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I will be right here, waiting for you.

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Mar 3 Mar 2015 - 17:52
Ça y est. C’est le grand jour putain. Ce matin, Elijah était prêt très tôt. Même Le Chien n’avait pas encore bougé du grand lit du gardien. Il était même levé avant Katie qui commençait juste à émerger avec sa tasse de café. Elijah lui, était déjà habillait et tenait son casque de moto dans une main. Elle eut un petit rire en le voyant.

« Regardez moi cet amoureux transi qui est tout excité à l’idée de revoir sa belle blonde ! » Dit-elle en ajoutant du sucre dans son café. « T’ain Lili’ tu fais toujours le café trop fort. »

Il eut un petit rire et roula des yeux, bredouillant des excuses. Il vint déposer un baiser sur son front, et elle, elle lui donna une tape dans le dos avant de le laisser filer, avec le chien qui avait enfin eut le temps de se réveiller et de manger avant de partir. Katie soupira, ah, son frère jumeau lui en ferait toujours voir de toutes les couleurs.

De son côté, Elijah promena un peu Le Chien afin qu’il fasse ses besoins et se dégourdisse avant de le faire grimper dans le side-car de sa moto. Il l’attacha, et le chien se coucha sagement, habitué à tout cela. Le brun enfourcha la bécane, il mit son casque et démarra. Il roula tout le long de na nationale, la prison de Lancaster étant juste à la sortie de la ville. Un quart d’heure plus tard, il était garé sur le parking de la prison. Il fila aux vestiaires en tenant Le Chien en laisse, il se changea, enfila sa belle tenue de gardien puis il alla assister à l’annonce matinale du chef Lensky. Aujourd’hui ils accueillaient un nouveau détenu dangereux, mais c’était au petit nouveau de s’en occuper. Il vit les regards se poser sur lui, ils se demandaient surement tous ce qu’il faisait là. Et pourquoi c’était à lui de s’en occuper, mais le brun se contenta d’acquiescer et de dire à son chef qu’il obéirait à ses ordres.

Il regarda l’horloge murale. Il avait le temps de surveiller le petit déjeuner, et ensuite il irait dans le hall pour accueillir le nouveau détenu. Avec Le Chien sur les talons, il marcha tranquillement jusqu’au réfectoire. Il vit le gang des Othala’s déjeuner à leur table et à l’opposé, le gang de The Pride déjeuner bruyamment. Ils sont toujours bruyants, mais rarement causeurs de problèmes, ils tiennent trop à la nourriture. Il voit diverses personnes qui feront maintenant partie de son quotidien. Il voit aussi Calvair, le détenu qui sera le colocataire de son cher et tendre, en espérant que ce ne soit pas un mec trop taré mais assez fort pour survivre à une crise de Marvin nocturne. Il eut un petit sourire en y pensant. Putain dans une heure il serait là quoi.

Et ce fut l’heure la plus longue du monde. Mais dès le déjeuner terminé, il prit congé et se dirigea dans le hall, regardant les camions qui amenaient les nouveaux détenus, ils les laissaient passer, les gardiens s’occupaient déjà d’eux. Il n’attendait qu’une seule chose, voir sa tête blonde traverser cette porte, et son cœur exploserait.  
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Mar 3 Mar 2015 - 19:35
Nos yeux s’ouvrent lentement, difficilement mais je sens cette boule d’excitation en nous. De nos yeux hétérogènes, nous fixons le plafond délavé de notre cellule pour la dernière fois. Cellule dans laquelle on se faisait chier pendant de long moment tout seul, parce qu’ici c’était en individuel. Je sens un sourire s’étirer sur nos lèvres et il n’est pas comme le mien, celui-ci vient du cœur et je suis écrasé par les sentiments d’Eliaziath. Il est toujours heureux chaque matin de se réveiller et de se dire ‘’je suis encore en vie’’. Moi j’ai un sourire mesquin mais il ne peut s’afficher sur notre corps physique puisque c’est le blond qui a toujours le contrôle et d’un côté ce n’est pas plus mal parce que je ne saurais pas quoi faire de mes journées, je tuerais tout le monde qui m’emmerde…

Nos jambes se posent au sol et Elia me dit bonjour. C’est un chuchotement comme à chaque fois et comme chaque matin je ne lui réponds pas. On pourrait communiquer mais l’un comme l’autre on n’en a pas envie. Un bonjour et un silence est suffisant dans cette guerre pour récupérer mon corps.
Elia lui parle de lui au singulier. Il ne me prend jamais en compte c’est toujours moi l’intrus, c’est moi qui doit partir… Mais c’est mon corps.

Il est tôt et nous devons partir, nous allons rejoindre l’amant de ce blond. Je ne l’ai jamais vu aimer quelqu’un aussi fort. Je crois que c’est lui qui lui redonne un peu espoir dans la vie mais depuis qu’il se côtoie, j’ai de plus en plus de mal à m’exprimer et à prendre la place.

Les gardiens nous virent vite fait, ils en ont marre de nous de toutes façon. Nous sommes assis dans une voiture au fond, les pieds et mains liés sans sac rien. Elia et moi, on a jamais eu d’affaire personnelles, toujours à vadrouillé de pays en pays pour échapper à notre père.

Peut être que si j’aurais eu un corps, j’aurais apprécié mon jumeau mais ce n’est pas le cas. Nos yeux regardent le paysage défiler et le soleil n’est pas prêt de se lever vu le temps de trajet que nous avons à faire. On s’endort même un moment quand nous sommes dans l’avion.

Lorsque nous arrivons sur les terres américaines, il ne doit pas être loin de dix heures. Ça fait tard mais le trajet a été long. On nous jette dehors et nous montons dans un bus avec plusieurs prisonniers en direction de la prison. Beaucoup d’entre eux jouent avec leurs chaînes mais le blond est tellement relaxé et calme que je ne peux même pas jeter un coup d’œil à travers nos yeux moi-même.

Plus nous arrivons à destination est plus les sentiments d’Elia sont lourds et m’écrase. On s’était enfin retrouvé seul mais on n’a pas parlé ensemble pendant deux mois… Je soupire lorsque le bus s’arrête. Je sens nos jambes nous soulever et nous entreprenons la marche. Un gardien est à côté et il nous pousse à l’intérieur du hall. La prison à l’air grande mais je n’ai pas le temps de voir quelque chose que nos yeux se posent sur le brun la debout, son chien à ses pieds. Le blond ravale ses larmes et nous avançons. Ils ont toujours su rester discrets et j’ai toujours aidé le blond dans ce sens. Allez savoir pourquoi… Nous sommes maintenant presque nez à nez, le brun et nous. Je sens Elia se retenir de lui sauter dans les bras, de lui dire à quel point il lui a manqué, ça pu l’amour… Mais je me tais et Elia en fait de même nous restons sages.

« Bonjour Monsieur Linch… ça faisait longtemps. »

Notre voix est joueuse et nos yeux brumeux. Je m’efface de la scène et laisse Elia seul dans notre corps juste pour un moment….
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Jeu 19 Mar 2015 - 16:11
Le brun attend avec impatience, Le Chien, n’appréciant pas de rester immobile trop longtemps commence à s’impatienter et pour le calmer, il marche de quelques pas dans le hall, sous le regard des secrétaires et autres personnes administratives. Il semblerait qu’il soit tendu. Oui très tendu. Il n’attend qu’une seule chose : voir enfin son amour réapparaitre.

Le voyage à dû être long et lorsque deux fourgonnettes se garent devant l’entrée, il ne peut s’empêcher d’espérer, jusqu’à voir tous les nouveaux détenus entrer tranquillement. … Plus ou moins. Pris en charge par ses collègues. Mais aucune tête blonde ne trahi la présence d’un bel espagnol. Elijah commençait à désespérer jusqu’à ce que le deuxième fourgon se vide à son tour. Il sourit en coin, très légèrement avant de reprendre son masque neutre de gardien. Le Chien se redresse en voyant le blond s’approcher, remuant légèrement la queue. Lorsqu’il fut à portée, l’animal renifla l’espagnol de haut en bas avant de revenir sagement à sa place.

Dans le cœur d’Elijah c’est la débâcle. Rien qu’à la vue de son visage, il a eut envie de tout claquer, de le plaquer au mur le plus proche, de le serrer dans ses bras, d’enfouir son visage dans son cou, humer son odeur, s’imprégner de lui, de sa présence, de sa douceur… Pourtant il sait qu’il ne peut pas se le permettre, parce qu’il doit rester pro, parce qu’ici c’est pas l’Angleterre, ici c’est une vraie prison et qu’il risque son poste à agir de la sorte… Même si au final, la directrice est une amie de longue date.  

« Bonjour Monsieur Linch… ça faisait longtemps. »

Putain, sa voix. Il en a le cœur qui explose à nouveau, cet accent espagnol, ce regard hétérogène avec cet œil rouge constamment caché par sa petite mèche. Et un Marvin planqué mais bel et bien présent, il le sait, Marvin est toujours là. Le gardien esquisse un nouveau petit sourire malicieux cette fois-ci, ses yeux pétillants d’amour. Heureusement que le chef Lensky n’est pas présent, il aurait tout de suite deviné ce qui se passe entre ces deux personnes et Elijah n’aurait pas été en mesure de cacher ses sentiments.

Et puis les souvenirs ressurgissent sans prévenir. Leur rencontre, ce massage parti de rien, et leurs corps qui s’unissent sans même que quelque chose ne soit calculé, cette nuit d’amour perdue dans un couloir d’une prison Anglaise. Des regards, des mots échangés, un amour tissé et lié dans la forêt… Leur course, leur fuite pour sans cesse se retrouver, finir à deux, inséparables. Les disputes, les crises, et Marvin… La première apparition, là où Elijah blessa son amant…. Et puis toutes les autres fois où  Marvin le rendit dingue au point qu’il cru vouloir le tuer à plusieurs reprises. Il soupira et secoua la tête, au final, il ne restait que de bons sentiments, parce qu’Eliaziath était l’amour de sa vie, il en était certain, et il serait prêt à tout pour lui.

« Bonjour Eliaziath, tu as fais bon voyage ? » Finit-il par dire, son sourire ne quittant plu ses lèvres.

Les poignets du blond n’étaient maintenant plus menottés, mais il avait encore beaucoup de choses à faire. A peine le temps de se saluer, qu’un nouveau fourgon arrive avec de nouveaux détenus, ils feraient mieux de ne pas trainer. Il lui fit signe de le suivre et poussa la porte d’un vestiaire dans l’entrée. Il ouvrit un casier et en sortit un débardeur, un boxer, une combinaison grise, ainsi qu’une paire de rangers… Il n’eut pas besoin de demander la taille du détenu, le sachant parfaitement.

« Enfile tout ceci, tu n’aurais plus besoin des vêtements que tu portes actuellement malheureusement. » Oui, ça va beaucoup moins bien mouler son petit cul d’enfer. « Je vais t’expliquer le fonctionnement ici… »

Diable qu’il lui avait manqué, mais il sait qu’il y a des caméras partout, il ne peut pas se permettre de lui sauter à la gorge pour l’embrasser…. Bon sang il a en a terriblement envie pourtant. Allez courage Elijah.
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Mar 14 Avr 2015 - 16:21
Je peux sentir notre corps devenir mou, pas mou dans le mauvais sens mais tout ce stress du voyage et l’anxiété que nous accumulions disparaît petit à petit. Je peux entendre ce silence à notre voix, serait-il comme nous ? En manque total d’affection et de contact ? Quoi que c’est plus les atouts du blond et non les miens. Je sais qu’il pense à leurs souvenirs parce que je sens une vague de bonne humeur et d’amour.

Nos lèvres s’étirent à sa voix. Il a tellement un accent anglais fort. Et dire qu’il ose se moquer de l’espagnol… Mais cette voix nous fait du bien, c’est quelque chose de rassurant dans un monde inconnus.

« Oui, merci de vous en inquiétez. C’était très long surtout que nous n’avons pas de pose… »

J’aime la façon dont nous nous exprimons lorsqu’il y a du monde. On commence par le vouvoiement et ensuite on essaye de faire passer notre ressenti tout en essayant de rester neutre pour que les mots ne trompe pas cette relation cachée.

Nos mains frottent nos poignets un peu trop serré par les menottes et nous n’avons pas le temps d’agir que nous fuyons une nouvelle vague de détenus. Nous commençons déjà notre repérage. C’est peut être les seuls moments ou je suis en harmonie avec le blond, déceler les caméras et les points morts. Tout en marchant nos yeux longent les murs à la recherche d’un produit mécanique, nous verrons la tête des gens plus tard. Le plafond est assez haut ce qui donne aux caméras une bonne vue d’ensemble et peu de points morts. Je sens Elia tiquer avec nos lèvres. Nous finissons dans le vestiaire et une fois encore nos yeux de lynx cherchent une quelconque approche.

Nos mains se retrouvent avec une combinaison grise et des vêtements imposés. Tiens c’est un détail qui va nous changer. Je sens Elia faire une mou à la couleur. Il avait vite compris que les combinaisons grises étaient attribuées aux fous. Mais tant que je n’aurais pas repris ma place, nous serrons toujours en gris.

« Que vont devenir mes vêtements ? »

Notre corps se mouve et ôte le tissus qui cache les parties de notre peau. Le haut tombe à terre dévoilant nos muscles qui ont légèrement fondus à cause de l’isolement et de la mal nutrition. Notre cicatrice est toujours en place sur notre épaule gauche. Elia bascule notre regard sur le brun avec un petit sourire aguicheur, tournant le dos à la caméra. Il mordille notre piercing à la lèvre se mettant nu comme un ver avant de mettre tout son temps pour nous habiller. Laissant profiter le gardien de nous reluqué. Et bien oui, ça fait deux mois et ça doit lui manquer.

Nous nous redressons en soupirant, vêtu convenablement aux couleurs de la prison.

« Bien, et maintenant Monsieur Linch ? » L’accent espagnol bien présent.
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