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The Blind and the painless (PV Whihlem)

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Dim 15 Fév 2015 - 12:27
Ce n'était pas la lumière du jour qui risquait de réveiller Morgan, mais la sonnerie était assez stridente pour le sortir efficacement de la couette. Il grommela, et se redressa péniblement, se cognant au lit du dessus comme tout les matins. Qui sait, il allait bien finir par se souvenir qu'il devait faire attention en se levant... Tatonant, il finit par trouver sa fidèle canne, et se leva grâce à elle. Il chercha ensuite ses vêtements, et les enfila. Les premières semaines, il n'arrivait jamais à s'habiller seul, mais maintenant il s'en sortait pas trop mal. Ca faisait encore un peu débrailler parce qu'il se plantait de boutons une fois sur deux, mais ça allait.

L'Aveugle suivit ensuite la foule des détenus jusqu'au réfectoire, les suivant à l'ouïe. La matinée se passa sans encombre, personne n'avait essayé de lui piquer sa canne pour une fois. Après les activités obligatoires, qui se résumait pour notre tête blanche à faire la lessive et voir le médecin pour son examen habituel, Morgan décida d'aller se balader dans le parc. Il ne pouvait bien sûr pas profiter des magnifiques coins d'herbe, mais le vent frais lui fit du bien.

Sa fidèle canne lui indiquant le chemin, l'Aveugle trouva un banc apparemment libre et s'y assit. Il soupira d'aise et, fixant droit devant lui de ses yeux morts, écouta. Le bruit du vent, du babillage des détenus, des cris venant du terrain de basket, des pas des gardiens autour d'eux. Il sentit un présence se rapprocher de lui, mais ne fit pas un geste pour s'écarter. Que risquait-il au fond...?
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Mar 17 Fév 2015 - 16:21


" Dis-moi, lequel de nous deux est le plus humain ? "

La sonnerie du matin était toujours aussi stridente. Elle m'en donnait mal au crâne. La routine à la prison était toujours la même. On se levait. Les gardiens vérifait qu'on était tous là. On mangeait. On allait faire du sport. Après manger ouais. Meilleur idée du monde. On s'douche. On mange. Puis y'a l'atelier. Le quartier libre. On mange. On r'tourne dans nos cellules. Puis y'a l'couvre-feu. On dort. Et le lendemain c'est la même chose. Et moi j'ai signé pour perpette. En fait, quand je fais une rétrospective de ma  vie, je me rend compte que je vais passer bien plus de temps enfermé qu'à l'air libre. Et encore, mes années à l'air libre se sont concentrées avant que j'ai pu atteindre 10 ans... En soit, j'ai jamais vraiment connu le monde extérieur excepté pendant quelques mois après ma première libération. Et vu comment j'ai déconné, jme demande si c'est pas plus mal, en fait, que j'ai pas accès au monde extérieur. Il est pas adapté à quelqu'un comme moi. Le monde m'a rejeté, c'est comme ça, on y peut rien.  

La seule sensation de liberté que je pouvais avoir était illusoire et était contenu dans l'extérieur de la prison. Le seul endroit où on avait la sensation du vent qui balaye les cheveux, de la lumière du soleil sur la peau. Le seul endroit où on pouvait s'allonger dans l'herbe et regarder les nuages. Je crois que j'aurais pu faire ça de tout mon temps libre. Ca ou dormir sur les machines à laver. Ca peut paraître un peu étrange mais le bruit des machines à laver taille XXL de la prison m'endort. Généralement j'avais la paix, sauf quand les détenus choisissait cet endroit pour Baiser/Dealer/Fumer. Mais c'était assez rare. Y'avait plein d'autres endroits dans la prison pour faire ce genre de choses.

Cette fois-là, j'étais de sortie parce que la laverie avait été envahie par un petit groupe de détenus voulant dealer de la cocaïne. J'avais pas vraiment envie d'être mêlé à ça alors j'étais sorti. Ha. Tous les bancs sont pris. Fuck. En plus je pouvais pas aller dans l'herbe à cause de la pluie de la veille... Jregardais un peu les détenus qu'il y avait assis sur les bancs, jugeant du regard si je pouvais m'asseoir ou non. C'est là que je vis ce mec avec une canne. Un aveugle ? Alors on foutait les aveugles comme ça, parmi les détenus, sans aucune autre distinction qu'une canne qu'on pouvait leur voler à n'importe quel moment ? Sympa. Moi c'que je lis entre les lignes c'est "Ouais, on a rien à foutre qu'il se fasse piquer sa canne, qu'il sache pas où il va, du moment qu'il est en tôle.".

« ... ça te gêne pas si j'm'assois là ? Y'a plus d'place nulle part. »

On a déjà fait mieux comme première approche mais au moins, il pourra pas dire que je lui ai demandé son avis. Pour une fois que je le fais...


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Lun 23 Fév 2015 - 23:07
La présence qui s'était approché du banc prit la parole, et lui demanda l'autorisation de s'assoir. Morgan haussa les épaules, son regard mort tourné droit devant lui. A quoi bon tourner la tête ? Il n'allait pas mieux le voir de toute façon.

- Allez-y je vous en prie.

Morgan était peut-être un criminel, mais la politesse était une des rares choses que lui avait apprit l'orphelinat. Il écouta attentivement l'autre personne, surement un détenu, s'assoir près de lui. Il ne semblait pas bien bavard, mais au moins il ne se moque pas de son regard de fantôme. Le silence s'installa un moment entre eux, mais en entendant des cris au loin, Morgan finit par demander avec curiosité:

- J'ai l'impression qu'il se passe quelque chose du coté du terrain de basket. Pourriez-vous me décrire ce que vous voyez s'il vous plait ?

Au pire l'autre personne lui dirait d'aller se faire foutre, et il retournerait dans son mutisme. Rien d'anormal en somme.

- Je m'appelle Morgan Sunny.

Le Fantôme ne parlait plus à grand monde depuis qu'il était arrivé, et ça commençait à lui manquer. Il espérait sincèrement que cet homme à coté de lui allait engager la conversation, sinon, la journée allait encore être bien longue....
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Dim 29 Mar 2015 - 20:44


« Dis-moi, lequel de nous deux est le plus humain ? »

Après avoir eu l'autorisation du type qui était déjà assis, je le rejoignis sur le banc, me laissant presque tomber, les mains dans les poches. La brise était douce, encore un peu chargée d'humidité de la veille. C'était assez agréable et l'odeur de l'herbe humide l'était tout autant. Quand on a passé la moitié de son enfance enfermé on apprend à mieux apprécier les petits plaisirs simples comme celui-là. J'appréciais être dehors autant que j'appréciais être dans la laverie.. Mais comme ça avait l'air de déranger les médecins que j'aille là-bas pour des questions d'humidité et autres, j'allais plus souvent dehors. Et puis, c'est le meilleur moyen de laisser traîner ses oreilles un peu partout.

Je m'intéressais un peu à mon interlocuteur ensuite. Je remarquais qu'il ne faisait aucun effort pour tourner la tête. Il avait sûrement du se résigner à son handicap, comme je m'étais résigné au mien. Je ne sais pas pourquoi mais cette vue m'attrista quelque peu. Je pouvais concevoir qu'être aveugle ne devait pas être une chose facile et qu'il était plus facile de laisser tomber que de se battre. Surtout dans un univers comme le notre. En prison, il n'y à aucune pitié pour des êtres comme lui.. Le pauvre. Ca ne me venait pas à l'esprit de me moquer de lui, tout simplement parce que j'avais l'impression que lui et moi étions semblable. Il nous manquait à tous les deux quelque chose pour être complets.

Des cris et des bruits de bagarre m'arrachèrent à mes réflexions et je relevais le tête pour regarder ce qu'il se passait du terrain de basket... au moment précis où il me posait la question. Autant que je lui raconte en même temps. Il ne voyait pas pourquoi il lui dirait d'aller se faire voir. C'était une demande tout à fait compréhensible pour lui... A sa place, j'aurais sûrement demandé la même chose.

«D'après ce que je vois, je crois qu'un détenu en a provoqué un autre et c'est en train de partir en baston général. Ya des détenus autour d'eux qui semblent prendre les paris... Les gardiens devraient pas tarder à intervenir je pense.» Je marquais une pause «... Whilhem. T'veux que je te raconte autre chose ?»

Pas la peine de lui donner mon nom complet, je n'aimais pas ce qu'il signifiait -entre autre, être rattaché à mes parents et à leur société. Whilhem c'était largement suffisant.


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Jeu 9 Avr 2015 - 19:51
Au fur et à mesure que Whilhem lui décrivait ce qu’il se passait, des images se formaient dans l’esprit de Morgan, comme s’il voyait la scène au travers des yeux du jeune homme assis à ses côtés. Grâce à sa voix, Morgan avait deviné que le détenu était plus jeune que lui, et avait certainement reçu une bonne éducation vu sa façon de parler. Une bagarre se préparait donc ? Rien d’inhabituel au final. Le fait que des paris commencent à être mis en place signifiait que les détenus se battant devaient faire partit de gangs. C’était toujours une attraction des bagarres de gang, mais ça finissait souvent mal.

La proposition de Whilhem de lui décrire autre chose fit plaisir à l’Aveugle. On ne pensait jamais à lui. On ne faisait pas attention au fantôme sans yeux.


- Merci, tu es gentil. Décris-moi si tu vois que ça bouge.

L’ennui le tuait à petit feu, alors la moindre distraction, aussi insignifiante et sans intérêt soit-elle, lui apparaissait comme une délivrance. Parler à une nouvelle personne aussi. En plus, ce Whilhem semblait gentil, c’était peut-être naïf mais il ne se sentait pas en danger à ses côtés.

- Excuse-moi…Tu peux…me décrire un peu à quoi tu ressembles ?

Pour « voir » quelqu’un, Morgan avait deux options : soit toucher leur visage, mais c’était toujours délicat à demander à quelqu’un, soit leur demander directement. Il fallait espérer qu’il serait sincère…
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Jeu 23 Avr 2015 - 11:38


« Dis-moi, lequel de nous deux est le plus humain ? »

Dire que j'avais eu une bonne éducation aurait été délicieusement ironique. Quand on est enfermé à l'âge de dix ans à peine et que tout ce qu'on a apprit par la suite venait des livres et des dictionnaires, on ne peut pas dire qu'on a une bonne éducation. J'ai du apprendre tout seul. Au début, mon frère venait me voir discrètement pour me montrer ce qu'il faisait à l'école mais rapidement il a du arrêter parce que mon père l'a choppé un jour où il finissait plus tôt. Et les domestiques de la maison s'arrangeait toujours pour passer au milieu de la nuit pour remplir le petit frigo que j'avais dans la pièce où j'ai grandi. Autant dire que mon éducation, je l'ai fait moi-même. Ce qui pouvait expliquer les restes d'accents allemands dans ma voix.

Comme la bagarre en face de nous continuait, je continuais de la lui décrire. Qui prenait le dessus, comment agissait les détenus à côté d'eux. Par cet exercice, j'apprenais aussi à faire une chose qu'on ne fait jamais de nous-même : Décrire ce qu'on a sous les yeux. Et je me rendais compte que ce n'était pas facile du tout. Cependant, les gardiens arrivèrent vite pour séparer les deux détenus et comme tout le monde revenait à sa place, je finissais mon petit exposé sur cette note. Un petit silence s'installa alors encore nous, égayé uniquement par les cris des détenus qui avaient repris leur match de basket, un peu plus loin. Alors que je m'attendais à ce qu'il me demande l'issue de ce match, la question qu'il me posa me surprit un peu. Me décrire ? Ha oui, il veut sûrement savoir à qui il a à faire, ce que je peux comprendre.

« Me décrire ? Hm... J'fais un mètre soixante-dix-neuf; jsuis blond, coupé un peu court mais pas trop... 'fin ça m'arrive un peu dans la nuque derrière; j'ai les yeux verts... Pas mal de piercings.. 24 en tout, si tu veux savoir. Enfin, pas que sur ma tronche... Touche si tu veux, me décrire, ça m'gave. »

J'avais été un peu amer sur la fin de la phrase mais au plus je me décrivais, au plus j'avais l'impression de revoir les cheveux de mon père, les yeux de ma mère, ces parents trop "parfaits" au yeux de la société mais qui, dans la vie privée, avait été des véritables connards. Non je ne les ai pas pleuré et je ne le ferais jamais. Le seul qui me manque c'est mon frère.


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Ven 1 Mai 2015 - 12:06
Morgan entendant au loin les cris de la bagarre s'arrêter quand un gardien arriva en hurlant. Il semblait y avoir un peu de mouvement, puis le silence, avant que les bruits du match de basket ne reprenne. Grâce aux descriptions de Whilhem, l'Aveugle arrivait à s'imaginer la scène avec une netteté assez pointue et il l'en remercia quand il finit sa description.

Un silence un peu gêné s'installa quelques instants entre eux avant que Whilhem ne commence à se décrire à Morgan, qui ferma les yeux pour se concentrer et essayer d'imaginer le jeune homme dans sa tête. C'était étrange d'ailleurs... D'ordinaire, les gens mettent leur qualités en valeur, en parlent avec une pointe de fierté plus ou moins grande. Mais pas Whilhem. Le détenu se décrivait maladroitement, comme s'il se détestait et ne savait pas quoi donner de positif à l'Aveugle, qui hallucina un peu en entendant le nombre de piercing qu'il possédait. C'était possible d'en avoir autant ?! Finalement, le jeune homme laissa tomber et l'invita à le toucher pour se faire sa propre idée. Morgan était toujours un peu gêné de faire ça, mais il était vrai que c'était plus simple pour lui aussi.


- Merci...Je me permet alors.. Je vais faire vite pour ne pas te gêner..

Posant sa canne sur ses genoux, l'Aveugle se tourna vers le jeune homme et leva ses mains. Il remonta le long des bras du blond pour arriver dans son cou et posa ses paumes sur sa peau. Là il remonta lentement, caressant son visage avec douceur, son image se formant peu à peu dans son esprit, fermant les yeux pour mieux se concentrer. Un visage fin, un peu anguleux. Il caressa son menton, son cou, remonta sur ses joues, effleura ses lèvres. Il commençait à identifier les premiers piercings. Il repassa par ses joues pour toucher ses oreilles, encore des piercings, et glissa à nouveau vers son nez, esquiva les yeux de peur de lui faire mal, passa sur son front où des mèches chatouillèrent sa peau, puis il finit par l'arrière de la tête pour confirmer qu'il avait les cheveux courts. Il retira ensuite ses mains, les reposant sur sa canne, et sourit. Il "voyait" bien le jeune homme maintenant.

- Merci.
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