Zadig Aliyev - Je dis bravo ♪ [Finie]

   
   
   
   

   
   Taille: 1m90
   Poids: 78kg
   Corpulence: Fin, creusée, son ventre est étonnamment musclé.
   Cheveux: Fins et noirs, quand il en avait.
   Yeux: Bleu très pâle.
   Famille ethnique: Caucasien
   Modifications corporelle: Brûlures ici et là sur le corps (principalement à droite) et sur le côté droit du visage.

Un esprit sain dans un corps sain, oui non, ce n'est pas tout à fait ça quand bien même il prend relativement soin de sa santé. La première chose qui frappe évidemment quand on le voit, c'est sa capuche. On ne s'attendrait pas à en voir une n'importe où, où que Zadig soit. Si on peut voir par en dessous, on pourra apercevoir son regard froid, presque vide, accompagné d'une effroyable marque de brûlure. Vous comprenez mieux et, généralement, vous prenez peur, parce qu'en plus il se met à sourire et que tout dans son visage vous met dans l'inconfort. En tout cas c'est ce qu'il pense, car malgré son aspect tout droit sorti d'un film d'horreur, son visage est plutôt fin, creusé, à l'image de son corps. Son nez est droit, ses pommettes hautes, il est émacié.

Sa peau est blanche comme pas permise, on remarque bien ses veines. Mais surtout ses brûlures d'un rouge délavé, ça va de soi. Le côté droit de son visage est touché, de même pour la gorge, l'épaule le flanc, le ventre (la partie gauche aussi l'a été) et la cuisse, largement. Ses membres sont longs, ses doigts aussi, ses mains sont osseuses. Sa cambrure est marquée dans le dos, un peu voûtée sans doute par lassitude. Il a des fesses d'homme, quoi que légèrement bombées malgré leurs creux.


   
   Défauts et qualités: Sadique - intelligent - professionnel - floral - choquant - excentrique - bizarre - comédien - comique très douteux - patient - attentif - connard - peut être violent - charmeur - narquois - emmerdant - fier - voyageur - curieux de tout
   Objectifs et ambitions: aller faire un pèlerinage bouddhiste parmi les moines.
   Tocs et manies: adore le thé aux fleurs, embaume d'huiles essentielles des choses, garde toujours un carnet sur lui comme pas mal de bordel dans sa blouse. On peut le voir parfois en train de s'occuper de deux souris qui lui appartiennent, Sisyphe et Syphilis.
   Peurs/phobies: les explosions.

   Si sur le plan physique ça ne va pas très fort, le mental lui est resté plutôt stable. Pour qui le connaissait avant son accident, son comportement n'a pas spécialement changé, Zadig avait déjà adopté son caractère définitif bien avant cela. Toutefois stable est un terme étrange quand on le connait un peu mieux... Et qu'on se dit qu'il aime vraiment danser.

C'est un homme intelligent, excentrique à sa manière malgré son calme, rien ne semble le déranger à première vue. En tant qu'homme de science, il a un regard particulier sur la vie d'autrui, voyant les gens avant tout comme des sujets d'étude. Il ne cherche pas à être amical, ni même réconfortant en cas de coups durs. Tout dépend de sa façon de vous considérer, si vous êtes des cobayes ou bien des animaux plus mignons à ses yeux. En ce cas, il pourra vous surprendre et vous révéler une facette éventuellement plus tendre, plus protectrice.

Autrement, il sera comme d'habitude : hautain, neutre, cynique. Il se plaira à vous tourmenter mentalement si vous lui apparaissez comme étant stupide ou inférieur, autant dire que c'est un de ses jeux préférés. Toutefois, mieux vaut le voir ainsi que violent car ce n'est franchement pas beau à voir... Enfin, on peut dire que Zadig a un fond romanesque, sans doute à cause de son prénom. C'est un vrai rat de bibliothèques qui fantasme beaucoup sa vie.

Puis il y a les tournesols, ceux de son enfance. La fleur qui regarde le soleil, qui le cherche, qui espère et est dévouée. C'est la fleur qu'il préfère, et qu'il attribue à sa sœur par extension. Pendant longtemps, les fleurs ont été son exutoire lors de sa convalescence.


   
   Etat de santé générale: Ça va relativement bien.
   Allergies ou addictions: Non.
   Soins réguliers (traitements): Nope, seulement des crèmes quand ses marques deviennent douloureuses.

   
Le petit Zadig est né au Canada, par mauvais temps, d'une mère allemande et d'un père russe de bonne famille catholique, à la suite de sa grande sœur Anna. La vie commençait déjà curieusement pour lui, en voilà une combinaison plutôt atypique mais soit, il vécut une enfance relativement heureuse bien que stricte, en compagnie de sa grand-mère allemande. Il l'aimait beaucoup et passait son temps à la faire tourner en bourrique, quitte à se faire tirer les bretelles, s'endormant très souvent parmi ses livres dans le grenier. Très jeune, Zadig étudia beaucoup, incité par sa mère, elle voulait en faire un médecin de renommé, un chercheur philosophe et rien d'autre, pendant que sa sœur serait une grande danseuse de ballet. Son père n'y voyait pas d'inconvénient, si ça faisait plaisir à sa femme, alors soit. Être de bonne famille était une souffrance comme une fierté... Il comprit très vite que les amis étaient influencés parce qu'il possédait, chez lui. On aimait venir chez lui pour jouer quand le jardin était enneigé, on aimait sa cheminée, on aimait le confort qu'il pouvait apporter en silence, sans s'en vanter. Il ne vantait pas ses biens mais son intellect lui, oui. Il aimait le mettre en avant quand l'occasion se présentait.

A la mort de sa grand-mère, Zadig était adolescent et se renferma sur lui-même. Il lui fallait un exutoire, de quoi se consoler... Sa sœur avait toujours été très tendre avec lui, elle était presque comme une seconde mère, mais son affection n'était pas suffisante. C'est à partir de ce moment qu'il testa de nouvelles choses, la drogue comme les filles, mais ça n'arrivait pas à l'amuser. Pas une seule fois il eut l'impression de se sentir vivant par ces biais-là, tout était trop doux et pas assez logique à son goût. Les femmes n'étaient pas logiques, et de toute façon, aucune d'elles n'avait la beauté de sa sœur, ni l'intelligence de sa mère. Il poursuivit ses études, étudiant le comportement des gens, voyant en chaque être humain nouvellement rencontré un potentiel sujet d'étude, il s'amusait beaucoup à deviner quelles pathologies pouvaient se cacher derrière chacun d'eux. Pour lui, tout le monde est malade, à plus ou moins grande échelle, il est le premier à se savoir affecté. Par un trop plein dans le crâne.

Sérieux et assidu, il put enfin commencer à pénétrer les salles d'opération, en tant qu'assistant. Enfin de la théorie plus appliquée, enfin de vrais corps en souffrance à libérer et non plus de simples morceaux morts sans aucune valeur. Zadig y trouva là une nouvelle vocation. A l'origine, il aurait préféré être à la place d'Anna enfant, souffrir le martyr pour adopter les pas élégants du cygne, mais le destin en fut tout autre. Il allait à présent sauver des vies comme nul autre, parce qu'il était bon pour ça, ça ne faisait aucun doute. Il finirait bien par soigner n'importe quelle imperfection organique, c'était son but.

Du moins, ça l'a été jusqu'à un stupide accident. Zadig avait 26 ans quand il a dû aller chercher du matériel dans les sous-sols de l'hôpital où il travaillait. Il faisait sombre, le système électrique était défectueux, il a dès lors utilisé son briquet pour y voir plus clair. Mauvaise pioche. Boum. Il ne l'avait pas senti tout de suite mais il y avait eu effectivement du gaz itinérant dans toute la pièce.

Il resta longtemps convalescent, en état de choc, imaginant un complot... Quelqu'un lui en voudrait ici ? C'était quand même très étrange comme situation, tout avait été bien agencé... Mais tout le monde s'accorda finalement pour parler d'un accident malheureux, pas de chance. Sa confiance par la suite s'en retrouva ébranlée, tout comme son ego. C'était son corps ça ? Sous les bandages... C'était profondément écœurant ! Et il allait resté comme ça ? Une nouvelle fois Zadig se renferma, le regard des gens avait si radicalement changé, à commencer par celui de sa famille... Même le regard de sa sœur pourtant tant aimée... Anna avait peur de lui, elle n'osait plus le regarder dans son intégralité. Elle ne lui avait pas tourné le dos mais Zadig avait du mal à savoir si c'était par réel amour fraternel pour lui ou par peur, par pitié. La barbe... Être hospitalisé dans l'hôpital même où il s'efforçait de maintenir la vie...

Ce fut pendant son hospitalisation qu'il rencontra Amédée, un infirmier afro-américain qui s'occupait de lui chaque jour. Un homme fort, un brin bedonnant, mais vraiment appréciable et de très bonne compagnie. Il essayait de le faire sourire, de le faire rire avec ses doigts bien en chair... Et Zadig finit par lui accorder sa confiance. C'était gentil de sa part, de rester même après son hospitalisation à ses côtés pour voir si tout allait bien, il était resté son infirmier en quelque sorte, il lui était resté fidèle. Un bon ami... Peut être le seul qu'il n'avait jamais eu en réalité. Il avait fallu qu'il perde de son intégrité physique pour voir des choses essentielles comme ça. Pendant un temps, il laissa la chirurgie reconstructrice faire son travail pour essayer de recoller ses morceaux mais bien vite, il s'aperçut que le résultat ne lui plaisait pas. Il ne retrouverait jamais son apparence réelle, il fallait l'accepter. Il préférait rester ainsi plutôt que de devenir un patchwork encore plus disgracieux.

Après une longue remise en question, il se remit sur les rangs de la médecine. Il ne l'avait jamais quittée, profitant de sa convalescence pour lire encore et encore, plus précisément sur la psychologie. Ses doigts étaient encore en bon état, il pouvait manier sans problème ses instruments habituels et c'est ce qu'il fit. Néanmoins, la vie était devenue vraiment grise et rose pour lui. Fade et revigorante... Tout le monde avait peur de lui. Il dut se créer ses propres habits, les arranger pour cacher une partie de son visage, il adopta la blouse à capuche, c'était toujours moins effrayant qu'au naturel. Tout le monde avait peur de lui à ses 30 ans... Sauf un gamin, ce gamin...

Mathéo... Un adolescent gravement blessé qui avait frôlé la mort. Zadig avait assisté à l'opération, perturbé. Il avait l'impression de tenir la vie d'un poussin entre ses doigts... Vis, pourquoi tu faiblis si vite ? Ressaisis toi ! Après plusieurs heures stressantes, le jeune garçon finit par être hors de danger, mais c'était bien la première fois que Zadig ressortit aussi... Chamboulé par une opération. Il avait déjà dû s'occuper d'enfants, de jeunes amochés avec d'autres professionnels mais cette fois... Il avait l'impression qu'autre chose se jouait. Il craignait presque de le voir reprendre conscience, de voir ses yeux gonflés et bleuis par l'accident avoir peur de lui... Mais ça ne fut pas le cas. Quand Mathéo avait repris conscience, il lui avait souri. Il ne l'avait jamais vu comme un monstre.

Et une nouvelle fois Zadig se remit en question. Une fois pleinement rétabli, il ne le reverrait sans doute plus. L'idée de le « garder encore un moment » ici, en changeant un peu son traitement, en le rendant « un peu » malade lui passa à l'esprit mais il ne passa jamais à l'acte. Il ne ferait jamais de mal à sa petite Muse... Pourtant la simple idée qu'il avait pu imaginer le plomba pendant des années encore. Sans doute pour cette raison qu'il remit finalement sa démission un peu plus tard, préférant quitter le Canada pour la Californie. Maintenant qu'il avait l'expérience nécessaire, il allait être chirurgien pour de bon. Pourquoi en prison ? Eh bien... Parce que c'était là qu'on trouvait les meilleurs malades du pays ♥


   
   Pseudo : Trocadero
   Âge : 23 ans.
   Comment as-tu trouvé le forum ? Par télépathie ♥
   As-tu des remarques à  faire ? Ouais, faudrait ouvrir une boite de strip-tease dans un coin de la prison.
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