui ne dit rien, consent. »

Ouais, j’étais un véritable moulin à parole quand on me lançait dans une discussion qui m’intéressait. Dieu, tout ça, les meurtres, le sang… Une véritable discussion de vampire en somme. C’était presque dommage que l’homme devant moi n’en soit vraisemblablement pas un, ça aurait été vraiment intéressant. Rencontrer un de ses congénères, en prison qui plus est, il n’y avait pas mieux. J’haussais vaguement les épaules devant ses excuses tout en le fixant.

« c’est pas comme si on se faisait des politesses, non plus… »

Il était… Pas vraiment appétissant mais intéressant. Il était pâle, et pour quelqu’un qui se nourrit de sang, c’est un mauvais présage, il était aussi bien marqué, des traces de brûlures apparemment. Lui aussi avait dû trop se frotter aux flammes comme… Ha oui, comme ma cinglé de mère, tiens. Cinglé mais morte fort heureusement.

« ça dépend ce qu’il y a à lire… Sympa tes cicatrices, comment tu t’es fais ça ? »

Sans-gêne vous dites ? Évidemment. Je ne suis pas humain, je ne vois pas pourquoi je devrais me soumettre à cette coutume complètement ridicule de prendre des pincettes avec une personne qu’on ne connait pas, encore plus quand elle à ce genre de marques.
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Dim 28 Juin 2015 - 16:48
L'étalage de confiture, c'était justement quand on ne maîtrisait pas son sujet. Dans son cas, Zadig ne se sentait pas en carence. Fallait lui pardonner le fait d'avoir lu des livres et donc d'utiliser des mots parfaitement communs aussi bien dans leur sens premier que dans le sens figuré si besoin était d'avoir recours à l'ironie. Quelle difficulté y avait-il ici à le comprendre ? Toutefois, il y avait dans les propos du gris, un point à clarifier.

- Tu parles « d'êtres comme toi », tu dis avoir tué quelqu'un de ton espèce. Qu'est-ce que ça signifie pour toi ?

Il voulait entendre plus à ce sujet-là, chercher la contradiction qui semblait pointer son nez.

- Ça ou bien son existence est à remettre en question. Ou bien il n'en a rien à faire de tes crimes. De tes victimes. Ou encore... Il a chargé cet établissement, ta présence ici, de t'accorder la peine qu'il te faut.

La suite l'amusa encore plus. Lui, un vampire ? Sincèrement, si on lui proposait du sang à boire, il le ferait examiner au préalable. Pas besoin de se choper une hémopathie ou n'importe quelle merde du genre aussi bêtement, il avait déjà assez donné comme ça dans les accidents stupides. Mais embrasser le cou d'Anna, le préparer tendrement avant de chercher à percer sans force sa peau pour lui prendre un peu de sang... Il aurait pu avoir ce doux fantasme, dix ans plus tôt. Enfin, pour en revenir à son amusement, c'était le sans-gêne avec lequel le vampire s'adressait à lui. Zadig avait toujours eu un faible pour la franchise. Les gens en avaient trop manqué avec lui, encore plus maintenant... En même temps, s'ils disaient la vérité parfois à son sujet, ils ne les croyaient pas donc... Il devait avoir sa part de faute là dedans, hum ? Allez croire un mec qui vous trouve « beau » avec toutes ses saloperies sur le corps... Non. A moins d'être dérangé, non. Ce type était dérangé, mais pas dans le même genre encore que Stephan.

- Je ne suis pas très fan des politesses et des manières non plus, commença-t-il en étirant un peu plus haut les lèvres, réfléchissant à sa question. « Sympa tes cicatrices », alors celle-là, il fallait l'entendre aussi, haha. Accident stupide dans l'hôpital où je travaillais. Fuite de gaz, coupure de courant, la lumière d'une flamme et boum. J'étais là au mauvais endroit, au mauvais moment. Pour quelqu'un qui a du sang germanique, ça fout les boules oui.

Ouais c'était dégueulasse et dérangé mais c'était son humour douteux qu'il aimait tant. Enfin, il observa le visage, puis la gorge du vampirio.

- Et toi, qu'est-ce qui t'a décidé à avoir une coupe de cheveux pareille et à te faire tatouer une telle croix ? C'est pour faire fuir les autres vampires, accès interdit ?
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Lun 20 Juil 2015 - 22:53
« Si je te le disais, tu ne me croirais pas, comme les gens normaux. »

Je n’avais rien contre le fais de parler de moi, ou plutôt de ma condition de vampire, le problème c’est que quand je le faisais, les gens ne me croyaient pas, voir ils se moquaient de moi. Un peu comme un pirate à la recherche d’un trésor dont tout le monde doute de l’existence. Il n’y avait aucune preuve que les vampires existent tout comme il n’y avait pas preuve du contraire. Pourquoi ça n’existerait pas ? Quelqu’un avait une bonne raison pour ça ? Bien sûr que non. C’était un peu comme la religion, les gens croyaient en un dieu dont il n’y avait pas preuve de l’existence et certains se moquaient d’eux pour ça. Et puis, il y avait moi, qui les cumulés apparemment. Non seulement je pensais être un vampire mais j’étais aussi persuadé que Dieu excite, il ne fallait pas s’étonné qu’on me prenne pour un fou.

« ça fait beaucoup de suppositions tout ça… Je vais rester sur le « qui ne répond, consent. » »

Ça faisait longtemps que j’avais déjà fait le tour de la question, comme personne n’aurait de réponse digne de ce nom et qu’il ne me répondrait pas non plus, j’ai préféré prendre l’option que je préférais comme n’importe qui l’aurait fais d’autre. Être un vampire n’était pas un fantasme pour moi, loin de là, disons que c’était tout simplement ce que j’étais et je faisais avec. J’étais fier d’être bizarre et différent. Un vampire, on n’en voit pas tous les jours et on n’a rarement la chance d’en être vraiment un…

« Hmm… Haa… »

J’ai mis un moment avant de comprendre sa blague. C’était drôle vraiment, mais pas au point que je puisse en rire. Je n’étais pas quelqu’un de très drôle. J’assumais parfaitement ce rôle de rabat-joie, j’étais plus du genre à m’énerver pour un rien qu’à rire à une blague, aussi drôle soit-elle. Je sortis une cigarette et alluma mon briquet, lui lançant un regard pour voir s’il réagissait ou pas à cette petite flaminette. Et j’allumais ma cigarette.

« Moi aussi j’ai du sang germanique et un petit problème avec le feu… Mais les seules séquelles qu’elles m’ont laissé, sont dans ma tête. »

J’avais rangé mon paquet et mon briquet, l’observant. On avait des points communs, aussi surprenant que ça puisse paraître, comme quoi, tout arrive. Je doute qu’il ait tué sa mère et sa petite-amie pour sa part. J’esquissais un fin sourire en entendant sa question.

« Qu’est-ce qui te fais penser ça ? Ça ne va pas, peut-être ? »
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Dim 30 Aoû 2015 - 15:37
- Ça, on ne peut pas le savoir avant d'avoir essayé.

Zadig afficha un fin sourire, narquois. A dire vrai, que ce détenu soit un vampire, un humain, un extra-terrestre ou n'importe quoi d'autre, ce n'était assurémment pas ça qui allait fondamentalement changer la vie du chirurgien. Si c'était vrai, si les faits étaient avérés, ce serait étonnant mais il s'y ferait et l'accepterait bien vite. Le pragmatisme des médecins hein, il n'allait pas loin avec lui, pas sur ce plan-là en tout cas. Si Stephan se concevait comme étant un vampire lui-même, pour de vrai, c'est que psychologiquement il en était un et c'est la seule réalité qui comptait dans le domaine psychiatrique pour comprendre ce curieux spécimen. Merci aux bouquins sur la psychologie qu'il s'était tapés à la chaîne durant sa convalescence, ouaip.

Il garda le même sourire quand Stephan « consentit » à son trop plein de suppositions, quelle satisfaction. Tout comme sa réponse à sapseudo-blague de merde l'amusa intérieurement et lui fit plaisir d'une certaine façon. Satisfaction oblige, toujours. Sourire et satisfaction qui diminuèrent d'un coup à la vue de la flammèche du briquet. Putain de briquet. Fils de. Je te hais. Il fixa un instant la chose dévastatrice avant de reporter son regard sur Stephan, neutre, comme si de rien n'était. Il pouvait en faire abstraction, son corps beaucoup moins.

- S'il y avait eu des livres ici, je pense que je t'aurais fait avaler ta clope.

Parce que ça pue un livre qui sent la clope, par ailleurs, d'un geste souple, le chirurgien lui ravit son livre. Voilà. Confisqué le temps que cette fumée de merde se défenestre. Oh. Un allemand. Un autre ! Qui avait un souci en plus avec le feu, eh bien à ce niveau-là, c'était la providence. Par la suite, la réponse du détenu ne lui convint pas, et malgré cela, il afficha un sourire aussi narquois qu'amusé.

- On ne répond pas à une question par une autre, non mais. Si tu t'étais fait tatouer un pénis ou une fleur de lilas sur la gorge, j'aurais posé la même question.
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Mer 9 Sep 2015 - 11:13
« Bas, peu importe... »

Vous aurez beau faire, si je n'ai pas envie de dire ma nature, je ne la dirais pas. Surtout que j'avais une discussion plus ou moins plaisante avec l'humain devant moi, ça faisait bien longtemps que ce n'était pas arrivé, or, je n'avais aucune idée de sa réaction face au fait que je sois un vampire, peut-être que ça ne lui ferait rien, ou qu'il se moquerait et ça m'énerverait, ou qu'il ait peur... Ce qui flatterait tout de même mon ego mais ce n'était pas vraiment la peine, je n'ai jamais mordu et tué qu'une seule personne, la même qui plus est. Trop de suppositions, une fois de plus, disons que je n'ai pas envie de clarifier la situation.

J'observais le visage de Zadig qui devint plus sombre en voyant le feu, il faisait comme si de rien n'était mais son fameux sourire qu'il avait depuis tout à l'heure avait disparu. Oui, il avait bel et bien un problème avec le feu, bon moi aussi mais la flamme du briquet ça passe, tant que ce n'est pas un plus grand feu je peux facilement le supporter. Surtout si je veux fumer, en fait. Apparemment, ce n'est pas le cas de Zadig, personnellement j'en ai un peu besoin. Je ressens constamment l'envie d'avoir quelque chose entre mes lèvres, je mange un peu de nourriture humaine aussi mais ça ne me suffit pas, j'ai envie de sang mais je ne suis pas un animal qui se jette sur la première proie venue, je me contiens, pour le moment. Il ne me reste que les cigarettes.


« Ho, j'ai de la chance alors. »

Comme si j'allais allumer une clope au milieu d'une pièce pleine de livres... Vous voyez une meilleure façon de mettre le feu, vous ? Certes, j'ai un livres mais je compte bien faire attention de ne pas y mettre le feu, et puis, pour sa part, ça fait déjà un moment qu'il sent la cigarette ce livre là, on n'y échappe pas quand on passe un minimum de temps avec moi. Et lui, en passe un maximum en fait. Quand on ne trouve pas de bonne compagnie, les livres en sont toujours, ils ne parlent pas mais racontent des choses bien plus intéressante que la plupart des humains, j'aime ça. Bon, la bible est un peu une exception parce que je ne comprends vraiment pas le but de ce livre et comment on est censé croire que Dieu est la gentillesse incarnée en lisant ça. C'est un peu... Surréaliste.

« Hé bien, ça n'a aucun rapport avec les vampires. Ne te moque pas mais pour les croix, c'est un de mes appels à Dieu. Pour les cheveux, c'est juste que j'aime bien. Maintenant que j'ai répondu, ça ne me va pas ? »

En tout cas, monsieur avait retrouvé son sourire, il avait piqué mon livre aussi mais je le laissais faire, j'avais les mains libre pour fumer ainsi.
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