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Bataille navale en charades

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Mar 24 Fév 2015 - 17:13
Ca, ça n'en finissait décidément jamais. Fraîchement débarqué dans le pays, Stephen était déjà assis devant le bureau du psy. Les cheveux encore humides et puant les relents intestinaux.
Ce premier matin d'incarcération, il l'avait apprécié depuis le sol de sa cellule, sur lequel il avait roulé toute la nuit en proie à de mauvais rêves. Il était raviné de sueurs, les yeux creusés comme des trous de pic-vert, la caboche qui en résonnait encore. La sonnerie stridente du réveil n'avait rien arrangé, et le petit-déjeuner goût semelle et charbon non plus.
L'épreuve avait été le sport. En plein premier tour de terrain, il avait vomi tout son marasme, s'était fait prendre par le collier par un gardien et jeter sous les jets de douche. Glacés, car on voulait dissuader les détenus d'en prendre avant leur accès autorisé.
Par conséquent, pendant que tous se délectaient de leur tiédeur, lui nettoyait la cour qu'il avait souillée. Avant le repas, pour la mise en bouche. Résultat, il avait demandé à faire l'impasse sur le déjeuner et à revoir si tôt le médecin pour prendre un cachet. Au gardien peu amène qui lui demandait si sa petite nature ne voulait pas aussi une tasse de thé, il n'avait pas eu à plaidoyer d'avantage une fois un hoquet nauséeux déversé à côté de ses rangers. Qu'à côté, il avait un semblant d'instinct de survie peut-être.
Comme il ressemblait à un épouvantail sorti d'une mine crasseuse, il passa le reste de l'après-midi à l'infirmerie, à vomir d'avantage dans ses sursauts d'insomnie.

Jusqu'à ce qu'on lui pose le cul sur une chaise, pour son premier contrôle psychologique sur lequel avait insisté son ancien référent au PARI. Une éminence professorale et professionnelle qui estimait qu'après le carnage à l'institut britannique, son ancien patient était à placer en surveillance rapprochée hebdomadaire et dans les meilleurs délais.
D'ailleurs, Perrill monitorerait lui-même les deux premières séances, sous une autre paire d'yeux qui appartenait au psychologue appartenant à la California State Prison. Stephen se demandait combien ce Mattew Reichelberg, auquel appartenait le bureau et l'écriteau sur la porte, serait influencé par son tuteur.
Au vu de l'antipathie palpable que lui manifestait son spécialiste attitré, il n'y avait aucune chance qu'on lâche du mou sur sa laisse. La première séance se résuma en un étalage de son curriculum judiciaire, agrémenté de remarques désobligeantes sur son humanité et de regards méprisants.
«- Eh bien mon cher Calvair, tu as quelque chose à ajouter ?
- Tout ça, c'est fini. Je l'ai fini. Et vous, avez-vous terminé ? Je voudrais aller à la bibliothèque, là où il y a des livres qui me diront des choses que je ne sais pas déjà. »

Forcément, il n'en avait pas terminé. La semaine suivante, Stephen dût surmonter l'ennui de raconter à son tour lui-même toute sa vie d'après son casier. Ce fourbe de Perrill avait développé une méthode retorse pour délier la langue de l'aliéné. Il commençait ses phrases, les laissait en suspend, pour faire progresser le coupable dans son récit point après point. Soporifique, mais les nerfs du jeune homme n'y résistaient pas.
Il lançait quelques coups d'œil à l'acolyte, se demandant s'il les écoutait vraiment et dans quel état d'esprit, ou s'il subissait patiemment ces heures de litanie.
Après cet éprouvant interrogatoire fastidieux et assommant, le Calvair dormit comme une masse. Entre ses séances, il s'édifiait un quotidien divertissant et défoulant, entre le sport et les activités. Il accumulait bon nombre d'altercations bénignes et de commentaires perplexes, mais ne se mouillait pas encore vraiment dans son nouvel environnement.
De toute manière, son esprit était occupé par une enquête. Son sujet n'était autre que Reichelberg, ce spécialiste qui allait s'imposer comme la plus proche personne de son entourage ; maintenant que son ancien démon avait levé les voiles.

Pour la troisième fois dans son bureau, pour la première seul à seul, il l'observait autant qu'il allait être méticuleusement disséqué. Il devait cerner au plus près l'homme, s'il voulait qu'on le laisse tranquille.
Cette fois-ci, ses yeux de chauve-souris étaient directement plantés dans ceux de son interlocuteur.
L'étude allait commencer.
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Ven 27 Fév 2015 - 1:04
Où en était-il déjà? Ah oui, dernier paragraphe…

Penché sur ses notes qu’il avait prises durant les deux dernières rencontres, il relit tout cela… Il aurait tellement voulu continuer d’écrire, plus et prendre plus d’information. S’était son premier cas lourd et il a l’impression qu’il lui manquait beaucoup d’information et beaucoup de temps! Il voulait faire un plan thérapeutique et ne pas le rater. Pour cela, il avait cherché dans une cinquantaine de références différentes. Pour se donner des idées et comprendre comment il pouvait l’améliorer.

C’est donc avec un peu de stress et beaucoup d’espoir qu’il accueille son jeune homme du milieu carcéral et psychiatrique. Il a placé sur son bureau un petit pot à friandise et l’a rempli de bonbons sans sucre. Il a accroché à la caméra de sécurité une plante d’intérieur et il vient débrancher cette surveillance qui lui déplait. Il ne pouvait décemment pas laisser une caméra bafouer la confidentialité des rencontres avec ses patients. Déjà qu’il avait accepté qu’un garde rester devant sa porte, s’était suffisant.

Quand l’heure de son rendez-vous avec son premier patient entièrement sous sa responsabilité allait arriver, il se prit à faire une crise de ménage. Il replace les chaises à 45 degrés quand il entend que son patient est là. L’invitant à s’assoir, le psy prend lui-même place sur l’un des deux fauteuils qui fait face à son bureau… délaissant la chaise normalement réservée au psychiatre.

-Bonjour monsieur Calvair, comme le docteur vous avait prévenu, nous serons seuls tous les deux aujourd’hui.

Il n’a pas vu d’amnésie ou de trouble de la mémoire chez Stephen, mais l’étudiant finissant voulait néanmoins le dire. Peut-être pour rafraîchir la mémoire du jeune homme ou peut-être pour se rassurer dans son poste de responsable?
Il va maintenant attendre que le jeune homme soit placé, mais les yeux si caverneux et profonds le mettent un instant un peu mal à l’aise. Pour combattre cela, il préfère passer directement à ce qui l’intéressait son patient.

-J’aimerais essayer un nouveau type d’approche avec vous aujourd’hui, si vous m’y autorisez? Nous avons déjà parlez de votre passé, j’aimerais qu’on parle plus de votre présent. Comment se passe votre intégration, ce que vous faites en ce moment pour passer le temps et de vos projets ?

Attendant la réponse du jeune homme, il vient à nouveau le regarder dans les yeux. Le jeune calvaire. Le garçon semblait tellement épuisé que même sa peau avait perdu de la vitalité à force… pendant un instant, le psy essais d’imaginer ce que son patient auraient l’air s’il pouvait être un homme en santé autant physique que mental.
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Lun 2 Mar 2015 - 19:04
L'homme se profilait comme n'importe lequel autre de ses praticiens aux premiers contacts. Une hésitation un peu maladroite, une curiosité franche mais sur la réserve.
Mais pas tant que ça, celui-là ne s'était pas retranché derrière un meuble, ni derrière ses notes. Pourtant il aurait pu, à en voir le fatras éparpillé de son dossier dont l'épaisseur avait triplé ex nihilo. Stephen ne savait pas quoi en penser, tant qu'il n'aurait pas idée de ce que renfermaient ces écritures cursives. Cette ignorance le mettait mal à l'aise.
Il blêmit et piocha dans le pot de bonbons, astucieusement placé pour divertir son esprit de la paperasse. Comme on poserait des indices de confiance dans l'environnement d'un enfant, stratagème qui n'avait peut-être pas rien à voir avec la froide complicité qu'il avait éprouvé vis-à-vis de Mlle Lepie.

Le regard du Calvair échappèrent leur vigilance, à se reporter nerveusement des feuilles aux bonbons, en déposant la friandise sur sa langue. Il cligna lourdement en sentant ses papilles en effervescence. Une pointe d'agacement le gagna. En prison les futilités étaient cruellement addictives. Au moins son haleine était rafraichie, et sa sobriété aussi quand il rouvrit les paupières.

« Je suis le planning journalier, avec des cours d'Histoire et la bibliothèque. » Il se renfrogna en fixant durement le vide dans la direction de Reichelberg. « Mes projets sont abrogés. J'étudie. »
Stephen reporta son attention sur le psychiatre en déglutissant et se lécha les lèvres. Net et avenant sous ses vêtements larges, il était consciencieux. Pour preuve sa documentation, son bureau rangé et son allure simple.
Mais surtout, cet aspect particulier qui pointait l'homme empressé, que le jeune homme embrassait de regards circulaires anodins : le désordre inhérent à toute cette attention. Sa panoplie électronique intrigant les iris coulées vers sa taille et son poignet, cette chemise imprimée "CALVAIR" qui débordait, et cette plante verte juchée sur une chaise incongrue dans l'espace, avec ses larges feuilles qui se pavanaient et dérobaient le champs de vision de la caméra.

L'aliéné ne touchait aucune conclusion quant à tous ces indices disparates. Il n'y avait pas que le secret professionnel qui aurait pu prétexter cette courtoisie. Il y avait trop de mesure chez cet homme pour le cerner aisément.
Il ne déclenchait aucun instinct pour le pointer plutôt bienveillant, ou identifier un détachement sous-jacent envers son patient. Stephen était-il humain ou sujet pour lui ? Diagnostique ou recherches ? Voire Reichelberg n'affichait-il qu'un masque de convenance, et entretenait-il une estime plus déplorable des détenus ?

« Et vous, qu'est-ce qui vous intéresse ? » demanda-t-il avec neutralité, en se servant à nouveau d'un bonbon alors qu'il en tendait un autre à son propre mystère.
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Jeu 5 Mar 2015 - 17:12
Les bonbons, enveloppés séparément dans un emballage coloré d’aluminium, attirent invariablement le regard. Matt regrette un peu de les avoir laissé là, maintenant qu’il se rappelle que le syndrome de l’asperger a souvent des difficultés de contraction sur la globalité au profil du détail. Ces derniers sont parfois sensoriels, comme la lumière qui se reflète sur l’emballage d’aluminium.
Pendant les paroles du jeune homme, ce dernier a exprimé sa routine. Évidemment, cette dernière est intimement liée avec la routine obligatoire de la prison. Matt ne doute pas un instant que Stephen doit suivre sans problème cette emploie du temps. Occupant le reste de son temps libre avec l’étude qu’il lui a mentionné.

Soudain, Calvair prend deux bonbons à nouveau et en tend un à Matt. Surpris un instant de cette attention, il remercie d’un signe de tête facile à comprendre le geste de son patient. Prenant le petit bonbon et le déballant. On venait de poser une question au psychiatre qui prend un temps pour la formuler dans sa tête. Il voulait parler clairement, sans mettre de sous-entendu et explosant clairement la réponse à Stephen.

- Beaucoup de chose m’intéressent, comme la lecture, ma famille ou les sports. Depuis votre transfert, votre dossier et vous m’intéressez aussi. Pour préparer La rencontre d’aujourd’hui, j’ai lu souvent votre dossier et j’ai regardé les médiagraphies de votre procès.

Si son patient aurait quelque chose à dire, il le laisserait parler. Il se souvient de son manuelle d’école décrivant les comportements de l’asperger. Il prenait un temps pour que l’homme devant lui puisse donner une réponse s’il le désirait. Pourtant, si ce n’est pas le cas, le psy a quelque chose à lui dire pour la suite.

- Mon mentor et vous vous avez beaucoup parlé pendant les dernières rencontres, mais seulement de votre passé. J’aimerais discuter avec vous de vos routines et de ce que vous avez de besoin ici. On pourra discuter pour trouver ensemble des solutions.

Venant prendre, dans un bol sur le côté de son clavier d’ordinateur, un crayon de mine et des feuilles lignées. Il pose le tout entre eux, sur un coin de son bureau libre. Sans le réaliser, le psy s’est mis à sourire. Content d’avoir perdu sa gêne envers le détenu qui se trouve devant lui et plus à l’aise d’agir normalement. Amicalement, il prend le crayon entre ses doigts pour le tendre vers Stephen afin de lui passer.

- Je vous propose qu’on écrive tout ce dont vous avez de besoin et qu’après, on pense ensemble aux solutions. Êtes-vous d’accord ?

Préférant s’assurer que son partenaire de séance est tout compris avant de se lancer dans ce début de rendez-vous, Matt souhaitait connaitre Stephen. Le meilleur moyen reste sans aucun doute ce genre de conversation. Il voulait connaitre son monde et son mode de pensée. Ce n’est pas parce qu’il avait un syndrome d’asperger qu’il fallait le classer dans les statistiques. La preuve avait été apportée quelques minutes plus tôt, par une offrande de bonbon envers un inconnu.
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Dim 22 Mar 2015 - 19:34
Afficher de la banalité, c'était typique des psychologues. Cet homme demeurait à peu près aussi vierge d'indices que le dossier de Stephen était couvert d'encre.
On ne comprend un spécimen que quand on l'a vu évoluer dans son environnement spécifique. C'était ce que Nathan répétait souvent, convaincu que personne au PARI ne songeait véritablement à aider les aliénés. Parce qu'ils étaient coupés du monde, entre des murs blancs et uniformes.

« Alors pour vous Docteur, mon dossier et moi sommes-nous de la lecture, un sport ou de la famille ? » inquisitionna le jeune Calvair, qui calculait la zone de confort de Reichelberg.
Posant un regard grave et dense sur l'homme aux favoris et à la courte barbe dont les yeux hétérogènes étaient le seul écho à la plante verte dans cette pièce, il débita d'une voix abrupte :
« Plus exactement, je veux qu'il ne soit plus question entre nous de mon passé. Je ne comprends pas pourquoi on en parlerait. » Il inscrivit et raya donc en lettres capitales PASSE sur le papier, puis reposa négligemment le matériel sur le bureau.

Alors il darda à nouveaux ses orbites creusées sur l'homme sain d'esprit. En dire d'avantage aurait été insane. Dans ses doigts était resté collé un corps étranger, il lui tendit d'une raideur prompte l'emballage argenté de sa sucrerie.
« Tenez. Si vous avez un animal joueur, ça le rendra fou. Ici des fous il n'y a déjà que ça. Et des rats qui vivent dans leur moiteur. » Stephen releva les jambes pour camper ses talons sur le siège en parlant, désignant l'arrière de ses chaussures écarlates. « S'ils continuent, je vais devoir changer mes Docs Marteens pour les rangers réglementaires. Les nuits où je reste sur mon matelas, les rats les rongent. »

Il resta ainsi penché sur lui-même puis constata en articulant :
« Ca ne peut être que des rats. »
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Mer 1 Avr 2015 - 18:29
Dès les premiers mots de son patients, Mattew su qu’il a fait une erreur dans ce qu’il a dit et craint même de l’avoir insulté. Gardant son sourire, mais moins fier, il se rappelle qu’il oublie parfois que c’est dans les détails qu’il perd toujours contenance. Son sourire se teinte des regrets qu’il éprouve présentement à avoir amoindrit l’importance qu’à son patient. Assurément, les gens sont plus importants qu’un sport ou qu’un livre. Néanmoins, avant de pouvoir lui répondre, une voix abrupte reprend la parole.

Il remarque qu’il écrit en grande lettre P-A-S-S-E avant de rayer ce mot pour bien signifier son besoin de faire taire les paroles sur les évènements antérieures. Surpris un moment, il hoche néanmoins la tête. Visiblement, c’est la première demande de monsieur Calvair et Mattew accepte de lui accorder.

-Je pensais que le docteur vous avait expliquez. Pour votre dossier, il est important de bien connaitre le passé des gens… Mais comme vous semblez ne plus vouloir en parler, nous tenterons pour l’instant de laisser ce sujet à plus tard, quand vous désirerez en parler peut-être.

Espérant, un peu,  qu’il change d’avis au fil des rencontres, il ne veut pourtant pas le presser à retourner dans une époque dont il ne semble pas désirer. Le voyant abandonner le crayon, il reporte son attention sur sa posture défensive alors que son patient relève les jambes contre son torse. Une vague d’empathie monte chez le psy quand il l’entend parler d’une vermine qui semble apparaitre la nuit pour s’attaquer aux souliers. Surpris, il n’a pas souvenir d’avoir vu des cas d’hallucination dans le dossier du jeune homme.

-Il n’est pas supposé avoir des rats dans cet établissement… vous en avez vus?  

Préférant avant tout s’assurer de ce que l’homme pense, Mattew est traversé par l’incertitude. Peut-être qu’effectivement des rats sont présents, dans ce cas, il est important que ces vermines sont remises à l’extérieur ou tuées.
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Mar 21 Avr 2015 - 18:34
Le Calvair constatait amèrement le sien. Ses Docs allaient être ruinées à la longue. Le reste des humains de la cage ne l'avait pas encore vraiment pris pour gibier, il n'en croisait pas tellement avec ses uniques expéditions à la bibliothèque. A se tenir à l'écart, contre les murs avec sa combinaison grise, en évitant les pullulements d'activité, moins comme une ombre que comme un rat, il s'en était tiré jusque là. Ca ne promettait pas de durer, il était solitaire, avait l'air malingre, et continuait quand même d'exister, lui et son privilège vestimentaire.
Mais dans le lot, c'était quand même les rats qui leur avaient damé le pion.

« Non, jamais. Quand je ne dors pas dans mon lit, je roule sur le sol et me cogne aux murs ou sous le lit. Ca les apeure sûrement. »

Stephen posa ses bras entre ses genoux, dans la posture de la grenouille. Il commençait à se perdre dans sa bulle, à ne se concentrer que sur son point de vue. Le docteur aurait tout aussi bien pu être un poisson rouge, et il s'adressa pensivement à lui-même.
« Dans cette prison, on devrait pouvoir m'attacher. Comme les poignets au matelas. Je commence à manquer de sommeil. Ca ne fait pas tant de nuit que ça. »
Il grimaça en se remémorant la section de rétention dans laquelle il avait été placé pendant son jugement. Après son attentat au PARI, son responsable Perrill avait vociféré des mesures drastiques pour tout et n'importe quoi.
C'était à cause de ce genre de puissants déraisonnables que le jeune homme s'était mis à calculer sa zone de confort. Ce qu'il devait laisser entendre, ou pas. Est-ce que Reichelberg calculait quelque chose d'un autre ordre, douteux ? Il se rappela à l'ordre. Il devait rester prudent et faire attention. Il n'y avait pas que ses chaussures ou sa liberté de mouvement dont on risquait encore le destituer.
C'était pour son équilibre mental qu'il avait obtenu de conserver ses dérisoires possessions, mais c'était surtout des motifs à présent pour lui garder à l'esprit que sa sécurité était toute relative.

Il se leva de sa chaise, toisa le psychologue et son attitude avenante, et lâcha en enfonçant ses mains dans ses poches :

« Puis-je partir, Monsieur ? Je vous reparlerai peut-être la prochaine fois. »
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