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Elijah Linch

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Invité
Invité
Sam 14 Fév 2015 - 0:24

Elijah Linch


Avatar : The Wolf – Z-Pico

Identité
Nom:Linch
Prénom: Elijah
Surnom: Eli ou Le Chien
Âge: 27 ans
Nationalité: Anglaise, né à Leeds
État-civil: Célibataire (Mais marié dans son cœur)
Rumeur(s) à votre sujet: Elijah Linch volerait pendant ses pauses le stock de croquettes pour chien et s’en nourrirait exclusivement. Drôles de manies pour un maître-chien.

Incarcération

Poste dans la prison: Maître Chien
Son chien qui se nomme « Le Chien » est un grand chien loup de Saarloos dressé pour la défense plus que pour l’attaque. Il fait peur de par son apparence de loup ce qui dissuade assez vite les détenus.
Travaille a California State Prison depuis combien de temps ? Deux mois



Caractéristiques physique

Taille: 190 cm
Poids: 90 kg
Corpulence: Musclée
Cheveux: Noirs
Yeux: Noisette / Feu
Famille ethnique: Caucasien
Modifications corporelle: Aucune de lui-même, il possède de nombreuses cicatrices dans son dos, quelques unes sur son corps. Sa peau est tannée suite à de nombreux coups de ceintures reçus lorsqu’il était plus jeune.

Description du visage : Une mâchoire carrée, surplombée par un nez fin, légèrement écrasé mais pas trop. De grands yeux en amande, d'une couleur orangée, brune, noisette pour être exact, et dedans on peut lire tous les sentiments de Elijah. Il suffit de plonger dans son regard pour transpercer son âme, encore faut-il qu'il laisse paraître ces fameux sentiments... Cela arrive bien plus souvent qu'on ne le pense. Croyez moi. Mais rare sont ceux qui on sût le fréquenter assez longtemps pour se venter de lire dans son âme. A part son chat, je ne vois pas trop qui aurait pu faire ça. Son visage est surplombé par des cheveux noirs, courts mais qu'il ne coiffe jamais et toujours en bataille du coup, mais ça lui donne un style. Sa lèvre supérieure est plus fine que sa lèvre inférieure qui est légèrement pulpeuse, elles sont souvent abîmées du fait qu'il passe les trois quart de son temps à se mordre ces fameuses lèvres car, Eli n'a pas une dentition parfaite, son hygiène est très bonne mais ses canines sont légèrement plus pointues que la moyenne. Ses expressions faciales sont souvent dures, méchantes, agressives ou moqueuses voir aguichantes. L'anglais est un animal, tout simplement et cela se voit rien que dans son visage.

Description du corps : Elijah est plutôt grand pour la moyenne des anglais, les trois quart font au moins dix centimètres de moins que lui, mais il s'en fiche pas mal, il a déjà croisé, même régulièrement des gens plus grands que lui, il se dit alors que l'espèce humaine évolue de jour en jour et qu'à un moment donné on sera tous des géants. Enfin bref... Depuis tout petit, Eli est du genre hyper actif, il a donc toujours besoin de s'occuper physiquement du moins, pas forcément mentalement. C'est donc en bougeant tout le temps et en apprenant rapidement à se battre et à se défendre qu'il se forgea une musculature digne de ce nom. Grand, fort, beau... ? Ah non pas beau . Il est persuadé d'être laid. Il a en effet de nombreuses cicatrices, égratignures, bleus sur le corps, des marques qui resterons toujours sur son corps et qui selon lui, le rendent laid. Ses mains sont grandes, puissantes et rugueuses, voir râpeuses, ses épaules sont larges, ses jambes longues et musclées, sont ventre presque impeccable, tout aussi musclé. Bref, Elijah est une bête, un animal bestial capable de vous bouffer à n'importe quel moment et qui le sait. Ah, il y a une autre partie de son anatomie qui est plus bien développée... Mais on le sait que dans l'intimité... Si vous voyez ce que je veux dire...

Description vestimentaire : Généralement il ne porte que des tenues plutôt simple. Il favorise ses bons vieux jeans usés, ses débardeurs, nombreux et souvent troués, ses rangers elles même ayant passé leur temps. Comme dit plus haut, il est rare qu'il se coiffe, et quand il se coiffe, il mouille ses cheveux, passe sa main dedans et les laisse sécher comme ça, c'est tout, rien d'autre. Il ne cherche pas à se rendre attirant ni a avoir un style particulier. Il est lui, et c'est tout. Par contre, il sent bon. Ayant l'odorat sensible, il tient à a avoir une hygiène corporelle impeccable. Aussi, cet homme sentira toujours bon, un bon parfum d'homme, qui fait naturel mais chaud à la fois.

Dossier psychologique

Défauts et qualités: Acerbe, anxieux, arrogant, autoritaire, brute, calculateur, coléreux, désinvolte, emporté, hyperactif, instable, lunatique, manipulateur, trop curieux et sournois. Espiègle, naturel, adroit, brave, courtois, déterminé, dévoué, dynamique, indomptable, indépendant, patient, réceptif.
Objectifs et ambitions: Faire sortir son amant de prison et vivre une vie, enfin posée et tranquille…. Ah et botter des culs au passage.
Tocs et manies: Se mord régulièrement les lèvres quand il est agacé, cherche à occuper ses mains. Il a aussi tendance à beaucoup s'étirer, comme si son corps était tout engourdit de ne plus bouger autant qu'avant.
Peurs/phobies: Il craint les poissons et les masques blancs. C’est un peu la même peur qui est liée car ce qui l’effraie chez ces choses là c’est cette inexpression du visage. Un peu comme les poupées de porcelaine. Il a aussi une terrible peur de l’abandon.

Elijah est quelqu'un de très observateur. Il peut rester une journée entière assit dans un coin, à se faire oublier afin de vous observer, de retenir toutes vos habitudes et décortiquer vos manies. Il apprend très vite et il sera le compagnon idéal car dès qu'il apprend quelque chose sur vous, il l'exploite et fait en sorte de vous plaire. Il aurait voulut arrêter de faire ce genre de choses mais c'est plus fort que lui, il n'a jamais réussit. Il n'est pas très bavard non plus, il ne tiendra jamais longtemps une conversation. Il connaît les limites de la parole et les troubles du langage, le langage est hypocrite et trompeur. C'est réellement problématique, en plus lorsqu'il s'exprime, il a toujours l'impression de ne jamais se faire comprendre, ou alors difficilement. Il a finit par penser qu'il ne devrait parler que lorsque cela est réellement utile, ou alors juste pour obtenir ce qu'il veut d'une personne. Il ne se contrôle pas très facilement par contre, colérique et lunatique, dès qu'on le provoque il a tendance à réagir au quart de tour, il se sait puissant alors il s'est beaucoup servit de toutes ses facultés afin de pouvoir arriver à ses fins.

Il ne se lie pas facilement d'amitié avec quelqu'un vous savez, mais si vous êtes patient et que vous persévérez je suppose que vous arriverez à ce que vous souhaitez. Une fois qu'il est ami avec quelqu'un il est tout à fait différent, il peut se mettre à parler pour un rien et même que parfois il est un peu lourd à trop parler car, n'ayant jamais eut de véritable ami à longue durée, il préfère s'exprimer au début, avant que cette personne ne disparaisse... Et parfois par sa faute. Il est quelqu'un de naturellement consciencieux, il s'applique dans ses tâches et il n'aime pas ne pas finir ce qu'il a entrepris, c'est pourquoi vous le verrez parfois complètement absorbé par une chose futile, juste parce qu'il veut le finir. Et oui, il est un véritable passionné, il ne comprend pas souvent le monde dans lequel il vit, il a beau l'observer il se sent comme un étranger, il aimerait changer parfois, il aimerait être quelqu'un d'autre pour savoir ce que ce serait. Oui il est rêveur. Est-ce un crime ? Son père lui dit d'arrêter de rêver sans arrêt à une autre vie, sa mère était comme ça aussi avant à ce qui parait, mais le paternel lui a fait changer d'avis. C'est dommage, il aurait bien aimé refaire le monde avec sa mère autour d'un thé.

La famille est pour lui, très importante malgré ce que l’on pourrait penser, il tient beaucoup à sa mère et à sa sœur jumelle. Et même si son père est un homme autoritaire et intransigeant qui ruina sa vie au plus haut point, il éprouve pour lui un profond respect et un amour inconditionnel pour lui, c'est pour cela qu'il ne tolérera aucune insulte sur sa famille, sous peine de rencontrer son poing. Ah son poing... Oui il aime se battre, et depuis son enfance, il s’entraîne,  ce qui a forgé son caractère et son physique. Pendant de longues années, il s’entraînait, jours et nuit, peut importe le temps, sous le soleil, sous la pluie, il adore l'orage et la pluie, ce temps à tendance à l'apaiser et à l'endormir, la pluie le calme immédiatement. D'ailleurs, s'il se met à pleuvoir vous pouvez être sûrs qu'il sera en dessous.

Elijah aime tout ce qui est violent et dur... Les rapports de force et de domination/soumission.
Santé

Etat de santé générale: Foie en piteux état, tousse régulièrement, quelques problèmes aux articulations. Ce qui le dérange le plus c’est qu’il est sujet aux terreurs nocturnes dès qu’il dort tout seul. Il adorera donc travailler de nuit. Et dormir le moins possible.
Allergies ou addictions: Addiction à l’alcool très forte ainsi qu’à la cigarette et n’est pas contre un joint quand lui en propose un.
Soins réguliers (traitements): A part ses visites obligatoires chez le médecin de la prison comme tous les membres du personnel, rien à notifier.

Histoire


« Tu frappes trop faiblement, tes coups sont pas assez rapides ! » Elle avança droit sur moi et écrasa sa main contre ma joue dans un son claquant. L'air frais me brûlait à présent la peau, la douleur prenait toute la partie droite de mon visage mais je souriais. Je savais parfaitement qu'en critiquant ses techniques de combat, elle viendrait me montrer de quel bois elle se chauffe.  C'est ainsi, qu'une nuit d'hiver, je rencontrais Lizzy. Jamais je ne sus son nom de famille, c'était juste Lizzy. C'était une femme avec un tempérament d'enfer et dès le premier soir, je l'ai ramenée chez moi. … Si j'avais su qu'elle ne bougerait plus de là pendant trois ans, j'aurais peut être réfléchis à deux fois avant de lui proposer de venir boire un verre à la maison.  Mais elle m'amusait cette femelle, c'était un peu comme un animal de compagnie, un peu de drogue et un peu d'alcool pour l'apprivoiser, quelques caresses et voilà que j'avais à la maison une vraie femme. Enfin... Si je comptais sur elle pour faire le ménage et à manger... C'était mal barré.

Heureusement que, venant d'une famille uniquement composée de femmes, j'avais vite appris à me débrouiller. Ma mère m'a élevé avec ma sœur jumelle, Kate,  sans faire de différence entre nous deux. Alors quand elle jouait aux voitures, j'y jouais, mais quand elle apprenait à faire un gâteau, j'apprenais aussi. Certains diront que je suis bon à marier... Ouais si je n'avais pas cette haine au fond de moi et cette soif de vengeance et de justice.... Et si je supportais la compagnie d'une tierce personne dans ma vie aussi, parce que, en fait on ne peut pas se marier avec soi-même.
La seule figure masculine de ma famille était mon père (et mon chien mais on l'a fait castrer alors je ne sais pas si ça compte!) et autant vous dire que ce n'était pas le meilleur exemple. Il était routier, donc très peu présent, mais il aimait sa famille et faisait tout pour nous faire vivre dans de bonnes conditions, alors rien que pour cela je le respectais. Il y a juste que cet homme avait tendance à tirer un peu trop sur la bouteille et c'était moi qui en payais les frais. Enfin… Il faut dire que même lorsqu’il n’avait pas bu, j’en payais les frais.

« Quand Papa tape, il tape fort tu sais. Tout mon corps il a mal. Et je crie, et je pleure mais il me dit d'aboyer, alors j'aboie. Sinon il tape encore plus fort. Le sang il coule partout et le bain au vinaigre il pique sur mes bobos, j'ai la peau toute rouge maintenant. On dirait un indien. C'est pas juste moi je voulais être un cowboy. Heureusement Katie elle me relave après. Même qu'elle dit que Papa il est méchant mais pour moi il ne l'est pas. C'est normal ce qu'il fait je suis un vilain chien. Alors je dois être punis. Ce soir j'ai mangé du Fido, c'est mieux ces croquettes là, elles sont moins dure sous mes dents, en plus j'en ai deux qui bougent et qui vont tomber ! Rantanplan notre chien, il a mangé du hachis-parmentier ce chanceux ! Haha je l'aurais la prochaine fois, et c'est lui qui aura les Fidos ! Cette nuit du coup, je dors dans la niche, dehors parce que j'ai pas voulu lécher le zizi de Papa. C'est pour ça qu'il m'a tapé. Heureusement que je mets des longs pulls cols-roulés à l'école sinon ils verraient que je suis pas sage et que mon papa il est obligé de me discipliner parce que je suis vraiment un vilain chien.

PS : Je ne me suis pas fais pipi dessus cette nuit j'aurais peut être le droit de dormir dans le panier ce soir ! »

Elijah Linch – 8 ans

Il faut dire que mon père n’a jamais désiré ma présence. Lorsque ma mère à accouché de ma sœur et moi, il fut tout de suite déçu. Il ne voulait qu’une fille, il avait des plans, deux bébés tout de suite ça complique la vie et c’est beaucoup plus cher. Alors tant que je n’étais qu’un nourrisson ou un tout petit enfant j’étais tranquille. Mais dès mes six ans il a commencé les abus. En me disant que c’était normal. Et quand je refusais et bien j’étais punis. J’étais un chien, c’était ça la punition, juste un animal. Et moi je croyais que c’était normal. Il me disait qu’à l’école il ne fallait pas en parler… Trop peur d’être battu à nouveau je me taisais. Ma mère et ma sœur ? Elles étaient elles aussi terrifiées, ma mère m’ignorait quand j’étais le souffre douleur et s’occupait de moi quand mon père n’était pas là. Katie elle, me soignait toujours après les sévices.  Voyons le bon côté des choses, grâce à ça j'ai le dos dur et résistant, comme les esclaves de la Rome antique. Et puis, au moins, s'il faisait ça sur moi, il ne levait pas la main sur Katie et maman.

Et puis, papa et moi, bientôt, on avait notre routine à nous. C’est devenu normal, celle valse malsaine.

« Il est là. Je le sens je le vois s'approcher. On est mercredi, encore une fois je vais souffrir. Parce que je suis mauvais. Je le mérite, je ne suis qu'un chien, je suis même pire qu'un chien. Rantanplan mérite une meilleure vie que moi. Alors il arrive, il me dit de venir dans son bureau et j'obéis. Comme toujours. Ses yeux couleur de miel se posent sur moi. On se ressemble tellement. Il me demande si je l'aime... J'ai hésité. J'ai hésité parce que j'étais trop captivé par ses putains de yeux couleur miel. Ses putain de yeux qui m'hypnotisent. Il me dit alors qu'il m'aime. Et mon cœur bat plus fort. Ça y est, il m'aime. Il dit que cette semaine j'ai été un bon chien, alors il se montrera gentil avec moi et va bien s'occuper de moi. Sa voix est douce, grave... Rauque. J'ai souris, il m'a prit dans ses bras après avoir reposé son canif sur son bureau.

J'enfouis mon visage dans son pull pour ne plus voir le regard brillant qu'il a lorsqu'il se met à caresser mon corps. Il me dit que je dois me taire. Il le dit toujours. Il dit que c'est normal, que les chiens comme moi doivent vivre ça. Déjà, nos vêtements sont par terre, ils ont disparus. Instinctivement, je me mets à genoux, c'est toujours ce que je dois faire. Comme formaté pour cette vie là. Puis, sur le bureau, il me récompense en me faisant l'amour, il dit qu'il m'aime. J'aime qu'il m'aime, c'est tout ce que je veux, de l'amour, de la reconnaissance. Aime moi encore. Alors dans un gémissement plaintif, je couine que moi aussi je l'aime.

Aujourd'hui... Il ne me frappe pas. Mon maître est si bon. Mais est-ce normal que ce soit comme ça que l'amour soit démontré entre un père et son fils ? Je n'en sais rien, mais je ne suis plus un fils, je suis son chien, il est mon maître. Je jappe, halète, couine... Je me perds dans les sensations. Je vivrais comme tel jusqu'à la mort de mon maître. Mon père. Il a forgé mon corps, il a détruit mon cœur, il contrôle mon esprit. Il est tout. Quand il me bat, je ne pleure plus maintenant. J'attends que le sang coule, j'attends qu'il finisse et que je tombe inconscient. Je me réveillerais alors, nu dans le panier, en sang couvert de sperme. Avec ma sœur jumelle à mes côtés qui me soigne.

Douce vie. »

Elijah Linch – 15 ans

De toute façon, dans notre vie de tous les jours, tout était prétexte à me battre. Il me rentrait dans la tête que je n’étais qu’un animal. Il n’y a que lorsqu’il était en longs déplacements à cause de son travail que je vivais à peu près normalement. Ma mère pleurait sans cesse et finit par nous laisser nous débrouiller tout seuls ma sœur et moi. Katie ne supportait plus cette vie, elle voulait en parler, mais à chaque fois je faisais tout pour ne pas qu’elle le fasse. Et je lui demandais sans cesse, « Pourquoi ? Pourquoi tu n’aimes pas ton papa ? » et elle me regardait horrifiée, sans comprendre que je l’avais dans la peau. Il était ma raison de vivre, même lorsqu’il n’était pas là, je ne faisais qu’attendre son retour. Pourtant, elle, elle n’en pouvait plus de me voir ainsi, elle a finit par parler à l’infirmière du lycée pour lui dire que notre père n’était un mec du genre sympa.

« Putain. Non. Pas ça. PAS ÇA. Je ne comprends pas. Tout est allé si vite. J'avais pas cours cet après midi alors je suis rentré et papa m'a dit de venir dans son bureau. Il était furax. Il a reçut mon bulletin et j'avais eus de mauvaise notes ce trimestre-ci. Faut dire les cours, ça me pétais les couilles, je voulais juste être à la maison. Putain. Il est pas content, il veut se défouler, alors je me met nu et avec sa ceinture il me fouette. Fort. Mais ma peau est désormais tellement tannée par ses agissements que je ne sens plus grand chose. Ça fait mal, mais moins qu'avant.

Pour ne pas que je me débatte maintenant, il  a une nouvelle technique. Il voit que j'ai grandis, que je peux me défendre alors comme il n'a pas confiance en ma soumission, il me drogue. Un rail de coke. Avec ça je plane complètement. Heureusement que c'est pas souvent que j'en prends. Et lui, il me montre qu'il m'aime encore malgré tout. Il me viole. Encore. Mais ça ne me dérange plus depuis le temps. Alors drogué, je gémis que je l'aime, encore et toujours. Il est barbare, ses coups de reins sont forts, violents, je sens quand même la douleur.

C'est là. Là putain. PUTAIN. Que les flics ont débarqué dans le bureau sous les cris de ma mère. Celle qui n'a jamais voulu m'aimer. Ou m'aider. Lâche. Mon père s'est retiré, il a remonté son pantalon si vite... Moi je ne comprenais rien, perdu, groggy de la drogue et du plaisir. Mes jambes tremblaient... J'allais jouir putain. Je les regarde, ces flics, passer les menottes à mon maître. C'est moi qui suis enchaîné d'habitude. Je ne comprends pas, les bruits sont flous. Ma mère hurle, je plaque mes mains contre mes oreilles. La drogue et la douleur me font sûrement halluciner, je vois des choses affreuses, je chancelle, ma tête tourne, je tombe dans les pommes et je les vois l'emmener. Lui. Mon maître.

… Non !

Quand je me réveille. Je suis sur un lit d'hôpital. Un médecin me fait un bilan, me parle... Je ne l'écoute qu'à moitié. Je fixe ma sœur, elle a le regard dur. Triste, elle a pleuré et ça me fend le cœur. Je regarde ma mère, et le mépris me prend. Où est papa ? Je veux aboyer. Mais je me souviens qu'il m'a dit de ne pas le faire en public. Alors je reste silencieux. C'est là que je remarque le policier. Il semble avoir pitié de moi, de mon état. Il m'explique qu'ils ont dû me menotter, car dans ma folie, j'ai tenté plusieurs fois de les mordre en grognant comme un fou. Je souris en coin... Ce n’était pas dans ma folie ça. Ces menottes me dérangent, le bruit du métal contre les barreaux du lit d’hôpital m'irrite. Cette perfusion aussi me gêne. J'ai envie de tout arracher.

Mais le policer parle encore. Il me pose des questions, il veut que je lui raconte ce qui se passait avec mon père. Je souris en coin, presque mélancolique. On a fait sortir ma sœur et ma mère. Je raconte tout, naturellement, comme si j'avais mené une vie normale, le policier est défiguré à la fin de mon récit tellement il est choqué. Je me demande ce qu'il a, c'est pas si affreux tout de même non ? A mon tour de poser des questions. Où est papa ? Que fait-il ? Pourquoi ne vient-il pas m'embrasser ? Pourquoi ce n'est pas lui qui me gronde maintenant parce que je suis tombé dans les pommes ? Alors le policier m'explique que Katie à craqué, elle a tout avoué à l'infirmière scolaire. Elle a raconté qu'elle et maman étaient terrorisées et qu'elles avaient trop peur de parler depuis des années, qu'elles avaient peur qu'il les tues. Mais elle, elle n'en pouvait plus. L'infirmière à contacté la police immédiatement. Les services sociaux, tout est venu, tout à été répété.

Putain. Trahi par mon autre moitié, la seconde partie de mon âme... Katie. Une haine soudain m'envahis. Je me suis mis à hurler que je voulais mon père, je me débattais dans tous les sens, mes poignets se sont vite mis à saigner. Les infirmières sont rentrées, une injection... Et pouf je dormais. Putain de sédatif.

Papa va aller en prison. Et moi j'suis plus rien. J'suis qu'un putain de chien enchaîné... Sans son maître. Perdu. »

Elijah Linch – 19 ans

C'était trop tard, j'avais déjà dix-neuf ans, le pire du calvaire était passé. Mais je n'en tins pas rigueur à Katie, juste que maintenant, maman, elle est toute seule.

« Sans lui, c'est dur de vivre. Il est toujours dans mon esprit, je le vois en rêve, je le vois partout. Sa voix résonne dans ma tête et j'ai peur de devenir complètement fou. La nuit, je pleure. Je dors dans un vrai lit maintenant, mais je n'aime pas ça, je finis toujours au sol, en dessous du lit. Je n'aime plus la nourriture humaine, elle perd de sa saveur quand ce n'est plus une récompense du maître. C'est fade sans lui. La vie est fade sans lui. Papa me manque, je refuse de parler à maman et Katie est partie en France. Je suis seul. Sans maître, sans gardienne. Il faut que je trouve un substitut...
Et c'est comme ça que j'ai commencé à boire. Encore et encore. Ivre, j'avais l'impression qu'il était là, maman a essayé de m'arrêter, d'être autoritaire et de me reprendre en mains mais... je l'ai mordue, puis ignorée. Je suis un chien. Je couine, je jappe, je refuse d'agir comme un humain normal. Sauf à l'école. Papa m'a dit que l'école c'était important alors je travaille dur pour avoir mon diplôme, pour papa. Tout le monde en cours sait mon histoire maintenant. Ils me jugent, rient où ont une expression triste. Certains me regardent profondément, je ne comprends pas ce regard... Je ne comprends pas leurs émotions. Papa me manque...

Mais j'ai eus mon diplôme, je dois partir maintenant, c'est trop dur pour moi de voir le visage désespéré de maman chaque jour, elle ne comprendra jamais que Papa, c'était moi qu'il aimait, et pas elle. Alors tant pis, mais elle accepte mon déménagement, et m'aide financièrement. Me voilà dans un petit studio, ma niche à moi. A moi la vie de chien. »

Elijah Linch – 20 ans

Enfin bref, tout ça pour dire que maintenant à la maison, c'est moi qui cuisine parce que Lizzy, elle est pas très douée en ça, mais elle joue bien du piano et vu que j'ai un synthétiseur dans mon appart' et bien, elle passe les trois quart du temps à jouer de jolis airs entre deux bouteilles de Jack Daniel 's. « Bouge ton cul, tu vas pas rester chez moi toute ta vie non plus. En plus, je sais rien de toi, c'est juste parce que tu me tiens compagnie que t'es là. » Ouais je sais, j'aurais jamais dû dire ça, Lizzy, elle m'a dérouillé la gueule juste après ça, mais je l'ai pas laissé faire, j'ai répondu, et je l'ai frappée elle aussi, moi aussi je bois, je comme mon père. Pas autant, mais presque. Mais comme je venais de frapper Lizzy, elle en fut si surprise qu'à partir de là, elle devint beaucoup moins froide avec moi. Elle me racontait sa vie, elle était strip-teaseuse, danseuse, prostituée, et enfin gardienne dans une maison de redressement pour adolescents. Elle aurait bien aimé être gardienne de prison, les taulards, ça l'excite qu'elle me racontait et justement, elle était tentée de suivre une formation pour le devenir, dans le Yorkshire, y'en a une de prison et à ce qui parait, ils recrutent.

J'ai tous mes diplômes, j'sais pas quoi faire de ma vie, j’enchaîne les petits boulots mais je vis assez bien ça paye la bouffe et la bouteille. Mais être gardien pénitencier ça à la classe tout de même et j'suis baraqué, j'sais encaisser les coups, j'résiste à la douleur, j'pourrais faire ça peut être ? Alors j'me suis inscrit, avec Lizzy, et on a suivit nos cours ensemble. On était plutôt doué, même si on fraudait aux visites médicales, elle pour la drogue, moi pour la bouteille, ça le fait pas sur le dossier tout ça.

Katie, elle aimait pas Lizzy, quand elle venait tous les mardi soir, elle me disait tout le temps : « Elle part quand ta pute de luxe? » moi ça me faisait rire, Lizzy elle hurlait et pétait une assiette quand elle entendait ça, faut dire, ses nerfs ils lâchent pas mal en ce moment. Mais le pire dans tout ça, c'est qu'on peut pas dire que c'est ma pute, j'ai même jamais couché avec et … Honnêtement, ça me tente pas. C'est juste mon animal de compagnie. Elle est là pour que je ne sois pas seul. Et elle, ça l'arrange.  Et puis, d'après ce que j'ai compris, elle a été amoureuse, d'un gars qui la voyait bien dans le noir. J'ai jamais compris de quoi elle parlait, elle en discutait seulement quand elle était stone, apparemment, elle aurait fuit dès qu'elle se serait rendu compte de ses sentiments. Elle fait la dure mais moi je sais que c'est qu'une lâche qui fuit et déteste la vie. J'ai toujours affronté mes problèmes en face, j'crois que je suis trop franc je dis toujours ce que je pense sur le coup, je suis spontané.

« Merde. Ça va pas du tout. La terreur nocturne reprend, en force. Je pensais en avoir fini avec ça, je pensais avoir tout oublié, avoir tout effacé. Mais tout est revenu d'un coup, sans que je ne le contrôle. L'alcool et la drogue ne suffisent plus. Ça ne guérit pas tout vraisemblablement. Il me faut quelqu'un. Je bosse dans un bar depuis un long moment, je chante et je joue de la guitare. C'est des hispaniques et du coup je chante en espagnol pour faire mon beau gosse. Et vu que je capte pas un seul mot de ce qui est dit dans les chansons, c'est souvent comique. Mais... Elles tombent toutes dans mes bras. J'en baise souvent à l'arrière du bar. Je me retiens d'être trop violent et animal avec elles, j'ai une folle envie de les étrangler.
Papa est toujours pas rentré. Putain. Je parle un peu plus qu'avant mais c'est toujours pas ça. Le soir je rentre et je bouffe des fidos devant la télé et j'attends, une bouteille de vodka à la main. Il me manque. La nuit il hante mes rêves encore... Il me parle, il me dit qu'il m'aime. Putain papa...
Ok, il me faut un animal de compagnie, un humain chien. Moi aussi je vais l'aimer comme papa m'aimait. Lui montrer comme la vie est douce... Mais le sexe ce sera pour papa. C'est comme ça que j'ai trouvé Lizzy. Elle sait frapper, elle sait câliner, elle a du répondant. C'est cool quoi. Elle a juste besoin de compagnie et moi aussi. Elle a juste besoin d'un logement et moi j'ai besoin de dominer quelqu'un, et elle se laisse faire. On se drogue pas mal avec Lizzy.  Enfin surtout elle. Elle me parle d'un job cool. Gardien de prison, on peut avoir des gens qui nous haïssent et où on peut agir comme on veut. Ça me botte grave. »

Elijah Linch – 21 ans

Aussi, quand un soir je suis rentré à la maison, et j'ai trouvé Lizzy sans vie dans la salle de bain, cela me rendit triste, comme si j'avais perdu mon chien, ça avait un bon compagnon mais sans plus. Elle avait fait une overdose d'après les médecins, ça ne m'étonne même pas d'elle, c'était le seul genre de mort qu'elle aurait pu avoir de toute façon. C'était Lizzy quoi. C'était ma squatteuse chérie, j'aimais bien gueuler sur elle c'était agréable parce qu'elle ne se laissait pas faire. Mais bon.
Après sa mort, je suis entré dans la Prison Anglaise, là où elle voulait entrer, après tout, j'avais réussis ma formation et tout et tout, maintenant, je peux avoir un vrai job.

Dans cette prison, j’ai rencontré des tas de gens. Les collègues étaient super sympa, j’ai appris à me sociabiliser, à vivre normalement, ou du moins essayer. Katie m'a retrouvé, elle est dans cette prison aussi. Elle est infirmière. Mon sommeil sera plus calme maintenant qu'elle est là. Je l'aime tellement.
Je change, je m'améliore et deviens humain. J'oublie peu à peu papa au profit d'une autre vie. Plus saine. J'essaye d'être normal alors je décide de sortir avec une fille, comme tous les gens normaux le font : Joo. Elle est douce, elle est calme. C'est pas facile pour moi. Elle est trop douce, trop calme. Je reste avec elle pour l'image mais j'aspire à autre chose, je me détourne bien vite d'elle au profit d'un blond rencontré plus tôt. Un blond au regard hétérogène magnifique qui me fascine toujours autant : Eliaziath.

Tout à commencé par un massage... Et ça a finit en baise sauvage. C'était tellement bon. Pour la première fois j'étais le dominant pour de vrai. C'était extra, j'ai adoré ça. Mais je me suis dis que là, j'avais beaucoup trop de relations en même temps. Je quitte Joo, elle n'est pas faite pour moi. Et ma relation avec Eliaziath se renforce de plus en plus. Il me rend dingue, je vais tout le temps le voir. Il semble m'accepter comme je suis. C'est étrange ce qui se produit en moi et je ne sais pas trop comment agir. J'dois trouver quelqu'un qui a le dos assez large pour porter le gros chien que je suis.... Quelqu'un comme cet Espagnol…

J’ai arrêté d’écrire dans mon journal intime du coup. Papa me hante toujours, mais j’ai trouvé d’autres choses pour me changer la vie. C’est toujours dur, trop dur mais j’ai appris auprès de ces gens et de ma sœur à avoir une vie normale. Cependant, Eliaziath est un jeune homme compliqué, c’est un détenu et pas des plus normaux…. Bientôt il doit se faire transférer aux Etats Unis pour avoir un encadrement plus performant et adaptés aux soins dont il a besoin. Je décide donc de le suivre. Entre temps, je suis une nouvelle formation, celle de maître chien.
C’est un nouvel amour qui démarre entre cet animal et moi. Je l’éduque et l’élève, nous tissons une grande complicité et je dors même avec lui. H24 nous sommes ensembles si bien que le chien, durement nommé « Le Chien » me suit partout et obéit aux moindres de mes ordres. C’est un Chien Loup de Saarloos alors au premier abord il parait vraiment agressif et effrayant… S’ils savaient qu’à la maison c’est un gros nounours qui fait des câlins.

Maintenant aux États-Unis , je postule à la California State  Prison avec un dossier d’enfer : Ils ont un nouveau détenu ingérable que moi seul arrive à calmer. C’est un fou, un vrai fou et je dois m’en charger, c’est ma mission. Alors la directrice accepte, elle m’engage, et me dit de commencer dès la semaine prochaine pour me familiariser avec l’environnement.

Le Chien et moi avons trouvé une nouvelle niche. ~

Côté joueur

Pseudo : Elijah c’est bien
Âge : – 5 avant Jésus Christ
Comment as-tu trouvé le forum ? En reniflant
As-tu des remarques à  faire ? Nope sir !
As-tu un double compte: /
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Anonymous





Invité
Invité
Sam 14 Fév 2015 - 3:32
Laisse-moi être le premier à te dire bienvenue ici Eli, mais ne t'attends pas à avoir une niche calme et un tapis au coin du feu. Y'a du travail et faudra t’atteler solidement pour tout faire.

Bienvenue et bonne chance pour ta validation :)
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Anonymous





Invité
Invité
Sam 14 Fév 2015 - 12:58
Tu es validé !


Elijah... Laisse moi te dire que ton perso est très intéressant surtout par rapport à son passé. Nous avons donc un gardien en plus qui est maître chien ! J'espère que tu viendras en aide à Caleb et voyons voir ce blond que tu nous ramène...

Félicitations tu es à présent validé, tu peux librement poster tes rps. Pour ton information, n'oublie pas d'aller recenser ton avatar, tu peux aussi aller créer ta fiche de liens.

Une rumeur te sera bientôt délivrée !

Amuse toi bien parmi nous !
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Elijah Linch
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