Isiah Scott alias Stigma

Taille: 1m79
Poids: 71 kg
Corpulence: Normale, finement musclée.
Cheveux: Brun foncé.
Yeux: Bleu clair, parfois vert pastel selon l'éclairage.
Famille ethnique: Origines africaines.
Modifications corporelle: Des piercings aux fossettes, au nez et plusieurs aux oreilles. De fines lignes de tatouages sous les poignets, aux bras, au coude, au cou, sur le torse, aux mollets, sur les pieds, sur les doigts et dans le dos (rien que ça).  

Que dire de plus sur le physique de Stigma ?
Beau black, de taille moyenne et à la musculature bien dessinée, sans en faire trop, ni être trop fin, Isiah est bien entendu un beau garçon. Il porte les cheveux courts, voire mi-long pour un homme, et il a eu la chance, par on ne sait quel miracle quand on voit ses frères, de ne pas les avoir trop crépus. De fait, sa coiffure peut varier : soit il les laisse en bataille, soit il rase sur les côtés avec parfois des motifs, pour dresser ce qui reste en crête ou les ramener vers l'arrière. Ils sont clairs, par rapport à ce qu'on attend de ses origines, car de la même couleur que sa peau chocolat, ils reflètent parfois des tons caramel.
Mais il n'y a pas que sa crinière qui dépend de l'éclairage, car ses yeux sont eux aussi surprenants. Assez pâle, de loin on pourrait presque avoir l'impression qu'il ne possède pas d'iris.
Je vous passe son look vestimentaire, qui n'est malheureusement pas aussi varié que lorsqu'il était hors de la prison. Une combinaison orange qui irait presque avec ses piercings dorés, et un débardeur blanc qui illumine les traits d'encre harmonieux qui couvrent son corps jusqu'au bout des doigts.
Sa main gauche présente une vilaine cicatrice dans la paume, ce qui lui vaut d'ailleurs son surnom « Stigma » qui loin d'être du grec, est avant tout le diminutif de Stigmate.


Défauts et qualités: Sa plus belle qualité reste son amour pour la musique et l'optimisme que lui apporte celui-ci. Il est divertissant et égayant, même s'il n'est ni bruyant ni envahissant. Créatif, il est curieux et s’intéresse à beaucoup de choses. Malheureusement, il est également très influençable, et il possède au fond de lui la sale manie de foncer tête baissée vers la première connerie. Colérique et extrêmement possessif, les principaux soucis capables de le rendre pessimiste viennent de là. La loyauté est quelque chose d'important pour lui, même s'il est en vrai pas très courageux quand il s'agit de remettre en question ses mauvais choix ou de revenir sur son vécu, raison pour laquelle il est un peu assisté. En gros, Isiah est juste complètement paumé.
Objectifs et ambitions: Stigma fait parti de ces jeunes qui n'ont plus d'espoirs ni de confiances envers la société. Depuis son adolescence il va où le mènent ses pas, sans fierté, et n'aspire pas vraiment à une future carrière. Bien sûr, il songe parfois à se racheter pour arrêter de faire souffrir sa mère avec son comportement, et donner l'exemple à ses frères et sœurs, mais rien y fait, la haine en lui est trop grande. Pourtant il chante bien, très bien même. Il a la musique dans la peau, il aurait pu essayer d'en vivre. En tout cas, ça lui plairait.
Tocs et manies: Il fredonne beaucoup quand il est tranquillement posé. Parfois, il tapote (avec sa main droite, la gauche étant handicapée) comme s'il avait des écouteurs dans les oreilles. Il se mord souvent la lèvre quand il sourit face à un compliment ou un joli minois.
Peurs/phobies: Il a peur qu'on s'en prenne à ses proches ou son entourage, c'est quelque chose qui le rend fou ! Sa grande phobie reste néanmoins la peur des fantômes...

Quand on le rencontre, on se dit juste que c'est un mec sympa. C'est vrai après tout, il a une bonne énergie ! Pas celle qui envahit votre espace personnel avec force, ou qui vous vrille les oreilles d'un trop-plein de bonne humeur. Non, Isiah c'est le gars qui possède une voix qui porte le soleil, et qui selon son intention ressemble un rayon chaud et doux qui vous berce délicatement, ou à un éclat de chaleur d'été qui vous donne l'envie de briller.
On a alors l'impression que c'est un homme bien, loin d'être celui capable d'être extrêmement violent, et c'est probablement ce qui attire si vite l'attention des chefs de gang en recherche de bonne gueule à recruter, ou ce qui n'a jamais réussi à faire croire à Madame Scott que son fils est un meurtrier.

A-t-on déjà remarqué qu'il sourit rarement pourtant ? Comme quoi une attitude peut faire beaucoup.

Les ambiances sombres ne sont pas inconnues au délinquant, dont l'humeur peut changer à la limite de l’extrême lorsqu'il est énervé. Il a appris à faire le mal en mettant sa culpabilité de côté, et c'est naturellement que pour lui tuer c'est se protéger, lui ou son entourage. Formaté pour être le parfait pion au sein des malfrats, il n'en est pas naïf et encore moins irresponsable pour autant ! C'est car il cherche la sécurité qu'il s'est engouffré dans le hors-la-loi, parce que là d'où il vient, c'est comme ça que ça marche. La haine l'a mené à ce qu'il est.
L'injustice, la brutalité, qui n'ont eut de cesse de bercer son adolescence, ont endurci son incroyable sensibilité, et si aujourd'hui vous lui demandiez pourquoi il a tiré cette balle, enfoncé ce couteau ou volé cette télé alors qu'il prône un certain respect, il vous répondra que c'est comme ça, et puis c'est tout.
Sans être justicier, il tue pour défendre des valeurs ou une personne, il se bat car il a peur, il vole pour combler un besoin qu'on ne lui donne jamais et il gueule parce qu'on le cherche. Il aurait pu ressembler à un détenu capable d'être repris en main avec un bon psy', s'il n'était pas non plus si imprévisible.

Ce caractère à la base calme, mêlé à la cruauté l'a en effet rendu quelque peu incapable de gérer ses émotions. Ne le prenez pas pour une victime pour autant, ça non, vous risquerez de vous heurter à un mur ! Encore une fois, c'est comme ça. Fataliste ? Peut-être, et qu'importent parce que ce sont ses choix, ses conneries, et qu'il a son p'tit cul au chaud en prison alors que dehors ce n'est pas forcément mieux. Les années passantes, se dire qu'il va un jour sortir et devoir se réintégrer dans un monde d'adulte auquel il ne se sent pas préparé, où il sait qu'il ne sera pas réintégré, devient illusoire. Il devient habitué à la prison, au gang et aux visages qu'il croise chaque jour. C'est loin d'être tout rose, mais au moins ici, il a l'impression de laisser sa famille tranquille.


Etat de santé générale: Problème avec la main gauche (doigts tremblants, peu de force, maladresses, incapacité à la plier lors de fatigue) suite à un accident.
Allergies ou addictions: Petite allergie au lactose (qui génère juste quelques nausées) / Addiction aux drogues douces.  
Soins réguliers (traitements): Aucuns.



Isiah fume sa clope sur le parking d'un super marché qui entame ses heures de nuit. À travers la grande vitre, il semble observer la caissière d'une quarantaine d'années, dont la fatigue lui en a apporté une bonne dizaine de plus.

Il fait nuit déjà, il fait même froid, mais le jeune homme reste là, sans oser se montrer, à regarder cette mère comme si c'était la dernière fois qu'il la voyait. Comme s'il voulait garder graver dans sa mémoire le courage qu'elle n'a pas sut lui hériter, car cette fois-ci il a fait la connerie de trop, celle qui fera que les flics l'embarqueront d'ici quelques heures.

Il n'a pas l'intention de se défiler et surtout pas de ramener ses problèmes à la maison. Il se rend pourtant malade d'imaginer qu'en ce moment la police est certainement occupée de fouiller leur appartement, là où sa petite sœur garde toute la tribu dans un pauvre cent mètres carré.
Cet appartement là, situé dans un quartier sud de Los Angeles, et où il a grandi, sans père ni grand frère pour lui donner l'exemple, malgré que certains beaux pères étaient passés durant toute son enfance pour combler le besoin affectif de sa mère, lui faire des enfants puis partir pour une autre. Aucun d'eux ne l'avait jamais appelé fiston, et le premier à l'avoir fait en lui tapant amicalement l'arrière du crâne avait été Aaron, près des bâtiments en ruine alors qu'il n'avait que dix ans.

Le prendre à sa charge aussi jeune avait dû faire partie de son plan pour le forger à sa manière, c'est du moins ce qu'Isiah pouvait constater aujourd'hui, avec tout le recul que les années lui avaient donné. Cependant, il ne regrette rien, car cette nouvelle famille dans laquelle Big 'Ron l'a accueilli a su lui donner confiance en lui et le faire s'échapper de l'ambiance qui l'attendait à la maison. De son nouveau beau père violent et de ses petits frères et sœurs bruyants.

Et tandis qu'il y songe à cet instant, sur ce parking, Isiah n'a que dix-neuf ans. Il n'a pas encore conscience qu'il aurait pu faire d'autres choix, mais la peur l'avait parfaitement formaté à ce destin prévisible pour un gosse de quartier pauvre.

À chaque retour de l'école, le môme qu'il était faisait des livraisons pour son mentor. Avant ses quatorze ans, jamais Isiah n'avait été convié à d'autres rencontres que des clients, incluant quiconque en lien avec son modèle de substitution. Ça lui convenait, parce qu'il ne se posait pas plus de questions, que ça lui faisait de l'argent et qu'ainsi lui-même se faisait discret. Sa passion pour la musique l'avait aussi attrapé à cette époque, et l'avait depuis constamment gardé éloigné de mauvaises pensées : quoiqu'il lui arrive, il a au moins cette merveille pour se raccrocher.  

Mais une fois ses quatorze ans donc, Aaron l'avait invité à faire la fête avec une partie du gang. C'est ainsi qu'il avait intégré puis surtout s'était engouffré dans la délinquante, lui ouvrant pour la première fois les yeux sur l'univers vers lequel il s'installait. Ou plutôt, sa mère les lui a ouverts, le jour où elle a trouvé un paquet d'herbe et une arme dans sa chambre. Depuis, elle s'est mise à prier tous les jours que son fils aîné ne se laisse pas embarquer par les malfrats qui règnent sur le quartier et ses alentours. Elle a lutté deux années pour retenir son enfant, l'inscrivant à la chorale, mettant un point important sur son accompagnement à l'église le dimanche, sauf que rien n’y faisait, elle avait d'autres enfants à élever.

Elle l'avait mis à la porte quand il avait eu seize ans. Terriblement touché par ce revirement, Isiah avait fait sa crise d'adolescence et était devenu alors insupportable. Il était parti loger chez un ami, chez qui il avait basculé dans les déviances de la drogue et de l'alcool jusqu'au jour où le bras droit de Big Ron était venu le chercher par la peau du cul. On avait besoin de lui, clean et sûrement pas abrutis par des substances merdiques. En effet, si Aaron, en le prenant sous son aile, avait tenu à ce qu'il ne devienne pas dépendant à la dope, ce n'était pas pour le lâcher maintenant qu'il était prêt à lui rendre d'autres services.

Isiah n'a jamais su pourquoi il a été aussi privilégié. Le boss le serrait contre lui, depuis tout petit, et souvent il l'emmerdait pour qu'il vienne s'asseoir sur ses genoux, néanmoins ça s'est toujours arrêté à ça, même si Aaron ne possède aucune limite morale.

Privilégié, certes, mais pas un prince, encore moins un second. Tellement loin de ça, qu'un jour, il avait été envoyé pour menacer un homme qui devait une grosse somme d'argent. Lui et son suiveur l'avaient laissé filer et pour le punir, le bras droit de la bande lui avait tiré une balle dans la main.

Il peut s'estimer heureux que ça n'ait pas été dans la tête, le bide ou une jambe. En tout cas, c'est sur le ton de l'humour que les autres l'appelèrent dès lors Stigmate en voyant la cicatrice qui marque désormais à vie le creux sa paume, bientôt raccourci par Stigma'.

Aussi vite que lui avait été attribué ce surnom, il s'est habitué. Toutefois, n'ayant pas été soigné à temps, il garde les séquelles de cette balle, qui avait probablement été la cause de la pitié de sa mère quand elle l'a fait revenir à la maison. Isiah ne lui a jamais raconté de réelle cause de cette blessure, elle croit que c'est à cause d'un accident.

Plus réticent, Stigma est resté là pour le gang et il a continué ses petites affaires avec plus d'intelligence. Forcément connu par les services de police au vu de son implication dans le quartier, il ne doute pas que c'est vers lui qu'il se sont tourné, maintenant qu'il a butté ce flic. Ce même flic qui a tenté de le descendre, mais qui a d'abord tiré sur son pote paniqué de s'être fait arrêté alors qu'ils embarquaient des kilos de coke dans leur bagnole.

Isiah n'est pas un méchant garçon.

C'est probablement ce que dira sa mère demain.

Il la voit justement être interrompue par une collègue, qui l'amène là où on lui téléphone. En un soupir, Isiah se redresse et s'en va. Aaron n'a évidemment pas cherché à le contacter, même s'il est certainement déjà au courant puisqu'il y a du retard dans le voyage qu'il leur a confié. Peu importe, Stigma part marcher le long de la route où il se fera attraper par la patrouille, fatigué de courir.

Il ne sait pas que l'histoire se répétera en prison. Paumé, il se laissera attirer par le gang The Pride, malgré le vieux leadeur qui lui rappellera amèrement Aaron. Et le jour où Raven arriva à la tête de celui-ci, Stigma le suivra aveuglement pour les sept années suivantes : « parce que c'est comme ça mec » et qu'on ne lui a jamais laissé le choix d'en être autrement.


Pseudo : Vous pouvez m'appeler Stigma
Âge : +18
Comment as-tu trouvé le forum ? Partenariat
As-tu des remarques à  faire ? Pour être franc, je trouve qu'il y a trop de rpcb et que du coup c'est assez difficile de s'intégrer quand on connaît personne. Mais c'est une remarque comme ça, moi ça change rien à mon amusement avec le contexte et le rp forum ~
As-tu un double compte: Oui monsieur