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On the -Sunflower- Road Again

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Dim 24 Mai 2015 - 19:50
Quelle journée de merde. Qu'est-ce qui l'avait décidé déjà à prendre la route alors qu'il faisait une telle chaleur ? Ah oui, il devait rendre visite à sa sœur dans la soirée. Anna et lui, ils habitaient si loin l'un de l'autre à présent, chose impensable par le passé mais ça avait été mieux ainsi. Quand on ne faisait plus partie d'un tout, mieux valait prendre ses distances, chercher de la tranquillité pour se remettre sereinement en question, l'esprit au repos. Aujourd'hui, ça n'avait plus énormément d'importance pour Zadig qui conduisait depuis déjà une bonne heure sur une route qui avait fini par devenir désertique. Si peu de passage, là il se sentait vraiment bien malgré la chaleur étouffante. Dilemme : baisser sa capuche et cuire ou bien la garder et avoir l'impression d'être dans un sauna ? Bah, ça irait, ses lunettes de soleil protégeait déjà sa vue, puis la brise restait bonne.

Personne ne passait par ici à ces heures creuses de la journée, il n'y avait que des cabanes abandonnées et des arrêts pour pisser un coup. C'était toujours une délicate attention de la part de ceux qui avaient fait le chemin pour les installer. Enfin, il était encore assez loin de la ville, il lui faudrait rouler encore un bon moment.

- ...

Et finalement, Zadig ralentit petit à petit la vitesse de son cabriolet alors qu'il remarqua une petite silhouette sur le côté de la route, un p'tit gars qui faisait du stop près de sa caisse. Une panne d'essence, ça arrivait même aux meilleurs. Arrivé à sa hauteur, le brûlé le fixa, l'air neutre, le détaillant un moment derrière le verre teinté de ses lunettes.

- Tu vas où ?
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Dim 24 Mai 2015 - 21:07
Il avait pris route dans l'espoir d'aller en ville, une main au volant de son vieux van de Volkswagen et l'autre prise dans la tignasse de son chat obèse qui n'arrêtait pas de miauler pour on ne sait trop quelle raison. La chaleur devenait légèrement insupportable, mais bon, au moins, il faisait beau. Il retira sa main du volant, le retenant d'un genou pour ne pas prendre le champ, tout ça pour remettre en place les tournesols qu'il avait accrochés sur son rétroviseur. Il sourit en les regardant, reposant ensuite son attention contre la route. Ça manquait de musique tout ça. Il donna un coup proche de sa radio, histoire que le CD qu'il y avait à l'intérieur démarre. Alive de Pearl Jam... Pourquoi pas ? Il remit sa main contre le volant, chantant sans se soucier de quoi que ce soit et montant le son pour enterrer les miaulements du chat. Il chante même la guitare, mais quelque chose cloche... Il se redresse un peu, fronçant les sourcils. Son véhicule s'arrête peu à peu et il ne ne comprends pas jusqu'à ce que tout s'arrête. Il éteint donc sa musique, fixant son chat.

- Tu cherchais à m'avertir, c'est ça ? ... Et j'ai même pas écouté.

Et puis merde... Il sort de son van, le poussant pour l'accoter contre le coin de la route, parce que oui, il était encore en plein milieu de la rue. Il s'humecta les lèvres et se les mordilla en se disant qu'il allait peut-être devoir passer la nuit là, ayant comme seule bouffe un coke qui traînait derrière. Bon aller, il fait du pouce pendant une bonne heure avant que quelqu'un ne s'arrête. Soulagé, il s'approche vers l'inconnu, le regardant un instant. Des brûlures ?.. Fasciné, il ne peut s'empêcher de sourire, plus par admiration que par nervosité.

- J'allais en ville, mais mon van m'a laissé tomber.

Il se frotte la nuque, détournant son regard en entendant son chat miauler. Celui-ci donnait d'ailleurs quelques coups de pattes contre les tournesols... Rens se força un léger rire, un peu gêné par la situation.

- J'espère que je ne vous donne pas de mauvaises impressions.
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Dim 24 Mai 2015 - 22:11
Zadig resta silencieux, le temps de l'écouter, toujours à l'ombre de sa capuche. Mais comme il faisait chaud, il n'avait rien d'autre pour cacher les brûlures de son visage et sur sa gorge, son foulard noir habituel avait pris congés parmi ses affaires en vrac à l'avant... Depuis le temps, ça ne lui faisait plus grand chose de révéler sa peau telle qu'elle était, il s'y était fait, néanmoins, il n'avait toujours pas l'habitude du regard plus... Bienveillant vis à vis de son état. Des tordus. Il fallait l'être pour éprouver de l'intérêt pour sa texture cramoisie. Zadig ne descellait toutefois rien de néfaste émanant de ce jeune homme, il avait l'innocence de sa jeunesse encore. Mais surtout, il avait les cheveux délavés, grisés bien avant l'âge... Et un regard pâle qui inspirait une certaine candeur, à sa façon. Okay, c'était une bonne raison pour avoir envie de le conduire un peu plus loin selon lui.

C'était donc bien une panne d'essence, d'accord... Et ce jeune homme avait en plus un chat qui apparaissait être bien bavard et occupé à saccager il ne savait trop quoi à son rétroviseur, il n'arrivait pas à voir d'ici l'objet tourmenté. Et de toute façon ce n'était pas vraiment ce qui l'intéressait maintenant, non, il était plutôt amusé par les propos du jeune auto-stoppeur et se mit à sourire, narquois. Allez, il lui ouvrit sa portière.

- Ce serait plutôt à moi de te dire ça. Je vais au centre-ville, alors monte. Et prends ton chat.

Ouais, ça l'avait étonné qu'il ne flippe pas plus que cela en le voyant, et surtout, surtout, qu'il ne soit pas plus dérangé que ça à l'idée de rester seul avec son félin dans la voiture d'un homme qui avait l'allure du parfait méchant tout droit sorti d'un film d'horreur. Qu'il rentre ou pas, Zadig ne le forcerait pas, c'était à ses risques et périls après tout.
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Dim 24 Mai 2015 - 22:56
- Il faudrait être idiot pour avoir peur de la seule personne qui nous offre gentiment son aide... Non ? Dit-il en lâchant un faible rire anxieux.

D'accord, il pouvait comprendre que certains devaient prendre cet inconnu pour un monstre tout droit sorti d'un film bien américain, mais il y a des choses dans la vie qu'il faut apprendre à connaître avant de juger trop rapidement. Rens n'avait pas pitié, il était plutôt réaliste. On est un monstre que lorsque l'on agit comme tel. Il se détourna vers son van, allant ouvrir la porte pour y sortir son chat et l'un des tournesols pris dans la griffe du félin. Il retire la fleur, fermant la porte après avoir pris soin de la barrer et... Oups, ses clefs sont à l'intérieur. Il fronce les sourcils, constatent à nouveau ce qui venait d'arriver et pour une fois, il se trouve bien con. Bon... D'accord... Il va sagement s'asseoir dans le véhicule de l'inconnu, posant le chat contre ses cuisses. Il relève lentement son attention vers l'homme ensuite, souriant d'un petit air à dire; ''J'ai fait une connerie.''. Il pince les lèvres, inspirant profondément. Il attache sa ceinture de sécurité, se penchant vers le chat pour lui faire un bisou contre le crâne. Il se redresse toujours autant lentement, se frottant de nouveau la nuque, ce qui pouvait très bien donner signe de son angoisse.

- Il est rare de voir des gens comme vous passer sur cette route. On voit surtout des camions en fait... J'espère que je ne vous dérange pas alors que vous étiez en visite.

C'était sa façon d'embarquer dans un nouveau sujet. Il fallait bien avouer qu'il était intéressé par l'homme. Après tout, ça va faire deux ans qu'il n'a pas vu d'autres visages.
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Lun 25 Mai 2015 - 2:01
Élémentaire très cher, mais Zadig haussa les épaules à la réponse du jeune grisé.

- On peut dire ça comme ça.

Et il lui sourit finement, se souciant guère de le mettre mal à l'aise ou non pour commencer. Il patienta, le temps que son invité improvisé n'aille chercher ses affaires. Il l'observa à peine, d'un œil peu attentif, toutefois le claquement de sa portière, ainsi que son air lui indiquaient clairement qu'il venait de faire une bourde. Bah voyons, après la panne d'essence, il fallait bien qu'il oublie ses clés à l'intérieur. Prochaine étape : explosion du moteur haha. D'ailleurs son sentiment fut confirmé très rapidement lorsque le grisé vint à ses côtés, tout dans son visage exprimait bien la faute commise. Ça arrivait ce genre de bémol, la faute à tête de linotte ou à pas de chance.

Une fois la porte refermée et ses deux compagnons provisoires de route installés, Zadig redémarra, fixant la route devant eux.

- Tu ne me déranges pas. J'ai du temps aujourd'hui, commença-t-il tout à son calme, jetant un coup d’œil au chat qui s'était calé à son aise sur son propriétaire. C'est une route déserte, il faut vraiment être obligé pour l'emprunter, mais ça fait du bien quand on n'a envie de penser à rien de spécial.

Il ne trouvait pas ? Peu importe. Zadig aimait bien conduire comme ça, dans un objectif bien précis, mais sans se presser pour autant. Le temps semblait suspendu le temps de traverser cette interminable route, comme un pont en parallèle avec le monde.

- Et... Je dois t'appeler comment ?
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Lun 25 Mai 2015 - 23:46
La chance a prise congé aujourd'hui... C'était ce que pensait Rens à présent, alors qu'il se plaisait peu à peu dans le véhicule. Il se place confortablement tout en caressant son chat d'une main pour que celui-ci reste calme. Ah, ça sentait bon. Bizarrement dit, oui, mais tout lui faisait changement. Cette voiture, cet inconnu, cette banquette, ces odeurs et ces nouvelles sensations, que ce soit créé par un malaise, une crainte ou même de ses propres angoisses. Il n'était plus seul et cela ne pouvait que le perturber. Il avait l'impression de renaître et vu le temps qu'il avait passé seul, c'était tout à fait normal, hein ? Il frissonna en entendant de nouveau l'homme parler de cette voix rauque qui semblait cacher une douceur mystérieuse. C'était intéressant... C'était attirant. Le grisé sourit en coin, jetant un léger coup d’œil vers l'extérieur pour analyser ce qu'avait énoncé son interlocuteur.

Tout ce vide d'habitation permettait-il vraiment de se vider l'esprit ? Qui sait, c'était peut-être pour ça que Rens s'enfuyait dans ce coin après tout. C'était pour oublier... Il retenu sa respiration quelque temps, détournant rapidement son regard pour arrêter de trop réfléchir. Le passé ne doit pas refaire surface, pas maintenant.  

- Mon nom complet est Jaden Rey Thorens. Vous avez du choix pour les surnoms, mais on préfère m'appeler Rens en général. Et vous êtes ?

Il cherche une indication d'heure du regard, sa gorge s'asséchant.

- Sinon, il est quelle heure ?
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Mar 26 Mai 2015 - 1:24
A tous les coups, ce jeune n'était pas ordinaire. ne serait-ce déjà que le lieu où Zadig l'avait repêché : la cambrousse la plus désertique du monde. Il fallait déjà être hors normes pour se trouver ici, même par accident. Un second marginal... Dans le fond, ça ne pouvait qu'amuser le brûlé, et lui plaire également. Les bonnes mœurs, la normalité... Il n'en avait jamais été un grand adepte, se pliant seulement aux convenances établies pour vivre en paix et ne pas entrer en conflit bêtement. C'était ça l'intelligence : survivre, utiliser son environnement pour s'assurer une vie s'écoulant comme on le souhaitait, dans le chemin qu'on désirait lui faire prendre.Dans son cas, la vie n'avait pas attendu après lui pour prendre son propre chemin et le lui imposait par la suite... Les mois, les années qui avaient suivi son accident avaient été aussi précieux que désespérant. Mais on avait finalement réussi à le sortir de la solitude qu'il s'était crée. Il pouvait remercier pour cela Amédée. Ce brave homme qui était parti aux USA à sa suite pour continuer de s'occuper de lui. Pire qu'une nounou. Et ça aussi, ça l'amusait.

Puis son attention fut captée à nouveau par son passager qui avait finalement répondu à sa question. Jaden Rey Thorens... Ça se prononçait effectivement bien, et il y avait de quoi faire niveau surnoms oui. Mais celui que le jeune homme lui fournit lui semblait être le plus adéquat. Il sourit finement, en coin, ne quittant pas la route des yeux.

- Va pour Rens. Je m'appelle Zadig. Zadig Aliyev.

D'ordinaire il détestait donner son nom de famille au premier venu mais cette fois il le fit. Non pas par politesse mais parce qu'il avait envie de lui donner ce petit renseignement slave sur lui. Puis de toute façon, ce n'était pas ça le plus racoleur dans son patronyme. L'heure ?

- Tu as perdu la notion de l'heure sur cette route ?

Fufu, il garda son petit sourire en coin. Allez, il jeta un coup d’œil à sa montre. Cette même montre qui servait parfois à donner l'heure précise du décès d'une personne. Happy hour.

- Il est 15h37.
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Mar 26 Mai 2015 - 19:29
- Zadig Aliyev... Zaaadig... Zadiiig. Dit-il silencieusement, penchant la tête de gauche à droite tel un gamin.

Il n'y avait pas meilleure façon pour retenir un nom que de le prononcer sans cesse jusqu'à nous-même nous énerver. D'ailleurs, c'était plutôt amusant de répéter ce nom. Il sourit en coin, soufflant un petit; ''Zadig'' bien affectueux avant de se dire qu'il pouvait arrêter. Il ne voulait pas créer de malaise alors qu'ils venaient de prendre route. Enfin, il fallait avouer que Zadig, c'était peu commun quand même. Jaden, c'était certainement plus courant, surtout en Californie. Il laissa son chat s'échapper de ses cuisses, soupirant quand celui-ci se remit à miauler de la sorte pour manifester d'avantage sa présence. Cette bête n'allait donc jamais s'arrêter ? Peut-être avait-il faim... Ce serait logique vu le temps qu'il avait passer sans manger, mais c'est qu'il était encore obèse malgré tout.

- Enchanté Zadig... Et je te présente Couscous, mon seul compagnon depuis maintenant deux ans.

Le chat oui... Son nom ne vient pas de trop loin. Son premier propriétaire le nourrissait de couscous. Étrange, mais c'était tout simplement vrai, alors son surnom n'a pas tardé à devenir son nom. Rens alla lui caresse la tête pour qu'il arrête de se plaindre. Il ne peut s'empêcher de laisser s'envoler un rire nerveux par la suite.

- Pour être franc, je ne sais même pas quel jour on est... Je me contente seulement de savoir l'heure.

Et c'était sa maladie... L'heure. Quand Zadig lui dit, il se sentit automatiquement bien. Il ferma les yeux un instant, se laissant porter par ce moment de silence. Quand il ouvrit ses paupières, il posa toute son attention contre Zadig. Il le détailla, le trouvant beau pour il ne sait trop quelle raison. Ça lui faisait un bien fou de ne plus être seul...

- Est-ce que je peux te toucher ?

Il fallait qu'il lui demande, c'était plus fort que lui.
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Mar 26 Mai 2015 - 21:38
Allons bon, qu'est-ce qu'il pouvait y avoir d'aussi intéressant dans son prénom pour en faire une comptine entêtante ? Rens avait l'air d'apprécier son prénom au moins, prénom qu'il répéta inlassablement dans un premier temps. Etrange cas que celui-là, assis juste à ses côtés. Un enfant à sa façon, mais qui avait déjà atteint sa maturité, son âge adulte. D'ordinaire, Zadig l'aurait pris comme du foutage de gueule mais là, il ne put s'empêcher de l'entendre réellement comme une sorte de fredonnement, presque affectueux sur sa fin... C'était plutôt agréable à entendre puisqu'il avait éteint la radio depuis un bon moment déjà. Plus agréable que les miaulements de son chat... Couscous ?

- De même. Et tu t'étonnes qu'il miaule sans cesse avec un nom pareil ?

Haha pauvre bête ! Zadig se mit à rire doucement. Oui c'était quand même le gars qui avait appelé une de ses souris Syphilis qui osait dire ça, nb. Son seul compagnon depuis deux ans ?

- Tu vis seul ?

Il semblait jeune mais était en âge d'être un étudiant parfaitement autonome et ce depuis quelques années même déjà. Quoi que, étudiant, il ne s'avancerait pas jusque-là non plus. Il ne l'interrogea pas plus par ailleurs sur le sujet, curieux par rapport au rapport justement qu'entretenait Rens avec l'heure. Est-ce qu'il avait déjà manqué quelque chose d'important à une heure précise ? Encore une fois, Zadig resta silencieux, profitant également de ce moment. Peut-être qu'il devrait rallumer la radio, quoi que... Le bruit régulier des roues sur la route, le bruit de la vitesse, n'était pas désagréable non plus à son oreille. Puis il y eut ce drame. Ce drame qui manqua de le faire caler.

- ...

Le toucher ? Il tourna lentement son regard vers son passager. What the fucking fuck ? Et pourquoi surtout est-ce qu'au final, le brûlé montrait presque de l'amusement par rapport à sa question ?

- Tu peux mais si on a un accident, ça sera de ta faute.

Parce que tu m'auras déconcentré.
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Mar 26 Mai 2015 - 22:12
Il ne peut s'empêcher d'éclater de rire en l'entendant, posant sa main contre son cœur. Ohlà, ça aussi, ça faisait longtemps... Rire comme ça, sur le coup d'une blague. Ça lui faisait presque mal. Il continu quand même, n'étant pas capable de s'arrêter, finissant par simplement retenir sa respiration pour reprendre le contrôle. Aller, aller... Tout va bien. Il s'accote complètement contre son siège, reprenant son souffle. Il jette un nouveau coup d’œil vers Zadig alors qu'il lui pose une question qui le gêne un peu. Il ne savait pas quoi dire... Enfin, si, il le savait, mais il ne savait pas comment lui dire. D'accord il vivait seul, mais ce n'était pas que ça... Il regarda alors son chat, l'air de lui demander si ce serait mieux de mentir cette fois-ci, mais quelque chose l'empêche de prendre cette mauvaise décision. Il avait... Il avait confiance en Zadig, oui. Il avait beau être un inconnu, il avait quand même l'impression de pouvoir dire les vraies choses, sans se faire juger ou encore foutre dehors du véhicule.

- Je vis seul, oui... En fait, pour faire bref, je vis dans le van que tu as vu.

Il frissonne quand le regard du brûlé se pose contre lui, aussi petit soit cet instant. Il ne peut s'empêcher de sourire lorsqu'il reçoit son autorisation par la suite. Il lève donc sa main vers le visage de l'homme, touchant sa peau du revers de ses doigts. Il retourne ensuite sa main, posant sa paume contre sa joue.

- On ne devrait pas avoir d'accident... À moins que mon touché ne te déconcentre vraiment.

Et à quelque part, il aimerait bien ça, mais bon... Il laisse sa main glisser vers le cou de Zardig, se retenant d'aller sous les vêtements malgré la curiosité qui s'appart de lui.

- Ça s'étend jusqu'où ?
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Mar 26 Mai 2015 - 22:59
Sérieusement ? Le rire de Rens l'étonna franchement, owh, eh bien eh bien... Qui hormis lui pouvait rire de cette blague involontaire ? Quel curieux garçon, Zadig sourit finement, reportant un moment son regard sur Rens qui riait toujours. Il allait se faire mal à force. Et... Il trouva dommage en cet instant le fait de porter des lunettes, leur teinte faussait l'image qu'il voyait de Rens en ajoutant un filtre assombri entre eux. Toutefois, peu importe la nuance, il n'empêchait que son rire était franc. Il n'avait pas l'impression de ressentir de la gêne dedans. Bien... Puis il tendit seulement l'oreille vers son passager, observant l'horizon, plus concentré.

- Oh.

D'accord, il était sans logis à proprement parler, il ne possédait que son van. N'avait-il plus de lien avec ses parents, sa famille ? Une fois de plus, Zadig ne demanda rien de plus. Si Rens ne voulait pas ajouter quelque chose en plus, alors inutile d'insister. Ça ne l'intéressait pas. La suite en revanche... Fut particulière. Calme, il le laissa faire, bien que son toucher avait un il ne savait quoi de surréaliste. Ses doigts chauds, l'envers, puis l'endroit... Il inspira. C'est bien parce qu'il regardait la route et devait rester concentré sur elle qu'il ne ferma pas les yeux malgré leur douceur. Cette petite chaleur presque rafraîchissante par rapport à l'air ambiant étouffant... Non, ils n'auraient pas d'accident, pas quand Zadig faisait en sorte de rester aussi vigilent.

- Ça ne me déconcentre pas, mais je me demande ce que ça peut t'apporter de toucher ma texture cramoisie.

Une sensation nouvelle ? Allez savoir, ce n'était pas très agréable à toucher, un peu comme une surface sinueuse, inégale... Un aveugle y lirait surement quelque chose d'ailleurs. Mais Zadig avait appris à vivre avec. Aussi, il avait du mal à réaliser que Rens n'était pas spécialement affecté par cet aspect hideux de sa personne, même en le touchant. Pourquoi diable ne ressentait-il pas la peur, cette même peur qu'avait ressentie Anna pour lui ? Un léger frémissement le parcourt alors que ses doigts descendent dans son cou. Eh... Il sourit, narquois.

- Tu veux voir peut être ? Ah, non, ça ruinerait le charme, je te laisse deviner.

Nope, il n'avait pas envie de lui donner tout de suite toutes les réponses à son sujet, ça serait tellement fade.
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Ven 26 Juin 2015 - 18:27
- Tu es si dur envers toi-même.

Et à quelque part, ça ne pouvait qu'être charmant. Après tout, quelqu'un de beau l'est encore plus lorsque l'on se rend compte qu'il n'est pas conscient de sa beauté. Enfin, pour Zadig, on pourrait plus croire qu'il était impossible pour lui de croire qu'il pouvait être beau présentement... Rens pouvait bien comprendre la raison, mais à quelque part, il aimerait bien pouvoir lui faire réaliser le contraire. Il continua de toucher la peau de son cou, étonné par l'inégalité alors qu'il remontait ses doigts vers son visage. La suite le fait rire à nouveau, sans qu'il ne puisse réellement se contrôler. S'il voulait voir ? Bien sûr qu'il le voulait, mais est-ce qu'il aurait vraiment cette chance ? Non... Et peut-être que ça n'arrivera jamais. Le grisé frémit en prenant compte de cette réalité, réalisant par le fait-même qu'il s'était déjà attaché à Zadig en si peu de temps. Il se força un sourire, expirant lentement avant de prendre parole.

- Je ne suis pas doué pour deviner... Dit-il simplement tout en penchant la tête vers l'avant.

Les devinettes... Ça lui rappelait de mauvais souvenirs. Il s'humecta les lèvres, continuant de toucher la peau comme s'il en était dépendant. Il profitait surtout du fait qu'il pouvait le toucher sans se poser de questions et en fait... Ça lui créait un bien-être de tripoter autre chose que son chat et ce n'était pas désagréable malgré la texture.

- Sinon, je crois que ça se rend facilement jusqu'au torse...

Tout en parlant, il glissa sa main contre le torse de Zadig, restant pardessus les vêtements. Il continua de descendre sa paume, un peu absent dans son geste, comme s'il réfléchissait.  

- Peut-être les hanches aussi... Non ?
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Ven 26 Juin 2015 - 19:27
Dur... Oui, il aimait être dur. Même avec lui-même. Dix ans auparavant, il aurait pu croire sans aucun souci aux paroles de Rens. Il avait été beau. Même très beau sans vouloir se vanter. Une beauté froide, austère qui avait brûlé. Quelle perte... Il se rappelait très bien, avant, de la façon dont les femmes étaient charmées en un regard, comme les hommes étaient prêts à se laisser mener et faire par un homme qu'ils jugeaient beau. Il les avait utilisés comme on utilise des objets, sans affection particulière, puis avec de moins en moins d'émotion. Il lui fallait plus pour qu'il ressente de l'intérêt à présent, comme un médecin avait besoin parfois de s'attaquer au cancer plutôt qu'aux petites crèves et autres rhumes des foins, Zadig avait besoin de cas spécifiques. Plus graves. Plus intéressants. Des hors normes... Mathéo.

Il afficha un fin sourire quand Rens admit qu'il n'était pas bon aux devinettes. Tant pis pour lui, Zadig ne l'aiderait pas plus. En revanche, il le laissait le caresser sans plus broncher. Un vrai chat de compétition, impassible, qui ne bronchait pas mais dont on pouvait lire dans le regard un air mitigé. Ce n'était pas tous les jours qu'on le caressait après tout. Encore moins de cette façon. Que Rens en profite, car une fois arrivés en ville, il devrait reprendre un comportement plus... Normal.

Umpf... Il sentit son estomac se nouer alors que les doigts du jeune homme descendirent sur son torse. Eh là... On ne lui avait jamais dit que le ventre était une zone de danger mortel sur un chat sauvage ? Chat de concours dans la catégorie du chat le plus amoché de l'année certes, mais chat sauvage tout de même. Il laissa un grondement en vain lui échapper, un petit soupir, le regard toujours concentré sur la route devant eux. La ville se profila enfin.

- Le torse, les hanches aussi oui. Et encore plus bas.

Le chirurgien sourit finement, appréciant cette part de mystère. Il savait que Rens allait penser à ce qu'il fallait juste avec ces quelques mots. Et Zadig lui laissa justement le temps pour, fufu.

- Je te rassure, ma bite est encore intacte. Dieu l'a épargnée.

Il savait où était l'essentiel le Très-Haut, hein. Et Zadig qui avait l'air tout à son aise en disant ça... Peut être bien parce qu'il venait de se rappeler que sa bite avait une particularité physique tiens, qui n'avait rien à voir avec ses brûlures.
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Mer 22 Juil 2015 - 1:43
Oh, ce grognement, c'était presque plaisant à entendre, puis... Quoi ? Encore plus bas ? Rens réagit de suite, curieux de savoir si les flammes s'étaient rendues là où tous les hommes de ce monde ne voudrait pas. C'est en recevant la réponse qu'il se met à rire nerveusement. Il a été inquiet pendant un petit moment quand même. Parce que oui, il y avait de quoi s'inquiéter... Le résultat aurait pu être intéressant, mais, contrairement à celui-ci, la situation ne l'aurait pas été du tout. C'est... Un peu trop sadique en fait. Le grisé retira sa main, s'accotant confortablement contre le siège pour laisser nouveau place à son chat contre ses cuisses. Ah, couscous... Il est de plus en plus lourd tiens.

- Dieu t'as permis de continuer d'avoir du plaisir... C'est une bonne chose.

Il sourit en coin, se demandant à lui-même pourquoi il avait dit que c'était une bonne chose. Ça sonnait presque comme une invitation. Il ferma les yeux l'espace de quelques secondes, imaginant des choses qui lui parue déplacées. Bon, aller... Il s'humecta les lèvres, cherchant un sujet de discussion. Il n'aimait pas trop l'idée de laisser place au silence. Un silence qui se faisait couper par quelques miaulements, évidemment. Il se concentra sur l'extérieur lorsqu'il ouvrit ses paupières, grimaçant un peu en voyant le début de la ville.

- Est-ce que tu habites la ville ?

Histoire de savoir si le détour était bien grand, parce qu'il allait devoir le rapporter à son van après, non ? Rens reposa son attention sur Zadig, se rendant ainsi compte qu'il s'était déjà attaché à lui. Ah, merde... Il manquait plus que ça.

- On va garder contact après, hein ?

C'était presque un ordre, mélangé à une demande qui n'en était pas vraiment une.
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Dim 26 Juil 2015 - 13:44
- ... C'est une bonne chose en effet.

Ce n'était pas lui qui dirait le contraire. Cependant, s'il avait eu sa magnifique queue endommagée, il aurait sans doute fini par trouver son plaisir autrement. Intellectuellement, mentalement, ou physiquement ailleurs pourquoi pas. Mais non. Sa mécanique n'avait pas été touchée jusque là, tout de son appareil génital fonctionnait tout à fait correctement. Ce qui semblait rassurer quelque part ce cher Rens. L'empathie d'un homme pour le sexe de son prochain ? Ouais, ça devait être un truc de ce genre. Les hommes étaient solidaires avec la bite de leur semblable, haha.

Le silence ne le dérangeait toujours pas. Il imaginait quand se ferait le prochain miaulement de Couscous, voir si ce chat était réglé comme une montre à temps fixe ou bien s'il y avait un certain stimulus qui accélérait son processus oratoire... Mais bien vite, ce fut un autre bruit qui le sortit de son expérience, la parole de Rens.

- Oui mais pas cette ville.

Celle-là, ce n'était qu'une ville de passage avant de rejoindre l'agglomération dans laquelle vivait sa sœur. Ils vivaient loin l'un de l'autre, c'était à peu près une bonne chose. A l'heure actuelle, Zadig ne savait pas s'il était heureux ou non à l'idée de la revoir. Son baseballeur de soupirant ne serait pas là, ce bon gars. Ce fils de pute. Zadig garda le regard fixe sur la route, il devait rester concentré. Et il le demeura même après l'étrange question de son hôte passager.

- ...

C'était quoi ce ton ? Un ordre ? De l'inquiétude ? De la peur ? Il avait la curieuse impression qu'il y avait de ça dedans, comme si leur conte ne pouvait pas se terminer autrement. Garder contact... Ça signifiait quoi pour lui ?

- J'ai pas l'impression d'avoir vraiment le choix, commença-t-il en un sourire narquois. Ça veut dire quoi pour toi, garder contact ?

Tu veux qu'on s'appelle de temps en temps ? Qu'on se boive un verre certains weekend ensemble ? Qu'on baise de plus en plus régulièrement ? Juste histoire de savoir à quoi s'attendre.
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